• LA CARETTA #PROJETPRO #K23 #DESIGNGRAPHIQUE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3e année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2023, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année.

    Chloé Aubel* nous présente « La Caretta », son projet informatif pour faire connaître le centre et
    alerter le public au sujet de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.
    *by.chloeaubel

    Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?

    DESIGN GRAPHIQUE

    Le Cycle Design Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tout type de supports de communication, coordonner les étapes de création et de réalisation d’un produit de design graphique à partir d’une commande.

    Le design graphique est une discipline qui consiste à utiliser une composition visuelle pour résoudre
    un problème et exprimer une idée à l’aide de la typographie, des images, des couleurs et des formes,
    sur imprimé ou sur écran.
    Il peut être destiné à un petit nombre de personnes, par exemple un livre à édition unique ou limitée, ou peut être vu par des millions de personnes, comme avec le contenu digital d’un organisme de presse international.
    Il est utilisé à des fins commerciales, éducatives, culturelles, informatives ou politiques.
    Concevoir une identité visuelle globale, réaliser une campagne publicitaire ou créer un site web 
    sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Cycle Design Graphique.

    Le Bachelor offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Directeur artistique, Designer graphique, Motion designer, Illustrateur graphiste, Web designer, 
    Graphiste freelance…

    Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère,
    Directeur Artistique Communication 360° ou Directeur Artistique Motion Graphics Design, après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen devant
    un jury constitué de leurs enseignants et de professionnels.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser
    une campagne dans sa totalité.

    PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE
    LA CARETTA, UNE STRUCTURE ENGAGéE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ANALYSE

    La Caretta, située à la Grande-Motte, est reconnue depuis 2007 comme centre de référence dédié
    à la pédagogie et à la sensibilisation pour la préservation du monde marin et de ses espèces, et plus particulièrement des tortues marines, tout en développant la recherche scientifique à ce sujet. 

    Le territoire a certains atouts, il fait preuve de différents projets :
    – La création de ports adaptés pour les professionnels.
    – La préservation l’environnement.
    – L’aménagement du littoral avec la gestion des risques et le renforcement du caractère maritime
    et des enjeux du littoral.
    – L’optimisation de l’attractivité du territoire en sensibilisant le public à l’historie et à l’évolution
    du littoral.

    C’est suite à mon stage de 1re année en communication au sein du centre La Caretta, anciennement CestMed, que ce projet est né.
    Delphine Gambaiani, biologiste au sein du centre et scientifique en océanographie et zoologie, m’a confiée
    son désir de développer un support de communication qui permette d’alerter le public au sujet
    de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.

    L’objectif est de transmettre un message engagé, revaloriser le statut des pêcheurs et renforcer l’importance du rôle de chacun afin de sensibiliser et d’encourager à agir en faveur de la cause environnementale marine.

    L’idée étant de favoriser cette sensibilisation par un moyen graphique et vivant, j’ai donc choisi pour axe
    de travail la notion qu’une image vaut mieux que mille mots… 

    UNE IMAGE VAUT MIEUX QUE MILLE MOTS 

    Comment vulgariser des études scientifiques de façon communicante pour le grand public,
    alors qu’elles sont techniques ? 

    Sensibilité, humanité et poésie sont autant de notions qu’il nous tenait à coeur, Delphine est moi-même,
    de placer au centre de ce projet. Grande passionnée de cinéma d’animation, c’est donc rapidement que l’idée de créer ce petit film m’est apparue comme le support idéal pour retranscrire ces volontés.

    J’ai donc imaginé cette animation en stop-motion, avec pour thématique de fond la sauvegarde des océans et de ses espèces, et pour concept la parabole, un court récit symbolique qui permette de mieux comprendre un concept, une idée, grâce à une histoire, une métaphore ou une image sous laquelle se cache un enseignement moral. Ici, la « montée au ciel » des espèces marines, sous-entendue leur disparition
    causée par les déchets rejetés en mer.

     

    L’animation est un support graphique qui permet une expérience attrayante et de communiquer un message sous une forme percutante. Dans le cadre d’une campagne de sensibilisation ou d’une volonté de partager un message engagé, elle est un moyen d’informer le public sur les bons gestes à réaliser
    ou sur les conséquences d’actes inappropriés.
    Stratégiquement parlant, utiliser l’animation dans cet objectif, a de multiples avantages :
    elle permet de sensibiliser petits et grands, elle est facile à partager, peut être consultée à tout moment
    et n’importe où, et elle se diffuse rapidement sur les réseaux sociaux



    J’ai été inspirée par exemple par Greenpeace qui a déjà réalisé deux courts-métrages d’animation de ce type au sujet de la surpêche et la protection des océans. L’illustrateur Steve Cutts qui réalise également

    des oeuvres satiriques sur la société, et dans cette idée du symbole, je peux également citer Pixar qui fait de Nemo en 2003, un symbole de lutte pour la protection des océans.

    Je suis profondément convaincue
    qu’opter pour des images « joyeuses » ou qui portent à sourire
    peut s’avérer être aussi efficace et poignante
    pour éveiller les consciences
    qu’une photo trash et angoissante.



    Avec le recul, ce projet m’a apporté beaucoup de fierté. Je suis fière d’avoir réalisé cette animation
    de A à Z seule par mes propres moyens
    , moi qui rêvais de m’essayer à cet exercice complexe.
    Je suis fière du message qu’elle porte et de la cause que je défends, et fière de l’émotion qu’elle procure et que je lis dans les yeux de ceux qui la visionnent.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet était pour moi une suite logique découlant de mon stage au sein du CestMed.
    Les liens que j’ai créés avec l’équipe, la confiance qu’ils m’ont accordée et les valeurs communes
    que nous partageons font qu’aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir été sollicitée pour un projet
    comme celui-ci, qui m’a permis de m’impliquer davantage dans la cause environnementale marine
    et de continuer à collaborer et soutenir des associations engagées comme celle-ci. 

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ? Que garde-t-il ?

    C’est suite à la publication de sa thèse sur la corrélation entre les déchets retrouvés en mer et les éléments retrouvés dans les tortues marines que Delphine Gambaiani a fait appel à moi.
    Nous avons dans un premier temps pris le temps d’échanger sur la problématique de la pollution marine, me faisant part des études scientifiques réalisées, des dispositifs mis en place, des expériences menées
    et des constats obtenus au sein de son étude, me permettant ainsi de m’imprégner au mieux du sujet,
    ce qui fut à la fois passionnant et primordial pour me permettre d’établir au mieux ma stratégie
    de communication

    Et dans un second temps nous avons échangé sur l’objectif du projet et en quoi mon rôle lui semblait pertinent dans la réalisation de cet objectif.
    Il s’est avéré que notre philosophie et notre perception étaient en totale adéquation, à savoir le rôle majeur que le design peut jouer en tant que vecteur au sein de la communication afin de faire le lien entre la science et la conscience collective.
    Cette idée que le graphisme puisse donner une voix aux scientifiques à travers des images qui génèrent des émotions, viennent toucher la sensibilité des gens et provoquer un réel impact sur leurs agissements.
    Ces échanges riches et inspirants, ainsi que la bienveillance absolue et encourageante dont j’ai bénéficié ont été un terreau idéal pour faire germer ce projet et favoriser sa réalisation avec passion

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
    Quelles compétences as-tu acquises au cours de tes études ?

