• MONTPELLIER DE – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2020

    Les étudiants en Bachelor Design d’Espace 2e année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la quatrième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace
    au service d’une mise en scène.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme,
    – un espace qui intègre l’architecture qui l’accueille.

    « ELLES DEUX » d’Emmanuel Darley

    Deux filles, deux amies que rien ne peut séparer. Deux ados qui se projettent dans l’avenir
    et qui dessinent au futur une vie adulte où elles s’imaginent toujours côte à côte.
    Un jour, quelque chose se passe. L’une disparaît laissant l’autre, ses parents, tout…
    Elle prend un chemin de traverse et s’évanouit. L’autre poursuit sa vie, comme les parents de l’une,
    dans l’incompréhension, le trouble, le vide et l’oubli impossible.
    Et puis le temps passe.
    Beaucoup plus tard, un autre jour, alors qu’elles sont au presque bout de leur temps de vie, elles se retrouvent. L’une et l’autre côté à côte à nouveau. Que reste-t-il de leur histoire ?

    Elles deux, est un triptyque du temps : le temps de l’avenir rêvé de l’adolescence d’abord,
    ensuite celui du passé qui sépare les êtres en chemin et enfin celui du temps de la mémoire qui s’efface.

     

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « Elle deux » d’Emmanuel Darley sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Le texte fait des allers-retours avec le passé et progresse dans l’histoire des deux adolescentes
    à petits pas vers l’âge mûr.
    Les étudiants ont dû surmonter la difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps
    et espaces; immerger les spectateurs sur plusieurs années, au sein d’une amitié bouleversée par la disparition inexpliquée de l’une des jeune fille et la perte de mémoire de l’autre à leurs retrouvailles. 

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants.

    LA SéPARATION

    De l’autre naît la séparation…
    Cette scénographie propose une structure modulable, qui se modifie tout le long de la pièce
    et 
    intègre la notion de temps et de souvenir.

    Le temps est présent tout le long de la pièce et en constante évolution, il rythme les scènes.
    Les panneaux -murs et décor- s’avancent vers le spectateur et se dissolvent au fur et à mesure, 
    pour provoquer un sentiment d’oppression… et le mettre face à l’inévitabilité du temps qui passe
    et des souvenirs qui s’effacent.

    Chloé BORRULL / Lucas DAMIE / Pauline LA CARBONA / Hugo LEDAN / MaximeRAMOS
    L’ARBRE DE VIE

    Et puis le temps passe…
    La scénographie s’appuie sur différentes notions telles que le temps et son cheminement, la rivalité,
    la séparation, la distance et les retrouvailles.

    Le temps : continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des événements et des phénomènes,
    les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
    Le temps est une force qui agit sur le monde, il a la propriété de faire vieillir  l’ensemble des éléments
    et êtres vivants qui composent l’univers.
    Les personnages vont faire évoluer l’arbre au centre de la scène, la croissance de l’arbre représente ici
    le temps qui passe, une ellipse temporelle.
    Egalement présentes, les racines qui se déploient en même temps que l’arbre, celles-ci représentent
    les souvenirs.

    Inspirée par le constructivisme et ses formes géométriques et organiques, la scénographie intègre
    la séparation de la scène pour évoquer la rivalité et les chemins différents qu’empruntent les deux filles.
    Sans pour autant la fermer, les personnages se déplacent du fond vers l’avant donc du passé vers l’avenir, pour se retrouver après toutes ces années. 

    Ce projet à confirmer mes espérances
    et mon désir de me diriger vers ce métier.

    Lola

    Lola Deperauw / Norman Dupeux / Elian Houlès / Louis Hardeman
    LE PARCOURS

    Rien ne se passe comme prévu…
    La scénographie met en avant le contraste entre le réel et l’imaginaire :  la structure est la base de l’amitié tandis que la lumière reflète les lignes déstructurées et droites au sol et représentent la relation tel quelle est et la vie rêvée !

