• MONTPELLIER – scénographie planet océan #projetpro #K21 #DESIGNDESPACE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3ème année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2021, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Je commence avec Océane en Design d’Espace et son projet sur une scénographie pour le hall d’entrée et
    la boutique de l’aquarium de Montpellier.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le Bachelor en Design d’Espace à l’ESMA, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés au métier
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études en Bachelor Design d’Espace se concluent par le passage en Mastère après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir
    et réaliser un projet réel dans sa totalité.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
    UNE PLONGÉE AU COEUR DES ABYSSES
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ATTENTE

    Planet Océan Montpellier est un complexe rassemblant un aquarium et un planétarium, situé dans la zone ludique d’Odysséum à Montpellier. Montpellier Méditerranée Métropole est le propriétaire des lieux.

    L’aquarium souhaite une scénographie permanente pour le hall d’entrée et la boutique, afin de renouveler et de moderniser le lieu. Et ainsi, augmenter le nombre d’entrées qui a manqué pendant les confinements.

    Le but est d’accueillir les visiteurs avec des accès PMR (personnes à mobilités réduites), de créer une file d’attente jusqu’aux 2 banques d’accueil et 1 accès en hauteur pour la suite de la visite.
    Pour la fin de la visite, il faut accueillir les visiteurs dans la boutique jusqu’à la sortie, avec 1 ou 2 postes
    de caisse, des espaces de rangement pour les articles de toutes sortes (peluches, mug, stylos, souvenirs, …)
    et un espace de stockage.

    L’IMMERSION PAR LES SENS 

    Comment immerger les visiteurs dans un univers en lien avec ce qu’ils vont découvrir à l’intérieur de l’aquarium et en même temps très différent ?

    La scénographie, réalisée pour le Hall de l’aquarium Planet Océan Montpellier, propose
    une plongée fabuleuse dans les profondeurs abyssales. Les visiteurs sont immergés dans une ambiance sombre, éclairés seulement par la bioluminescence de micro-organismes.
    L’immersion est totale grâce à un travail sur les sens : visuel, auditif (Sound Design), toucher et odorat (dispositif diffusant une odeur iodée).

    Afin d’attirer les visiteurs, à l’extérieur, une entrée signale a été créée, comme une vague qui viendrait
    nous envelopper et nous attirer vers le fond de l’océan
    .
    Cette structure est composée de plusieurs arches, qui diminuent au fur et à mesure comme un entonnoir.
    Afin de résister aux sollicitations extérieures diverses (eau, gel, soleil…), elle est proposée en acier et recouverte d’une laque polyuréthane.

    Scrute la nature, c’est là qu’est ton futur.

    Léonard de Vinci

     

    La scénographie intérieure, propose une atmosphère sombre afin d’immerger les visiteurs
    dans les profondeurs et de faire appel à leurs sens.

    Pour être complètement en accord avec l’environnement, les luminaires ont été créés avec Glowee,
    un système d’éclairage bioluminescent permettant de réduire l’impact environnemental de la lumière, d’économiser les ressources naturelles limitées et de limiter la pollution due à la consommation.
    Glowee est une start-up française en développement, qui au travers de produits, diffuse cette nouvelle typologie de lumière.
    Une lumière vivante, biologique, liquide et respectueuse de la biodiversité, produite à partir de souches
    de bactéries marines luminescentes
    .

    La bioluminescence est la production et l’émission de lumière par certains organismes vivants
    comme les lucioles ou les vers luisants. Glowee développe une matière première vivante faite de bactéries marines naturellement bioluminescentes et facilement cultivables à l’infini en laboratoire.
    Les luminaires -en phase de prototype- agiront comme des aquariums où les micro-organismes seront plongés dans une eau de mer indispensable à leur nutrition et seront alimentés par un flux d’air. 
    Celui-ci permet la réaction chimique qui émet une lumière douce, froide et bleutée.
    Ces micro-organismes se reproduisent à l’infini et sont entièrement biosourcés.