    Avant l’ESMA, j’ai eu un parcours assez riche et varié…! Allant du cinéma en passant par le rôle de make-up artist puis d’attachée commerciale et vendeuse en cosmétique. Un parcours au cours duquel j’ai acquis
    de nombreuses compétences et connaissances, mais aussi été à la recherche perpétuelle du juste milieu entre créativité, réflexion et impact. Et pour moi le graphisme, c’est tout ça à la fois.

    Le jour où j’ai entendu parler de l’ESMA et de la section design graphique, ça a été un énorme déclic.
    Ça m’a fait l’effet d’un coup de foudre ! Je n’avais plus que ça en tête, j’y pensais nuit et jour,
    j’avais des papillons dans le ventre… J’étais pour la première fois enfin persuadée d’avoir trouvé ma vocation. Alors je ne pouvais pas faire autrement que de faire confiance à mon instinct et prendre ce virage à 360°.

    Aujourd’hui, plus le temps passe plus je me dis que c’est une évidence pour moi de travailler
    dans le graphisme. Car j’ai grandi dans une famille d’artistes qui m’ont toujours sensibilisée aux arts visuels, ce qui m’a apporté une culture et une fibre créative essentielle dans ce métier et que j’ai plaisir à pouvoir exploiter dans mon travail.

    Un autre point qui me caractérise, c’est aussi ce goût pour la mise en valeur. J’aime l’idée de mettre en lumière, promouvoir une idée, un produit, donner envie, accrocher le regard, susciter l’intérêt, interpeller…
    Ce sont des défis qui me stimulent et m’inspirent dans mes projets. 
    Il est vrai qu’on pourrait penser que le graphisme, c’est essentiellement l’esthétisme, le beau, l’image,
    mais c’est bien plus complexe que ça. Dans un monde aujourd’hui dominé par cette obsession de l’image,
    je pense qu’il est urgent de remettre le cœur au centre. Car quand le coeur est touché, l’esprit s’éveille et
    le message passe. Les gens ont besoin de plus de sensibilité, qu’on leur évoque des souvenirs, qu’on leur procure des émotions, qu’on leur redonne confiance et espoir dans une société qui nous parle beaucoup
    de nos erreurs, des dangers, des menaces, et même si c’est une réalité qu’il faut écouter, je pense que la peur n’est pas la meilleure façon de communiquer pour accéder aux consciences et obtenir un changement dans la mentalité et le comportement des gens.

    Pour moi, le design graphique,
    c’est parler aux cœurs des gens.

    Et c’est la raison pour laquelle j’ai pris tant de plaisir à réaliser le projet « Célestine » qui m’a permis de mettre en pratique cette volonté.

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Comme c’est un métier de passion, en termes d’inconvénients, je parlerais plutôt des problématiques liées
    aux tourments humains tels que le syndrome de l’imposteur qu’il faut savoir dépasser, la frustration
    de ne pas toujours faire ce que l’on veut, ne pas se laisser déstabiliser face à un désaccord avec un collègue ou un client, ou encore tout simplement l’angoisse de la « page blanche ».

    Mais c’est surtout un métier rempli d’avantages fabuleux. Apprendre et découvrir en permanence à chaque nouveau projet, ce rapport avec le client où les deux parties s’enrichissent mutuellement, le challenge permanent, la pluralité et la diversité qui offre un large champ d’évolution et de possibilités… C’est un métier tellement excitant où l’on peut trouver l’inspiration partout dans notre vie quotidienne, ce qui stimule notre imaginaire continuellement. On peut se réveiller en pleine nuit et avoir une idée géniale, ou trouver une idée en observant la vie qui nous entoure !

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?
    Le Mastère oui, mais après ?

    J’espère pouvoir revêtir le poste de directrice artistique à l’issue de mon Mastère, et je pense que mon stage
    de fin d’études, sera certainement déterminant pour la suite. Donc la priorité pour moi, actuellement, est
    de trouver un lieu de stage qui me permette de m’épanouir et de m’enrichir professionnellement, techniquement et graphiquement, afin de pouvoir me lancer dans la vie active avec les meilleurs atouts !
    Et pour l’avenir, pourquoi pas envisager d’ouvrir mon propre studio graphique

    TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?

    Et bien le projet « Célestine » n’a pas fini de répandre son message ! Puisque la Caretta a pour projet
    de développer au sein du centre toute une animation pédagogique autour de Célestine dédiée à des classes de maternelles, avec comme support principal un livre adapté du court-métrage. Nous travaillons donc actuellement sur ça, ainsi que d’autres projets de sensibilisation sur les tortues marines.

    Merci Chloé pour ce projet qui nous fait entrevoir ton univers lumineux et bienveillant, la douceur avec laquelle tu fais passer un message fort et engagé.
    Mais surtout merci pour ta passion,
    ta sensibilité et ta vision particulièrement poétique, cela fait du bien !

  • BLOW-UP / UN DESIGNER EN 5MN

    Un Blow-Up, c’est quoi ?!
    Blow-Up c’est avant tout un film culte, de Michelangelo Antonioni. Blow-Up est le genre de film
    que l’on peut voir et revoir; un film casse-tête, un labyrinthe qui offre à chaque vision des surprises,
    des interrogations, des secrets, et que des cinéphiles psychopathes connaissent par cœur, plan par plan.

    Le Blow-Up qui nous intéresse aujourd’hui, est une pépite pour cinéphile : le web-magazine proposé
    par Luc Lagier, sur Arte, qui pose un regard ludique et décalé sur le cinéma
    Un format court entre 5 et 25 minutes, dynamique, fascinant et curieux avec des montages thématiques comme : le bleu au cinéma, les extra-terrestres au cinéma, The Big Lebowski en 5 minutes, ou encore,
    c’est quoi Nathalie Portman ?

     

    Les étudiants de Prépa Design, ont relevé la Mission Impossible du Blow-Up artistique.
    En se documentant sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste, nos étudiants ont monté une vidéo avec voix-off, pour présenter l’essentiel d’un artiste, de leur choix.
    Un designer a toujours une signature qui fait que son travail est reconnaissable entre tous, des couleurs de prédilections, des cadrages particuliers, une facture picturale, des thèmes de prédilections, des inspirations, un contexte, une époque…

    C’EST QUI ou plutôt c’est quoi FRANK LLOYD WRIGHT ?

