• MAISON DE VIGNE #PROJETPRO #K23 #ARCHITECTEDINTERIEUR

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3e année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2023, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année.

    Nicolas Rous* nous présente « Maison de vigne », la rénovation d’une maison ayant une vue panoramique sur toute la vallée de Millau ainsi que sur le viaduc, avec comme parti pris, la greffe comme double peau.
    *nr.design

    Mais avant, qu’est-ce que l’architecture d’intérieur ?

     

    architecture d’intérieur

    Le Bachelor en Architecture d’Intérieur à l’ESMA, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés au métier
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études en Bachelor Architecture d’Intérieur se concluent par le passage en Mastère 
    après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir
    et réaliser un projet réel dans sa totalité.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE ARCHITECTURE D’INTéRIEUR
    UNE MAISON DE VIGNE AU CŒUR DE L’AVEYRON
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ATTENTE

    Un couple de sexagénaire habitant dans la 3e couronne Toulousaine et bientôt à la retraite a pour projet de rénover une grange familiale en Aveyron, plus précisément aux Campels.
    Souhaitant se rapprocher de la nature et du calme ils réfléchissent à l’acquisition d’une grange familiale
    se rapprochant du lieu où Madame a grandi.
    Il s’agit d’une famille recomposée, ils ont eu tous deux un enfant et des petits enfants ainsi que de la famille environnante qui viendra leur rendre visite ce qu’y fera de cette habitation un réel point de convergence
    et de partage
    .

    Pour un budget de 375 000€ avec une réserve d’environ 20% si nécessaire, leur demande est précise :
    Monsieur priorise le pratique et le fonctionnel.
    Madame favorise l’esthétique contemporain mélangé à l’ancien et insiste pour une cuisine de qualité.

    · Un grand espace séjour (salon/cuisine)
    · Une cellier pour la cuisine
    · Une chambre parentale avec dressing et salle d’eau
    · 2 chambres supplémentaires minimums
    · Un bureau
    · Un espace peinture pour Madame.
    · L’espace concernant les chambres supplémentaires peuvent être mis à part.
    · Pas d’annexe ni d’extension, la surface de la grange est déjà assez grande
    · Une terrasse/balcon bien orienté
    · Un « garage/sous-sol » pour y mettre les voitures ainsi qu’un petit atelier pour Monsieur.

    Après l’analyse du contexte, une notion est particulièrement retenue, et permet de proposer un axe de recherche concernant la «boîte à vue». Elle se concentre sur les points forts, dont le panorama et la richesse des matériaux, mais aussi les points faibles tels que la toiture ou encore la dalle existante.

    LA GREFFE COMME DOUBLE PEAU 

    Comment investir davantage la notion de relation intérieure / extérieure

    En observant l’extérieur et en prenant compte de ceci, j’ai déstructuré la géométrie de l’existant pour venir
    y créer deux terrasses en porte-à-faux reprenant l’axe de la vue panoramique. Les deux terrasses ne prennent pas la même inclinaison afin d’avoir premièrement un dynamisme, en suite une fluidité
    de communication entre les deux niveaux, et enfin un apport de lumière supplémentaire sur celle situé en-dessous.
    En reprenant ce schéma de perception, de lumière, de cadrage ou encore de dynamisme, j’ai pu organiser
    le design d’espace à l’intérieur de l’habitation grâce à l’oblique des porte-à-faux.

    En reprenant ce schéma de perception, de lumière, de cadrage ou encore de dynamisme, j’ai pu organiser
    le design d’espace à l’intérieur de l’habitation grâce à l’oblique des porte-à-faux.
    L’acteur majeur de ce projet est la création de cette terrasse en porte-à-faux. Cette structure de quatre mètres par douze, requiert une structure intérieure afin de lui permettre de tenir sans poteaux.
    Cette oblique vient casser la grange existante et doit avoir une structure spéciale afin de la maintenir.
    De plus, afin d’accentuer la légèreté du point de vue que l’on a lorsque l’on découvre l’habitation, la création d’une ouverture en angle, faisant office de baie vitrée et de porte d’entrée, vient créer un noeud structurellement avec cette terrasse en porte-à-faux.
    C’est pour cela qu’un encadrement poteaux-poutres est nécessaire aux soutien des différentes charges
    qui sont dessous, et dessus.

    Toute cette structure permet de garder une cohérence dans l’axe de recherche proposé.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet me tenait à cœur, à la base c’était une demande réelle de mes propres parents.
    J’ai repris pour exemple, leur programme, leur cahier des charges, ainsi que l’histoire derrière cette bâtisse. Afin de pouvoir m’exprimer davantage architecturallement, j’ai augmenté le budget dans la demande
    du projet fictif !
    On a malgré tout, pu reprendre ce projet afin de le modifier et de faire une demande de permis de construire. Pour conclure, la collaboration s’est très bien passé, j’ai pu avoir des retours des maitres d’ouvrages;
    peut-être pas les plus objectifs !

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
    QUELLES COMPÉTENCES AS-TU ACQUISES AU COURS DE TES ÉTUDES ?

    Cela fait plus de 7 ans que je m’intéresse au design en général, mais majoritairement au design d’espace.
    J’ai choisi ces études pour pouvoir laisser mon imagination prendre le dessus.
    Ce qui me plaît le plus dans ces études, c’est l’amplitude des domaines que l’on découvre et que l’on étudie; cela peut aller du plus basique (de l’architecture et du design d’espace) mais peut également s’orienter sur
    des connaissances physiques ou manuelles, grâce aux maquettes, ou encore graphiques et numériques.

    Au cours de mes études, je pense avoir acquis un travail de réflexion et de maturité au vis-à-vis de ma confiance, à l’oral notamment. J’ai également pu apprendre de nouvelles méthodes de travail.
    D’un point de vue plus scolaire, j’ai beaucoup appris sur le fait d’être rigoureux, investit et curieux.

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Pour moi, un des inconvénients, si je peux appeler ça un inconvénient, du design d’espace et de l’architecture en général, vient du fait que ce sont des études de passion; au fil de mon cursus, j’ai pu me rendre compte
    que c’est ce qui m’a aidé à être toujours constamment motivé et intéressé d’apprendre.

    Pour moi le design d’espace est un métier riche et varié,
    qui mêle relationnel, numérique, physique et créatif;
    c’est un métier complet.

    Le fait de satisfaire à une demande, de découvrir, d’imaginer, de créer, ou encore même de prendre
    un calque et un crayon, me permet de dire que ce sont une multitude d’avantages qui me poussent
    à aimer ce métier
    .

    Merci Nicolas pour ce projet fusionne avec la nature et propose un havre de paix.

  • LA CARETTA #PROJETPRO #K23 #DESIGNGRAPHIQUE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3e année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2023, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année.

    Chloé Aubel* nous présente « La Caretta », son projet informatif pour faire connaître le centre et
    alerter le public au sujet de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.
    *by.chloeaubel

    Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?