    Grâce à cette combinaison, la scénographie plonge en douceur les visiteurs dès leur arrivée et les embarque vers l’entrée de l’aquarium. Ils émergeront de leur visite, dans cette même atmosphère apaisante côté boutique et repartiront avec des souvenirs magiques !

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    J’ai souhaité associer deux coups de cœur : la scénographique, car c’est un domaine qui me passionne
    et qui m’attire pour mon futur professionnel et l’océan qui me fascine par sa beauté et les mystères
    de ses profondeurs.
    J’ai choisi pour mon projet l’aquarium de Montpellier, car je le connais très bien. C’est un lieu qui me permet de m’évader. 

     

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?

    Tout simplement parce que j’aime créer et aménager des espaces autant du côté artistique que technique.
    Le Bachelor, m’a enseigné une méthodologie de travail, de création et un savoir-faire ; confronter différentes pistes créatives, expérimenter mes recherches et aller plus loin. Il m’a beaucoup appris en informatique,
    avec la suite Adobe et les logiciels 3D.

     

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Les avantages du métier sont que chaque projet est différent de par son client, sa création, ses contraintes et ses rencontres. Les inconvénients vont être liés au budget souvent limité par rapport au champ des possibles, mais c’est le but d’un défi à relever (avantage) !

     

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?

    À la rentrée, je rentre en DPEA Architecture et Scénographie à l’école d’architecture de Montpellier.
    La suite d’un cursus, qui me permettra d’intégrer une agence de scénographie est de concevoir et de réaliser des décors pour des parcs d’attractions, des musées, au cinéma ou pour l’événementiel.

     

    Merci Océane pour ce projet harmonieux, lumineux et éco-responsable ^^
    Bonne continuation !

  • MONTPELLIER DE – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2020

    Les étudiants en Bachelor Design d’Espace 2e année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la quatrième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace
    au service d’une mise en scène.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme,
    – un espace qui intègre l’architecture qui l’accueille.

    « ELLES DEUX » d’Emmanuel Darley

    Deux filles, deux amies que rien ne peut séparer. Deux ados qui se projettent dans l’avenir
    et qui dessinent au futur une vie adulte où elles s’imaginent toujours côte à côte.
    Un jour, quelque chose se passe. L’une disparaît laissant l’autre, ses parents, tout…
    Elle prend un chemin de traverse et s’évanouit. L’autre poursuit sa vie, comme les parents de l’une,
    dans l’incompréhension, le trouble, le vide et l’oubli impossible.
    Et puis le temps passe.
    Beaucoup plus tard, un autre jour, alors qu’elles sont au presque bout de leur temps de vie, elles se retrouvent. L’une et l’autre côté à côte à nouveau. Que reste-t-il de leur histoire ?

    Elles deux, est un triptyque du temps : le temps de l’avenir rêvé de l’adolescence d’abord,
    ensuite celui du passé qui sépare les êtres en chemin et enfin celui du temps de la mémoire qui s’efface.

     

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « Elle deux » d’Emmanuel Darley sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Le texte fait des allers-retours avec le passé et progresse dans l’histoire des deux adolescentes
    à petits pas vers l’âge mûr.
    Les étudiants ont dû surmonter la difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps
    et espaces; immerger les spectateurs sur plusieurs années, au sein d’une amitié bouleversée par la disparition inexpliquée de l’une des jeune fille et la perte de mémoire de l’autre à leurs retrouvailles. 

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants.

    LA SéPARATION

    De l’autre naît la séparation…
    Cette scénographie propose une structure modulable, qui se modifie tout le long de la pièce
    et 
    intègre la notion de temps et de souvenir.