    Lorsque je me suis inscrite à l’Esma, j’étais attiré par le cursus architecture d’intérieur.
    Après avoir parcouru la liste des architectes pour ce projet de blow-up, et regardé tous les profils des architectes, j’ai choisi de travailler sur Frank Lloyd Wright car il construit en s’adaptant à l’environnement.
    La nature est centrale dans ses projets. C’est tout de suite ce qui m’a plu, je suis moi-même très engagée dans l’écologie, la préservation de la nature et de l’environnement.

    Il faut savoir que je me suis inscrite très tard à l’Esma et donc j’ai eu ce challenge du blow-up à construire
    en une semaine seulement !
    L’exercice de monter une vidéo en une semaine alors que je n’y connaissais rien m’a tout de suite plus
    et je me suis mise à fond dans le projet. D’autant plus que le montage est quelque chose que je n’avais jamais fait, mais qui m’attire.

    Pour commencer, j’ai fait beaucoup de recherches sur FLW notamment sur YouTube avec des interviews pour l’écouter parler, comprendre ses idées, ses références et l’analyse de son architecture ; j’ai commencé à voir ce que je pourrais utiliser. Les recherches sont très importantes dans tout projet,
    les documentaires sur FLW m’ont aidé à me plonger dans le sujet. Le plan de mon blow-up a commencé
    à se dessiner dans ma tête.

    Il me semblait important de retracer les débuts pour comprendre, c’est quoi FLW, comment il s’est construit, grâce à qui et avec quelles influences. J’ai notamment mis l’accent sur des points essentiels comme
    le style Prairie qu’il a créé et l’adaptation de ses constructions à l’environnement.

    J’ai dû apprendre à monter une vidéo, j’ai donc regardé des tutos sur YouTube, c’est un outil très utile
    pour apprendre et cela m’a beaucoup servi ! Cet exercice du blow-up est intéressant, car il m’a permis d’apprendre quelque chose de nouveau.

    Une fois le blow-up monté, la voix enregistrée et la musique insérée, le film était prêt pour le jury
    à qui nous devions le présenter en début d’année. Mon oral s’est très bien passé les trois membres du jury étaient très sympa, il y a directement eu une proximité qui m’a permis de m’exprimer comme je le voulais,
    ce dont je n’avais pas vraiment l’habitude venant d’une fac où nous étions 200 par promotions.
    J’ai pu montrer mon film puis discuter avec les jurys de mes choix, de ce que j’avais appris et aussi pourquoi j’étais là. J’ai aussi pu échanger sur ce que j’aurais pu modifier sur mon blow-up comme la longueur,
    j’aurais pu beaucoup plus parler de ses travaux notamment de toute la partie design de mobilier
    que j’ai omis de présenter.

    En conclusion, ce blow up fut une excellente entrée en matière pour ma prépa.
    De par la nouveauté, la découverte et l’enrichissement que m’a apporté l’exercice. Mais aussi par un oral avec des jurys qui sont aussi les professeurs avec lesquels j’ai travaillé cette année. J’ai pu avoir un premier contact fort qui a un peu été un tremplin vers mon année de prépa design me mettant en confiance.

    Ce sujet m’a vraiment permis de découvrir FLW, découvrir ce qu’était « le style Prairie » mais aussi commencer à comprendre que l’architecture s’analyse. J’ai compris que tout se justifiait notamment en écoutant des analyses de la « Fallingwater » house au niveau des plans, des matériaux, des ouvertures.
    Je n’y connaissais rien et j’ai appris beaucoup sur son histoire et je dois dire que son travail m’a beaucoup influencé sur la suite comme sur mes travaux de design d’espace où j’ai beaucoup travaillé avec la nature. C’est maintenant pour moi une approche assez intelligente de l’architecture et je pense que travailler sur
    cet architecte m’a permis de repenser un peu ma façon de voir l’architecture dans l’environnement.

    Loan Picone

    C’EST QUI OU PLUTÔT C’EST QUOI PETER SAVILLE ?

    En rentrant à l’Esma, j’étais intéressé par l’architecture, je me suis donc dit que j’allais sélectionner
    un graphiste pour étudier autre chose que ce vers quoi je me destinais. 

    Dans ma liste de designer, j’avais quelques noms, dont Milton Glaser, Tyrsa et d’autres. 
    J’ai choisi Peter Saville parce que son travail était différent de ce que j’aime, de ce que je consomme
    en matière de design. Je ne connaissais pas Peter Saville et j’avais envie de partir de 0 avec un designer qui m’était inconnu, découvrir un style différent. Je trouvais ça intéressant d’aller à l’inverse de
    mes humeurs.

     

    Pour appréhender l’exercice, j’ai bien évidemment regardé les blow-up d’Arte. Je me suis essentiellement concentré sur celui de Jean-Louis Trintignant, en boucle ! Pour avoir non seulement le rythme, les détails visuels, mais aussi la voix et la prosodie de Luc Lagier, typique du blow-up, selon moi. Pour moi, Luc Lagier nous raconte les personnages comme si nous étions ses petits-enfants, il nous raconte une histoire
    avec une bienveillance incroyable

    J’ai ensuite épluché tout ce qu’a fait Peter Saville, et je me suis aussi plongé dans son univers.
    J’ai vite découvert qu’il a énormément travaillé dans l’univers de la musique avec Factory record,
    j’ai donc écouté de nombreuses musiques de la maison de disques et j’ai décortiqué toutes ses réalisations
    de pochette d’album sur son site internet. Il y a d’ailleurs quelques musiques que j’écoute encore, notamment « Echo beach » de Martha and the muffins ou « Blue monday » de New order. C’est justement en écoutant New order de nombreuses fois que j’ai découvert et utilisé le clip de cette chanson, car il explique
    à merveille le fameux code couleur de Peter Saville.

    Pour ce qui est du montage, ça a été long et laborieux, j’ai monté sur un logiciel de montage dont
    j’ai déjà oublié le nom, il était gratuit sur le Microsoft Store, c’est ce qu’il faut retenir, et j’ai créé toutes
    les images fixes de la vidéo sur libre office, ce qui m’a pris pas mal de temps. Ma voix a été enregistrée
    sur mon iphone. Et le résultat de la vidéo a été capturer sur nvidia qui était gratuit sur mon ordinateur,
    cela m’a évité le filigrane affreux du logiciel gratuit. 

     

    L’oral a été très cool, les enseignantes ont été satisfaites hormis le fait que je ne développe pas assez
    ses inspirations artistiques… Mais sinon le dialogue avec le jury a été très simple. Il n’y avait aucune pression, on a simplement discuté.

     

    J’ai trouvé le sujet vraiment sympa et intéressant. Un simple exercice m’a forcé à m’intéresser et à découvrir différents domaines. En plus, le choix du designer était libre et la liste était bien assez longue pour que
    l’on y trouve son bonheur.