    DESIGN GRAPHIQUE

    Le Cycle Design Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tout type de supports de communication, coordonner les étapes de création et de réalisation d’un produit de design graphique à partir d’une commande.

    Le design graphique est une discipline qui consiste à utiliser une composition visuelle pour résoudre
    un problème et exprimer une idée à l’aide de la typographie, des images, des couleurs et des formes,
    sur imprimé ou sur écran.
    Il peut être destiné à un petit nombre de personnes, par exemple un livre à édition unique ou limitée, ou peut être vu par des millions de personnes, comme avec le contenu digital d’un organisme de presse international.
    Il est utilisé à des fins commerciales, éducatives, culturelles, informatives ou politiques.
    Concevoir une identité visuelle globale, réaliser une campagne publicitaire ou créer un site web 
    sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Cycle Design Graphique.

    Le Bachelor offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Directeur artistique, Designer graphique, Motion designer, Illustrateur graphiste, Web designer, 
    Graphiste freelance…

    Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère,
    Directeur Artistique Communication 360° ou Directeur Artistique Motion Graphics Design, après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen devant
    un jury constitué de leurs enseignants et de professionnels.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser
    une campagne dans sa totalité.

    PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE
    LA CARETTA, UNE STRUCTURE ENGAGéE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ANALYSE

    La Caretta, située à la Grande-Motte, est reconnue depuis 2007 comme centre de référence dédié
    à la pédagogie et à la sensibilisation pour la préservation du monde marin et de ses espèces, et plus particulièrement des tortues marines, tout en développant la recherche scientifique à ce sujet. 

    Le territoire a certains atouts, il fait preuve de différents projets :
    – La création de ports adaptés pour les professionnels.
    – La préservation l’environnement.
    – L’aménagement du littoral avec la gestion des risques et le renforcement du caractère maritime
    et des enjeux du littoral.
    – L’optimisation de l’attractivité du territoire en sensibilisant le public à l’historie et à l’évolution
    du littoral.

    C’est suite à mon stage de 1re année en communication au sein du centre La Caretta, anciennement CestMed, que ce projet est né.
    Delphine Gambaiani, biologiste au sein du centre et scientifique en océanographie et zoologie, m’a confiée
    son désir de développer un support de communication qui permette d’alerter le public au sujet
    de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.

    L’objectif est de transmettre un message engagé, revaloriser le statut des pêcheurs et renforcer l’importance du rôle de chacun afin de sensibiliser et d’encourager à agir en faveur de la cause environnementale marine.

    L’idée étant de favoriser cette sensibilisation par un moyen graphique et vivant, j’ai donc choisi pour axe
    de travail la notion qu’une image vaut mieux que mille mots… 

    UNE IMAGE VAUT MIEUX QUE MILLE MOTS 

    Comment vulgariser des études scientifiques de façon communicante pour le grand public,
    alors qu’elles sont techniques ? 

    Sensibilité, humanité et poésie sont autant de notions qu’il nous tenait à coeur, Delphine est moi-même,
    de placer au centre de ce projet. Grande passionnée de cinéma d’animation, c’est donc rapidement que l’idée de créer ce petit film m’est apparue comme le support idéal pour retranscrire ces volontés.

    J’ai donc imaginé cette animation en stop-motion, avec pour thématique de fond la sauvegarde des océans et de ses espèces, et pour concept la parabole, un court récit symbolique qui permette de mieux comprendre un concept, une idée, grâce à une histoire, une métaphore ou une image sous laquelle se cache un enseignement moral. Ici, la « montée au ciel » des espèces marines, sous-entendue leur disparition
    causée par les déchets rejetés en mer.

     

    L’animation est un support graphique qui permet une expérience attrayante et de communiquer un message sous une forme percutante. Dans le cadre d’une campagne de sensibilisation ou d’une volonté de partager un message engagé, elle est un moyen d’informer le public sur les bons gestes à réaliser
    ou sur les conséquences d’actes inappropriés.
    Stratégiquement parlant, utiliser l’animation dans cet objectif, a de multiples avantages :
    elle permet de sensibiliser petits et grands, elle est facile à partager, peut être consultée à tout moment
    et n’importe où, et elle se diffuse rapidement sur les réseaux sociaux



    J’ai été inspirée par exemple par Greenpeace qui a déjà réalisé deux courts-métrages d’animation de ce type au sujet de la surpêche et la protection des océans. L’illustrateur Steve Cutts qui réalise également

    des oeuvres satiriques sur la société, et dans cette idée du symbole, je peux également citer Pixar qui fait de Nemo en 2003, un symbole de lutte pour la protection des océans.

    Je suis profondément convaincue
    qu’opter pour des images « joyeuses » ou qui portent à sourire
    peut s’avérer être aussi efficace et poignante
    pour éveiller les consciences
    qu’une photo trash et angoissante.



    Avec le recul, ce projet m’a apporté beaucoup de fierté. Je suis fière d’avoir réalisé cette animation
    de A à Z seule par mes propres moyens
    , moi qui rêvais de m’essayer à cet exercice complexe.
    Je suis fière du message qu’elle porte et de la cause que je défends, et fière de l’émotion qu’elle procure et que je lis dans les yeux de ceux qui la visionnent.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet était pour moi une suite logique découlant de mon stage au sein du CestMed.
    Les liens que j’ai créés avec l’équipe, la confiance qu’ils m’ont accordée et les valeurs communes
    que nous partageons font qu’aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir été sollicitée pour un projet
    comme celui-ci, qui m’a permis de m’impliquer davantage dans la cause environnementale marine
    et de continuer à collaborer et soutenir des associations engagées comme celle-ci. 

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ? Que garde-t-il ?

    C’est suite à la publication de sa thèse sur la corrélation entre les déchets retrouvés en mer et les éléments retrouvés dans les tortues marines que Delphine Gambaiani a fait appel à moi.
    Nous avons dans un premier temps pris le temps d’échanger sur la problématique de la pollution marine, me faisant part des études scientifiques réalisées, des dispositifs mis en place, des expériences menées
    et des constats obtenus au sein de son étude, me permettant ainsi de m’imprégner au mieux du sujet,
    ce qui fut à la fois passionnant et primordial pour me permettre d’établir au mieux ma stratégie
    de communication

    Et dans un second temps nous avons échangé sur l’objectif du projet et en quoi mon rôle lui semblait pertinent dans la réalisation de cet objectif.
    Il s’est avéré que notre philosophie et notre perception étaient en totale adéquation, à savoir le rôle majeur que le design peut jouer en tant que vecteur au sein de la communication afin de faire le lien entre la science et la conscience collective.
    Cette idée que le graphisme puisse donner une voix aux scientifiques à travers des images qui génèrent des émotions, viennent toucher la sensibilité des gens et provoquer un réel impact sur leurs agissements.
    Ces échanges riches et inspirants, ainsi que la bienveillance absolue et encourageante dont j’ai bénéficié ont été un terreau idéal pour faire germer ce projet et favoriser sa réalisation avec passion

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
    Quelles compétences as-tu acquises au cours de tes études ?