    La scène se lit à l’endroit et à l’envers et propose une étude psychologique des personnages basée sur
    le souvenir et l’imagination.
    Les personnages déambulent sur le parcours de leur vie et amitié semées d’obstacles, avec l’amour,
    la famille, le jugement de la société et la maladie…

    Ce workshop nous a permis de sortir
    de notre zone de confort !

    Emma Banchereau / Charlotte Malfettes / Orianne Perignon / Emilie Toreilles
    Carla Zaccarelli
  • WS Graff : fresque commune


    Avec les étudiants de Bachelor Design Graphique nous sommes partis à la découverte du graffiti,
    nous avons retrouvé Salamech sur le chantier du futur Campus Créatif de Montpellier.

    Nous l’avions rencontré l’an dernier avec les DG1 lors de l’exposition « Studiophrénie ».
    Salamech avait été notre guide, avec la bienveillance qui le caractérise !
    Lire aussi > STUDIOPHRÉNIE, RENCONTRE AVEC SALAMECH

    WORKSHOP GRAFFITI AVEC SALAMECH

    Nous arrivons sur les lieux, 20 étudiants dont 90% de novice dans la pratique du graffiti !
    La curiosité les a poussé à participer à cet atelier afin de collaborer avec l’artiste,
    découvrir son travail et le street art.
    Une certaine appréhension est présente : nous sommes totalement inexpérimentés,
    il est 14h le chantier est actif et le vent souffle à 70km/h.
    Le soulagement est rapidement apaisé lorsque Salamech nous explique le déroulement de l’atelier,
    il a pris en considération tous ces éléments, nous serons tous sur un même pied d’égalité.
    Nous allons tous participer, y compris moi !

    EN BOMBE !

    Nous sommes tous au même niveau de compétences, quelques soient nos connaissances
    dans le domaine !
    Salamech nous fait découvrir une technique que lui-même ne maîtrise pas, de sorte que tout le monde
    y trouve son compte. Nous utiliserons la bombe de manière différente, sans caps’;
    percer la bombe de peinture avec une pointe et après l’explosion laisser notre inspiration nous guider !
    Nous avons besoin de notre intuition, notre réactivité et notre gestuelle car la bombe va se vider rapidement, une projection qui va durer quelques secondes…
    Nous expérimentons cette technique les uns avec les autres au gré des couleurs.
    Le mélange de nos différents gestes, mouvements et couleurs donne un résultat assez homogène
    tout en ayant la touche de chacun.
    Un travail d’équipe, de partage, de découverte, explosif et coloré !

    Le résultat final va dans le sens de expressionnisme abstrait, de la liberté créatrice.
    Les éclaboussures et les mouvements aléatoires créent un ensemble de nuances intéressantes,
    une certaine intensité.

    Pour finir l’atelier Salamech’ nous invite à prendre en photo des éléments choisis de notre fresque.
    Le résultat est bluffant, les gros plans laissent apparaitre la vraie beauté de l’oeuvre.
    Difficile d’emporter un bout de ces 10 mètres à la maison… nous garderons en souvenir un bon moment,
    un retour à l’enfance énergique et spontané !!!

    « L’expression désinvolte d’une poésie collective »
    Jacques Villeglé

    « Cet atelier intuitif et spontané m’a permis de découvrir une nouvelle manière de graffer. »

    « Salamech’ est très ouvert et prend le temps de répondre à nos interrogations,
    ce qui a facilité le bon déroulement du workshop. Une super rencontre il est très sympa ! »

    « J’ai apprécié cette expérience qui m’a vraiment donné l’occasion de réaliser quelque chose de graphique,
    sans penser au résultat final. »

    « L’approche aléatoire que l’on a eu, changeait du côté machinal remplissage/contour que l’on retrouve dans le graffiti conventionnel. »

    Cette technique permet un lâcher prise artistique.

    « Ça faisait longtemps que je voulais tester le graff, Salamech’ nous a proposé une super initiation ! »

    Je me suis éclatée, c’était un très bon moment de partage !