    Au final, je suis content d’avoir choisi Peter Saville. Ce que j’ai aimé découvrir chez lui, c’est qu’il n’a quasiment fait que des collaborations, et c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. Il a une capacité d’adaptation et c’est l’une des qualités principales que je souhaite acquérir en tant que designer graphique. 

    À peu près un an après avoir fait cette vidéo, et même si ma voix est affreuse et que la vidéo manque
    de rythme, je me dis que ce n’était pas si mal pour une première fois !

    Maxime Prodhomme

  • 5 ASTUCES POUR ORGANISER SON TRAVAIL

    Nous sommes, à peine, rentrés et déjà le rythme est donné. 
    Certains sont détendus d’autres sont déjà stressés…
    Le but, cette année, est d’apprendre à gérer son temps pour être régulier, serein, créatif et ponctuel
    dans ses rendus.

    1 – GÉRER SON TEMPS
    • Apprends à travailler avec un planning, celui-ci te permettra de visualiser le temps
      qui t’es imparti pour chaque sujet et de respecter les dates de rendus. 

    • Réfléchis à tes projets sur le long terme, il est nécessaire de mûrir tes projets.
      T’interroger sur tout, te poser les bonnes questions.
      Voir l’article Une sélection de sites à adopter pour développer sa curiosité.

    • Anticipe, évite la procrastination !

    La dimension du temps est différente pour chacun d’entre nous, cette année il va falloir que tu optimises
    ce temps, qui file à toute vitesse.
    Tu peux adopter la To Do List (ou liste de tâches) pour planifier les divers tâches que tu dois accomplir
    tout au long de la journée et anticiper sur la semaine et le mois.
    Pour t’aider : le site todoist, il peut aussi te suivre grâce à son application todoist.com/iphone

     

    Emporte tes documents, tes photos, etc, partout avec Dropbox ou ICloud, tes fichiers sont synchronisés
    sur tous tes appareils.

     

    LE PLANNING

    Voici quelques pratiques simples pour t’aider à tirer le meilleur parti de ton temps.

    Calendriers quotidiens, hebdomadaires et mensuels

    Une bonne organisation repose sur la gestion immédiate et à long terme.
    Lorsqu’un enseignant te donne un sujet, il te donne les étapes et la date de rendu.
    Tu dois noter tes objectifs quotidiens, hebdomadaires et mensuels.
    Imprime 4 semainiers pour le mois, au format A3, accroche-les au mur, fais ton planning avec des couleurs différentes par matières, écris en minuscules ou en capitales, utilise différents stabilos quand c’est l’heure
    du rendu.

     

    Codes couleurs

    Il est important de hiérarchiser, commence par remplir ton calendrier avec les objectifs les plus importants.
    L’idée est de choisir différentes couleurs pour tes différentes matières, comme « expression plastique », « Design d’espace », « atelier volume »… et d’autres thématiques comme « sport » !

    Utilise une approche colorimétrique ; feutres de couleurs, surligneurs, post-it colorés…
    Les codes couleurs te donneront une vision claire de ton planning. 

     

    Méthode de la flèche

    En période de rendu, utilise la méthode de la flèche créée par Nicholas Sonnenberg, elle te permet 
    de hiérarchiser les étapes cruciales avant de finaliser ton projet.
    Le but est de faire en sorte que ton calendrier hebdomadaire ressemble à une pointe de flèche :
    beaucoup de choses au début, se rétrécissant jusqu’à la fin.
    Programme un maximum d’étapes le week-end et continue la semaine avec un planning chargé, et la fin
    de semaine sera plus ouverte. 

     

    Matrice de gestion du temps

    Si malgré mes conseils, tu es dans une impasse, utilise la matrice de gestion du temps de Stephen Covey aussi appelée la matrice d’eisenhower.
    Elle te donnera un aperçu des tâches à effectuer par ordre de priorité : urgent / pas urgent,
    important / pas important.
    URGENT : travailler sur le rendu en couleur.
    PAS URGENT : finir ma série Netflix.
    IMPORTANT : continuer mon projet en design graphique.
    PAS IMPORTANT : passer des heures sur Tik-tok.

    2 – APPRENDRE À TRAVAILLER
    • Evalue une période horaire,
      ex. : 1h d’Histoire de l’art, 2h de DE, 30mn d’Anglais, etc…
      et tiens toi à ton planning.

    • Cette durée doit être adaptée selon tes compétences.

    • Travaille en binôme ou en groupe, suivant les compétences des uns et des autres,
      l’entraide est une des clés !

    • Travaille dans le calme et se concentrer; sans Netflix, Youtube ou autres réseaux sociaux, déconnecte-toi… une musique en fond pourquoi pas ! 

    3 – SAVOIR SE SERVIR D’INTERNET
    • Ne pas croire tout ce que tu lis sur Wikipedia ou internet en général !
      Tu dois avoir du recul, vis à vis des références que tu trouves, donc vérifie tes informations
      en les croisants avec d’autres sites.

    • Vérifie si les artistes, architectes ou graphistes ont un site officiel, il sera une valeur sûre.

    • Sur Facebook ajoute des pages d’artistes, des journaux, magazines culturels
      ex. Artips, le Monde, Arte, Etapes, etc…

    • Sur Instagram fais la même chose, abonne toi à Kuntzel & DeygasTyrsa, Ideat, Maison Sarah Lavoine, Beaux-art

    • Fais des listes de Favoris.

    4 – HORLOGE BIOLOGIQUE
    • Dors suffisamment.
      Tu seras reposé, moins stressé avec les idées claires, plus créatif et réceptif !
      Gérer son temps c’est éviter l’effet papillon :
      stress, nuits blanches, baisses de régimes, rhumes, absences, etc…

    • Mange équilibré.
      Tu vis seul ? Maman, papa ou mamie ne sont pas là pour te faire des bons petits plats ?
      Je comprends !
      Je n’irai pas jusqu’à te conseiller 5 fruits et légumes par jour, tout est relatif !
      Un repas équilibré c’est : 1 féculent, 1 légume et 1 protéine.

    • Pratique un sport, il régule ton stress, de te défouler et de générer une bonne fatigue.
      Nous avons la chance d’avoir l’Athletic Fitness Club, inscris-toi !!!

    5 – GÉRER SON STRESS
    • Attention, ne te laisse pas envahir par le stress. Keep the faith !
      Maintiens une pensée positive, il ne faut pas anticiper la chute plutôt la réussite.
      Se sont tes peurs qui te mènent vers le stress, qui te freinent dans ta créativité.
      Laisse les de côtés et avance.

    • Sorties, sports, shopping ou encore une grasse matinée… accorde toi des petits plaisirs !

    • Tu as l’esprit ouvert ?
      Le yoga ou encore la méditation peuvent t’aider à te détendre.
      Lance toi, ça fait un bien fou !

    Une : source L’ATLAS street artiste labyrinthique.

