Comme promis voici la suite du BLIND TEST des réalisateurs avec les réalisateurs après 2000.
Tu peux rejouer à ceux déjà édité : Histoire de l’Art, architecture, graphisme. Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! Clic sur les liens. À toi de jouer !!!
Par ici la suite des BLIND TEST !!! Le petit dernier : les réalisateurs avant l’an 2000, la suite après 200 très vite ! Tu peux rejouer à ceux déjà édité : Histoire de l’Art, architecture, graphisme. Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! Clic sur les liens. À toi de jouer !!!
Ça faisait trop longtemps ! Donc voici le retour des BLIND TEST !!! Tu peux rejouer à ceux déjà édité : Histoire de l’Art, architecture, graphisme. Le petit dernier arrive avec les street-artistes, et bientôt d’autres surprises ! Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! Clic sur les liens. À toi de jouer !!!
Nous sommes, à peine, rentrés et déjà le rythme est donné. Certains sont détendus d’autres sont déjà stressés… Le but, cette année, est d’apprendre à gérer son temps pour être régulier, serein, créatif et ponctuel dans ses rendus.
1 – GÉRER SON TEMPS
Apprends à travailler avec un planning, celui-ci te permettra de visualiser le temps qui t’es imparti pour chaque sujet et de respecter les dates de rendus.
La dimension du temps est différente pour chacun d’entre nous, cette année il va falloir que tu optimises ce temps, qui file à toute vitesse. Tu peux adopter la To Do List (ou liste de tâches) pour planifier les divers tâches que tu dois accomplir tout au long de la journée et anticiper sur la semaine et le mois. Pour t’aider : le site todoist, il peut aussi te suivre grâce à son application todoist.com/iphone
Emporte tes documents, tes photos, etc, partout avec Dropbox ou ICloud, tes fichiers sont synchronisés sur tous tes appareils.
LE PLANNING
Voici quelques pratiques simples pour t’aider à tirer le meilleur parti de ton temps.
Calendriers quotidiens, hebdomadaires et mensuels
Une bonne organisation repose sur la gestion immédiate et à long terme. Lorsqu’un enseignant te donne un sujet, il te donne les étapes et la date de rendu. Tu dois noter tes objectifs quotidiens, hebdomadaires et mensuels. Imprime 4semainiers pour le mois, au format A3, accroche-les au mur, fais ton planning avec des couleursdifférentes par matières, écris en minuscules ou en capitales, utilise différents stabilos quand c’est l’heure du rendu.
Codes couleurs
Il est important de hiérarchiser, commence par remplir ton calendrier avec les objectifs les plus importants. L’idée est de choisir différentes couleurs pour tes différentes matières, comme « expression plastique », « Design d’espace », « atelier volume »… et d’autres thématiques comme « sport » !
Utilise une approche colorimétrique ; feutres de couleurs, surligneurs, post-it colorés… Les codes couleurs te donneront une vision claire de ton planning.
Méthode de la flèche
En période de rendu, utilise la méthode de la flèche créée par Nicholas Sonnenberg, elle te permet de hiérarchiser les étapes cruciales avant de finaliser ton projet. Le but est de faire en sorte que ton calendrier hebdomadaire ressemble à une pointe de flèche : beaucoup de choses au début, se rétrécissant jusqu’à la fin. Programme un maximum d’étapes le week-end et continue la semaine avec un planning chargé, et la fin de semaine sera plus ouverte.
Matrice de gestion du temps
Si malgré mes conseils, tu es dans une impasse, utilise la matrice de gestion du temps de Stephen Covey aussi appelée la matrice d’eisenhower. Elle te donnera un aperçu des tâches à effectuer par ordre de priorité : urgent / pas urgent, important / pas important. URGENT : travailler sur le rendu en couleur. PAS URGENT : finir ma série Netflix. IMPORTANT : continuer mon projet en design graphique. PAS IMPORTANT : passer des heures sur Tik-tok.
2 – APPRENDRE À TRAVAILLER
Evalue une période horaire, ex. : 1h d’Histoire de l’art, 2h de DE, 30mn d’Anglais, etc… et tiens toi à ton planning.
Cette durée doit être adaptée selon tes compétences.
Travaille en binôme ou en groupe, suivant les compétences des uns et des autres, l’entraide est une des clés !
Travaille dans le calme et se concentrer; sans Netflix, Youtube ou autres réseaux sociaux, déconnecte-toi… une musique en fond pourquoi pas !