    Avant l’ESMA, j’ai eu un parcours assez riche et varié…! Allant du cinéma en passant par le rôle de make-up artist puis d’attachée commerciale et vendeuse en cosmétique. Un parcours au cours duquel j’ai acquis
    de nombreuses compétences et connaissances, mais aussi été à la recherche perpétuelle du juste milieu entre créativité, réflexion et impact. Et pour moi le graphisme, c’est tout ça à la fois.

    Le jour où j’ai entendu parler de l’ESMA et de la section design graphique, ça a été un énorme déclic.
    Ça m’a fait l’effet d’un coup de foudre ! Je n’avais plus que ça en tête, j’y pensais nuit et jour,
    j’avais des papillons dans le ventre… J’étais pour la première fois enfin persuadée d’avoir trouvé ma vocation. Alors je ne pouvais pas faire autrement que de faire confiance à mon instinct et prendre ce virage à 360°.

    Aujourd’hui, plus le temps passe plus je me dis que c’est une évidence pour moi de travailler
    dans le graphisme. Car j’ai grandi dans une famille d’artistes qui m’ont toujours sensibilisée aux arts visuels, ce qui m’a apporté une culture et une fibre créative essentielle dans ce métier et que j’ai plaisir à pouvoir exploiter dans mon travail.

    Un autre point qui me caractérise, c’est aussi ce goût pour la mise en valeur. J’aime l’idée de mettre en lumière, promouvoir une idée, un produit, donner envie, accrocher le regard, susciter l’intérêt, interpeller…
    Ce sont des défis qui me stimulent et m’inspirent dans mes projets. 
    Il est vrai qu’on pourrait penser que le graphisme, c’est essentiellement l’esthétisme, le beau, l’image,
    mais c’est bien plus complexe que ça. Dans un monde aujourd’hui dominé par cette obsession de l’image,
    je pense qu’il est urgent de remettre le cœur au centre. Car quand le coeur est touché, l’esprit s’éveille et
    le message passe. Les gens ont besoin de plus de sensibilité, qu’on leur évoque des souvenirs, qu’on leur procure des émotions, qu’on leur redonne confiance et espoir dans une société qui nous parle beaucoup
    de nos erreurs, des dangers, des menaces, et même si c’est une réalité qu’il faut écouter, je pense que la peur n’est pas la meilleure façon de communiquer pour accéder aux consciences et obtenir un changement dans la mentalité et le comportement des gens.

    Pour moi, le design graphique,
    c’est parler aux cœurs des gens.

    Et c’est la raison pour laquelle j’ai pris tant de plaisir à réaliser le projet « Célestine » qui m’a permis de mettre en pratique cette volonté.

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Comme c’est un métier de passion, en termes d’inconvénients, je parlerais plutôt des problématiques liées
    aux tourments humains tels que le syndrome de l’imposteur qu’il faut savoir dépasser, la frustration
    de ne pas toujours faire ce que l’on veut, ne pas se laisser déstabiliser face à un désaccord avec un collègue ou un client, ou encore tout simplement l’angoisse de la « page blanche ».

    Mais c’est surtout un métier rempli d’avantages fabuleux. Apprendre et découvrir en permanence à chaque nouveau projet, ce rapport avec le client où les deux parties s’enrichissent mutuellement, le challenge permanent, la pluralité et la diversité qui offre un large champ d’évolution et de possibilités… C’est un métier tellement excitant où l’on peut trouver l’inspiration partout dans notre vie quotidienne, ce qui stimule notre imaginaire continuellement. On peut se réveiller en pleine nuit et avoir une idée géniale, ou trouver une idée en observant la vie qui nous entoure !

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?
    Le Mastère oui, mais après ?

    J’espère pouvoir revêtir le poste de directrice artistique à l’issue de mon Mastère, et je pense que mon stage
    de fin d’études, sera certainement déterminant pour la suite. Donc la priorité pour moi, actuellement, est
    de trouver un lieu de stage qui me permette de m’épanouir et de m’enrichir professionnellement, techniquement et graphiquement, afin de pouvoir me lancer dans la vie active avec les meilleurs atouts !
    Et pour l’avenir, pourquoi pas envisager d’ouvrir mon propre studio graphique

    TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?

    Et bien le projet « Célestine » n’a pas fini de répandre son message ! Puisque la Caretta a pour projet
    de développer au sein du centre toute une animation pédagogique autour de Célestine dédiée à des classes de maternelles, avec comme support principal un livre adapté du court-métrage. Nous travaillons donc actuellement sur ça, ainsi que d’autres projets de sensibilisation sur les tortues marines.

    Merci Chloé pour ce projet qui nous fait entrevoir ton univers lumineux et bienveillant, la douceur avec laquelle tu fais passer un message fort et engagé.
    Mais surtout merci pour ta passion,
    ta sensibilité et ta vision particulièrement poétique, cela fait du bien !

  • BLOW-UP / UN DESIGNER EN 5MN

    Un Blow-Up, c’est quoi ?!
    Blow-Up c’est avant tout un film culte, de Michelangelo Antonioni. Blow-Up est le genre de film
    que l’on peut voir et revoir; un film casse-tête, un labyrinthe qui offre à chaque vision des surprises,
    des interrogations, des secrets, et que des cinéphiles psychopathes connaissent par cœur, plan par plan.

    Le Blow-Up qui nous intéresse aujourd’hui, est une pépite pour cinéphile : le web-magazine proposé
    par Luc Lagier, sur Arte, qui pose un regard ludique et décalé sur le cinéma
    Un format court entre 5 et 25 minutes, dynamique, fascinant et curieux avec des montages thématiques comme : le bleu au cinéma, les extra-terrestres au cinéma, The Big Lebowski en 5 minutes, ou encore,
    c’est quoi Nathalie Portman ?

     

    Les étudiants de Prépa Design, ont relevé la Mission Impossible du Blow-Up artistique.
    En se documentant sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste, nos étudiants ont monté une vidéo avec voix-off, pour présenter l’essentiel d’un artiste, de leur choix.
    Un designer a toujours une signature qui fait que son travail est reconnaissable entre tous, des couleurs de prédilections, des cadrages particuliers, une facture picturale, des thèmes de prédilections, des inspirations, un contexte, une époque…

    C’EST QUI ou plutôt c’est quoi FRANK LLOYD WRIGHT ?

    Lorsque je me suis inscrite à l’Esma, j’étais attiré par le cursus architecture d’intérieur.
    Après avoir parcouru la liste des architectes pour ce projet de blow-up, et regardé tous les profils des architectes, j’ai choisi de travailler sur Frank Lloyd Wright car il construit en s’adaptant à l’environnement.
    La nature est centrale dans ses projets. C’est tout de suite ce qui m’a plu, je suis moi-même très engagée dans l’écologie, la préservation de la nature et de l’environnement.