  • LES QUESTIONS QUE TU TE POSES à la RENTRée

    Une semaine c’est déjà écoulée depuis ta rentrée à l’ESMA, une nouvelle école, des études supérieures… 
    tu ne sais pas vraiment où tu mets les pieds.
    Tu te poses un grand nombre de questions… je vais essayer d’y répondre ! 
    Cette année de Prépa Design ou Prépa Entertainment, sera une véritable aventure, riche d’apprentissage
    et de rencontres.

    EST-CE QUE JE VAIS TENIR LE RYTHME ENTRE COURS, RENDUS
    ET VIE PERSONNELLE ?

    On ne va pas se mentir… La charge de travail demandé par l’ensemble des enseignants est assez abondante !
    Une bonne organisation est la clé du succés !!!
    Il te faut travailler dès le début et régulièrement pour ne pas prendre de retard !
    L’idéal est de faire un planning de travail par semaine, de s’y tenir et évidemment ne pas travailler sur
    les rendus au dernier moment… car intégrer, mûrir et digérer le sujet sont des étapes très importantes.

    L’article 5 ASTUCES POUR ORGANISER SON TRAVAIL peut déjà te donner quelques pistes d’organisation.

    Pour que tes projets soient menés de la meilleure manière, tu dois absolument échanger avec ton enseignant durant l’atelier. Et pour cela, il te faut travailler régulièrement sur celui-ci !

    Tu es aujourd’hui dans l’école de ton choix, tu vas pouvoir t’épanouir et vivre ta passion.
    Les projets sur lesquels tu vas travailler vont t’enthousiasmer !

    MON NIVEAU DE DESSIN, VA-T-IL ÊTRE SUFFISANT PAR RAPPORT
    AUX AUTRES ?

    Pédagogiquement, il n’y a aucun intérêt à mettre la comparaison en avant…
    Mais dans ta tête, c’est bien LA question que tu te poses.

    Certains étudiants arrivent d’un bac arts appliqués où ils ont toujours dessiné, d’autres sortent d’un bac scientifique ou changent d’orientation… Il y a donc des différences de niveaux.
    Tu n’as jamais dessiné ou tu n’es pas vraiment bon ? Ne t’en fais pas, tu es là pour apprendre
    et tu vas être stupéfait de tes progrès, même s’ils n’arrivent pas assez vite à ton goût.

    Tes enseignants sont là pour t’apprendre et te donner des astuces; il est question de technique,
    mais aussi d’observation et surtout de pratique et de patience !
    Il faut t’entraîner, demander des conseils, mais aussi te tromper, c’est comme ça qu’on apprend !

    J’AI PEUR DE NE PAS COMPRENDRE LES SUJETS
    ET DE NE PAS ÊTRE CRÉATIF…

    En ce qui concerne la compréhension des sujets, tes enseignants vont décortiquer chaque nouveau projet et te faire découvrir des références artistiques en lien avec celui-ci.
    Si tu ne comprends toujours pas, pas d’inquiétude, il suffit de demander ! Ton enseignant est là pour prendre le temps de te réexpliquer, si nécessaire.

    Rester dans un état d’esprit créatif est parfois difficile, le secret est d’être curieux !

    Voici quelques conseils :
    1- Être ouvert d’esprit; ne sois pas fermé aux nouvelles idées, aux expérimentations. Lâche-toi !

    2- Faire des recherches personnelles; étudier chaque référence que l’on va te donner de manière approfondit.
    Lire plusieurs articles sur la démarche artistique, de l’artiste, architecte ou graphique. Allez voir son site officiel et s’abonner à son compte sur instagram, s’il est toujours de notre siècle !
    Cette démarche va nourrir ta culture artistique et va développer ton esprit critique.

    3- Avoir toujours avec toi un carnet, pour noter et dessiner, annoter et coller.

    4- Pratiquer, pratiquer, pratiquer !

    5- Rechercher de nouvelles expériences; allez voir une nouvelle exposition, un nouveau film et surtout explorer des univers qui ne sont pas encore les tiens.

    6- S’entourer de tes camarades, des anciens et de tes enseignants. 

    La créativité ne tombe pas du ciel, ne te touche pas comme la foudre, elle se travaille.
    La créativité c’est des liens qui se créaient autour d’une idée, un cheminement pertinent qui
    en devient évident !

    QU’EST-CE QU’ON APPREND ? EN QUOI CONSISTENT LES COURS ? 

    Tu arrives dans l’enseignement supérieur pour une année préparatoire en arts appliqués. 
    Cette année te fait entrevoir toutes les possibilités d’orientation au sein de l’école, et au-delà.
    Les enseignants t’accompagnent et te conseillent selon ta personnalité, tes envies et tes qualités.  

    Certains étudiants arrivent sans aucune idée de la filière qu’ils souhaitent emprunter l’année suivante, d’autres découvriront une matière pour laquelle ils vont se passionner et s’orienter. 

    Cette année préparatoire, te permet de matérialiser et de construire ton futur avenir professionnel.
    Plus précisément, en prépa, l’objectif est d’explorer de nouveaux enseignements tel que l’histoire de l’Art, l’expression plastique, les ateliers spécifiques (design graphique, design d’espace, volume, etc) et surtout
    les techniques (dessins, médiums, etc.).

    Dans les ateliers spécifiques, tu vas intégrer une méthodologie de travail basée sur des références en lien avec le projet. Tu vas développer une réelle démarche de recherches, qui aboutira sur des idées fortes et en lien avec une argumentation professionnalisante. 

    Ce qui répond à une autre question : EST-CE QUE JE VAIS TROUVER MA SPÉCIALITÉ ?
    Oui ! Grâce à l’ensemble des cours et des ateliers, des conseils, mais aussi des workshop (gravure, photo, argile, etc.) et des conférences, tu pourras facilement prendre une décision et affirmer ton choix !

    Voilà ! J’espère avoir réussi à répondre à tes questions et t’avoir rassuré (?!)
    Cette année de prépa est une belle année que tu n’oublieras jamais, tous les anciens te le confirmeront !!!

     

    Merci à tous les étudiants qui m’ont aidé pour cet article 😉

  • BLOW-UP / UN ARTISTE EN 5MN

    Un Blow-Up, c’est quoi ?!
    Blow-Up c’est avant tout un film culte, de Michelangelo Antonioni. Blow-Up est le genre de film
    que l’on peut voir et revoir; un film casse-tête, un labyrinthe qui offre à chaque vision des surprises,
    des interrogations, des secrets, et que des cinéphiles psychopathes connaissent par cœur, plan par plan.

    Le Blow-Up qui nous intéresse aujourd’hui, est une pépite pour cinéphile : le web-magazine proposé par
    Luc Lagier, sur Arte, qui pose un regard ludique et décalé sur le cinéma
    Un format court entre 5 et 25 minutes, dynamique, fascinant et curieux avec des montages thématiques comme : le bleu au cinéma, les extra-terrestres au cinéma, The Big Lebowski en 5 minutes, ou encore,
    c’est quoi Nathalie Portman ?