    « C’était génial, ça m’a donné envie de recommencer !
    J’ai d’ailleurs acheté des bombes pour commencer avec la porte de ma chambre ! »

    Merci à Salamech pour cette découverte du graff et ses conseils.
    Comme notre fresque l’article est collaboratif,
    merci à Melissa, Eleonore, Marie, Chloé, Emilie, Mailys ainsi que Louis, Carlos et Simon pour leurs retours.

  • MONTPELLIER DE1 – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2019

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la troisième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    « l’apprenti » UN TEXTE DE DANIEL KEENE

    Apprenti : 1. Jeune homme qui apprend un métier sous la direction d’un moniteur, d’un instructeur, etc.
    2. Personne qui manque d’habileté dans ce qu’elle fait. (syn. novice)
    Le Larousse

    Tous les enfants ont un jour rêvé de remplacer ses parents parce qu’ils trouvent que les siens
    ne sont pas assez bien ?
    Julien est à la recherche d’un père idéal. Il observe et étudie les habitudes des clients du café d’en face et choisit Pascal. Il déboule dans la vie de cet homme solitaire, amateur de mots croisés…
    « L’Apprenti » est une pièce farfelue sur la rencontre entre un jeune garçon et un homme. Daniel Keene
    décrit avec légèreté et délicatesse, la naissance et l’évolution d’une intimité particulière, sur une année.
    Cette fable simple et heureuse pourrait bien être une définition de l’amour.

    Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique.
    Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

    DES PROJETS CONTEMPORAINS

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « l’Apprenti » de Daniel Keene sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre avec pudeur, la position de chacun au sein de cette sphère intime; celle d’un enfant délaissé
    et celle d’un homme qui hésite à endosser le rôle de père et qui devient « l’Apprenti ».
    La difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps et espaces :
    immerger les spectateurs sur une année, au sein d’une étape relationnelle, la naissance d’une l’amitié.

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants .

    Le café, un lieu de vie

    Un décor unique, la terasse du café. Des tables et des chaises, le décor est minimaliste
    afin de mettre en avant la simplicité du dialogue.
    Les spectateurs seront limités en nombre afin de prendre place directement sur la scène.
    La représentation théâtrale, descendue de sa position frontale est moins distante, plus accessible,
    l’immersion est totale.

    Les acteurs sont assis dans le café, renforçant l’effet de surprise lorsque les spectateurs découvriront
    qu’ils sont parmis eux. Cette proximité physique induit une relation complice et intime.

    La simplicité de la scénographie rend la relation au public plus directe.
    Tout est fait pour qu’il se sente convié et concerné par ce spectacle.

    Une année en pente douce

    La scénographie vise à offrir aux acteurs différentes scènes de jeu reliées les unes aux autres
    par des variations ou des pentes.
    Il y a une corrélation entre le glissement des acteurs de scène en scène et les différentes étapes de la vie.
    Dans un premier temps, les scènes sont éloignées pour évoquer la distance sentimentale qui sépare des deux protagonistes. Elles se rapprochent sensiblement au fur et place les personnages l’un à côté de l’autre
    sur une scène centrale.

    La scénographie s’appuie donc sur différentes notions telles que le mouvement, le cheminement intérieur, le déplacement et l’imaginaire.
    En effet, l’ensemble reste très abstrait. Les spectateurs doivent donc se focaliser sur le jeu des acteurs
    pour imaginer le contexte qui se joue devant.
    L’effet réside donc dans la faculté des spectateurs à se projeter dans un espace suggéré.

    Cette proposition permet de faire vivre un lieu et un jeu avec un certain dynamisme.

    UN ÉCHANGE ENRICHISSANT

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, du vocabulaire spécifique,
    la capacité à s’investir dans un projet commun.

    « C’est très intéressant de rencontrer un intervenant extérieur qui nous confronte à son milieu professionnel. Cela nous pousse à aller plus loin ! »

    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel, cette rencontre avec le métier et un professionnel. Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

    Retrouve les WS2017WS2018

  • SB#5 le carton

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    A Montpellier, les étudiants en Manaa et prépa design, ont élaboré un projet complet
    en groupe et en deux jours autour du design produit. Et plus particulièrement du carton,
    sur la création d’une assise en carton.
    Les enseignantes Marie Bastide et Magali Lefèvre ont encadré le workshop.