    Le temps est présent tout le long de la pièce et en constante évolution, il rythme les scènes.
    Les panneaux -murs et décor- s’avancent vers le spectateur et se dissolvent au fur et à mesure, 
    pour provoquer un sentiment d’oppression… et le mettre face à l’inévitabilité du temps qui passe
    et des souvenirs qui s’effacent.

    Chloé BORRULL / Lucas DAMIE / Pauline LA CARBONA / Hugo LEDAN / MaximeRAMOS
    L’ARBRE DE VIE

    Et puis le temps passe…
    La scénographie s’appuie sur différentes notions telles que le temps et son cheminement, la rivalité,
    la séparation, la distance et les retrouvailles.

    Le temps : continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des événements et des phénomènes,
    les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
    Le temps est une force qui agit sur le monde, il a la propriété de faire vieillir  l’ensemble des éléments
    et êtres vivants qui composent l’univers.
    Les personnages vont faire évoluer l’arbre au centre de la scène, la croissance de l’arbre représente ici
    le temps qui passe, une ellipse temporelle.
    Egalement présentes, les racines qui se déploient en même temps que l’arbre, celles-ci représentent
    les souvenirs.

    Inspirée par le constructivisme et ses formes géométriques et organiques, la scénographie intègre
    la séparation de la scène pour évoquer la rivalité et les chemins différents qu’empruntent les deux filles.
    Sans pour autant la fermer, les personnages se déplacent du fond vers l’avant donc du passé vers l’avenir, pour se retrouver après toutes ces années. 

    Ce projet à confirmer mes espérances
    et mon désir de me diriger vers ce métier.

    Lola

    Lola Deperauw / Norman Dupeux / Elian Houlès / Louis Hardeman
    LE PARCOURS

    Rien ne se passe comme prévu…
    La scénographie met en avant le contraste entre le réel et l’imaginaire :  la structure est la base de l’amitié tandis que la lumière reflète les lignes déstructurées et droites au sol et représentent la relation tel quelle est et la vie rêvée !

    La scène se lit à l’endroit et à l’envers et propose une étude psychologique des personnages basée sur
    le souvenir et l’imagination.
    Les personnages déambulent sur le parcours de leur vie et amitié semées d’obstacles, avec l’amour,
    la famille, le jugement de la société et la maladie…

    Ce workshop nous a permis de sortir
    de notre zone de confort !

    Emma Banchereau / Charlotte Malfettes / Orianne Perignon / Emilie Toreilles
    Carla Zaccarelli
  • MONTPELLIER DE1 – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2019

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la troisième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    « l’apprenti » UN TEXTE DE DANIEL KEENE

    Apprenti : 1. Jeune homme qui apprend un métier sous la direction d’un moniteur, d’un instructeur, etc.
    2. Personne qui manque d’habileté dans ce qu’elle fait. (syn. novice)
    Le Larousse

    Tous les enfants ont un jour rêvé de remplacer ses parents parce qu’ils trouvent que les siens
    ne sont pas assez bien ?
    Julien est à la recherche d’un père idéal. Il observe et étudie les habitudes des clients du café d’en face et choisit Pascal. Il déboule dans la vie de cet homme solitaire, amateur de mots croisés…
    « L’Apprenti » est une pièce farfelue sur la rencontre entre un jeune garçon et un homme. Daniel Keene
    décrit avec légèreté et délicatesse, la naissance et l’évolution d’une intimité particulière, sur une année.
    Cette fable simple et heureuse pourrait bien être une définition de l’amour.

    Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique.
    Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

    DES PROJETS CONTEMPORAINS

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « l’Apprenti » de Daniel Keene sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre avec pudeur, la position de chacun au sein de cette sphère intime; celle d’un enfant délaissé
    et celle d’un homme qui hésite à endosser le rôle de père et qui devient « l’Apprenti ».
    La difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps et espaces :
    immerger les spectateurs sur une année, au sein d’une étape relationnelle, la naissance d’une l’amitié.

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants .

    Le café, un lieu de vie

    Un décor unique, la terasse du café. Des tables et des chaises, le décor est minimaliste
    afin de mettre en avant la simplicité du dialogue.
    Les spectateurs seront limités en nombre afin de prendre place directement sur la scène.
    La représentation théâtrale, descendue de sa position frontale est moins distante, plus accessible,
    l’immersion est totale.

    Les acteurs sont assis dans le café, renforçant l’effet de surprise lorsque les spectateurs découvriront
    qu’ils sont parmis eux. Cette proximité physique induit une relation complice et intime.

    La simplicité de la scénographie rend la relation au public plus directe.
    Tout est fait pour qu’il se sente convié et concerné par ce spectacle.

    Une année en pente douce

    La scénographie vise à offrir aux acteurs différentes scènes de jeu reliées les unes aux autres
    par des variations ou des pentes.
    Il y a une corrélation entre le glissement des acteurs de scène en scène et les différentes étapes de la vie.
    Dans un premier temps, les scènes sont éloignées pour évoquer la distance sentimentale qui sépare des deux protagonistes. Elles se rapprochent sensiblement au fur et place les personnages l’un à côté de l’autre
    sur une scène centrale.

    La scénographie s’appuie donc sur différentes notions telles que le mouvement, le cheminement intérieur, le déplacement et l’imaginaire.
    En effet, l’ensemble reste très abstrait. Les spectateurs doivent donc se focaliser sur le jeu des acteurs
    pour imaginer le contexte qui se joue devant.
    L’effet réside donc dans la faculté des spectateurs à se projeter dans un espace suggéré.

    Cette proposition permet de faire vivre un lieu et un jeu avec un certain dynamisme.

    UN ÉCHANGE ENRICHISSANT

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, du vocabulaire spécifique,
    la capacité à s’investir dans un projet commun.

    « C’est très intéressant de rencontrer un intervenant extérieur qui nous confronte à son milieu professionnel. Cela nous pousse à aller plus loin ! »

    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel, cette rencontre avec le métier et un professionnel. Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

    Retrouve les WS2017WS2018

  • montpellier – théâtre 2018

    Nous avons retrouvé les Manaa pour la saison 2018 du théâtre.
    Cette année, le théâtre était au centre du projet transversal de fin d’année.
    Les étudiants ont eu pour mission de réaliser les costumes, accessoires;
    les décors et l’affiche qui annonçait l’évènement.

    Entre stress, texte, couture, peinture, travail d’équipe…
    les étudiants se sont déployés dans toute l’école au rythme de nombreuses de répétitions.

     

    pour l’amour du risque*

    Sous des trombes d’eau, sous des vents violents et quelques éclaircies, les étudiants en Manaa
    ont brûlé les planches pour nous offrir in situ une grande scène de théâtre.
    Le thème était l’Amour et ils nous ont fait vibrer avec des pièces classiques ou plus contemporaines.
    Les représentations se sont succédées durant deux journées, le jury composé de l’ensemble des professeurs
    et les spectateurs ont pu apprécié Phèdre, Ondine, le Misanthrope, Huis Clos et bien d’autres…

    J’ai découvert des élèves avec un réel talent scénique, tous se sont impliqués,
    il ont fait preuve d’une certaine exaltation, cela a été un vrai bonheur !

     

    quelques mots d’amour 

     Si je ne dois plus penser à elle
    tu devras m’enseigner à ne plus penser

     

    Jour 1

     

     

    Jour 2

     

     

    affiches

     

    Merci à tous pour ces beaux moments d’émotions, de partage et de jeux !
    Un grand merci à vous et rdv l’an prochain pour la 10e édition. 

    Souvenir du théâtre 2017, ici

    *Petite référence 80’s à Jonathan et Jennifer Hart !