3 – SAVOIR SE SERVIR D’INTERNET
Ne pas croire tout ce que tu lis sur Wikipedia ou internet en général ! Tu dois avoir du recul, vis à vis des références que tu trouves, donc vérifie tes informations en les croisants avec d’autres sites.
Vérifie si les artistes, architectes ou graphistes ont un site officiel, il sera une valeur sûre.
Sur Facebook ajoute des pages d’artistes, des journaux, magazines culturels ex. Artips, le Monde, Arte, Etapes, etc…
Dors suffisamment. Tu seras reposé, moins stressé avec les idées claires, plus créatif et réceptif ! Gérer son temps c’est éviter l’effet papillon : stress, nuits blanches, baisses de régimes, rhumes, absences, etc…
Mange équilibré. Tu vis seul ? Maman, papa ou mamie ne sont pas là pour te faire des bons petits plats ? Je comprends ! Je n’irai pas jusqu’à te conseiller 5 fruits et légumes par jour, tout est relatif ! Un repas équilibré c’est : 1 féculent, 1 légume et 1 protéine.
Pratique unsport, il régule ton stress, de te défouler et de générer une bonne fatigue. Nous avons la chance d’avoir l’Athletic Fitness Club, inscris-toi !!!
5 – GÉRER SON STRESS
Attention, ne te laisse pas envahir par le stress. Keep the faith ! Maintiens une pensée positive, il ne faut pas anticiper la chute plutôt la réussite. Se sont tes peurs qui te mènent vers le stress, qui te freinent dans ta créativité. Laisse les de côtés et avance.
Sorties, sports, shopping ou encore une grasse matinée… accorde toi des petits plaisirs !
Tu as l’esprit ouvert ? Le yoga ou encore la méditation peuvent t’aider à te détendre. Lance toi, ça fait un bien fou !
Une : source L’ATLAS street artiste labyrinthique.
Un mois c’est déjà écoulé depuis ta rentrée à l’ESMA, une nouvelle école, des études supérieures… tu ne sais pas vraiment où tu mets les pieds. Tu te poses un grand nombre de questions… je vais essayer d’y répondre ! Cette année de Prépa Design ou Prépa Entertainment, sera une véritable aventure, riche d’apprentissage et de rencontres.
EST-CE QUE JE VAIS TENIR LE RYTHME ENTRE COURS, RENDUS ET VIE PERSONNELLE ?
On ne va pas se mentir… La charge de travail demandé par l’ensemble des enseignants est assez abondante ! Une bonne organisation est la clé du succés !!! Il te faut travailler dès le début et régulièrement pour ne pas prendre de retard ! L’idéal est de faire un planning de travail par semaine, de s’y tenir et évidemment ne pas travailler sur les rendus au dernier moment… car intégrer, mûrir et digérer le sujet sont des étapes très importantes.
Pour que tes projets soient menés de la meilleure manière, tu dois absolument échanger avec ton enseignant durant l’atelier. Et pour cela, il te faut travailler régulièrement sur celui-ci !
Tu es aujourd’hui dans l’école de ton choix, tu vas pouvoir t’épanouir et vivre ta passion. Les projets sur lesquels tu vas travailler vont t’enthousiasmer !
MON NIVEAU DE DESSIN, VA-T-IL ÊTRE SUFFISANT PAR RAPPORT AUX AUTRES ?
Pédagogiquement, il n’y a aucun intérêt à mettre la comparaison en avant… Mais dans ta tête, c’est bien LA question que tu te poses.
Certains étudiants arrivent d’un bac arts appliqués où ils ont toujours dessiné, d’autres sortent d’un bac scientifique ou changent d’orientation… Il y a donc des différences de niveaux. Tu n’as jamais dessiné ou tu n’es pas vraiment bon ? Ne t’en fais pas, tu es là pour apprendre et tu vas être stupéfait de tes progrès, même s’ils n’arrivent pas assez vite à ton goût.
Tes enseignants sont là pour t’apprendre et te donner des astuces; il est question de technique, mais aussi d’observation et surtout de pratique et de patience ! Il faut t’entraîner, demander des conseils, mais aussi te tromper, c’est comme ça qu’on apprend !
J’AI PEUR DE NE PAS COMPRENDRE LES SUJETS ET DE NE PAS ÊTRE CRÉATIF…
En ce qui concerne la compréhension des sujets, tes enseignants vont décortiquer chaque nouveau projet et te faire découvrir des références artistiques en lien avec celui-ci. Si tu ne comprends toujours pas, pas d’inquiétude, il suffit de demander ! Ton enseignant est là pour prendre le temps de te réexpliquer, si nécessaire.