    Il faut savoir que je me suis inscrite très tard à l’Esma et donc j’ai eu ce challenge du blow-up à construire
    en une semaine seulement !
    L’exercice de monter une vidéo en une semaine alors que je n’y connaissais rien m’a tout de suite plus
    et je me suis mise à fond dans le projet. D’autant plus que le montage est quelque chose que je n’avais jamais fait, mais qui m’attire.

    Pour commencer, j’ai fait beaucoup de recherches sur FLW notamment sur YouTube avec des interviews pour l’écouter parler, comprendre ses idées, ses références et l’analyse de son architecture ; j’ai commencé à voir ce que je pourrais utiliser. Les recherches sont très importantes dans tout projet,
    les documentaires sur FLW m’ont aidé à me plonger dans le sujet. Le plan de mon blow-up a commencé
    à se dessiner dans ma tête.

    Il me semblait important de retracer les débuts pour comprendre, c’est quoi FLW, comment il s’est construit, grâce à qui et avec quelles influences. J’ai notamment mis l’accent sur des points essentiels comme
    le style Prairie qu’il a créé et l’adaptation de ses constructions à l’environnement.

    J’ai dû apprendre à monter une vidéo, j’ai donc regardé des tutos sur YouTube, c’est un outil très utile
    pour apprendre et cela m’a beaucoup servi ! Cet exercice du blow-up est intéressant, car il m’a permis d’apprendre quelque chose de nouveau.

    Une fois le blow-up monté, la voix enregistrée et la musique insérée, le film était prêt pour le jury
    à qui nous devions le présenter en début d’année. Mon oral s’est très bien passé les trois membres du jury étaient très sympa, il y a directement eu une proximité qui m’a permis de m’exprimer comme je le voulais,
    ce dont je n’avais pas vraiment l’habitude venant d’une fac où nous étions 200 par promotions.
    J’ai pu montrer mon film puis discuter avec les jurys de mes choix, de ce que j’avais appris et aussi pourquoi j’étais là. J’ai aussi pu échanger sur ce que j’aurais pu modifier sur mon blow-up comme la longueur,
    j’aurais pu beaucoup plus parler de ses travaux notamment de toute la partie design de mobilier
    que j’ai omis de présenter.

    En conclusion, ce blow up fut une excellente entrée en matière pour ma prépa.
    De par la nouveauté, la découverte et l’enrichissement que m’a apporté l’exercice. Mais aussi par un oral avec des jurys qui sont aussi les professeurs avec lesquels j’ai travaillé cette année. J’ai pu avoir un premier contact fort qui a un peu été un tremplin vers mon année de prépa design me mettant en confiance.

    Ce sujet m’a vraiment permis de découvrir FLW, découvrir ce qu’était « le style Prairie » mais aussi commencer à comprendre que l’architecture s’analyse. J’ai compris que tout se justifiait notamment en écoutant des analyses de la « Fallingwater » house au niveau des plans, des matériaux, des ouvertures.
    Je n’y connaissais rien et j’ai appris beaucoup sur son histoire et je dois dire que son travail m’a beaucoup influencé sur la suite comme sur mes travaux de design d’espace où j’ai beaucoup travaillé avec la nature. C’est maintenant pour moi une approche assez intelligente de l’architecture et je pense que travailler sur
    cet architecte m’a permis de repenser un peu ma façon de voir l’architecture dans l’environnement.

    Loan Picone

    C’EST QUI OU PLUTÔT C’EST QUOI PETER SAVILLE ?

    En rentrant à l’Esma, j’étais intéressé par l’architecture, je me suis donc dit que j’allais sélectionner
    un graphiste pour étudier autre chose que ce vers quoi je me destinais. 

    Dans ma liste de designer, j’avais quelques noms, dont Milton Glaser, Tyrsa et d’autres. 
    J’ai choisi Peter Saville parce que son travail était différent de ce que j’aime, de ce que je consomme
    en matière de design. Je ne connaissais pas Peter Saville et j’avais envie de partir de 0 avec un designer qui m’était inconnu, découvrir un style différent. Je trouvais ça intéressant d’aller à l’inverse de
    mes humeurs.

     

    Pour appréhender l’exercice, j’ai bien évidemment regardé les blow-up d’Arte. Je me suis essentiellement concentré sur celui de Jean-Louis Trintignant, en boucle ! Pour avoir non seulement le rythme, les détails visuels, mais aussi la voix et la prosodie de Luc Lagier, typique du blow-up, selon moi. Pour moi, Luc Lagier nous raconte les personnages comme si nous étions ses petits-enfants, il nous raconte une histoire
    avec une bienveillance incroyable

    J’ai ensuite épluché tout ce qu’a fait Peter Saville, et je me suis aussi plongé dans son univers.
    J’ai vite découvert qu’il a énormément travaillé dans l’univers de la musique avec Factory record,
    j’ai donc écouté de nombreuses musiques de la maison de disques et j’ai décortiqué toutes ses réalisations
    de pochette d’album sur son site internet. Il y a d’ailleurs quelques musiques que j’écoute encore, notamment « Echo beach » de Martha and the muffins ou « Blue monday » de New order. C’est justement en écoutant New order de nombreuses fois que j’ai découvert et utilisé le clip de cette chanson, car il explique
    à merveille le fameux code couleur de Peter Saville.

    Pour ce qui est du montage, ça a été long et laborieux, j’ai monté sur un logiciel de montage dont
    j’ai déjà oublié le nom, il était gratuit sur le Microsoft Store, c’est ce qu’il faut retenir, et j’ai créé toutes
    les images fixes de la vidéo sur libre office, ce qui m’a pris pas mal de temps. Ma voix a été enregistrée
    sur mon iphone. Et le résultat de la vidéo a été capturer sur nvidia qui était gratuit sur mon ordinateur,
    cela m’a évité le filigrane affreux du logiciel gratuit. 

     

    L’oral a été très cool, les enseignantes ont été satisfaites hormis le fait que je ne développe pas assez
    ses inspirations artistiques… Mais sinon le dialogue avec le jury a été très simple. Il n’y avait aucune pression, on a simplement discuté.

     

    J’ai trouvé le sujet vraiment sympa et intéressant. Un simple exercice m’a forcé à m’intéresser et à découvrir différents domaines. En plus, le choix du designer était libre et la liste était bien assez longue pour que
    l’on y trouve son bonheur.

    Au final, je suis content d’avoir choisi Peter Saville. Ce que j’ai aimé découvrir chez lui, c’est qu’il n’a quasiment fait que des collaborations, et c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. Il a une capacité d’adaptation et c’est l’une des qualités principales que je souhaite acquérir en tant que designer graphique. 

    À peu près un an après avoir fait cette vidéo, et même si ma voix est affreuse et que la vidéo manque
    de rythme, je me dis que ce n’était pas si mal pour une première fois !

    Maxime Prodhomme

  • 10 indispensables en art appliqué

    INDISPENSABLE : dont on ne peut se dispenser, qui est obligatoire; 

    Il est indispensable d’être ouvert à toute forme de créativité.