     

    Les étudiants de Prépa Entertainment, ont relevé la Mission Impossible du Blow-Up artistique.
    En se documentant sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste, nos étudiants ont monté une vidéo avec voix-off, pour présenter l’essentiel d’un artiste, de leur choix.
    Un artiste a toujours une signature qui fait que son travail est reconnaissable entre tous, des couleurs de prédilections, des cadrages particuliers, une facture picturale, des thèmes de prédilections, des inspirations, un contexte, une époque…

    C’EST QUI MARCEL DUCHAMPS ?

    Pour mon Blow-Up j’ai choisi l’artiste Marcel Duchamp. C’est un artiste qui m’intéressait déjà avant
    et que je voulais mieux connaître grâce à l’exercice.  

    Dans un premier temps je me suis intéressée au format des “Blow up” que je ne connaissais pas avant.
    J’en ai donc regardé plusieurs tout en retenant les points qui revenaient, les “gimmicks” qui faisaient l’identité de l’émission. Après avoir bien compris le concept j’ai commencé à réunir les informations
    pour les dix points que j’allais aborder. Je suis partie des informations et des œuvres que je connaissais pour ensuite compléter à l’aide d’articles, de documentaires, de sites de musée
    Enfin, est arrivée la partie que je redoutais le plus car je n’en avais encore jamais fait : le montage.
    Mais finalement ce fut l’étape la plus rapide et la plus agréable ! 

    J’étais fière de présenter mon Blow Up lors de l’oral devant les jurys, c’était le premier exercice de ce type que je faisais et j’étais très satisfaite du résultat final. Les examinatrices m’ont fait un retour très positif
    que ça soit sur la forme ou le fond tout en me donnant des conseils sur les points faibles. Je me souviens avoir reçu beaucoup de compliments sur ma voix et ma façon de raconter, cela m’a donné beaucoup
    de confiance en moi pour m’exprimer durant l’année !

    Cet exercice a été très enrichissant sur tous les points : j’ai découvert une super émission, je me suis rendue compte que j’étais capable de faire du montage, j’ai pris confiance en moi pour le reste de l’année,
    j’ai encore mieux découvert un artiste que j’adore et j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire !

    Marcel Duchamp est un artiste passionnant et une source d’inspiration, il ne s’est jamais limité dans son art, il se joue des codes qu’on veut lui imposer, et à lui tout seul a révolutionné le monde de l’art moderne.

    Emilie Rougier

    C’EST QUI FRANCIS BACON ?

    Avant l’année prépa, je n’avais pas tellement de culture artistique, j’étais plutôt limitée dans
    mes connaissances sur les artistes proposés pour l’exercice. Je ne souhaitais pas travailler
    sur une personnalité que je connaissais déjà et je voulais qu’il y ait une matière à analyser qui soit
    à ma portée – donc basée sur des oeuvres qui restent plutôt figuratives.
    Je faisais des recherches rapides sur tous les artistes quand je suis tombée sur le très célèbre
    Étude d’après le portrait du pape Innocent X par Velázquez, par Francis Bacon. Je connaissais ce tableau
    de très loin mais ça ne m’a pas empêchée de le retrouver absolument terrifiant ! Et très intrigant !
    J’ai tout de suite associé l’espèce d’apparition fantomatique à un condamné sur une chaise électrique…
    Et en consultant la panoplie d’oeuvres troublantes signée Francis Bacon, je me suis surtout demandée pourquoi son oeuvre était aussi empreinte de violence, de défiguration, de chair et de visions cauchemardesques ? Bref, je commençais déjà à me poser beaucoup de questions sur Francis Bacon,
    qui n’a apporté que très peu de réponses sur le rapport entre sa vie personnelle et ses oeuvres alors que
    nombre de critiques pensent qu’elles sont étroitement liées.
    Et ça m’a finalement semblé évident de le choisir pour cet oral.

    Autre chose que je ne connaissais pas du tout avant cet exercice : le concept des BLOW-UP d’Arte !
    La première étape a donc été d’analyser le style de vidéo, le ton, les phrases phares, la manière d’approcher
    le sujet proposée par l’émission… Je souhaitais faire une vidéo qui soit le plus similaire possible au format, autant dans la narration que dans les transitions et la structure de la vidéo.
    Je me suis ensuite mise à chercher tous les effets visuels et sonores le plus proche possible de ceux utilisés dans les BLOW-Up.
    Ensuite, j’ai fait autant de recherches que possible sur Francis Bacon. Comprendre l’anglais, surtout quand on se renseigne sur un artiste britannique, c’est un gros plus pour enrichir sa base d’informations.
    Personnellement, ça m’a passionnée de faire le lien entre les témoignages, les interviews et les tableaux. Avoir une bonne idée du contexte historique et artistique dans lequel s’inscrit l’artiste mais aussi
    de son rapport à l’Art, à son art et à son entourage, ça permet de créer plein de liens et de trouver
    un fil conducteur pertinent.

    J’ai de très bons souvenirs de ce sujet : il m’a ouvert les portes des musées, de la curiosité
    et m’a donné très envie de m’éduquer l’oeil !
    Finalement, j’ai fait les recherches plus par passion et curiosité que par obligation, le montage de la vidéo, c’est une autre histoire !
    Bacon était un personnage manifestement très complexe et énigmatique.
    On aime beaucoup voir ses œuvres comme des témoins de sa vie torturée, des manifestations d’une grande violence intériorisée ou encore l’expression de son obsession pour les tragédies antiques et la littérature.
    Mais quand on regarde ses interviews – où il n’a pas toujours l’air d’être super sobre – on décrouvre
    un monsieur jovial qui parle très bien français, qui rit beaucoup et qui n’a pas l’air de vouloir se prendre la tête avec des analyses poussées de sa psychée et du symbolisme dans ses tableaux. Il peint, c’est tout !
    Ce décalage entre sa personnalité, l’homme qu’on voit devant la caméra qui aime la simplicité
    et la profondeur de son œuvre m’a beaucoup marquée.
    Ce travail sur Bacon, ça m’a aussi permis d’appréhender différemment d’autres oeuvres et d’autres artistes, de concevoir des visions de l’art, de la vie, du corps, de la mort et de l’intériorité qui sont véritablement
    hors du commun.

    Sabrina Tailhandier

    C’EST QUI ANDY WARHOL ?

    J’ai choisi cet artiste dû à mon grand intérêt pour le pop art. 
    Pour débuter la réalisation de cet exercice, j’ai fait une longue recherche des informations les plus marquantes dans la vie d’Andy Warhol.
    Ensuite j’ai commencé à écrire la narration du documentaire, pour faire l’enregistrement d’une voix off,
    comme dans les blow-up originaux d’Arte.
    Pour finir, j’ai débuté le montage vidéo, une partie que je maitrise, avec différents visuels de la pop culture,
    et l’enregistrement de la voix. Ce projet m’a pris environ deux semaines. 
    Concernant mon oral, je me suis senti bien, j’ai eu un excellent échange avec les professeurs de mon jury.