Rester dans un état d’esprit créatif est parfois difficile, le secret est d’être curieux !
Voici quelques conseils : 1- Être ouvert d’esprit; ne sois pas fermé aux nouvelles idées, aux expérimentations. Lâche-toi !
2- Faire des recherches personnelles; étudier chaque référence que l’on va te donner de manière approfondit. Lire plusieurs articles sur la démarche artistique, de l’artiste, architecte ou graphique. Allez voir son site officiel et s’abonner à son compte sur instagram, s’il est toujours de notre siècle ! Cette démarche va nourrir ta culture artistique et va développer ton esprit critique.
3- Avoir toujours avec toi un carnet, pour noter et dessiner, annoter et coller.
4- Pratiquer, pratiquer, pratiquer !
5- Rechercher de nouvelles expériences; allez voir une nouvelle exposition, un nouveau film et surtout explorer des univers qui ne sont pas encore les tiens.
6- S’entourer de tes camarades, des anciens et de tes enseignants.
La créativité ne tombe pas du ciel, ne te touche pas comme la foudre, elle se travaille. La créativité c’est des liens qui se créaient autour d’une idée, un cheminement pertinent qui en devient évident !
QU’EST-CE QU’ON APPREND ? EN QUOI CONSISTENT LES COURS ?
Tu arrives dans l’enseignement supérieur pour une année préparatoire en arts appliqués. Cette année te fait entrevoir toutes les possibilités d’orientation au sein de l’école, et au-delà. Les enseignants t’accompagnent et te conseillent selon ta personnalité, tes envies et tes qualités.
Certains étudiants arrivent sans aucune idée de la filière qu’ils souhaitent emprunter l’année suivante, d’autres découvriront une matière pour laquelle ils vont se passionner et s’orienter.
Cette année préparatoire, te permet de matérialiser et de construire ton futur avenir professionnel. Plus précisément, en prépa, l’objectif est d’explorer de nouveaux enseignements tel que l’histoire de l’Art, l’expression plastique, les ateliers spécifiques (design graphique, design d’espace, volume, etc) et surtout les techniques (dessins, médiums, etc.).
Dans les ateliers spécifiques, tu vas intégrer une méthodologie de travail basée sur des références en lien avec le projet. Tu vas développer une réelle démarche de recherches, qui aboutira sur des idées fortes et en lien avec une argumentation professionnalisante.
Ce qui répond à une autre question : EST-CE QUE JE VAIS TROUVER MA SPÉCIALITÉ ? Oui ! Grâce à l’ensemble des cours et des ateliers, des conseils, mais aussi des workshop (gravure, photo, argile, etc.) et des conférences, tu pourras facilement prendre une décision et affirmer ton choix !
Voilà ! J’espère avoir réussi à répondre à tes questions et t’avoir rassuré (?!) Cette année de prépa est une belle année que tu n’oublieras jamais, tous les anciens te le confirmeront !!!
Merci à tous les étudiants qui m’ont aidé pour cet article 😉
En art appliqué, et dans les ateliers design d’espace et design graphique, tes enseignants te demandent un moodboard ??? Mais c’est quoi ???! La traduction littérale du moodboard est : conseil(s) d’humeur.
Planche d’inspirations / d’univers
Un moodboard est une planche qui synthétise en images, en typo et en couleurs tes inspirations pour un projet. Il présente un concentré de visuels inspirants et cohérents autour d’un univers, en vue de créer ton nouveau projet !
C’est une méthode de travail efficace, qui te permet de comprendre et de faire comprendre dans quelle direction se dirige ton projet. Ce document est une référence tout au long de ton processus créatif, il te permet de communiquer sur tes idées et de les mettre en place à l’intérieur de toi !
Le moodboard n’est absolument pas une perte de temps, c’est même une étape essentielle. Il permet de communiquer visuellement avec ton enseignant et tes camarades. Il permet d’éviter les confusions et les problèmes d’interprétation de ton axe et de tes concepts*. *axe : idée forte – concept : représentations de cette idée.
Une fois validé, c’est parti pour la créa !!!
Concevoir un moodboard
C’est un document mis en page sur ton ordinateur ou sur papier. Les éléments sélectionnés, sont composés ou collés harmonieusement, pour dégager une ligne directrice et ensuite travailler des concepts cohérents en adéquation avec tes premières inspirations.