    Vitale, la culture est indispensable à ta créativité. Tu peux faire de mes conseils tes indispensables !

    De culture tu te nourriras;

    Un nouveau designer chaque semaine tu découvriras*; 

    Expérimenter tu n’oublieras pas;

    Observer tu feras;

    Les carnets de croquis tu griffonneras;

    D’autres supports créatifs tu utiliseras (photo, vidéo,…);

    Le travail en équipe t’enrichiras;

    Toujours ton étapes: tu auras sur toi;

    Ton Ideat t’inspirera;

    Ton Behance et ton IG professionnel tu créeras.

    * Découvre les classiques de l’histoire de l’art, du graphisme, de l’architecture, … avec les blind test du chant du design #01 ARTISTES PEINTRES / À TRAVERS LES ÉPOQUES

    #02 SCULPTEURS / À TRAVERS LES ÉPOQUES 

    #02 ARTISTES PLASTICIENS

    #03 GRAPHISTES

    #04 ARCHITECTES

    #05 STREET-ARTISTES

    #06 REALISATEURS AVANT 2000

    #07 REALISATEURS APRES 2000 

  • 5 ASTUCES POUR ORGANISER SON TRAVAIL

    Nous sommes, à peine, rentrés et déjà le rythme est donné. 
    Certains sont détendus d’autres sont déjà stressés…
    Le but, cette année, est d’apprendre à gérer son temps pour être régulier, serein, créatif et ponctuel
    dans ses rendus.

    1 – GÉRER SON TEMPS
    • Apprends à travailler avec un planning, celui-ci te permettra de visualiser le temps
      qui t’es imparti pour chaque sujet et de respecter les dates de rendus. 

    • Réfléchis à tes projets sur le long terme, il est nécessaire de mûrir tes projets.
      T’interroger sur tout, te poser les bonnes questions.
      Voir l’article Une sélection de sites à adopter pour développer sa curiosité.

    • Anticipe, évite la procrastination !

    La dimension du temps est différente pour chacun d’entre nous, cette année il va falloir que tu optimises
    ce temps, qui file à toute vitesse.
    Tu peux adopter la To Do List (ou liste de tâches) pour planifier les divers tâches que tu dois accomplir
    tout au long de la journée et anticiper sur la semaine et le mois.
    Pour t’aider : le site todoist, il peut aussi te suivre grâce à son application todoist.com/iphone

     

    Emporte tes documents, tes photos, etc, partout avec Dropbox ou ICloud, tes fichiers sont synchronisés
    sur tous tes appareils.

     

    LE PLANNING

    Voici quelques pratiques simples pour t’aider à tirer le meilleur parti de ton temps.

    Calendriers quotidiens, hebdomadaires et mensuels

    Une bonne organisation repose sur la gestion immédiate et à long terme.
    Lorsqu’un enseignant te donne un sujet, il te donne les étapes et la date de rendu.
    Tu dois noter tes objectifs quotidiens, hebdomadaires et mensuels.
    Imprime 4 semainiers pour le mois, au format A3, accroche-les au mur, fais ton planning avec des couleurs différentes par matières, écris en minuscules ou en capitales, utilise différents stabilos quand c’est l’heure
    du rendu.

     

    Codes couleurs

    Il est important de hiérarchiser, commence par remplir ton calendrier avec les objectifs les plus importants.
    L’idée est de choisir différentes couleurs pour tes différentes matières, comme « expression plastique », « Design d’espace », « atelier volume »… et d’autres thématiques comme « sport » !

    Utilise une approche colorimétrique ; feutres de couleurs, surligneurs, post-it colorés…
    Les codes couleurs te donneront une vision claire de ton planning. 

     

    Méthode de la flèche

    En période de rendu, utilise la méthode de la flèche créée par Nicholas Sonnenberg, elle te permet 
    de hiérarchiser les étapes cruciales avant de finaliser ton projet.
    Le but est de faire en sorte que ton calendrier hebdomadaire ressemble à une pointe de flèche :
    beaucoup de choses au début, se rétrécissant jusqu’à la fin.
    Programme un maximum d’étapes le week-end et continue la semaine avec un planning chargé, et la fin
    de semaine sera plus ouverte. 

     

    Matrice de gestion du temps

    Si malgré mes conseils, tu es dans une impasse, utilise la matrice de gestion du temps de Stephen Covey aussi appelée la matrice d’eisenhower.
    Elle te donnera un aperçu des tâches à effectuer par ordre de priorité : urgent / pas urgent,
    important / pas important.
    URGENT : travailler sur le rendu en couleur.
    PAS URGENT : finir ma série Netflix.
    IMPORTANT : continuer mon projet en design graphique.
    PAS IMPORTANT : passer des heures sur Tik-tok.

    2 – APPRENDRE À TRAVAILLER
    • Evalue une période horaire,
      ex. : 1h d’Histoire de l’art, 2h de DE, 30mn d’Anglais, etc…
      et tiens toi à ton planning.

    • Cette durée doit être adaptée selon tes compétences.

    • Travaille en binôme ou en groupe, suivant les compétences des uns et des autres,
      l’entraide est une des clés !

    • Travaille dans le calme et se concentrer; sans Netflix, Youtube ou autres réseaux sociaux, déconnecte-toi… une musique en fond pourquoi pas ! 

    3 – SAVOIR SE SERVIR D’INTERNET
    • Ne pas croire tout ce que tu lis sur Wikipedia ou internet en général !
      Tu dois avoir du recul, vis à vis des références que tu trouves, donc vérifie tes informations
      en les croisants avec d’autres sites.

    • Vérifie si les artistes, architectes ou graphistes ont un site officiel, il sera une valeur sûre.

    • Sur Facebook ajoute des pages d’artistes, des journaux, magazines culturels
      ex. Artips, le Monde, Arte, Etapes, etc…

    • Sur Instagram fais la même chose, abonne toi à Kuntzel & DeygasTyrsa, Ideat, Maison Sarah Lavoine, Beaux-art

    • Fais des listes de Favoris.

    4 – HORLOGE BIOLOGIQUE
    • Dors suffisamment.
      Tu seras reposé, moins stressé avec les idées claires, plus créatif et réceptif !
      Gérer son temps c’est éviter l’effet papillon :
      stress, nuits blanches, baisses de régimes, rhumes, absences, etc…

    • Mange équilibré.
      Tu vis seul ? Maman, papa ou mamie ne sont pas là pour te faire des bons petits plats ?
      Je comprends !
      Je n’irai pas jusqu’à te conseiller 5 fruits et légumes par jour, tout est relatif !
      Un repas équilibré c’est : 1 féculent, 1 légume et 1 protéine.

    • Pratique un sport, il régule ton stress, de te défouler et de générer une bonne fatigue.
      Nous avons la chance d’avoir l’Athletic Fitness Club, inscris-toi !!!

    5 – GÉRER SON STRESS
    • Attention, ne te laisse pas envahir par le stress. Keep the faith !
      Maintiens une pensée positive, il ne faut pas anticiper la chute plutôt la réussite.
      Se sont tes peurs qui te mènent vers le stress, qui te freinent dans ta créativité.
      Laisse les de côtés et avance.

    • Sorties, sports, shopping ou encore une grasse matinée… accorde toi des petits plaisirs !

    • Tu as l’esprit ouvert ?
      Le yoga ou encore la méditation peuvent t’aider à te détendre.
      Lance toi, ça fait un bien fou !

    Une : source L’ATLAS street artiste labyrinthique.

  • LES QUESTIONS QUE TU TE POSES à la RENTRée

    Une semaine c’est déjà écoulée depuis ta rentrée à l’ESMA, une nouvelle école, des études supérieures… 
    tu ne sais pas vraiment où tu mets les pieds.
    Tu te poses un grand nombre de questions… je vais essayer d’y répondre ! 
    Cette année de Prépa Design ou Prépa Entertainment, sera une véritable aventure, riche d’apprentissage
    et de rencontres.

    EST-CE QUE JE VAIS TENIR LE RYTHME ENTRE COURS, RENDUS
    ET VIE PERSONNELLE ?

    On ne va pas se mentir… La charge de travail demandé par l’ensemble des enseignants est assez abondante !
    Une bonne organisation est la clé du succés !!!
    Il te faut travailler dès le début et régulièrement pour ne pas prendre de retard !
    L’idéal est de faire un planning de travail par semaine, de s’y tenir et évidemment ne pas travailler sur
    les rendus au dernier moment… car intégrer, mûrir et digérer le sujet sont des étapes très importantes.

    L’article 5 ASTUCES POUR ORGANISER SON TRAVAIL peut déjà te donner quelques pistes d’organisation.

    Pour que tes projets soient menés de la meilleure manière, tu dois absolument échanger avec ton enseignant durant l’atelier. Et pour cela, il te faut travailler régulièrement sur celui-ci !

    Tu es aujourd’hui dans l’école de ton choix, tu vas pouvoir t’épanouir et vivre ta passion.
    Les projets sur lesquels tu vas travailler vont t’enthousiasmer !

    MON NIVEAU DE DESSIN, VA-T-IL ÊTRE SUFFISANT PAR RAPPORT
    AUX AUTRES ?

    Pédagogiquement, il n’y a aucun intérêt à mettre la comparaison en avant…
    Mais dans ta tête, c’est bien LA question que tu te poses.

    Certains étudiants arrivent d’un bac arts appliqués où ils ont toujours dessiné, d’autres sortent d’un bac scientifique ou changent d’orientation… Il y a donc des différences de niveaux.
    Tu n’as jamais dessiné ou tu n’es pas vraiment bon ? Ne t’en fais pas, tu es là pour apprendre
    et tu vas être stupéfait de tes progrès, même s’ils n’arrivent pas assez vite à ton goût.

    Tes enseignants sont là pour t’apprendre et te donner des astuces; il est question de technique,
    mais aussi d’observation et surtout de pratique et de patience !
    Il faut t’entraîner, demander des conseils, mais aussi te tromper, c’est comme ça qu’on apprend !

    J’AI PEUR DE NE PAS COMPRENDRE LES SUJETS
    ET DE NE PAS ÊTRE CRÉATIF…

    En ce qui concerne la compréhension des sujets, tes enseignants vont décortiquer chaque nouveau projet et te faire découvrir des références artistiques en lien avec celui-ci.
    Si tu ne comprends toujours pas, pas d’inquiétude, il suffit de demander ! Ton enseignant est là pour prendre le temps de te réexpliquer, si nécessaire.

    Rester dans un état d’esprit créatif est parfois difficile, le secret est d’être curieux !

    Voici quelques conseils :
    1- Être ouvert d’esprit; ne sois pas fermé aux nouvelles idées, aux expérimentations. Lâche-toi !

    2- Faire des recherches personnelles; étudier chaque référence que l’on va te donner de manière approfondit.
    Lire plusieurs articles sur la démarche artistique, de l’artiste, architecte ou graphique. Allez voir son site officiel et s’abonner à son compte sur instagram, s’il est toujours de notre siècle !
    Cette démarche va nourrir ta culture artistique et va développer ton esprit critique.

    3- Avoir toujours avec toi un carnet, pour noter et dessiner, annoter et coller.

    4- Pratiquer, pratiquer, pratiquer !

    5- Rechercher de nouvelles expériences; allez voir une nouvelle exposition, un nouveau film et surtout explorer des univers qui ne sont pas encore les tiens.

    6- S’entourer de tes camarades, des anciens et de tes enseignants. 

    La créativité ne tombe pas du ciel, ne te touche pas comme la foudre, elle se travaille.
    La créativité c’est des liens qui se créaient autour d’une idée, un cheminement pertinent qui
    en devient évident !

    QU’EST-CE QU’ON APPREND ? EN QUOI CONSISTENT LES COURS ? 

    Tu arrives dans l’enseignement supérieur pour une année préparatoire en arts appliqués. 
    Cette année te fait entrevoir toutes les possibilités d’orientation au sein de l’école, et au-delà.
    Les enseignants t’accompagnent et te conseillent selon ta personnalité, tes envies et tes qualités.  

    Certains étudiants arrivent sans aucune idée de la filière qu’ils souhaitent emprunter l’année suivante, d’autres découvriront une matière pour laquelle ils vont se passionner et s’orienter. 

    Cette année préparatoire, te permet de matérialiser et de construire ton futur avenir professionnel.
    Plus précisément, en prépa, l’objectif est d’explorer de nouveaux enseignements tel que l’histoire de l’Art, l’expression plastique, les ateliers spécifiques (design graphique, design d’espace, volume, etc) et surtout
    les techniques (dessins, médiums, etc.).

    Dans les ateliers spécifiques, tu vas intégrer une méthodologie de travail basée sur des références en lien avec le projet. Tu vas développer une réelle démarche de recherches, qui aboutira sur des idées fortes et en lien avec une argumentation professionnalisante. 

    Ce qui répond à une autre question : EST-CE QUE JE VAIS TROUVER MA SPÉCIALITÉ ?
    Oui ! Grâce à l’ensemble des cours et des ateliers, des conseils, mais aussi des workshop (gravure, photo, argile, etc.) et des conférences, tu pourras facilement prendre une décision et affirmer ton choix !

    Voilà ! J’espère avoir réussi à répondre à tes questions et t’avoir rassuré (?!)
    Cette année de prépa est une belle année que tu n’oublieras jamais, tous les anciens te le confirmeront !!!

     

    Merci à tous les étudiants qui m’ont aidé pour cet article 😉

  • BLOW-UP / UN ARTISTE EN 5MN

    Un Blow-Up, c’est quoi ?!
    Blow-Up c’est avant tout un film culte, de Michelangelo Antonioni. Blow-Up est le genre de film
    que l’on peut voir et revoir; un film casse-tête, un labyrinthe qui offre à chaque vision des surprises,
    des interrogations, des secrets, et que des cinéphiles psychopathes connaissent par cœur, plan par plan.