    Le design expérimentation autour du carton

    L’emploi du carton se retrouve majoritairement dans les industries de l’emballage et de l’édition.
    Des designers et architectes ont expérimenté dés les années 60 de nouvelles techniques de production
    et aux matériaux abordables.
    Comme Frank Gehry avec la série des « Easy Edges » dont la « Wiggle Side Chair » créée en 1972.

    Création d’une assise autour du carton

    Les étudiants ont répondu au sujet avec certaines problématiques sociales ou quotidiennes.

    TRÄD
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    manque de place / gain de place / petite surface de logement.
    Comment aménager un petit espace de logement avec une assise modulable, légère et pliable ?

    BANC BIBLIOTHÈQUE
    Mots clés : aménagement urbain et social / bibliothèque participative.
    Comment favoriser la rencontre et la convivialité au coeur de la ville ainsi que favoriser la culture ?

    BANC PUBLIC
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    peu cher / abordable / recyclable.
    Comment aider les personnes sans abris en proposant une assise et un abri
    permettant de se protéger des éléments extérieurs ?

    LE CONFIDENT
    Inspiré du célèbre fauteuil d’époque Empire, les étudiants ont dégagé les mots clés : 
    Intimité / échange / confort. 
    Comment créer une assise pour deux, offrant intimité et confort en utilisant seulement
    un matériau de récupération ?

    La vision écologique et accessible du projet a cartonné auprès des Prépa !!!

  • SB#4 osez le féminisme

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prepadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Durant la semaine banalisée de fin décembre, à Toulouse, l’association OLF est venue à la rencontre
    des Prépa Design pour une conférence et un débat autour du féminisme et de la représentation
    des femmes dans les médias.
    Suite à celle-ci, les étudiants ont travaillé en groupe autour du sexisme et ont dénoncé au travers d’affiches
    diverses thématiques liées au sujet.
    Les enseignants Mary Pujol et Stéphan Mikolajczak, et l’OLF, ont encadré le workshop.

    Sexisme & publicité… 

    Dans les années 50, les femmes étaient cantonnées au foyer parfaites et soumises.
    Dans les années 80, elles retiraient le bas, en 90 nous vendaient des yaourts complètement nues,
    depuis elles sont hyper-sexualisées…
    Les stéréotypes et autres préjugés sexistes d’un autre temps en décalage avec la société et les femmes d’aujourd’hui perdurent dans les publicités.

    L’affiche détournée

    « Le détournement est la réutilisation de slogans, d’images publicitaires, de campagnes de marketing
    pour créer un message différent, souvent opposé au message original. C’est une sorte de parodie satirique, qui réutilise ou imite l’œuvre originale. Le détournement le plus connu est le détournement publicitaire. » Wikipédia

    Sur la base d’affiches publicitaires existantes, les étudiants ont abordé le sexisme et ses violences
    sous différents angles. Qu’ils soient conjugaux, médiatiques, sexuels, patriarcaux, capitalistes…
    Le détournement devait faire l’objet d’une réflexion sur le propos de l’affiche originelle
    puis sur le nouveau message.
    Autour d’un objet graphique et plastique, le propos est narratif et critique, le but est égalitaire.

    Les projets réalisés et les échanges avec l’association ont permis à nos créatifs de se sensibiliser
    à la cause féministe et de prendre une distance critique avec ce type de communication.

    Les étudiants ont perçu l’envers du décor, et compris comment fonctionnent les médias
    et comment peut-être véhiculé un message.
    Ce workshop les a aidé à prendre conscience du phénomène.
    Les ressentis sur cette expérience sont multiples et engagés pour le futur :

    « Le féminisme est très important pour perpétuer
    ce que les anciennes ont fait pour nous
    et pouvoir vivre librement aujourd’hui ».

    « Beaucoup d’étudiants masculins ne sont pas conscients de ce que nous vivons…
    la conférence et ce travail autour du détournement leur a permis de comprendre ».

    « J’ai été très intéressée par ce projet car il y a une réelle demande
    de la part d’un annonceur avec une démarche non commerciale mais informative ».