    J’ai trouvé ce sujet très intéressant, vous n’avez pas d’autre choix que de vous plonger entièrement
    dans la biographie de l’artiste, c’est une bonne manière d’apprendre ! Le résultat est ludique et attractif.
    Avant de débuter ce projet je connaissais déjà un peu Andy Warhol, mais après avoir travaillait
    sur sa biographie complète, j’ai de l’admiration pour l’homme et son œuvre. 

    Esteban Ocampo 

  • FFF / FUCKING FAST FASHION – DG/MTP

    Au début des années 2000, cela fait 10 ans que la fast fashion se fait doucement une place,
    avec marques qui aujourd’hui  sont devenues de véritables empires : ZaraH&M…  

    Si vous lisez le blog depuis quelques années, vous êtes au courant de mon désir de dialoguer
    et de faire prendre conscience aux étudiants de différents phénomènes de société dans les champs politiques, social, médical ou humanitaire. 
    Je suis convaincue de la nécessité d’ouvrir un discours graphique sur des sujets mal connus de la nouvelle génération, mais pourtant quotidien
    Un graphisme qui peut être expressif, humoriste et/ou pédagogique.
    Des mots qui claquent et qui sensibilisent.

    À lire, voir ou revoir, l’article sur la grossophobieoctobre rose / novembre bleu.


    QU’EST CE QUE LA FAST FASHION ?

    La fast fashion désigne une certaines catégorie de marques qui produisent des vêtements très vite,
    très souvent, et pour pas cher. Cette une mode éphémère est un segment de l’industrie vestimentaire
    qui se caractérise par le renouvellement très rapide des vêtements proposé à la vente, plusieurs fois
    par saison, voire plusieurs fois par mois.
    La fast fashion a de nombreuses conséquences sociales et environnementales, le secteur de la mode
    compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur les changements climatiques
    et le renforcement des inégalités socio-économiques à travers le monde.
    Le textile est l’un des secteurs économiques les plus polluants, par exemple la production d’une tonne
    de textile est responsable de 200 litres d’eau polluée.
    La mode en ligne représente le tiers des livraisons, qui elles-mêmes sont responsables de 10 %
    des émissions de gaz à effet de serre.
    La durée d’utilisation des vêtements n’est pas limitée seulement par la mode, mais aussi par
    leur faible qualité, ce qui les rend difficiles à revendre ou à donner. Ils sont de plus en plus difficiles
    à recycler à cause du polyester. 
    Chaque année en Europe, quatre millions de tonnes de textile sont jetées.
    Certaines marques sont accusées de faire fabriquer des vêtements dans des conditions
    d’esclavage contemporain.

    La mode devient de plus en plus jetable, entraînant des dégâts tant sur l’environnement,
    sur les travailleurs et travailleuses du secteur que sur notre santé. 
    Il est temps de changer notre rapport aux vêtements et de faire bouger les marques !

    COMMENT SENSIBILISER SUR LA FAST FASHION  ?

    Deux problématiques s’imposent à nous sur ce projet :
    Quel annonceur pour dénoncer la Fast Fashion, alors que marketing et
    marque ne font qu’un ?
    Et comment sensibiliser, dans un premier temps, une cible érudit (qui a des connaissances sur le sujet) ?

    À partir de différentes sources, les étudiants en Bachelor/2 en Design Graphique de l’Esma Montpellier 
    ont développé leurs axes et concepts (axe : idée forte – concept : représentation de cette idée),
    pour créer un affichage d’exposition et une animation pour La Cité de la Mode et du Design.

    Un vrai défi, pour nous ouvrir les yeux
    sur nos mauvaises habitudes ! 

    MATIÈRE ET MOUVEMENT

    Lorsqu’on crée une affiche engagée pour une cause, on souhaite faire bouger les choses.
    Je suis partie de ce postulat pour démontrer que la fast-fashion n’est pas une solution de consommation viable et qu’il est temps de bouleverser le monde de la mode.
    Visuellement, il s’agissait alors de représenter cette idée de manière littérale, presque scientifique.
    L’idée du mouvement était alors au coeur du concept. 

    J’ai choisi de mêler photographies macros de matières de vêtements et de microparticules, que l’on retrouve au sein de cercles. Ces cercles renvoient alors à l’idée de mouvement (on peut par exemple penser à une balle qui rebondit), mais aussi au principe d’économie circulaire, qui vise à changer de paradigme par rapport à l’économie linéaire, en limitant le gaspillage de ressources et l’impact environnemental.
    La composition quant à elle, a été pensée de telle façon à ce que les trois colonnes représentent le temps
    qui passe (passé-présent-futur), en nous suggérant une perspective d’avenir et de progrès en matière de mode de consommation

    En créant cette affiche, mon but principal était d’interpeller le public, même si je lui ai personnellement donné un enjeu écologique. La fast-fashion impact de nombreux secteurs, et chacun entretient un rapport différent avec celle-ci.
    De la même manière, je voulais créer une affiche qui attire l’oeil, mais en laissant libre interprétation à celui qui la regarde grâce à une approche presque abstraite.

    Chloé Mentières

    LA MODE, à quel prix ?

    L’industrie de la mode est l’un des domaines les plus polluants au monde et pourtant nous ne changeons rien
    à notre mode de vie, qui nous pousse sans cesse à la consommation. 
    J’ai donc choisi d’interroger les gens sur le coût, non pas monétaire mais environnemental de la mode
    et de leur montrer ce qui se cache réellement derrière nos vêtements.

    Pour cela, j’ai cherché à créer une affiche semblable à une couverture de magazine de mode.
    Mais si l’on y prête un peu plus d’attention on peut voir que le vêtement de la mannequin est en réalité remplacé par une flaque d’eau polluée, une des conséquence néfaste dû au fast fashion.

    Ce sujet est très intéressant à travailler car on est concerné par le problème, on se rend compte au fil
    de nos recherches que nous avons aussi participé à ça. D’autant plus que c’est un sujet grave
    qui a un impact sur notre vie de tous les jours et sur notre futur. 

    Je me doutais que l’industrie de la mode polluait mais je n’imaginais pas à quel point.
    Ce type de projet nous marque forcément dans notre manière d’agir ou de penser.

    De mon côté, je vais essayer de continuer les efforts, d’acheter plus responsable et de manière
    moins compulsive.
    J’espère seulement que plus en plus de personnes le feront afin d’enrayer cette industrie qui détruit
    non seulement notre environnement mais aussi des vies humaines.

    Marion Paviolo

    REMISE EN QUESTION

    L’enjeu de ce projet était d’amener au changement, d’initier à la phase de « remise en question »
    sur ses habitudes de consommation, grâce à une prise de conscience.