    Le Blow-Up qui nous intéresse aujourd’hui, est une pépite pour cinéphile : le web-magazine proposé par
    Luc Lagier, sur Arte, qui pose un regard ludique et décalé sur le cinéma
    Un format court entre 5 et 25 minutes, dynamique, fascinant et curieux avec des montages thématiques comme : le bleu au cinéma, les extra-terrestres au cinéma, The Big Lebowski en 5 minutes, ou encore,
    c’est quoi Nathalie Portman ?

     

    Les étudiants de Prépa Entertainment, ont relevé la Mission Impossible du Blow-Up artistique.
    En se documentant sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste, nos étudiants ont monté une vidéo avec voix-off, pour présenter l’essentiel d’un artiste, de leur choix.
    Un artiste a toujours une signature qui fait que son travail est reconnaissable entre tous, des couleurs de prédilections, des cadrages particuliers, une facture picturale, des thèmes de prédilections, des inspirations, un contexte, une époque…

    C’EST QUI MARCEL DUCHAMPS ?

    Pour mon Blow-Up j’ai choisi l’artiste Marcel Duchamp. C’est un artiste qui m’intéressait déjà avant
    et que je voulais mieux connaître grâce à l’exercice.  

    Dans un premier temps je me suis intéressée au format des “Blow up” que je ne connaissais pas avant.
    J’en ai donc regardé plusieurs tout en retenant les points qui revenaient, les “gimmicks” qui faisaient l’identité de l’émission. Après avoir bien compris le concept j’ai commencé à réunir les informations
    pour les dix points que j’allais aborder. Je suis partie des informations et des œuvres que je connaissais pour ensuite compléter à l’aide d’articles, de documentaires, de sites de musée
    Enfin, est arrivée la partie que je redoutais le plus car je n’en avais encore jamais fait : le montage.
    Mais finalement ce fut l’étape la plus rapide et la plus agréable ! 

    J’étais fière de présenter mon Blow Up lors de l’oral devant les jurys, c’était le premier exercice de ce type que je faisais et j’étais très satisfaite du résultat final. Les examinatrices m’ont fait un retour très positif
    que ça soit sur la forme ou le fond tout en me donnant des conseils sur les points faibles. Je me souviens avoir reçu beaucoup de compliments sur ma voix et ma façon de raconter, cela m’a donné beaucoup
    de confiance en moi pour m’exprimer durant l’année !

    Cet exercice a été très enrichissant sur tous les points : j’ai découvert une super émission, je me suis rendue compte que j’étais capable de faire du montage, j’ai pris confiance en moi pour le reste de l’année,
    j’ai encore mieux découvert un artiste que j’adore et j’ai pris beaucoup de plaisir à le faire !

    Marcel Duchamp est un artiste passionnant et une source d’inspiration, il ne s’est jamais limité dans son art, il se joue des codes qu’on veut lui imposer, et à lui tout seul a révolutionné le monde de l’art moderne.

    Emilie Rougier

    C’EST QUI FRANCIS BACON ?

    Avant l’année prépa, je n’avais pas tellement de culture artistique, j’étais plutôt limitée dans
    mes connaissances sur les artistes proposés pour l’exercice. Je ne souhaitais pas travailler
    sur une personnalité que je connaissais déjà et je voulais qu’il y ait une matière à analyser qui soit
    à ma portée – donc basée sur des oeuvres qui restent plutôt figuratives.
    Je faisais des recherches rapides sur tous les artistes quand je suis tombée sur le très célèbre
    Étude d’après le portrait du pape Innocent X par Velázquez, par Francis Bacon. Je connaissais ce tableau
    de très loin mais ça ne m’a pas empêchée de le retrouver absolument terrifiant ! Et très intrigant !
    J’ai tout de suite associé l’espèce d’apparition fantomatique à un condamné sur une chaise électrique…
    Et en consultant la panoplie d’oeuvres troublantes signée Francis Bacon, je me suis surtout demandée pourquoi son oeuvre était aussi empreinte de violence, de défiguration, de chair et de visions cauchemardesques ? Bref, je commençais déjà à me poser beaucoup de questions sur Francis Bacon,
    qui n’a apporté que très peu de réponses sur le rapport entre sa vie personnelle et ses oeuvres alors que
    nombre de critiques pensent qu’elles sont étroitement liées.
    Et ça m’a finalement semblé évident de le choisir pour cet oral.

    Autre chose que je ne connaissais pas du tout avant cet exercice : le concept des BLOW-UP d’Arte !
    La première étape a donc été d’analyser le style de vidéo, le ton, les phrases phares, la manière d’approcher
    le sujet proposée par l’émission… Je souhaitais faire une vidéo qui soit le plus similaire possible au format, autant dans la narration que dans les transitions et la structure de la vidéo.
    Je me suis ensuite mise à chercher tous les effets visuels et sonores le plus proche possible de ceux utilisés dans les BLOW-Up.
    Ensuite, j’ai fait autant de recherches que possible sur Francis Bacon. Comprendre l’anglais, surtout quand on se renseigne sur un artiste britannique, c’est un gros plus pour enrichir sa base d’informations.
    Personnellement, ça m’a passionnée de faire le lien entre les témoignages, les interviews et les tableaux. Avoir une bonne idée du contexte historique et artistique dans lequel s’inscrit l’artiste mais aussi
    de son rapport à l’Art, à son art et à son entourage, ça permet de créer plein de liens et de trouver
    un fil conducteur pertinent.

    J’ai de très bons souvenirs de ce sujet : il m’a ouvert les portes des musées, de la curiosité
    et m’a donné très envie de m’éduquer l’oeil !
    Finalement, j’ai fait les recherches plus par passion et curiosité que par obligation, le montage de la vidéo, c’est une autre histoire !
    Bacon était un personnage manifestement très complexe et énigmatique.
    On aime beaucoup voir ses œuvres comme des témoins de sa vie torturée, des manifestations d’une grande violence intériorisée ou encore l’expression de son obsession pour les tragédies antiques et la littérature.
    Mais quand on regarde ses interviews – où il n’a pas toujours l’air d’être super sobre – on décrouvre
    un monsieur jovial qui parle très bien français, qui rit beaucoup et qui n’a pas l’air de vouloir se prendre la tête avec des analyses poussées de sa psychée et du symbolisme dans ses tableaux. Il peint, c’est tout !
    Ce décalage entre sa personnalité, l’homme qu’on voit devant la caméra qui aime la simplicité
    et la profondeur de son œuvre m’a beaucoup marquée.
    Ce travail sur Bacon, ça m’a aussi permis d’appréhender différemment d’autres oeuvres et d’autres artistes, de concevoir des visions de l’art, de la vie, du corps, de la mort et de l’intériorité qui sont véritablement
    hors du commun.

    Sabrina Tailhandier

    C’EST QUI ANDY WARHOL ?

    J’ai choisi cet artiste dû à mon grand intérêt pour le pop art. 
    Pour débuter la réalisation de cet exercice, j’ai fait une longue recherche des informations les plus marquantes dans la vie d’Andy Warhol.
    Ensuite j’ai commencé à écrire la narration du documentaire, pour faire l’enregistrement d’une voix off,
    comme dans les blow-up originaux d’Arte.
    Pour finir, j’ai débuté le montage vidéo, une partie que je maitrise, avec différents visuels de la pop culture,
    et l’enregistrement de la voix. Ce projet m’a pris environ deux semaines. 
    Concernant mon oral, je me suis senti bien, j’ai eu un excellent échange avec les professeurs de mon jury.

    J’ai trouvé ce sujet très intéressant, vous n’avez pas d’autre choix que de vous plonger entièrement
    dans la biographie de l’artiste, c’est une bonne manière d’apprendre ! Le résultat est ludique et attractif.
    Avant de débuter ce projet je connaissais déjà un peu Andy Warhol, mais après avoir travaillait
    sur sa biographie complète, j’ai de l’admiration pour l’homme et son œuvre. 

    Esteban Ocampo 

  • BLIND TEST #07 RÉALISATEURS après 2000

    Comme promis voici la suite du BLIND TEST des réalisateurs avec  les réalisateurs après 2000.
     
    Tu peux rejouer à ceux déjà édité :  Histoire de l’Art, architecture, graphisme.
    Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux !
    Clic sur les liens.
    À toi de jouer !!!

    blind-test-01artistes-peintres-a-travers-les-epoques/

    blind-test-02-sculpteurs-a-travers-les-epoques/

    blind-test-03-graphistes/

    blind-test-04-architectes/

    blind-test-05-streetart/

    blind-test-07-realisateurs-apres-2000/

     

    BLIND TEST REALISATEURS APRÈS L’AN 2000

  • BLIND TEST #06 RÉALISATEURS AVANT 2000

    Par ici la suite des BLIND TEST !!!
    Le petit dernier : les réalisateurs avant l’an 2000, la suite après 200 très vite !
    Tu peux rejouer à ceux déjà édité :  Histoire de l’Art, architecture, graphisme.
    Pour découvrir ou redécouvrir les grands classiques, être studieux ou encore tout simplement curieux !
    Clic sur les liens.
    À toi de jouer !!!

    blind-test-01artistes-peintres-a-travers-les-epoques/

    blind-test-02-sculpteurs-a-travers-les-epoques/

    blind-test-03-graphistes/

    blind-test-04-architectes/

    blind-test-05-streetart/

    BLIND TEST REALISATEURS AVANT L’AN 2000

  • Comment créer un moodboard ?

    En art appliqué, et dans les ateliers design d’espace et design graphique, tes enseignants te demandent
    un moodboard ??? Mais c’est quoi ???!
    La traduction littérale du moodboard est : conseil(s) d’humeur.

     

    Planche d’inspirations / d’univers

    Un moodboard est une planche qui synthétise en images, en typo et en couleurs tes inspirations pour
    un projet. Il présente un concentré de visuels inspirants et cohérents autour d’un univers, en vue de créer
    ton nouveau projet !

    C’est une méthode de travail efficace, qui te permet de comprendre et de faire comprendre
    dans quelle direction se dirige ton projet. Ce document est une référence tout au long de ton processus créatif, il te permet de communiquer sur tes idées et de les mettre en place à l’intérieur de toi !

    Le moodboard n’est absolument pas une perte de temps, c’est même une étape essentielle.
    Il permet de communiquer visuellement avec ton enseignant et tes camarades.
    Il permet d’éviter les confusions et les problèmes d’interprétation de ton axe et de tes concepts*. 
    *axe : idée forte – concept : représentations de cette idée.

    Une fois validé, c’est parti pour la créa !!!

     

    Concevoir un moodboard

    C’est un document mis en page sur ton ordinateur ou sur papier.
    Les éléments sélectionnés, sont composés ou collés harmonieusement, pour dégager une ligne directrice et 
    ensuite travailler des concepts cohérents en adéquation avec tes premières inspirations.

     

    1. Rechercher et réunir des images

    Tes inspirations vont se diriger vers les domaines artistes :
    – œuvres d’artistes / photographes
    – réalisations de graphistes / architectes / designers / illustrateurs / etc.
    – littérature / films
    – typographies
    – motifs
    mais aussi vers des visuels d’ambiance :
    – paysages
    – époques
    – lieux
    – objets

    Utilise des livres, revus, Pinterest, Instagram, Behance, Google images… l’idée est d’accumuler,
    tu sélectionneras ensuite !

     

    2. Sélectionner et analyser les images

    Pour chaque image, demandes-toi si elle est en rapport avec votre projet; la couleur, la forme, l’atmosphère générale ? Ce visuel, renvoie-t-il à un mot-clé ? Pourquoi retenir cet élément ? Quelle est sa symbolique ?
    Tu peux aimer beaucoup de choses très différentes, il te faut garder en tête que ta sélection doit coller
    avec ton axe. Ta 
    sélection doit avoir une cohérence d’ensemble; garde les images les plus pertinentes,
    environ 10/15.
     

    L’objectif est d’obtenir une sélection de visuels qui donne un sens à ton moodboard. 

     

    3. Composer

    Compose avec tes éléments en mêlant visuels, typographie et couleurs sur un format A3.
    Équilibre les images, varie leur dimension, afin de donner une dynamique et une esthétique à la planche.
    Pour une bonne composition, il faut que tu penses à la circulation des blancs. Laisse des espaces blancs (égaux) autour de chaque image pour aérer le visuel et l’ensemble de la planche.
    Donc, je ne te conseille pas de superposer tes éléments, ils sont tous importants, il ne faut pas les cacher.
    Suivant ta spécialité, DG ou DE, tu peux avoir 3 à 6 petits rectangles pour réunir les couleurs les plus représentatives. Ces nuances serviront de base pour composer la palette de couleurs finale de ton projet.

    Il y a deux façons de composer son moodboard : 
    LE MOODBOARD PAPIER 
    Imprime,  découpe, manipule les visuels et colle.

    LE MOODBOARD DIGITAL 
    Il se crée généralement avec un logiciel de mise en page, comme Indesign ou Publisher, tu peux aussi
    te servir de Photoshop ou encore de ta tablette.

    C’est la même idée que pour le moodboard papier, mais sur votre ordi !
    Télécharger, importer, redimensionner, ajuster.

    Une touche personnelle à la main avec des feutres, des crayons de couleurs, ou autres,
    peut-être une bonne idée pour donner une touche personnelle à ton moodboard.

    Quand vous pensez que votre moodboard est terminée, imprime-le et garde-le à portée de main,
    c’est ta source d’inspiration, et tu dois t’en servir !

     

    EXEMPLES DE MOODBOARD

    Voici une sélection de quelques moodboards de nos étudiants !
    DG

    DE

    Merci aux étudiants de DE et DG pour leur moodboard !