1. Rechercher et réunir des images
Tes inspirations vont se diriger vers les domaines artistes : – œuvres d’artistes / photographes – réalisations de graphistes / architectes / designers / illustrateurs / etc. – littérature / films – typographies – motifs mais aussi vers des visuels d’ambiance : – paysages – époques – lieux – objets
Utilise des livres, revus, Pinterest, Instagram, Behance, Google images… l’idée est d’accumuler, tu sélectionneras ensuite !
2. Sélectionner et analyser les images
Pour chaque image, demandes-toi si elle est en rapport avec votre projet; la couleur, la forme, l’atmosphère générale ? Ce visuel, renvoie-t-il à un mot-clé ? Pourquoi retenir cet élément ? Quelle est sa symbolique ? Tu peux aimer beaucoup de choses très différentes, il te faut garder en tête que ta sélection doit coller avec ton axe. Ta sélection doit avoir une cohérence d’ensemble; garde les images les plus pertinentes, environ 10/15.
L’objectif est d’obtenir une sélection de visuels qui donne un sens à ton moodboard.
3. Composer
Compose avec tes éléments en mêlant visuels, typographie et couleurs sur un format A3. Équilibre les images, varie leur dimension, afin de donner une dynamique et une esthétique à la planche. Pour une bonne composition, il faut que tu penses à la circulation des blancs. Laisse des espaces blancs (égaux) autour de chaque image pour aérer le visuel et l’ensemble de la planche. Donc, je ne te conseille pas de superposer tes éléments, ils sont tous importants, il ne faut pas les cacher. Suivant ta spécialité, DG ou DE, tu peux avoir 3 à 6 petits rectangles pour réunir les couleurs les plus représentatives. Ces nuances serviront de base pour composer la palette de couleurs finale de ton projet.
Il y a deux façons de composer son moodboard : LE MOODBOARD PAPIER Imprime, découpe, manipule les visuels et colle.
LE MOODBOARD DIGITAL Il se crée généralement avec un logiciel de mise en page, comme Indesign ou Publisher, tu peux aussi te servir de Photoshop ou encore de ta tablette. C’est la même idée que pour le moodboard papier, mais sur votre ordi ! Télécharger, importer, redimensionner, ajuster.
Une touche personnelle à la main avec des feutres, des crayons de couleurs, ou autres, peut-être une bonne idée pour donner une touche personnelle à ton moodboard.
Quand vous pensez que votre moodboard est terminée, imprime-le et garde-le à portée de main, c’est ta source d’inspiration, et tu dois t’en servir !
EXEMPLES DE MOODBOARD
Voici une sélection de quelques moodboards de nos étudiants ! DG
DE
Merci aux étudiants de DE et DG pour leur moodboard !
Pour cette rentrée 2021 à l’ESMA, je te propose une nouvelle série d’articles : les BLIND TEST. Des blind test autour de l’histoire de l’Art, de l’architecture, du graphisme ou encore du street-art, et bien d’autres surprises ! Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! À toi de jouer !!!
Pour cette rentrée 2021 à l’ESMA, je te propose une nouvelle série d’articles : les BLIND TEST. Des blind test autour de l’histoire de l’Art, de l’architecture, du graphisme ou encore du street-art, et bien d’autres surprises ! Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! À toi de jouer !!!
BLIND TEST SCULPTEURS/PLASTICIENS À TRAVERS LES ÉPOQUES
Pour cette rentrée 2021 à l’ESMA, je te propose une nouvelle série d’articles : les BLIND TEST. Des blind test autour de l’histoire de l’Art, de l’architecture, du graphisme ou encore du street-art, et bien d’autres surprises ! Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux ! À toi de jouer !!!
BLIND TEST ARTISTES PEINTRES à travers les époques
Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3ème année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2021, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année en Bachelor.
Matthew Pierotti nous présente le projet « Crackle » autour de l’identité visuelle de l’EP de l’artiste Suna.
Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?
DESIGN GRAPHIQUE
Le BachelorDesign Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Concevoir un site web, réaliser une campagne publicitaire ou créer une charte graphique sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Bachelor Design Graphique.
Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère, Design & Stratégie Digitale ou Motion Graphics Design, après l’obtention de l’examen de fin d’année. Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen. Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser une campagne dans sa totalité.
PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE SUNA, UN VOYAGE ONIRIQUE
PRÉSENTATION DU PROJET ET ANALYSE
Suna, de son vrai nom Arthur Dessus-Bayle, est un artiste beatmaker et ingénieur du son autodidacte, qui produit des musiques de genre ska et dub, remaniés avec des codes musicaux plus modernes.
Avec un oncle producteur, il a très tôt baigné dans la musique, et très jeune a pu commencer à produire quelques sons qu’il distribuait sur Soundcloud. Aujourd’hui, il est moins actif sur ses réseaux, car il travaille à se faire une place, et souhaite développer un futur EP (Extended Play, mini-album compilant plusieurs titres mais qui n’est pas encore un album). Cet EP est le ticket d’entrée de Suna dans le monde musical et sera diffusé sur les réseaux sociaux.
Pour son projet, Suna a besoin d’une identité visuelle complète pour l’EP, comprenant la cover d’album CD, vinyle, mais également un clip musical pour la promotion de son titre le plus ambitieux. Outre la communication classique, deux gifs accompagneront la diffusion commerciale de l’EP sur les réseaux sociaux présentés comme «teaser» avec un léger extrait.
La demande s’accompagne aussi de la création totale de cette identité graphique pour ses réseaux sociaux, que ce soit Instagramavec un feed et l’ajout d’un community management, mais également pour Spotify, Deezer et Apple Music.
Suna a besoin d’une approche différente de vente, car la scène dub et ska est tout de même assez underground, et n’importe quel artiste peut se retrouver dans les abysses pour toujours… Il a besoin d’une identité graphique unique et propre à son univers, permettant de taper dans l’oeil d’un public avisé subissant une scène qui semble être dans sa zone de confort, mais également d’un manque de renouveau en son genre. L’artiste a déjà l’ambition de chambouler l’univers musical, une identité graphique unique permettrait de sortir des sentiers battus, mais également d’apporter une fraîcheur dans un univers musical graphique presque redondant.
LE DENI D’UNE ÉPOQUE
Comment mettre en lumière un artiste inconnu tout en lui façonnant une identité graphique propre à son identité artistique ?
L’axe le déni d’une époque est associé au concept d’exploration en huis clos. Ce projet musical s’organise autour d’une ambiance 70’s, de ska et de dub, redoré par une modernité électronique et une volonté de « moderniser » ce genre. Outre l’aspect expérimental, il est représentatif de Suna, un mec qui transpire les années 70, mais qui aime outrepasser les codes. L’idée est de retranscrire le déni de l’artiste face à une époque qui le passionne et dans laquelle il se projette.
Il est représenté comme explorant son mental; vivant seulement de sa musique et de son univers, coupé de la vision du monde moderne, que ce soit de son esthétique et de son éthique, même dans l’industrie de la musique. Nous sommes les spectateurs de son univers haut en couleur, resplendissant et audacieux, et surtout créativementflorissant !
Mes sources d’inspirations sont multiples, j’ai toujours aimé la musique pour ça. Pour les puristes, on aime caser des sous-genres de styles, alors que pour les amateurs en général, c’est juste bon à consommer. Je pense que je suis un peu cette synthèse, je m’inspire beaucoup de graphistes révolutionnaires comme Saul Bass ou Stefan Sagmeister, comme d’artistes plus underground à la Jamie Hewlett derrière Gorillaz.
INTERVIEW
POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?
J’ai choisi ce projet, avant tout pour pouvoir m’essayer au graphisme d’album, un genre de rêve d’étudiant. Puis, l’idée que ce ne soit pas un genre musical si commun aujourd’hui, comme le rap ou la pop était d’autant plus rafraîchissant, c’est galvanisant d’être curieux et d’essayer de faire des designs très personnels dans un univers qu’on ne connaît qu’en surface. Je crois surtout que Suna est un type vraiment magnétique en général, j’étais vraiment curieux de ce qu’on allait entreprendre.
COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?
Alors, avant toute chose, Suna est un ami, nous adorons collaborer en général. Ce n’était pas rare de nous voir créer ensemble. Et quand il m’a parlé de vouloir concrétiser son envie de faire un EP, on a sauté sur l’occasion. Notre rapport amical s’est vite orienté vers un rapport bien plus professionnel, à la seule différence près, qui est que nous n’avons pas peur de confronter nos idées. On était vraiment ouvert, il avait des envies, et moi je voyais comment l’y amener graphiquement, c’était vraiment une collaboration enrichissante.
Au final, le rendu est un peu différent de ce qu’on a fait de notre côté, dans le sens où même une fois le projet fini on a continué à travailler dessus. Même encore maintenant, quand j’ai du temps libre, je bosse pas mal à distance avec lui, c’est un pur bonheur de travailler avec des personnes qui acceptent la critique et qui aiment fusionner les idées avec d’autres gars créatifs.
POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
Pour être honnête, quand j’ai fini mon bac Arts Appliqués, je ne savais pas trop où aller… Je voulais vraiment travailler dans l’Animation 2D, mais les débouchés en France, c’est une autre histoire et je voulais un sentiment de sécurité, surtout qu’en général le monde de l’Art est assez difficile à concrétiser comme métier. Je suis d’abord parti dans l’idée de faire de la 3D pour pallier mon envie d’animation, mais un conseil, écoutez-vous ! Je me suis retrouvé facilement enfermé dans quelques choses que je ne voulais pas vraiment, pensant que c’était le bon endroit. Puis je me suis vite rattrapé en retournant auprès de mon grand amour de lycée, le Design Graphique. C’était vraiment une révélation. Mes incertitudes, de m’être trompé à nouveau ont vite été remplacé par une véritable passion, et aujourd’hui, je ne regrette vraiment rien. J’ai très vite pris mes marques, et aujourd’hui je suis vraiment content de mon évolution, même si j’en veux toujours plus de tout cet univers dans lequel j’ai mis les pieds.
Au fil du temps, mes petites habilités au dessin m’ont permis de vraiment explorer l’illustration en général. Même lorsque je conçois un logo, y a toujours cet aspect illustratif qui revient et qui fait un peu ma p’tite identité.
Puis on ne va pas se mentir, quand on a des profs tout aussi passionnés que nous, la curiosité prend vraiment et on en veut toujours plus.
J’ai très rapidement apprécié mélanger des couleurs sourdes, un peu « vintage » à des graphismes plus modernes, aux structures très précises et épurées.
POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS DE CE MÉTIER ?
Je pense que le gros avantage du Design Graphique, c’est que c’est un domaine presque omniscient. De partout, tout autour de nous, on baigne dans le graphisme, que ce soit dans la vidéo, le print, le web… Même si comme moi, on rêve d’animation, le design nous ouvre cette porte à travers le Motion Design !
Par contre, je pense que c’est aussi à double tranchant, c’est tellement vaste qu’on peut vite perdre notre chemin et se retrouver à bosser sur des projets qui ne nous intéressent pas forcément, je pense que c’est la crainte de beaucoup, mais ça fait aussi partie du métier. En vrai, personnellement ma grande peur, c’est la clientèle, de tomber sur une personne qui n’a pas vraiment envie de collaborer voire même de se pencher sur l’univers du graphisme.
LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?
Le Motion Design est une évidence, je ne me vois pas autre part. Même si j’ai toujours cette appréhension de ne pas pouvoir m’exprimer graphiquement, je suis cet enfant qui aime démonter des montres et comprendre tout le mécanisme. Pour l’animation, c’est pareil, je veux comprendre toutes les ficelles techniques, et y insuffler ma petite patte.
TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?
Mon dernier projet, a été l’ensemble du graphisme d’un Discord communautaire qu’on a entrepris entre amis. On joue tous à un jeu en particulier, on se rejoint tous les soirs dessus, et quand ils ont su ce que je faisais, j’ai pu être très libre dans la production. Au final, c’est très personnel, mais très unique parce que c’est toujours dans cette idée de fusionner des idées ensemble. Après, outre cela et le projet avec Suna qui est toujours en production, je fais pas mal de courtes animations d’une dizaine de secondes, avec dans l’idée de faire une boucle. J’aime particulièrement mettre en scène des personnages dans des angles de caméras et des perspectives vraiment dynamiques. D’un côté, je me fais les dents sur des logiciels vraiment chronophages comme After Effect, et quand j’en ai marre d’être devant un écran, je reviens sur le papier et je poursuis mes idées de bande dessinées.
Merci Matthew pour la découverte d’un univers musical underground, pour ce projet qui nous fait entrevoir ton univers entre passé et présent, mais surtout merci pour ta passion ^^
Bienvenue à tous.
Le chant du Design est un blog
sur la créativité des écoles ESMA.
Dédié aux étudiants en arts appliqués,
il donne la voix aux différentes sections qui le représente :
Prepa, Design d'Espace, Design Graphique, Mastère Design et Stratégie Digitale et Motion design.
Le Chant du Design écrit une partition innovante autour des projets des étudiants, des enseignants et de l’école.
LCDD c’est de belles découvertes et surtout de belles rencontres !