    « Au premier coup d’oeil, certaines affiches dans la rue ne nous paressent pas sexistes.
    Depuis la conférence et le workshop, je suis repassé devant les mêmes visuels et en fait c’est flagrant !
    Il faut juste être mieux informé et être attentif ».

    Avoir un esprit ouvert et critique joue un rôle important dans la transmission et la lutte contre les stéréotypes.
    Créatif de demain, change les choses !

  • montpellier de1 – workshop scénographie 2018

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la deuxième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairages, le son, le décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

     

     
    « art » un texte de Yasmina reza

    « Art » est une pièce légère sur le ton de l’humour, Yasmina Reza écrit un classique de la comédie de moeurs.
    Le « goût des autres » reste le plus efficace des ressorts dramatiques, que la fantaisie la plus extravagante peut révéler d’angoisses existentielles.

    Marc -personnage intellectuellement archaïque et dominant- est invité par son ami Serge
    -homme moderne qui s’adapte à son temps- à venir voir le nouveau tableau qu’il s’est acheté
    l’Antrios : un monochrome blanc…
    Marc, complètement atterré par cet achat, va retrouver leur ami commun, Yvan -personnage neutre-
    pour lui faire part de son incompréhension et connaître son avis. Yvan ira lui-même voir le tableau pour se forger une opinion.
    S’ensuivra toute une discussion vigoureuse autour de l’oeuvre; plus loin même que la question de l’art,
    c’est l’amitié entre les personnages qui est en jeu.

     

    des projets immersifs, contemporains & forts

    J’ai participé aux oraux des étudiants, j’ai découvert ce métier tellement riche, créatif et conceptuel.
    J’ai senti l’investissement des élèves par leurs propositions aussi intéressantes les unes que les autres.
    Les étudiants ont été forces de propositions, diverses et variées.
    Ils ont abordé la pièce « Art » de Yasmina Reza sous différents angles : immersif, conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre le caractère, la position de chacun au sein du cercle d’amitié; le drame et la comédie;
    immerger les spectateurs au sein d’une étape relationnelle, de ces déchirements, de mensonges…
    sans oublier le quatrième personnage de la pièce, le tableau !
    Voilà le challenge relevé par les étudiants :

     

    le ring

    Cette proposition du ring est la métaphore de l’affrontement entre les trois personnages.
    Cette plateforme fait référence au travail de Yoann Bourgeois sur l’art du déséquilibre.
    La scène est composée d’un triangle en mouvement, cet espace est donc en déséquilibre.
    Il est source de liberté et de tension dans le jeu des acteurs.
    Pour accentuer la réponse, la lumière est au dessus, elle éclaire la personnalité de chaque personnage
    et les place en 8 clos.
    Le langage est celui du combat.

     

     

     

     

     

     

     

    le conflit

    Ici, le fil rouge est le conflit.
    Celui-ci est représenté par un espace modulable autour du cube, car personne ne prend le dessus sur l’autre.
    Le cube principal est composé de différents modules, à l’annonce de l’Antrios -la toile monochrome de Serge-,
    ce cube se décompose en une multitude de cubes.
    Référence au rubik’s cube est à la réalisation d’un conflit.
    Le cube est une entité, il représente l’amitié.
    Cette amitié, pourra se recomposer et se décomposer au fil des conflits et des réconciliations.
    Pour accentuer la réponse, le sol reflète les différents cubes, il créé un désordre supplémentaire
    et met l’accent sur la face cachée des personnages.

     

     

     

     

     

     

     

     
    Mise en abyme

    L’œuvre est placée à l’intérieur de la scène : L’Antrios est la scène, la scène est le tableaux !
    Il y a une idée de domination par strate, de recherche de positionnement en trois niveaux.
    Cette proposition récupère les lignes de l’Antrios :  » un tableau monochrome blanc aux lignes transversales « 
    A la fin de la pièce, les personnages sortent de la boîte -le tableau- prennent du recul et observent,
    il neige…

     

     

     

     

     

     

     
    L’enfance

    La gaminerie de la dispute, des trois personnages, amène sur le thème du jeu et de l’enfance,
    représentés ici par le Carrousel.
    L’installation est giratoire, elle tourne suivant le lieu où se passe la scène.
    Les différents paliers sont communicants et marquent l’amitié.

     
     
     
     
     
     

     

     

    un échange Enrichissant

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, la capacité à s’investir dans un projet commun.
    Une rencontre avec le métier et un professionnel.
    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel.
    Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

  • SB#3 calligraphie, détournement & typo

    Une semaine banalisée à l’Esma c’est quoi ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de Manaa, design d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Je me suis donc divisée en trois, la vrai moi, la blogueuse et la prof.
    Nous sommes parties à Nantes, Montpellier et Toulouse à votre rencontre !
    Et je dois dire que tu es drôlement sympa toi l’étudiant, nous avons pu discuter
    et j’ai passé de bons moments en ta compagnie !
    Malgré mes super-pouvoirs de téléportation et d’ubiquité, je ne peux pas tout vous raconter !!!

    Notre créativité s’est exprimée avec beaucoup de liberté !

    calligraphie / toulouse

    La calligraphie est l’art consistant à former les différents caractères d’une écriture de façon esthétique,
    principalement grâce au travail sur le trait, généralement à l’encre.
    L’écriture est un art qui se perd… fini le tracé de belles lettres, sur un beau papier muni d’une plume…
    Sauf pour les amoureux de la calligraphie et nos futurs designers !

    Pour cet atelier autour de l’étude de la lettre, les DG1 étaient encadrés par Alem Alquier.
    Le matin : exercice de familiarisation avec la base, la capitale* romaine,
    une introduction au calame* avec sa fabrication maison et son investigation.
    L’après-midi : application des acquis avec la création de ligatures* ainsi qu’un travail sur les pleins et déliés .
    Et pour finir, la création de son propre message en considérant une économie de moyen.

    *capitale = majuscule **outil : tige de roseau ou de bambou taillé en pointe / bec
    ***ensemble de lettres liées et qui forme un caractère unique. Dans lʼAntiquité le graveur nʼhésitait pas à lier les lettres
    quand cʼétait nécessaire, par manque de place ou souvent à cause dʼun oubli…
    dans ce cas il sʼagit ici de repentirs qui provoquent parfois des effets heureux.

     

    Les étudiants ont gribouillé pendant des heures, à la recherche du geste élégant et technique,
    d’une belle écriture… Le résultat est magnifique !

    « Un atelier très intéressant, qui nous a permis de nous familiariser avec la calligraphie
    et de mieux comprendre la construction des lettres ». Marie

     

     

    détournement / toulouse

    Les manaa ont participé à l’atelier de détournement de magazine avec leurs enseignants Mary Pujol
    et Stéphan Mikolajczak.

    « Le détournement est la réutilisation de slogans, d’images publicitaires, de campagnes de marketing
    pour créer un message différent, souvent opposé au message original.
    C’est une sorte de parodie satirique, qui réutilise ou imite l’œuvre originale.
    Le détournement le plus connu est le détournement publicitaire. » Wikipédia

    Les étudiants croulés sous des centaines de magazines…
    Leur détournement devait faire l’objet d’une réflexion, sur le propos du magazine originiel
    puis sur le nouveau message mis en place.
    Autour d’un objet graphique, le propos est narratif et critique.

    Les thèmes abordés par les étudiants :
    – dictature des magazines,
    – surconsommation,
    – image de la femme dans les revues,
    – discrimination,
    – sexualité…

     

     

    typo / nantes

    Encadrés par Caroline Pelletier, les étudiants ont suivit un workshop de deux jours autour de la création
    d’une pochette vinyle, composée uniquement de typographie.

    L’objectif étant de prendre conscience de la typographie comme signe,
    lire et voir en même temps, composer dans un format contraint (carré),
    prendre en compte les principes de symétrie, ainsi que de se démarquer visuellement.

     

    Je vous mets ici quelques références de graphistes et typographes qui ont une approche visuelle de la lettre :
    David Carson
    Philippe Apeloig
    Paula Scher
    Pierre Di Sciullo
    Neville Brody

    Merci aux enseignants et aux élèves pour avoir partagé leurs photos et leur ressentis.

  • Montpellier DE1 – workshop scénographie 2017

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET.

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairages, le son, le décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    des projets immersifs, contemporains & forts

    J’ai participé aux oraux des étudiants, j’ai découvert ce métier tellement riche, créatif et conceptuel.
    J’ai senti l’investissement des élèves par leurs propositions aussi intéressantes les unes que les autres.
    Les étudiants ont été forces de propositions, diverses et variées.
    Ils ont abordé le texte de Jon Fosse de manière sensible, épurée, conceptuelle et contemporaine.
    Chaque projet a été abordé de professionnel.

    « Noir & Humide » un texte de Jon Fosse

    Lene est une jeune fille à qui l’on a interdit de descendre au sous-sol.
    Celui-ci est « noir et humide », elle le sait, et elle sait également
    qu’il pourrait bien y avoir une sorte de grosse bête noire qui s’y abrite.
    Pourtant, malgré l’interdiction, malgré le caractère dérangeant de ce sous-sol,
    Lene va un jour décider de braver le tabou.

    De son écriture précise et minimaliste, Jon Fosse rend compte des rêves de transgression
    d’une petite fille bridée par ses peurs.

    Le texte transmet diverses émotions et sensations :
    la découverte, l’angoisse, la curiosité, la peur, l’oppression, la frayeur, l’interrogation…

    Transmettre les interrogations de Lene de manière brute,
    immerger les spectateurs dans ce petit univers Noir et Humide,
    voilà le challenge relevé par les étudiants.

    • poésie de l'angoisse
      poésie de l'angoisse
      Contraste en le noir, la nuit, la peur et le blanc comme élément poétique, la neige, la naïveté. Le jeux tourne autour d'un élément phare de la pièce, la porte.
    • Parcours initiatique
      Parcours initiatique
      La scénographie s'articule autour de l'univers de l'enfance l'espace surdimensionné. Avec un jeu d'ombres et de lumières et de textures contre les parois qui rappellent le mystère.
    • Parcours chaotique
      Parcours chaotique
      Influencé par Christian Boltanski qui questionne la frontière entre absence et présence, et Chiharu Shiota qui explore les relations entre passé et présent. Ce projet est un moment suspendu, une respiration entre panique et apaisement, entre chaos et lumière.
    • Escaliers émotionnels
      Escaliers émotionnels
      2 escaliers/2 espaces/2 grandes émotions de Lene, 1 bloc/1 but. La pièce est vécue au travers d'un danseur, qui par sa gestuelle et les tensions corporelles transmet au spectateur les émotions de Lene.
    • Expérience sensorielle
      Expérience sensorielle
      Les modules triangulaires installés dans la salle et au plafond, ils représentent le danger. Les néons proposent un jeu de couleurs, bleu/calme/rêverie/tranquilité, rouge/angoisse/danger et violet la jalousie. Les lumières représentent les différentes émotions que traverse Lene.
    • Esprit vintage
      Esprit vintage
      L'ambiance de ce projet est daté dans les années 20. Le personnage raconte ses souvenirs d'enfant, entre imagination, rêve et illusions rendus par des ombres chinoises.
    • Les poupées Russes
      Les poupées Russes
      Chaque cubes représentent une atmosphère différente, donnée par des jeux de lumières. Le projet propose différents niveaux, des micro-espaces où l'on accède par l'escalier "pas à pas".
    • Dans sa bulle
      Dans sa bulle
      Une proposition sur les sensations et les émotions, traduites par les formes. Le concept est d'intégrer les spectateurs dans la scène, la pièce est expérimentale, le public est en immersion. Il est dans une bulle, métaphore de la cage. A l'extérieur des acteurs presseront la toile…surprises, oppression.

     

    un échange Enrichissant

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le BTS.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, la capacité à s’investir dans un projet commun.
    Une rencontre avec ce métier et aussi avec Daniel FAYET.
    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel.
    Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir.