• MONTPELLIER – SUNA #projetpro #K21 #DESIGNGRAPHIQUE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3ème année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2021, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Matthew Pierotti nous présente le projet « Crackle » autour de l’identité visuelle de l’EP de l’artiste Suna

    Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE

    Le Bachelor Design Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Concevoir un site web, réaliser une campagne publicitaire ou créer une charte graphique sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Bachelor Design Graphique.

    Le Bachelor offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Directeur artistique, Illustrateur graphiste, Web designer, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère,
    Design & Stratégie Digitale ou Motion Graphics Designaprès l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser
    une campagne dans sa totalité.

    PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE
    SUNA, UN VOYAGE ONIRIQUE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ANALYSE

    Suna, de son vrai nom Arthur Dessus-Bayle, est un artiste beatmaker et ingénieur du son autodidacte,
    qui produit des musiques de genre ska et dub, remaniés avec des codes musicaux plus modernes.

    Avec un oncle producteur, il a très tôt baigné dans la musique, et très jeune a pu commencer à produire quelques sons qu’il distribuait sur Soundcloud. Aujourd’hui, il est moins actif sur ses réseaux, car il travaille
    à se faire une place, et souhaite développer un futur EP (Extended Play, mini-album compilant plusieurs titres mais qui n’est pas encore un album).
    Cet EP est le ticket d’entrée de Suna dans le monde musical et sera diffusé sur les réseaux sociaux.

    Pour son projet, Suna a besoin d’une identité visuelle complète pour l’EP, comprenant la cover d’album CD, vinyle, mais également un clip musical pour la promotion de son titre le plus ambitieux.
    Outre la communication classique, deux gifs accompagneront la diffusion commerciale de l’EP
    sur les réseaux sociaux
    présentés comme «teaser» avec un léger extrait.

    La demande s’accompagne aussi de la création totale de cette identité graphique pour ses réseaux sociaux, que ce soit Instagram avec un feed et l’ajout d’un community management, mais également pour Spotify, Deezer et Apple Music.

     

    Suna a besoin d’une approche différente de vente, car la scène dub et ska est tout de même assez underground, et n’importe quel artiste peut se retrouver dans les abysses pour toujours…
    Il a besoin d’une identité graphique unique et propre à son univers, permettant de taper dans l’oeil
    d’un public avisé subissant une scène qui semble être dans sa zone de confort, mais également d’un manque de renouveau en son genre.
    L’artiste a déjà l’ambition de chambouler l’univers musical, une identité graphique unique permettrait
    de sortir des sentiers battus, mais également d’apporter une fraîcheur dans un univers musical graphique presque redondant. 

    LE DENI D’UNE ÉPOQUE 

    Comment mettre en lumière un artiste inconnu tout en lui façonnant une identité graphique propre
    à son identité artistique ?

    L’axe le déni d’une époque est associé au concept d’exploration en huis clos.
    Ce projet musical s’organise autour d’une ambiance 70’s, de ska et de dub, redoré par une modernité électronique et une volonté de « moderniser » ce genre. Outre l’aspect expérimental, il est représentatif
    de Suna
    , un mec qui transpire les années 70, mais qui aime outrepasser les codes.
    L’idée est de retranscrire le déni de l’artiste face à une époque qui le passionne et dans laquelle il se projette.

    Il est représenté comme explorant son mental; vivant seulement de sa musique et de son univers,
    coupé de la vision du monde moderne, que ce soit de son esthétique et de son éthique, même dans l’industrie de la musique.
    Nous sommes les spectateurs de son univers haut en couleur, resplendissant et audacieux,
    et surtout créativement florissant 

    Mes sources d’inspirations sont multiples, j’ai toujours aimé la musique pour ça. Pour les puristes, on aime caser des sous-genres de styles, alors que pour les amateurs en général, c’est juste bon à consommer.
    Je pense que je suis un peu cette synthèse, je m’inspire beaucoup de graphistes révolutionnaires comme
    Saul Bass ou Stefan Sagmeister, comme d’artistes plus underground à la Jamie Hewlett derrière Gorillaz.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    J’ai choisi ce projet, avant tout pour pouvoir m’essayer au graphisme d’album, un genre de rêve d’étudiant.
    Puis, l’idée que ce ne soit pas un genre musical si commun aujourd’hui, comme le rap ou la pop était d’autant plus rafraîchissant, c’est galvanisant d’être curieux et d’essayer de faire des designs très personnels dans
    un univers qu’on ne connaît qu’en surface.
    Je crois surtout que Suna est un type vraiment magnétique en général, j’étais vraiment curieux de ce
    qu’on allait entreprendre. 

     
    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    Alors, avant toute chose, Suna est un ami, nous adorons collaborer en général.
    Ce n’était pas rare de nous voir créer ensemble. Et quand il m’a parlé de vouloir concrétiser son envie de faire un EP, on a sauté sur l’occasion.
    Notre rapport amical s’est vite orienté vers un rapport bien plus professionnel, à la seule différence près,
    qui est que nous n’avons pas peur de confronter nos idées. On était vraiment ouvert, il avait des envies,
    et moi je voyais comment l’y amener graphiquement, c’était vraiment une collaboration enrichissante

    Au final, le rendu est un peu différent de ce qu’on a fait de notre côté, dans le sens où même une fois le projet fini on a continué à travailler dessus. Même encore maintenant, quand j’ai du temps libre, je bosse pas mal
    à distance avec lui, c’est un pur bonheur de travailler avec des personnes qui acceptent la critique et qui aiment fusionner les idées avec d’autres gars créatifs

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?

    Pour être honnête, quand j’ai fini mon bac Arts Appliqués, je ne savais pas trop où aller… Je voulais vraiment travailler dans l’Animation 2D, mais les débouchés en France, c’est une autre histoire et je voulais
    un sentiment de sécurité, surtout qu’en général le monde de l’Art est assez difficile à concrétiser comme métier.
    Je suis d’abord parti dans l’idée de faire de la 3D pour pallier mon envie d’animation, mais un conseil,
    écoutez-vous !
    Je me suis retrouvé facilement enfermé dans quelques choses que je ne voulais pas vraiment, pensant que c’était le bon endroit.
    Puis je me suis vite rattrapé en retournant auprès de mon grand amour de lycée, le Design Graphique. C’était vraiment une révélation. Mes incertitudes, de m’être trompé à nouveau ont vite été remplacé
    par une véritable passion, et aujourd’hui, je ne regrette vraiment rien.
    J’ai très vite pris mes marques, et aujourd’hui je suis vraiment content de mon évolution, même si j’en veux toujours plus de tout cet univers dans lequel j’ai mis les pieds. 

    Au fil du temps, mes petites habilités au dessin m’ont permis de vraiment explorer l’illustration en général. Même lorsque je conçois un logo, y a toujours cet aspect illustratif qui revient et qui fait un peu ma p’tite identité.

    Puis on ne va pas se mentir, quand on a des profs tout aussi passionnés que nous, la curiosité prend vraiment
    et on en veut toujours plus.

    J’ai très rapidement apprécié mélanger des couleurs sourdes, un peu « vintage » à des graphismes
    plus modernes, aux structures très précises et épurées. 

     

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Je pense que le gros avantage du Design Graphique, c’est que c’est un domaine presque omniscient.
    De partout, tout autour de nous, on baigne dans le graphisme, que ce soit dans la vidéo, le print, le web…
    Même si comme moi, on rêve d’animation, le design nous ouvre cette porte à travers le Motion Design ! 

    Par contre, je pense que c’est aussi à double tranchant, c’est tellement vaste qu’on peut vite perdre
    notre chemin et se retrouver à bosser sur des projets qui ne nous intéressent pas forcément, je pense que
    c’est la crainte de beaucoup, mais ça fait aussi partie du métier. En vrai, personnellement ma grande peur, c’est la clientèle, de tomber sur une personne qui n’a pas vraiment envie de collaborer voire même de se pencher sur l’univers du graphisme. 

     

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?

    Le Motion Design est une évidence, je ne me vois pas autre part.
    Même si j’ai toujours cette appréhension de ne pas pouvoir m’exprimer graphiquement, je suis cet enfant
    qui aime démonter des montres et comprendre tout le mécanisme
    . Pour l’animation, c’est pareil, je veux comprendre toutes les ficelles techniques, et y insuffler ma petite patte. 

     

    TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?

    Mon dernier projet, a été l’ensemble du graphisme d’un Discord communautaire qu’on a entrepris entre amis. On joue tous à un jeu en particulier, on se rejoint tous les soirs dessus, et quand ils ont su ce que je faisais,
    j’ai pu être très libre dans la production. Au final, c’est très personnel, mais très unique parce que c’est toujours dans cette idée de fusionner des idées ensemble.
    Après, outre cela et le projet avec Suna qui est toujours en production, je fais pas mal de courtes animations d’une dizaine de secondes, avec dans l’idée de faire une boucle. J’aime particulièrement mettre en scène
    des personnages dans des angles de caméras et des perspectives vraiment dynamiques.
    D’un côté, je me fais les dents sur des logiciels vraiment chronophages comme After Effect, et quand
    j’en ai marre d’être devant un écran, je reviens sur le papier et je poursuis mes idées de bande dessinées. 

     

    Merci Matthew pour la découverte d’un univers musical underground, pour ce projet qui nous fait entrevoir
    ton univers entre passé et présent, mais surtout merci pour ta passion ^^

  • Octobre rose / Novembre bleu – DG/MTP

    Chaque année en octobre, la campagne de lutte contre le cancer du sein et en novembre,
    celle contre le cancer de la prostate, sont organisées pour informer, mobiliser et dialoguer. 

    Octobre Rose et Novembre bleu sont chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, l’occasion
    de mettre en lumière sur un mois, une campagne d’information sur le dépistage précoce et de lutte contre
    ces deux types de cancers, qui touche 1 personne sur 8.

    En tant qu’enseignante et designer graphique, j’ai l’opportunité et le désir de faire prendre conscience
    aux étudiants de différents phénomènes de société dans les champs politiques, social, médical ou humanitaire. Je suis convaincue de la nécessité d’ouvrir un discours graphique sur des sujets mal connus de la nouvelle génération, mais pourtant quotidien
    Un graphisme expressif, humoriste et/ou pédagogique. Des mots qui claquent et qui sensibilisent.

    À lire, voir ou revoir, l’article sur la grossophobie.

     

    OCTOBRE ROSE / NOVEMBRE BLEU, QU’EST CE QUE C’EST ?

    Le mois d’octobre est désormais rose ! C’est un rendez-vous de mobilisation nationale et internationale ; professionnels de santé, ONG et associations sont rassemblées pour informer, sensibiliser et soutenir autour du cancer du sein.

    Novembre bleu, plus connu sous le nom de Movember, est lui, le mois dédié à la sensibilisation du dépistage du cancer de la prostate et des testicules. À cette occasion, les hommes se laissent pousser la moustache et que la moustache (bouc et barbe interdits) !

    On estime qu’une femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie, et un homme sur 7
    pour le cancer de la prostate d’où l’importance d’un dépistage précoce
    Plus ces cancers sont détectés tôt, mieux ils sont traités et plus les chances de guérison sont importantes.

     

    UNE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE, QU’EST CE QUE C’EST ?

    Qui dit communication institutionnelle dit communication publique. 
    C’est une communication formelle qui suscitera un échange et un partage de l’information.
    Sa responsabilité incombe à des institutions publiques ou à des organisations investies de missions d’intérêt collectif. Une campagne institutionnelle s’oppose à la publicité produit. Elle tentera d’améliorer la perception des différentes cibles visées.

     

    COMMENT SENSIBILISER CONTRE LE CANCER  ?

    Deux problématiques s’imposent à nous sur ce projet :
    Comment sensibiliser contre le cancer du sein, alors que la campagne existe depuis près de 27 ans ?
    Et comment sensibiliser contre le cancer de la prostate, alors que le sujet est tabou auprès des hommes ?

    À partir de différentes sources, les étudiants ont constitué un dépliant avec toutes les informations
    sur le cancer du sein et de la prostate ; les chiffres, les cibles, des témoignages, les campagnes antérieures…
    Ce processus de recherche leur a permis aux Bachelor/2 en Design Graphique  de l’Esma Montpellier 
    de développer leurs axes et concepts (axe : idée forte – concept : représentation de cette idée), p
    our créer
    une campagne d’affichage à destination de la population.
    Petite complication, les étudiants avaient pour consigne de réaliser deux affiches avec la même unité graphique, c’est-à-dire, en lien l’une avec l’autre.

    LE MERVEILLEUX MONDE DU DÉPISTAGE

    J’ai souhaité faire rentrer les femmes et les hommes dans un doux univers illustré, dans un microcosme,
    selon le cancer concerné.
    Pour le cancer du sein, une femme, se retrouve entourée de « montagnes poitrine », elles sont
    les représentations de toutes les femmes ayant réalisé des dépistages. La main, elle, est une allégorie
    du dépistage
    , nous sommes dans un monde merveilleux. L’univers se veut rassurant, le but est de dédramatiser le dépistage et montrer à quel point il est important de le réaliser, car un cancer non dépisté et/ou non pris en charge à temps, peut à lui seul déranger l’équilibre de ce monde serein.
    Pour le cancer des testicules, l’intention est la même, seule la représentation des autres hommes changent,
    ce sont des « cactus phallus ». L’homme à lui aussi par sa position le geste de « prendre soin », il entoure
    le pot de fleurs de ses mains, nous signifiant l’importance et la préciosité de notre corps et de notre santé

    La difficulté de ce projet était de sortir des sentiers battus, de ne pas tomber dans le cliché des campagnes institutionnelles, parfois impersonnelles. Je ne souhaitais pas non plus donner un aspect trop dramatique
    au dépistage, mais plutôt interpeller et donner envie de prendre soin de soi et de garder l’équilibre
    de notre
     « Merveilleux monde du dépistage ». 

    Marie Seris

    ALTÉRATION

    J’ai choisi de traiter ce sujet sous l’axe de la déformation. Mon concept était de travailler un visuel déformé par des ondes, des vibrations qui se propagent. Je me suis adonnée à une expérimentation typographique avec comme outil une photocopieuse, j’ai obtenu de multiples résultats, que j’ai associé pour donner
    le résultat final. 
    Les lettres sont chaotiques, le mot barbouillé, il décrit un changement avec un effet étrange et inquiétant… signe d’une altération.

    Sur les affiches, cette altération du mot « cancer » occupe tout l’espace, il attire le regard de par sa taille
    et sa couleur. Les couleurs, sur octobre et novembre, sont à la fois rose et bleu / bleu et rose, car le cancer nous concerne tous.

    Mélanie Pugnet

    GÉNÉRATION

    Après avoir discuté avec des personnes concernées par le dépistage de ces deux cancers, je me suis rendu compte qu’il y avait un problème de procrastination et de méconnaissance de l’âge recommandé
    pour se faire dépister, l’âge préconisé est à partir de 45 ans (suivant les antécédents médicaux).
    J’ai donc utilisé un élément générationnel : les dessins animés de la fin des années 70. 
    Rien de mieux que des souvenirs joyeux d’enfance ! 
    J’ai gardé un ton positif et pas trop moralisateur pour toucher un maximum de personnes, avec comme slogan « Si tu as vu ce dessin animé quand tu étais petit, c’est que tu as l’âge de te faire dépister ». 

    LA CONFIDENCE

    Le cancer du sein, sujet sensible, est ici abordé sur un ton à la fois positif et intime, de l’ordre de
    la confidence
    que l’on pourrait retrouver dans les petits boudoirs.

    Cette confidence, à la fois masculine et féminine,
    détruit les tabous en ajoutant une touche d’humour
    permettant un discours spontané et honnête. 

    L’utilisation des textos disposés sur des peintures du XIXe siècle (Hippolyte Flandrin, Toulmouche, Cyril Cavé) permet une réactualisation de celles-ci tout en gardant cette thématique de l’intimité, du secret.
    Elles peuvent ainsi toucher un public à la fois jeune et un public plus âgé

    Séraphine Roustand

    TOUCHEZ-VOUS

    J’ai utilisé le pictogramme pour transmettre une information universelle, un moyen graphique simple, direct
    et compréhensible par tous : l’oeil pour observer + la main pour toucher + la poitrine ou les testicules qui sont la partie du corps à observer et toucher ! La combinaison des trois sensibilise la population sur le sujet. 
    La phrase d’accroche « Prenez soin de vous, touchez-vous » doit inciter le public à l’auto palpation pour
    se protéger. La phrase un peu crue et affirmative « touchez-vous », contraste avec le « prenez soin de vous » pour interpeller et mobiliser les concitoyens !

    J’avais quelques connaissances sur octobre rose, mais très peu sur novembre bleu. Je me suis beaucoup informée et documentée. Je me suis rendu compte que le plus important était de renseigner le grand public pour le sensibiliser. Ayant beaucoup appris, j’ai pu sensibiliser mon entourage à mon tour.  
    Pour moi, c’est en étant renseigné qu’on agit le mieux !

    Mathida Marquié

  • MONTPELLIER DE – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2020

    Les étudiants en Bachelor Design d’Espace 2e année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la quatrième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace
    au service d’une mise en scène.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme,
    – un espace qui intègre l’architecture qui l’accueille.

    « ELLES DEUX » d’Emmanuel Darley

    Deux filles, deux amies que rien ne peut séparer. Deux ados qui se projettent dans l’avenir
    et qui dessinent au futur une vie adulte où elles s’imaginent toujours côte à côte.
    Un jour, quelque chose se passe. L’une disparaît laissant l’autre, ses parents, tout…
    Elle prend un chemin de traverse et s’évanouit. L’autre poursuit sa vie, comme les parents de l’une,
    dans l’incompréhension, le trouble, le vide et l’oubli impossible.
    Et puis le temps passe.
    Beaucoup plus tard, un autre jour, alors qu’elles sont au presque bout de leur temps de vie, elles se retrouvent. L’une et l’autre côté à côte à nouveau. Que reste-t-il de leur histoire ?

    Elles deux, est un triptyque du temps : le temps de l’avenir rêvé de l’adolescence d’abord,
    ensuite celui du passé qui sépare les êtres en chemin et enfin celui du temps de la mémoire qui s’efface.

     

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « Elle deux » d’Emmanuel Darley sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Le texte fait des allers-retours avec le passé et progresse dans l’histoire des deux adolescentes
    à petits pas vers l’âge mûr.
    Les étudiants ont dû surmonter la difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps
    et espaces; immerger les spectateurs sur plusieurs années, au sein d’une amitié bouleversée par la disparition inexpliquée de l’une des jeune fille et la perte de mémoire de l’autre à leurs retrouvailles. 

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants.

    LA SéPARATION

    De l’autre naît la séparation…
    Cette scénographie propose une structure modulable, qui se modifie tout le long de la pièce
    et 
    intègre la notion de temps et de souvenir.

    Le temps est présent tout le long de la pièce et en constante évolution, il rythme les scènes.
    Les panneaux -murs et décor- s’avancent vers le spectateur et se dissolvent au fur et à mesure, 
    pour provoquer un sentiment d’oppression… et le mettre face à l’inévitabilité du temps qui passe
    et des souvenirs qui s’effacent.

    Chloé BORRULL / Lucas DAMIE / Pauline LA CARBONA / Hugo LEDAN / MaximeRAMOS
    L’ARBRE DE VIE

    Et puis le temps passe…
    La scénographie s’appuie sur différentes notions telles que le temps et son cheminement, la rivalité,
    la séparation, la distance et les retrouvailles.

    Le temps : continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des événements et des phénomènes,
    les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
    Le temps est une force qui agit sur le monde, il a la propriété de faire vieillir  l’ensemble des éléments
    et êtres vivants qui composent l’univers.
    Les personnages vont faire évoluer l’arbre au centre de la scène, la croissance de l’arbre représente ici
    le temps qui passe, une ellipse temporelle.
    Egalement présentes, les racines qui se déploient en même temps que l’arbre, celles-ci représentent
    les souvenirs.

    Inspirée par le constructivisme et ses formes géométriques et organiques, la scénographie intègre
    la séparation de la scène pour évoquer la rivalité et les chemins différents qu’empruntent les deux filles.
    Sans pour autant la fermer, les personnages se déplacent du fond vers l’avant donc du passé vers l’avenir, pour se retrouver après toutes ces années. 

    Ce projet à confirmer mes espérances
    et mon désir de me diriger vers ce métier.

    Lola

    Lola Deperauw / Norman Dupeux / Elian Houlès / Louis Hardeman
    LE PARCOURS

    Rien ne se passe comme prévu…
    La scénographie met en avant le contraste entre le réel et l’imaginaire :  la structure est la base de l’amitié tandis que la lumière reflète les lignes déstructurées et droites au sol et représentent la relation tel quelle est et la vie rêvée !

    La scène se lit à l’endroit et à l’envers et propose une étude psychologique des personnages basée sur
    le souvenir et l’imagination.
    Les personnages déambulent sur le parcours de leur vie et amitié semées d’obstacles, avec l’amour,
    la famille, le jugement de la société et la maladie…

    Ce workshop nous a permis de sortir
    de notre zone de confort !

    Emma Banchereau / Charlotte Malfettes / Orianne Perignon / Emilie Toreilles
    Carla Zaccarelli
  • TOULOUSE – festival du film environnemental #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après Emma et Nicolas en Design Graphique, je continue avec Marion et son projet pour le festival international du film d’environnement.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique print ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 5
    Un festival du Film sur le développement durable
    PRÉSENTATION DU PROJET ET SA PROBLÉMATIQUE

    Le Festival international du film d’environnement est un festival prenant place chaque année au mois d’avril en région Occitanie mais principalement sur Toulouse dans différentes salles de projections.
    Le festival propose donc des documents audiovisuels traitant de la question du développement durable
    et va inviter au débat lors de certaines projections.
    Les films sont présélectionnés par un comité scientifique composé de maîtres de conférence, professeurs, docteurs, de l’association FreDD qui organise et gère le festival.
    Chaque année le festival propose une thématique et cette année il s’agit de « Biodiversité mon Amour ».

    Comment faire en sorte que ce festival transmette son engagement et augmente sa notoriété
    et sa fréquentation alors que sa programmation est plutôt experte et spécialisée ?
     

    Planches présentation (lien)

     

     
    Déclaration d’amour dans un moment de crise

    L’axe sur lequel je me suis orientée se nomme « Déclaration d’amour dans un moment de crise
    dans le rapport homme/nature »
    .  
    Cela fait un peu long, je le concède ! 
    Cet axe vise à redécouvrir le biotope de manière micro/macroscopique et de cette façon
    inculquer une valeur poétique et contemplative à celui-ci, en travaillant avec un jeu de textures
    et de formes abstraites
    .

    Après tout quand on est émerveillé devant quelque chose,
    on a envie de le défendre, de le protéger non ?

    Dans ce sens Alexandre Lacroix dans son son essai philosophique « Devant la beauté de la nature » 
    rappelle qu’« Il est urgent que les hommes ravivent en eux la flamme de l’admiration
    et qu’ils tombent amoureux de la nature menacée »
    .

     

     

    Par l’abstraction et le jeu de matière, c’était ainsi l’occasion de ne pas prendre le parti de représenter
    telle ou telle espèce au détriment d’une autre et de représenter l’environnement dans toute sa diversité.

    Toujours dans le jeu avec la déclaration d’amour, cette notion implique à mon sens le sentiment d’osmose, de synergie que j’ai voulu matérialiser en réunissant les différentes matières avec une forme circulaire.
    Il est important également de traiter des notions de cacher/dévoiler puisque la déclaration d’amour
    suggère de dévoiler ses sentiments
    .
    De cette façon l’idée serait de faire apparaître le nom de la thématique du festival uniquement
    à la tombée de la nuit
    comme avait pu le faire la société c-album pour la campagne publicitaire
    de la réouverture du Musée de Picasso de Paris en 2014.

     

     
     
     
     
    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Au regard du contexte social et environnemental actuel, travailler sur le Festival international du film d’environnement était l’occasion de communiquer sur un sujet qui me tient à coeur et de cette façon

    poursuivre ma démarche et posture
    en tant que graphiste engagée

    que j’ai essayé de développer sur les deux ans du BTS dans mes différents projets. 

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    J’ai rencontré une première fois le Président du Festival avec qui j’avais bien échangé.
    Néanmoins par la suite le Président ne répondait plus à mes mails ni à mes appels ce qui a rendu
    la collaboration un peu plus délicate.
    Même si on explique que c’est un projet qui doit nous plonger dans des conditions professionnelles
    tout en restant fictif, je peux comprendre qu’en étant sur la gestion d’un Festival le temps a peu être manqué, et il avait probablement d’autres priorités à gérer.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Le Festival traitant d’un sujet ayant une portée engagée, j’ai pu observer le travail de Grapus
    ou les messages inscrits sur les murs lors des mouvements de mai 68.
    Egalement dans la volonté de sortir d’une représentation caricaturale et peut être naïve de l’environnement j’ai analysé beaucoup de photographies microscopiques ou encore des prises de vue satellites,
    que je trouvais intéressantes dans le fait de ne pas savoir à quelle échelle on se situe. 

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Faire un Mastère Motion Design en poursuite d’étude va me permettre d’approfondir, décupler mon vocabulaire, mon langage graphique en jouant avec la profondeur, la matière, la lumière qui donne ainsi une nouvelle dimension au graphisme et permet ainsi de lui donner vie en l’animant. 

     

    Merci Marion pour ton engagement graphique et  environnemental.
    Chaque année, je découvre avec enthousiasme que vous êtes de plus en plus nombreux à vous engager créativement pour des causes importantes pour notre/votre avenir. Continuez !

  • TOULOUSE – SKATEPARK #K19 #DESIGNDESPACE #PS04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2019
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en Design d’Espace de Sarah, je continue avec Léo et son projet
    sur l’aménagement d’une place en skatepark.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     
    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE, SÉRIE 4
    L’ESPRIT SKATE
    PRÉSENTATION

    Située dans le quartier Compans, la place de l’Europe est la plus grande place du centre ville de Toulouse
    avec une superficie de 12.000 mètres carrés hors aménagement.
    Malgré sa superficie, elle est aujourd’hui désertée du fait d’un manque d’activités.
    Elle se trouve juxtaposée aux jardins de Compans qui eux connaissent un réel succès.

    Afin de dynamiser la place de l’Europe, la ville de Toulouse lance un appel à projet concernant 
    le réaménagement de la place.
    Le cahier des charges comprend : 
    l’aménagement de 8000 mètres carrés,
    la réalisation de mobiliers urbains,
    une guinguette d’environ 40m2 avec terrasse ombragée et local technique,
    des sanitaires.

    La place de l’Europe est actuellement désertée des Toulousains, seulement quelques enfants à vélo
    ou skateurs la pratiquent. Un aménagement proposant à la scène de skate Toulousaine de faire vivre
    la place ne peut que l’aider à la dynamiser.

    Dossier (lien)

     

    PROJET & AXE
    Une agora en résonance avec son temps

    L’enjeux étant de dynamiser cette immense place désertée des Toulousains en faisant entrer
    cette culture urbaine qu’est le skate dans leur quotidien.
    Faire cohabiter ces deux usagers sur la même place, sans les séparer était le challenge. 
    Il me fallait un moyen d’inviter skateurs et piétons à investir la place sans que l’un ne gène l’autre.

    Le skate se pratiquant aux origines dans la rue, le premier dessin d’aménagement a été créé à partir
    des différentes circulations possibles au sein de la place.

    Tracer les grands axes afin de créer des rues intérieures.
    Une vingtaine de mobiliers aménagent les espaces ainsi dessinés.

    Projet (lien)

    Ces mobiliers accueillent trois fonctions :
    un bac végétal au centre, une assise pour les piétons et une rampe de skate.

    Afin que les trois éléments soient en harmonie, l’espace végétal, clé de cette cohabitation,
    se trouve au centre
     : zone tampon entre l’assise et la rampe de skate. Elle sécurise les assises vis à vis
    du skate, apporte de l’ombre, fait entrer de la végétation au sein de cette place.
    Le skateur, lui, vient pratiquer pour son propre plaisir, dynamisant ainsi la place en divertissant le piéton
    placé en tant que spectateur au centre de celle-ci.

     

     

    Le second élément du programme se trouve être la micro architecture.
    Une guinguette avec une terrasse en hauteur permettant aux usagers de prendre de la hauteur et un meilleur point de vue sur l’activité de la place.
    Cette architecture est traitée de la même manière que les mobiliers, afin que l’ensemble soit homogène.

     

     

    Mobiliers comme architecture sont « skatables » c’est à dire praticable, réalisant un « spot de skate géant », fantasme de plus d’un skateur !
    Bien que l’aspect skatable de la place est explicite, il nécessite un regard affuté par la pratique afin
    d’en déceler les figures possibles et « lines ». 

     

    Au-delà des contraintes d’aménagement, se dressent des enjeux bien plus conséquents.
    Redonner une place à cette pratique qu’est le skate, redonner vie à un espace urbain délaissé
    en y faisant entrer cette culture urbaine.
    Revaloriser une place par l’art du skate à l’image de Macba à Barcelone, et faire de ce lieu un emblème
    de la ville de Toulouse et de sa culture du skate jusque là peu mise en avant.
    Un lieu de mise en scène de l’esthétisme de ce sport, un espace urbain repensé par un regard pratique,
    des formes nouvelles pour des fonctions adaptées. 

    La scène de skate Toulousaine, au coeur de la ville,
    une agora en résonance avec son temps.

     
    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet étant l’aboutissement de mon BTS,

    il m’a permis de réaliser un rêve d’enfant

    en quelque sorte.

    Je suis entrée en Design d’espace avec la volonté de dessiner des skateparks, ce projet m’a permis
    entre autre de réaliser ce rêve !
    Le contexte de la place m’a fortement poussé à dessiner ce projet, en effet, c’est sur cette place
    que j’ai fait
    mes premiers pas en skateboard.
    Dix ans plus tard, en voyant le projet d’aménagement prévu pour la place, je me suis dit que
    c’était le moment d’y rajouter mon grain de sel afin de conserver l’esprit skate de cette place.

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    Le projet étant fictif , il n’a malheureusement pas été présenté à la ville de Toulouse. 

    J’ai cependant présenté le projet à de nombreux skateurs locaux qui m’ont donné d’excellents conseils
    et retours
    afin de rendre le projet plus cohérent. Nombreux auraient voulu voir ce projet se réaliser.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Deux approches dans ce projet ont leurs propres inspirations, l’approche formelle concernant mes mobiliers ainsi que l’organisation de la place fût dessinée par la pratique du skate elle même.
    Une forme résultante d’une fonction, de la pratique de l’urbain.

    Pour la seconde approche, plus philosophique j’ai étudié le travail du plasticien Raphaël Zarka
    et de sa réflexion autour du skate auprès de deux de ses ouvrages :
    « La conjonction interdite » traitant du skate en tant que pratique urbaine
    et « Riding modern art » un recueil photographique revenant plus à l’approche formelle.

    Ce va et vient avec ses différents travaux m’ont permis de dessiner ce projet n’étant non pas une sculpture
    ni un skatepark mais une place publique
    .

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Une nouvelle aventure démarre pour moi, j’entre en L1 d’architecture à l’ENSA de Saint-Etienne
    où je souhaite poursuivre jusqu’au master afin de décrocher le diplôme d’architecte. 

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS À VENIR ?

    Mon objectif actuel est de me faire un maximum de bagages afin de pouvoir exercer plus tard
    en tant qu’architecte
    bien que je ne sache exactement dans quel domaine, c’est aujourd’hui ma passion
    pour l’architecture et le dessin qui me guide. 

    Ma formation de Designer d’espace m’ayant donné une approche plastique de l’architecture,
    c’est maintenant l’approche technique que je souhaite développer afin d’acquérir une certaine polyvalence
    me permettant de travailler sur un champ large (architecture événementielle et pérenne, urbanisme
    ou aménagement …)

     

    Merci à Léo, à ta vision d’un espace urbain vivant et d’une mixité positive entre skateurs et riverains. 
    Bonne continuation !

  • MONTPELLIER – STUDIO LAKANAL #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #MU #PS03

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique après Emma en Print, nous découvrons en MU le projet de Nicolas
    et son site pour un studio d’enregistrement.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique multimédia ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE MUTIMÉDIA

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia »
    sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 3
    L’IDENTITÉ SONORE DU STUDIO LAKANAL
    LE PROJET

    Le Studio Lakanal est un studio d’enregistrement situé à Montpellier dans le quartier des beaux-arts.
    Il est là depuis 1983, et travaille majoritairement avec des artistes de jazz et de musiques improvisés.
    Il fait de la prise de son en live, il enregistre autant avec du matériel retro, analogique, qu’avec des techniques modernes, il privilégie l’authenticité et la qualité.

    Le Studio dispose de clients sur la scène nationale et internationale, travaille avec des labels indépendants comme des grandes maisons de disques comme Sony ou Pias, mais sort aussi des auto-productions.
    Depuis 2001, le studio a travaillé sur 600 disques dont 400 mastering (la finalisation d’un disque)
    et remporté 4 victoires de la musique. 

    L’exigence du studio est un peu à contre-courant des tendances actuelles qui privilégient le son ultra retouché, très lisse, formaté pour sonner le plus fort possible à la radio. Au contraire

    il entend renouer avec le grain, la dynamique,
    la nuance et la spontanéité.

    C’est presque de l’artisanat sonore.

    Mon travail a consisté à créer une version plus actuelle de leur site web, avec une identité graphique
    qui colle vraiment à leur identité sonore, et qui se démarque de l’univers visuel des petits studios locaux.

    Ce site serait soutenu aussi par une présence plus importante sur les réseaux sociaux,
    mais aussi des supports annexes comme des t-shirts.

     

    AXE ET PROBLÉMATIQUE
    COMPOSITION JAZZY

    Mon axe principal s’intitule le son hors des grilles.
    Je voulais vraiment faire ressortir le savoir faire de mon annonceur sur les musiques improvisées.
    Le concept était de faire un parallèle visuel entre la grille du graphiste qui permet de placer les éléments d’une composition, et la grille de jazz qui est la structure d’un morceau sur lequel un soliste peut improviser.

    J’ai aussi travaillé sur les codes graphiques de la musique jazz, la photographie en bichromie, les typographies modernes des années 30, la récurrence du bleu dans l’imaginaire des musiciens.

    Planches de recherches (lien)

    Maquette finale part.1 – part.2
    newsletter
    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Je suis un fan de musique, batteur depuis bientôt une vingtaine d’années, j’ai découvert le graphisme
    par les affiches de concerts et les pochettes d’albums.
    J’aimais vraiment l’esprit du studio, son approche du son, et son univers jazz.

     

    COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    J’ai eu la chance de travailler avec un annonceur qui m’a fait confiance tout au long du projet.
    Le Studio a été très attentif à mon travail, nous avons pu échanger pour avoir une orientation globale
    du projet et dégager les points importants. Néanmoins, j’ai eu une assez grande liberté dans
    mes propositions graphiques.
    Je travaille toujours avec le studio, qui a retenu mon axe principal, pour une future mise en ligne de son site.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Mes inspirations ont principalement tourné autour de l’univers du jazz, les pochettes du label Blue Note
    par Reid Miles, les couleurs des peintures de Neil Fujita.
    Mais au delà des références purement graphiques,

    j’ai été très inspiré par les partitions de jazz,
    celles du Real Book.

    Je me suis appuyé sur la partition d’Ana Maria de Wayne Shorter pour réaliser un gabarit
    qui me sert de grille de mise en page pour mon site.
    Enfin j’ai souvent écouté du jazz pendant mon temps de travail…

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je souhaite travailler en agence et me maintenir à jour en informatique, je suis aussi développeur
    de formation.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?

    À l’heure actuelle je refais intégralement mon site, et je travaille en parallèle sur la finalisation
    du site du Studio Lakanal.
    J’ai aussi quelques projets de travaux avec des groupes de musiques qui se profilent.

     

     

    Merci à Nicolas, bonne continuation !
    Nous continuerons à suivre ton univers, à mi chemin entre l’Art Nouveau et les mythes et légendes,
    avec ton IG et l’ensemble de ton travail sur ton site.

  • MONTPELLIER – So Eu* #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je continue avec Emma (IG), en Design Graphique Print, et son projet pour une créatrice Brésilienne
    de chapeaux.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique print ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 2
    GRACE GAVEN
    PRÉSENTATION DU PROJET ET SA PROBLÉMATIQUE

    Grace Gaven est une chapelière autodidacte née à Sao Paulo.
    Après avoir vendu ses deux usines de prêt-à-porter à Sao Paulo, elle s’installe en France
    et commence les créations de chapeaux sous son propre nom.
    Aujourd’hui, sa fille de 24 ans Marie Gaven vient de finir ses études de commerce et souhaite
    entreprendre une collaboration avec sa mère, dans l’optique d’ouvrir une boutique dans le centre ville
    de Nîmes en septembre prochain.

    Grace et Marie proposent deux catégories de chapeaux.
    La première ne connaît aucune limite, elle se porte pour de grandes occasions et s’impose comme
    le reflet de leurs origines brésiliennes à travers des couleurs vives et des formes excentriques.
    La seconde catégorie est plus sobre, pour celle-ci, les deux femmes puisent leurs inspirations
    dans leur vie en France.


    Grace prône une approche bienveillante et chaleureuse avec ses clients, et propose donc
    la réalisation de chapeaux sur-mesure ou personnalisés pour mieux s’adapter à leurs attentes,
    leur besoins, et leurs morphologies.
    Elle privilégie donc un travail minutieux, fait-main, qui est gage de qualité.

     

    Le but majeur de la conception graphique va être de montrer le chapeau comme un accessoire
    adaptable et de son temps, tout en sensibilisant le public au savoir-faire de Grace Gaven.

    Afin de répondre à la demande de la meilleure façon possible, les objectifs sont les suivants :
    faire connaître la marque Grace GAVEN à travers une identité visuelle déclinée sur des sacs
    ainsi que des adhésifs pour l’emballage.
    Faire apprécier les créations et l’accompagnement proposé (l’acceuil, le conseil, et la réparation)
    par le biais d’un livret explicatif qui dévoilerait le processus de créations et l’histoire de la créatrice.
    Et enfin, mettre le public en contact avec la futur boutique grâce à une carte de visite,
    un habillage vitrine ainsi qu’un site internet.

    Pour que les réponses soient pertinentes, je me suis demandée comment mettre au goût du jour
    le port du couvre-chef
    à travers son aspect adaptable en fonction de notre morphologie
    et de notre personnalité.

    Mettre en avant la personnalité de la créatrice à travers
    son métissage culturel et sa double nationalité.

     

     
    SO EU* (SIMPLEMENT MOI)

    Comment susciter l’envie d’acquérir un chapeau Grave Gaven ?

    Ce qui permet à la marque Grace Gaven de se démarquer de leurs concurrents,
    c’est son histoire et son savoir faire.
    Il était donc nécessaire de mettre en avant le vécu des créatrices et les prestations qu’elles proposent.
    Pour cela, j’ai développé l’axe «So Eu» qui veut dire «simplement moi» en Portugais.
    Il est question de montrer l’histoire des deux femmes ainsi que leurs personnalités, car à travers
    chaque coup d’aiguille, chaque chapeau, il y a une part des deux créatrices.
    Grave Gaven, c’est l’histoire des créatrices mit au service de la vôtre.

     

     

     

     

     

     

     

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Avant de se consacrer à la confection de chapeaux, Grace Gaven gérait deux usines de vêtements
    post chirurgie au coeur de Sao Paulo.
    Durant 10 ans, elle vit donc au rythme des besoins du corps humain, apprend à les satisfaire,
    et s’aperçoit alors que le corps n’a pas à se soumettre à un vêtement mais qu’au contraire,
    c’est à celui-ci de s’adapter et lui apporter de la joie.

    C’est donc naturellement que Grace Gaven et sa fille Marie se sont tournées vers la création de chapeaux,
    confectionnés sur-mesure.
    Elles ont gardé cette dynamique bienveillante, ainsi que cette proximité avec le corps humain,
    tout en y ajoutant leur univers pétillant et coloré.
    C’est d’ailleurs cette personnalité qui m’a particulièrement attiré, ainsi que leur univers vibrant
    et fantaisiste
    qui laisse pleinement place à la créativité.

    De plus, Grace et Marie Gaven prennent réellement le temps de conseiller leurs clients-es.
    Elles s’investissent pleinement pour eux, et vivent leurs projets comme si elles en faisaient pleinement parti.
    Dans un monde qui va toujours de plus en plus vite, il était important pour moi de donner de la visibilité
    à des créateurs qui composent avec soin et bienveillance, des produits fait main.

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    La collaboration s’est très bien passée, Grace et Marie ont été très présentes et à l’écoute.
    Elles ont su répondre à toutes mes questions avec patience et me fournir tous les documents
    dont j’avais besoin.
    Elles ont également su m’aiguiller dans ma réflection en me proposant des pistes à explorer,
    des références Brésiliennes emblématiques, tout en me racontant leur histoire et celle de leur pays.

    Grace et Marie Gaven vont conserver toute la partie print de l’axe choisi ainsi que toutes les photos
    qui ont été faites dans l’optique d’en faire un book.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Je me suis inspirée du Mercado Municipal de Sao Paulo.
    J’ai simplifié des formes qui évoquent l’univers Brésilien comme des fruits, des fleurs, et toutes sortes
    de plantes afin d’être immergée dans celui-ci.

    L’artiste Leona Rose m’a également inspiré par son traitement en aplat de paysages exotiques.

    Pour ce qui est des couleurs j’ai choisi de faire un clin d’œil à leur double nationalité avec le bleu et le rouge.

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je ne sais toujours pas !  Je me suis mis un peu trop de pression pour l’examen…
    Aujourd’hui, je me laisse le temps de réfléchir à ma spécialisation.
    J’aimerai m’orienter progressivement vers le packaging, mais avant je souhaite faire un stage
    dans ce domaine et être sûre de mon choix.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?

    Je viens de me créer un Instagram amme.creative dédié à mes projets, ainsi qu’un Behance.
    Je vais prendre le temps de mettre du contenu durant ces vacances et l’année qui arrive !

     

     

    Merci à Emma.
    Je te souhaite de t’épanouir et de nous livrer ton univers doux, poétique et chaleureux au travers
    des différents supports qu’offre le design graphique.  

     

    So eu* simplement moi !

  • MONTPELLIER – lac de la Vène #K19 #DESIGNDESPACE #PS01

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2019
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je commence avec Sarah en Design d’Espace et son projet sur l’aménagement des abords du lac
    de la Vène en harmonie avec l’environnement.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE, SÉRIE 1
    Aménagement d’un parcours initiatique
    PRÉSENTATION

    Mon projet consiste en l’aménagement des abords du lac de la Vène, à Bugarach,
    village dans le Sud de la France.
    Ceci afin de rendre le lieu plus accessible et attractif pour les locaux et les touristes.

    Tout en étant pédagogique, l’aménagement permettra l’observation et la sensibilisation à la nature.

    Différents points seront investis autour du lac : une zone de pique-nique, des espaces de baignade 
    et repos, d’observation ainsi que de pêche.

     

    PROJET & AXE
    Créer du lien entre l’Homme et la nature 

    La mairie de Bugarach m’a fait une demande d’étude de faisabilité pour la réalisaton du projet. 
    En regard de la demande, l’aménagement pourrait constituer un parcours initiatique.
    Les individus ressortiraient changés de la promenade autour du lac.
    Comment celle-ci va-t’elle transformer le regard pour mener à un réflexion sur soi ?
    Après l’observation de formes similaires entre l’Homme et la nature, le projet pose ici la question de leur lien.

    L’empreinte de l’Homme sur la nature passera par le choix du bois non traité pour les constructions
    mais aussi par la forme de celles-ci, reprenant l’idée de la racine, qui sort et s’enfonce dans la terre.
    Les structures ponctueront l’espace de la promenade.
    A aborder telle des installations in-situ, elles dialogueront avec le paysage, l’eau, la flore.
    Aussi, elles vieilliront avec le temps, pour s’intégrer d’avantage à l’environnement.
    Au sol, un chemin guidera le visiteur. Celui-ci paraîtra comme tracé passage après passage.
    L’aménagement orientera le regard. Ceci passera par des cadrages, des formes.
    Le mobilier, par son ergonomie, positionnera l’individu en regard des intérêts que le paysage offre.

    Le projet inclus aussi la présence, gravés sur le bois des mobiliers à la façon d’un randonneur,
    de citations / de mots, en relation avec les idées à transmettre.

     

     

    ZONE PIQUE-NIQUE

    S’implanter

     

    Une structure en bois sort du sol pour former un banc.
    Puis, une autre vient créer une table devant le banc déjà présent.
    Assis là, un point de vue horizontal vers le lac s’offre au visiteur.
    Derrière, un barbecue est déjà là.
    En été, l’arbre, un érable champêtre, fait de l’ombre.

     

     

    PLONGEOIR

    Plonger

     

    La même structure en bois sort du sol pour venir envahir un plongeoir déjà confectionné 
    en un tronc de bois mort. Par cette greffe, celui-ci est renforcé et stabilisé.

     

     

    BAIN DE SOLEIL

    «O temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices
    Suspendez votre cours !
    Laissez-nous savourez les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !»

    Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques , «Le Lac», 1920

     

    Au bord de l’eau, on trouve une structure qui permet de s’allonger tranquillement, en regard du lac.
    Elle est telle la racine de l’arbre sur la gauche, qui ressort de terre.

     

     

    ASSISES

    Propagation


    Dans cette zone, le terrain est en dénivelé. Les structures seront installées dans la continuité 
    des pins parasols, qui feront d’ailleurs de l’ombre. Celle-ci permetront de s’asseoir ou s’allonger.

     

     

     

    ZONE BOISÉE

    «Chaque Homme doit inventer son chemin» 
    Jean-Paul Sartre, Les Mouches, 1943


    Par la suite, le visiteur arrive sur une structure en bois, mais celle-ci monte finalement sur un arbre,
    l’obligeant à s’arrêter et lever la tête. Il va ainsi se retrouver face à la grandeur et la verticalité des arbres.
    Il continuera alors son parcours sur le chemin de terre.

     

     

    PLATEAU D’AFFECTATION LIBRE

    Autrefois, dans l’Aude, Cers, père des vents était accusé de ravager les récoltes des paysans.
    La déesse Nore ainsi que les lutin Bug et Arach étaient les plus honorés, ils veillaient sur les habitants.
    Ainsi, ils implorèrent Jupiter de délivrer le pays des colères de Cers.
    Bug monta alors sur les épaules de Arach afin de se faire entendre.
    Jupiter finit alors par dresser un rempart protecteur, fait du même mont sur lequel s’étaient placés
    les deux lutins pour l’implorer : le pic de Bugarach.

    Finalement, toute la plaine du Roussillon et le plateau des Corbières ne craindront plus les colères désastreuses de Cers.


    A la croisée de plusieurs chemins, on trouve une surface qui prend la forme d’une souche d’arbre.
    Le marcheur devra choisir sa direction. Mais il pourra aussi choisir de s’installer sur ce plateau,
    de se l’approprier comme il le souhaite.

     

     

    ASSISE

    «Mes espaces sont fragiles : le temps va les user, va les détruire»
     Georges Perec, Espèces d’espaces, 1974.

     

    Ici, la racine sort de terre comme un renflement, elle prend la forme d’une assise à différentes hauteurs.
    Chacun s’y installe comme bon lui semble, vers le lac ou le chemin.

     

     

    DIGUE ET CRÊTE DE DIGUE

    «Je plie, et ne romps pas» 
    Jean de la Fontaine, Le Chêne et le Roseau, 1668.

     

    Afin de pouvoir faire le tour du lac dans sa totalité, un pont permettra de traverser la digue en toute sécurité.
    Il connectera les deux parties de la crête de digue.
    Cette zone constitue un point de vue à 360 degrés, avec une vue sur l’ensemble du lac, le pic, le village au loin.
    L’axe vertical de la crête de digue sera parsemé de tronc d’arbres.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    J’ai choisi ce projet car j’ai grandi à Bugarach, mes parents y vivent d’ailleurs toujours.
    Le lac est donc un lieu qui me tient à coeur, et que je connais par coeur !
    De plus, j’avais déjà en tête de travailler sur un projet de micro-architectures en lien avec la nature.
    Je souhaitais aussi que la force du projet réside dans le message véhiculé, qu’il raconte quelque chose
    par sa dimension poétique et philosophique.

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    Pour le projet, je me suis inspirée d’une demande qui avait été déjà faite par la mairie
    afin d’aménager ses abords. Aussi, mon papa étant le maire du village, j’ai pu dialoguer avec lui
    sur les possibilités d’aménagement.

    Actuellement, mon travail est exposé dans une salle au château de Bugarach.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    J’ai tout d’abord été inspirée par la nature elle même, en l’observant, c’est d’ailleurs de là qu’ont débuté
    mes recherches pour le projet.
    J’ai ensuite regardé le travail de différents artistes travaillant en rapport avec la nature,
    tel que le courant de l’Arte Povera avec Giuseppe Penone par exemple.

    J’ai aussi acheté le livre Architecture Nature, qui correspond tout à fait aux idées de mon projet.

     

    PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?

    Comment, la promenade autour du lac, va-t’elle transformer le regard pour mener à un réflexion sur soi ?
    Après l’observation de formes similaires entre l’Homme et la nature, le projet pose ici la question de leur lien.

    L’axe retenu se défini par le verbe « s’enraciner ».
    Il pose la problématique de l’empreinte de l’Homme sur la nature.
    Le projet montera que celle-ci peut être subtile, en harmonie avec l’environnement.

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je suis partie pour rentrer en deuxième année de licence à l’école d’architecture de Montpellier.
    Je ne sais pas trop où cela va me mener, car je n’ai pas la volonté de devenir architecte.
    Mais cela va me permettre de découvrir d’autres enseignements, que l’on ne trouve pas dans le BTS.
    Mon plus grand projet est celui de voyager, et je sais que l’école d’architecture offre plusieurs possibilités d’Erasmus.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS À VENIR ?

    Ce qui me plairait, dans la finalité, c’est travailler l’installation, la scénographie ou la micro-architecture, 
    dans le même esprit que mon projet professionnel.

     

    Merci à Sarah.
    Bonne continuation.
    La suite de tes études et tes voyages te permettront de faire ton choix professionnel et pourquoi pas les trois !

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN GRAPHIQUE #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin de 1ère année effectuent un stage
    de 6 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à EléonoreEdwige de te parler de  leur expérience !
    Eléonore est une jeune fille de son temps, patiente et curieuse.
    Edwige est douce, volontaire et
    rêveuse.
    Un binôme créatif, passionné et à l’écoute.
    Nous avons évoqué leurs expériences communes en stage et leurs influences…

     

    Pouvez vous vous présenter ?!

    Eléonore Deigers et Edwige nous sommes étudiantes à l’ESMA depuis 2017.
    Nous avons commencé par une Manaa pour ensuite poursuivre sur un Bachelor Design Graphique.

     

    Dans quel cadre s’est déroulé votre stage ?

    Notre stage s’est donc déroulé à Radio Clapas, une radio montpelliéraine associative
    qui a fêté ses 40 ans l’année dernière.

    La radio est à Montpellier dans le quartier Près d’Arènes, elle est gérée par Grégoire Long le président
    et Bruce Torrente le directeur
    Les locaux sont coupés en deux, une partie est consacrée à la radio avec une régie et un studio d’enregistrement, l’autre pour les bureaux (PIJ). 

     

    Quel est votre rapport à l’univers musical ?

    El. Je ne vois pas ma vie sans musique, elle m’accompagne au quotidien et m’aide à travailler.  
    Alors être dans cet univers là était plus que plaisant !
    La liberté que j’ai pu avoir dans mes propositions de projets me conforte avec l’envie de continuer
    dans cet univers
    . D’autant plus que les projets qui nous ont été donnés sont variés et multiplient les supports.

    Ed. J’ai toujours adoré la musique, j’en écoute quotidiennement : quand je bosse, dans les transports, etc. C’est vraiment quelque chose dont je ne peux me passer. Parfois ça me permet de me concentrer
    et de m’inspirer.
    C’est aussi un bon moyen pour s’isoler, penser à autre chose quand on en a besoin.
    J’aime beaucoup découvrir de nouvelles musiques.

     

    Comment vous êtes vous retrouvées ensemble sur ce stage ?

    El. Bruce Torrente le directeur de la radio, après avoir reçu mon CV, m’a appelé un matin pour me proposer
    un stage. J’ai donc eu beaucoup de chance car je ne connaissais pas Clapas avant.
    J’ai directement accepté et j’ai ensuite proposé à Edwige de le faire avec moi car Bruce cherchait
    un/e autre stagiaire.

    Ed. Je devais faire mon stage dans une agence immobilière mais cela ne m’intéressait pas du tout…
    Je n’avais pas trop le choix vu que c’était la seule agence qui me prenait parmi toutes celles
    que j’avais contacté sur Montpellier.
    C’est grâce à Eléonore que j’ai trouvé ce stage. 

     

    Avez-vous travailler en binôme ?

    El. On réfléchissait ensemble, on confrontait nos idées et on se partageait le travail.
    Mais graphiquement nos axes étaient totalement différents. Ce qui était intéressant pour l’annonceur
    d’autant qu’il avait deux fois plus de propositions pour chaque projet !

     

    Trois mots pour définir ton stage

    El. Liberté – Créativité – Travail

    Ed. Convivialité – Imagination – Liberté

     

    Comment vous êtes vous intégrées à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    El. L’ambiance est détendue et conviviale, tout le monde se connait et s’apprécie depuis des années !
    L’équipe est super accueillante, l’intégration s’est faite progressivement mais très rapidement !
    Ici la liberté est primordiale à partir du moment où le travail est là.

    La collaboration avec la radio a été efficace. Nous avons proposé beaucoup de recherches différentes
    pour chaque projet afin de répondre à la demande de Grégoire.
    Grégoire Long est aussi directeur de l’agence Teaser, une agence de communication Montpelliéraine. 
    Il a été le guide exigeant mais nécessaire durant notre stage.

    Ed. Dès le premier jour, Bruce Torrente et Grégoire Long, nous ont mis tout de suite à l’aise.
    Nous étions installées dans les bureaux dédiés au PIJ (Point Information Jeunesse)
    où nous étions en contact avec quelques personnes de la radio.

    La collaboration s’est très bien passée pour la réalisation des projets, nous étions en contact direct
    avec Bruce et Greg (tel. et mail) donc très facile de les contacter pour avoir leurs opinions et avancer
    dans les projets.
    Nous avions carte blanche pour la réalisation de nos visuels et des phrases d’accroches,
    sans oublier d’intégrer les infos obligatoires comme le logo !

     

    Quels sont les projets sur lesquels vous avez travaillé ?
    Et quel projet en particulier retenez vous ?

    La recherche d’un animateur de radio à travers un visuel fort qui sera dérivé sur les réseaux sociaux,
    en affiche, dans la presse et sur le site web.

    Eléonore

    La semaine de l’échangisme; une semaine ou les animateurs s’échangent leurs émissions.
    Un concept difficile à mettre en place car chargé de connotations.

    Eléonore
    Edwige

    What a trip : Le festival du voyage sur Montpellier, réaliser un A6 qui sera dans le programme du festival.
    Notre travail a été de mettre en avant les siestes sonores de radio Clapas pour l’événement. 
    Une activité créée par la radio qui consiste à se poser pour écouter Clapas sur des transats
    spécialement destinés à ce concept.

     


    Edwige

    Divers supports informatifs comme des Roll Up ou la nouvelle grille horaire pour l’année 2020.

    Eléonore
    Edwige

    El. Mon projet préféré a été la grille et la brochure «Retirada» pour la liberté qu’on m’a donné.
    LA RETIRADA : faire un bilan d’activité sur le projet « les jours de poudre jaune » qui a pour objectif de traiter la période de la « retirada » au travers d’une action culturelle à destination des élèves des Lycées et Collèges.

    Comment avez vous associé votre profil graphique
    aux demandes de l’annonceur ?

    Depuis peu la radio essaie de se donner un second souffle.
    Un g