    Je ne voulais pas que la cible visée passe à côté de mon affiche sans se sentir concernée – comme cela pourrait être le cas en voyant des photos d’amas de textile ou les conditions de travail des employés.

    Après avoir travaillé sur la mode éphémère, étant la cible concernée par cette campagne de communication, j’ai réalisé le réel impact de mes « simples » achats, et depuis, j’essai de consommer mieux, en investissant dans des pièces durables et/ou de seconde main.

    Maïlys Koebel

    Une consommation qui n’est pas sans conséquence

    Je décide de questionner le public afin de le sensibiliser, grâce à cette question « Où vont nos fringues ? ».
    Je m’inspire de photos, certaines sont personnelles et ont été prises lors de mon année passé à l’étranger,
    au Sénégal. Des images difficilement oubliables.
    C’est à partir de cette expérience personnelle que j’ai l’idée d’orienter ce concept créatif vers la photographie. De plus l’utilisation de la photo appuie la réalité des faits. J’ajoute à la photographie, un rappel du vêtement avec la représentation de l’étiquette qui rappelle la mauvaise contenance du textile donc de son mauvais impact sur l’environnement mais surtout j’indique le lieu où ils finissent par se retrouver entassés pour former de véritables déchèteries à ciel ouvert. 

    Ce projet m’a permis de mettre en avant une expérience personnelle qui me tient à cœur et puis quoi de mieux qu’une réelle expérience pour sensibiliser sur une cause aussi importante que l’environnement. 

    De ce fait, je suis à présent sûre de vouloir faire suivre mes valeurs et mes engagements personnels
    dans ma vie professionnelle, afin de proposer au maximum un travail éthique et consciencieux

    Coline Chabardez

    GALERIE
  • INSTA À SUIVRE… #11

    Instagram est l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour les designers. 

    Basé sur l’image, tu captures et partages le monde qui t’entoure, post tes influences, ton travail,
    tes coups de coeur…

    Suite de la rubrique, voici l’article #10, je te propose une liste de comptes inspirants, intéressants et innovants.
    Graphisme, architecture, illustration, dessin, typographie, motion-design…

    DESIGN.THERAPY

    Le design a-t-il un pouvoir thérapeutique ?

    Design.therapy est une start-up qui explore l’innovation dans le domaine du design; design produit, intérieur, technologique et l’architecture.

    Design Therapy rassemble des images de divers projets impressionnants et inspirants, certains sont réalisés et d’autres sont des ébauches.
    Le compte nous propose une thérapeutique par le design; apporter des changements afin de résoudre
    des problèmes actuels et créer un certain bien-être pour l’avenir.

    CREAPILLS

    Les pilules qui dopent votre créativité !

    La publicité devrait toujours être un divertissement, Creapills partage des produits innovants et des idées marketing de marques, d’artistes et de créatifs. Les meilleures idées de communication, au quotidien,
    pour doper ta créativité💊

    ARCHBOOM__

    Vivre la vie en couleur !

    Archboom est un compte consacré à l’architecture et l’architecture d’intérieur haute en couleur.
    Des design ultra-contemporains parfois insolites et extravagantes, mais surtout créatifs.
    Des combinaisons de couleurs inattendues et parfaites, qui nous mettent de bonne humeur;
    et nous font envisager un design joyeux.

    ATELIERBULK

    Quand les idées rencontrent l’imprimé !

    Atelier Bulk est un imprimeur contemporain et traditionnel, leur compte instagram te permet d’entrevoir
    le champ des possibles en matière de finitions, de papiers et de finesse créatives.
    L’Atelier Bulk redonne du sens au papier et à la manière de le transformer. Il valorise l’objet imprimé grâce
    aux techniques artisanales, il rend la rareté accessible et nous fait redécouvrir des savoir-faire :
    le marquage à chaud, le gaufrage, le foulage, les papiers contrecollés, la dorure sur tranche, le letterpress,
    des papiers teintés dans la masse, des grammages très forts, des textures différentes…
    Il présente une vision contemporaine de l’impression !

    LESIGNE_CNDG

    Centre National du graphisme

    Le signe, se positionne comme une plateforme de dialogue entre le champ artistique du graphisme
    et les publics.
    Centre d’art dédié au design graphique, Le Signe est une plateforme de production, de diffusion, de soutien
    à la création, de dialogue et de médiation entre le champ artistique du graphisme et les publics.
    Chaumont s’est imposée comme un haut lieu du design graphique depuis la création en 1990 d’un festival
    et d’un concours international qui a permis la constitution d’une collection d’affiches contemporaines.
    Devenu Biennale et désormais porté par le Signe, ce rendez-vous incontournable réunit tous les artistes
    et designers graphiques à travers le monde depuis près de 30 ans.
    Son programme d’expositions, d’ateliers, de formations et de résidences, participe à la reconnaissance,
    au développement et au rayonnement du design graphique en France et dans le monde.

  • BLIND TEST #07 RÉALISATEURS après 2000

    Comme promis voici la suite du BLIND TEST des réalisateurs avec  les réalisateurs après 2000.
     
    Tu peux rejouer à ceux déjà édité :  Histoire de l’Art, architecture, graphisme.
    Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux !
    Clic sur les liens.
    À toi de jouer !!!

    blind-test-01artistes-peintres-a-travers-les-epoques/

    blind-test-02-sculpteurs-a-travers-les-epoques/

    blind-test-03-graphistes/

    blind-test-04-architectes/

    blind-test-05-streetart/

    blind-test-07-realisateurs-apres-2000/

     

    BLIND TEST REALISATEURS APRÈS L’AN 2000

  • BLIND TEST #06 RÉALISATEURS AVANT 2000

    Par ici la suite des BLIND TEST !!!
    Le petit dernier : les réalisateurs avant l’an 2000, la suite après 200 très vite !
    Tu peux rejouer à ceux déjà édité :  Histoire de l’Art, architecture, graphisme.
    Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux !
    Clic sur les liens.
    À toi de jouer !!!

    blind-test-01artistes-peintres-a-travers-les-epoques/

    blind-test-02-sculpteurs-a-travers-les-epoques/

    blind-test-03-graphistes/

    blind-test-04-architectes/

    blind-test-05-streetart/

    BLIND TEST REALISATEURS AVANT L’AN 2000

  • BLIND TEST #05 STREETART

    Ça faisait trop longtemps ! Donc voici le retour des BLIND TEST !!!
    Tu peux rejouer à ceux déjà édité :  Histoire de l’Art, architecture, graphisme.
    Le petit dernier arrive avec les street-artistes, et bientôt d’autres surprises !
    Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux !
    Clic sur les liens.
    À toi de jouer !!!

    blind-test-01artistes-peintres-a-travers-les-epoques/

    blind-test-02-sculpteurs-a-travers-les-epoques/

    blind-test-03-graphistes/

    blind-test-04-architectes/

    BLIND TEST STREET ART