  • montpellier de1 – workshop scénographie 2018

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la deuxième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairages, le son, le décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

     

     
    « art » un texte de Yasmina reza

    « Art » est une pièce légère sur le ton de l’humour, Yasmina Reza écrit un classique de la comédie de moeurs.
    Le « goût des autres » reste le plus efficace des ressorts dramatiques, que la fantaisie la plus extravagante peut révéler d’angoisses existentielles.

    Marc -personnage intellectuellement archaïque et dominant- est invité par son ami Serge
    -homme moderne qui s’adapte à son temps- à venir voir le nouveau tableau qu’il s’est acheté
    l’Antrios : un monochrome blanc…
    Marc, complètement atterré par cet achat, va retrouver leur ami commun, Yvan -personnage neutre-
    pour lui faire part de son incompréhension et connaître son avis. Yvan ira lui-même voir le tableau pour se forger une opinion.
    S’ensuivra toute une discussion vigoureuse autour de l’oeuvre; plus loin même que la question de l’art,
    c’est l’amitié entre les personnages qui est en jeu.

     

    des projets immersifs, contemporains & forts

    J’ai participé aux oraux des étudiants, j’ai découvert ce métier tellement riche, créatif et conceptuel.
    J’ai senti l’investissement des élèves par leurs propositions aussi intéressantes les unes que les autres.
    Les étudiants ont été forces de propositions, diverses et variées.
    Ils ont abordé la pièce « Art » de Yasmina Reza sous différents angles : immersif, conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre le caractère, la position de chacun au sein du cercle d’amitié; le drame et la comédie;
    immerger les spectateurs au sein d’une étape relationnelle, de ces déchirements, de mensonges…
    sans oublier le quatrième personnage de la pièce, le tableau !
    Voilà le challenge relevé par les étudiants :

     

    le ring

    Cette proposition du ring est la métaphore de l’affrontement entre les trois personnages.
    Cette plateforme fait référence au travail de Yoann Bourgeois sur l’art du déséquilibre.
    La scène est composée d’un triangle en mouvement, cet espace est donc en déséquilibre.
    Il est source de liberté et de tension dans le jeu des acteurs.
    Pour accentuer la réponse, la lumière est au dessus, elle éclaire la personnalité de chaque personnage
    et les place en 8 clos.
    Le langage est celui du combat.

     

     

     

     

     

     

     

    le conflit

    Ici, le fil rouge est le conflit.
    Celui-ci est représenté par un espace modulable autour du cube, car personne ne prend le dessus sur l’autre.
    Le cube principal est composé de différents modules, à l’annonce de l’Antrios -la toile monochrome de Serge-,
    ce cube se décompose en une multitude de cubes.
    Référence au rubik’s cube est à la réalisation d’un conflit.
    Le cube est une entité, il représente l’amitié.
    Cette amitié, pourra se recomposer et se décomposer au fil des conflits et des réconciliations.
    Pour accentuer la réponse, le sol reflète les différents cubes, il créé un désordre supplémentaire
    et met l’accent sur la face cachée des personnages.

     

     

     

     

     

     

     

     
    Mise en abyme

    L’œuvre est placée à l’intérieur de la scène : L’Antrios est la scène, la scène est le tableaux !
    Il y a une idée de domination par strate, de recherche de positionnement en trois niveaux.
    Cette proposition récupère les lignes de l’Antrios :  » un tableau monochrome blanc aux lignes transversales « 
    A la fin de la pièce, les personnages sortent de la boîte -le tableau- prennent du recul et observent,
    il neige…

     

     

     

     

     

     

     
    L’enfance

    La gaminerie de la dispute, des trois personnages, amène sur le thème du jeu et de l’enfance,
    représentés ici par le Carrousel.
    L’installation est giratoire, elle tourne suivant le lieu où se passe la scène.
    Les différents paliers sont communicants et marquent l’amitié.

     
     
     
     
     
     

     

     

    un échange Enrichissant

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, la capacité à s’investir dans un projet commun.
    Une rencontre avec le métier et un professionnel.
    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel.
    Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

  • Montpellier DE1 – workshop scénographie 2017

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET.

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairages, le son, le décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    des projets immersifs, contemporains & forts

    J’ai participé aux oraux des étudiants, j’ai découvert ce métier tellement riche, créatif et conceptuel.
    J’ai senti l’investissement des élèves par leurs propositions aussi intéressantes les unes que les autres.
    Les étudiants ont été forces de propositions, diverses et variées.
    Ils ont abordé le texte de Jon Fosse de manière sensible, épurée, conceptuelle et contemporaine.
    Chaque projet a été abordé de professionnel.

    « Noir & Humide » un texte de Jon Fosse

    Lene est une jeune fille à qui l’on a interdit de descendre au sous-sol.
    Celui-ci est « noir et humide », elle le sait, et elle sait également
    qu’il pourrait bien y avoir une sorte de grosse bête noire qui s’y abrite.
    Pourtant, malgré l’interdiction, malgré le caractère dérangeant de ce sous-sol,
    Lene va un jour décider de braver le tabou.

    De son écriture précise et minimaliste, Jon Fosse rend compte des rêves de transgression
    d’une petite fille bridée par ses peurs.

    Le texte transmet diverses émotions et sensations :
    la découverte, l’angoisse, la curiosité, la peur, l’oppression, la frayeur, l’interrogation…

    Transmettre les interrogations de Lene de manière brute,
    immerger les spectateurs dans ce petit univers Noir et Humide,
    voilà le challenge relevé par les étudiants.

    • poésie de l'angoisse
      poésie de l'angoisse
      Contraste en le noir, la nuit, la peur et le blanc comme élément poétique, la neige, la naïveté. Le jeux tourne autour d'un élément phare de la pièce, la porte.
    • Parcours initiatique
      Parcours initiatique
      La scénographie s'articule autour de l'univers de l'enfance l'espace surdimensionné. Avec un jeu d'ombres et de lumières et de textures contre les parois qui rappellent le mystère.
    • Parcours chaotique
      Parcours chaotique
      Influencé par Christian Boltanski qui questionne la frontière entre absence et présence, et Chiharu Shiota qui explore les relations entre passé et présent. Ce projet est un moment suspendu, une respiration entre panique et apaisement, entre chaos et lumière.
    • Escaliers émotionnels
      Escaliers émotionnels
      2 escaliers/2 espaces/2 grandes émotions de Lene, 1 bloc/1 but. La pièce est vécue au travers d'un danseur, qui par sa gestuelle et les tensions corporelles transmet au spectateur les émotions de Lene.
    • Expérience sensorielle
      Expérience sensorielle
      Les modules triangulaires installés dans la salle et au plafond, ils représentent le danger. Les néons proposent un jeu de couleurs, bleu/calme/rêverie/tranquilité, rouge/angoisse/danger et violet la jalousie. Les lumières représentent les différentes émotions que traverse Lene.
    • Esprit vintage
      Esprit vintage
      L'ambiance de ce projet est daté dans les années 20. Le personnage raconte ses souvenirs d'enfant, entre imagination, rêve et illusions rendus par des ombres chinoises.
    • Les poupées Russes
      Les poupées Russes
      Chaque cubes représentent une atmosphère différente, donnée par des jeux de lumières. Le projet propose différents niveaux, des micro-espaces où l'on accède par l'escalier "pas à pas".
    • Dans sa bulle
      Dans sa bulle
      Une proposition sur les sensations et les émotions, traduites par les formes. Le concept est d'intégrer les spectateurs dans la scène, la pièce est expérimentale, le public est en immersion. Il est dans une bulle, métaphore de la cage. A l'extérieur des acteurs presseront la toile…surprises, oppression.

     

    un échange Enrichissant

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le BTS.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, la capacité à s’investir dans un projet commun.
    Une rencontre avec ce métier et aussi avec Daniel FAYET.
    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel.
    Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir.