J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse. Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
En Design Graphique après Emma en Print, nous découvrons en MU le projet de Nicolas et son site pour un studio d’enregistrement.
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique multimédia ?
DESIGN GRAPHIQUE MUTIMÉDIA
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia » sites web, bornes interactives, habillages TV…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen. Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen. Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 3
L’IDENTITÉ SONORE DU STUDIO LAKANAL
LE PROJET
Le Studio Lakanal est un studio d’enregistrement situé à Montpellier dans le quartier des beaux-arts. Il est là depuis 1983, et travaille majoritairement avec des artistes de jazz et de musiques improvisés. Il fait de la prise de son en live, il enregistre autant avec du matériel retro, analogique, qu’avec des techniques modernes, il privilégie l’authenticité et la qualité.
Le Studio dispose de clients sur la scène nationale et internationale, travaille avec des labels indépendants comme des grandes maisons de disques comme Sony ou Pias, mais sort aussi des auto-productions. Depuis 2001, le studio a travaillé sur 600 disques dont 400 mastering (la finalisation d’un disque) et remporté 4 victoires de la musique.
L’exigence du studio est un peu à contre-courant des tendances actuelles qui privilégient le son ultra retouché, très lisse, formaté pour sonner le plus fort possible à la radio. Au contraire
il entend renouer avec le grain, la dynamique, la nuance et la spontanéité.
C’est presque de l’artisanat sonore.
Mon travail a consisté à créer une version plus actuelle de leur site web, avec une identité graphique qui colle vraiment à leur identité sonore, et qui se démarque de l’univers visuel des petits studios locaux.
Ce site serait soutenu aussi par une présence plus importante sur les réseaux sociaux, mais aussi des supports annexes comme des t-shirts.
AXE ET PROBLÉMATIQUE
COMPOSITION JAZZY
Mon axe principal s’intitule le son hors des grilles. Je voulais vraiment faire ressortir le savoir faire de mon annonceur sur les musiques improvisées. Le concept était de faire un parallèle visuel entre la grille du graphiste qui permet de placer les éléments d’une composition, et la grille de jazz qui est la structure d’un morceau sur lequel un soliste peut improviser.
J’ai aussi travaillé sur les codes graphiques de la musique jazz, la photographie en bichromie, les typographies modernes des années 30, la récurrence du bleu dans l’imaginaire des musiciens.
Je suis un fan de musique, batteur depuis bientôt une vingtaine d’années, j’ai découvert le graphisme par les affiches de concerts et les pochettes d’albums. J’aimais vraiment l’esprit du studio, son approche du son, et son univers jazz.
COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?
J’ai eu la chance de travailler avec un annonceur qui m’a fait confiance tout au long du projet. Le Studio a été très attentif à mon travail, nous avons pu échanger pour avoir une orientation globale du projet et dégager les points importants. Néanmoins, j’ai eu une assez grande liberté dans mes propositions graphiques. Je travaille toujours avec le studio, qui a retenu mon axe principal, pour une future mise en ligne de son site.
QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?
Mes inspirations ont principalement tourné autour de l’univers du jazz, les pochettes du label Blue Note par Reid Miles, les couleurs des peintures de Neil Fujita. Mais au delà des références purement graphiques,
j’ai été très inspiré par les partitions de jazz, celles du Real Book.
Je me suis appuyé sur la partition d’Ana Maria de Wayne Shorter pour réaliser un gabarit qui me sert de grille de mise en page pour mon site. Enfin j’ai souvent écouté du jazz pendant mon temps de travail…
AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS, COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?
Je souhaite travailler en agence et me maintenir à jour en informatique, je suis aussi développeur de formation.
AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?
À l’heure actuelle je refais intégralement mon site, et je travaille en parallèle sur la finalisation du site du Studio Lakanal. J’ai aussi quelques projets de travaux avec des groupes de musiques qui se profilent.
Merci à Nicolas, bonne continuation ! Nous continuerons à suivre ton univers, à mi chemin entre l’Art Nouveau et les mythes et légendes, avec ton IG et l’ensemble de ton travail sur ton site.
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse. Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
Je continue avec Emma(IG), en Design Graphique Print, et son projet pour une créatrice Brésilienne de chapeaux.
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique print ?
DESIGN GRAPHIQUE PRINT
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen. Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen. Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 2
GRACE GAVEN
PRÉSENTATION DU PROJET ET SA PROBLÉMATIQUE
Grace Gaven est une chapelière autodidacte née à Sao Paulo. Après avoir vendu ses deux usines de prêt-à-porter à Sao Paulo, elle s’installe en France et commence les créations de chapeaux sous son propre nom. Aujourd’hui, sa fille de 24 ans Marie Gaven vient de finir ses études de commerce et souhaite entreprendre une collaboration avec sa mère, dans l’optique d’ouvrir une boutique dans le centre ville de Nîmes en septembre prochain.
Grace et Marie proposent deux catégories de chapeaux. La première ne connaît aucune limite, elle se porte pour de grandes occasions et s’impose comme le reflet de leurs origines brésiliennes à travers des couleurs vives et des formes excentriques. La seconde catégorie est plus sobre, pour celle-ci, les deux femmes puisent leurs inspirations dans leur vie en France.
Grace prône une approche bienveillante et chaleureuse avec ses clients, et propose donc la réalisation de chapeaux sur-mesure ou personnalisés pour mieux s’adapter à leurs attentes, leur besoins, et leurs morphologies. Elle privilégie donc un travail minutieux, fait-main, qui est gage de qualité.
Le but majeur de la conception graphique va être de montrer le chapeau comme un accessoire adaptable et de son temps, tout en sensibilisant le public au savoir-faire de Grace Gaven.
Afin de répondre à la demande de la meilleure façon possible, les objectifs sont les suivants : faire connaître la marque Grace GAVEN à travers une identité visuelle déclinée sur des sacs ainsi que des adhésifs pour l’emballage. Faire apprécier les créations et l’accompagnement proposé (l’acceuil, le conseil, et la réparation) par le biais d’un livret explicatif qui dévoilerait le processus de créations et l’histoire de la créatrice. Et enfin, mettre le public en contact avec la futur boutique grâce à une carte de visite, un habillage vitrine ainsi qu’un site internet.
Pour que les réponses soient pertinentes, je me suis demandée comment mettre au goût du jour le port du couvre-chef à travers son aspect adaptable en fonction de notre morphologie et de notre personnalité.
Mettre en avant la personnalité de la créatrice à travers son métissage culturel et sa double nationalité.
SO EU* (SIMPLEMENT MOI)
Comment susciter l’envie d’acquérir un chapeau Grave Gaven ?
Ce qui permet à la marque Grace Gaven de se démarquer de leurs concurrents, c’est son histoire et son savoir faire. Il était donc nécessaire de mettre en avant le vécu des créatrices et les prestations qu’elles proposent. Pour cela, j’ai développé l’axe «So Eu» qui veut dire «simplement moi» en Portugais. Il est question de montrer l’histoire des deux femmes ainsi que leurs personnalités, car à travers chaque coup d’aiguille, chaque chapeau, il y a une part des deux créatrices. Grave Gaven, c’est l’histoire des créatrices mit au service de la vôtre.
INTERVIEW
POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?
Avant de se consacrer à la confection de chapeaux, Grace Gaven gérait deux usines de vêtements post chirurgie au coeur de Sao Paulo. Durant 10 ans, elle vit donc au rythme des besoins du corps humain, apprend à les satisfaire, et s’aperçoit alors que le corps n’a pas à se soumettre à un vêtement mais qu’au contraire, c’est à celui-ci de s’adapter et lui apporter de la joie.
C’est donc naturellement que Grace Gaven et sa fille Marie se sont tournées vers la création de chapeaux, confectionnés sur-mesure. Elles ont gardé cette dynamique bienveillante, ainsi que cette proximité avec le corps humain, tout en y ajoutant leur univers pétillant et coloré. C’est d’ailleurs cette personnalité qui m’a particulièrement attiré, ainsi que leur univers vibrant et fantaisiste qui laisse pleinement place à la créativité.
De plus, Grace et Marie Gaven prennent réellement le temps de conseiller leurs clients-es. Elles s’investissent pleinement pour eux, et vivent leurs projets comme si elles en faisaient pleinement parti. Dans un monde qui va toujours de plus en plus vite, il était important pour moi de donner de la visibilité à des créateurs qui composent avec soin et bienveillance, des produits fait main.
COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?
La collaboration s’est très bien passée, Grace et Marie ont été très présentes et à l’écoute. Elles ont su répondre à toutes mes questions avec patience et me fournir tous les documents dont j’avais besoin. Elles ont également su m’aiguiller dans ma réflection en me proposant des pistes à explorer, des références Brésiliennes emblématiques, tout en me racontant leur histoire et celle de leur pays.
Grace et Marie Gaven vont conserver toute la partie print de l’axe choisi ainsi que toutes les photos qui ont été faites dans l’optique d’en faire un book.
QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?
Je me suis inspirée du Mercado Municipal de Sao Paulo. J’ai simplifié des formes qui évoquent l’univers Brésilien comme des fruits, des fleurs, et toutes sortes de plantes afin d’être immergée dans celui-ci.
L’artiste Leona Rose m’a également inspiré par son traitement en aplat de paysages exotiques.
Pour ce qui est des couleurs j’ai choisi de faire un clin d’œil à leur double nationalité avec le bleu et le rouge.
AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS, COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?
Je ne sais toujours pas ! Je me suis mis un peu trop de pression pour l’examen… Aujourd’hui, je me laisse le temps de réfléchir à ma spécialisation. J’aimerai m’orienter progressivement vers le packaging, mais avant je souhaite faire un stage dans ce domaine et être sûre de mon choix.
AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?
Je viens de me créer un Instagram amme.creative dédié à mes projets, ainsi qu’un Behance. Je vais prendre le temps de mettre du contenu durant ces vacances et l’année qui arrive !
Merci à Emma. Je te souhaite de t’épanouir et de nous livrer ton univers doux, poétique et chaleureux au travers des différents supports qu’offre le design graphique.
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
de 6 mois en entreprise (agence, studio, free-lance…) qui est un des éléments pour valider leur année.
Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Jessica (IG) de parler de son expérience !
Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…
Peux tu te présenter ?
Je me présente Jessica, j’ai 22 ans, je fais partie de la promo Motion Design 2018 à l’ESMA de Toulouse.
Avant d’intégrer cette année, j’ai commencé par une école préparatoire aux Beaux-Arts à Castres
où j’ai pu apprendre la peinture, sculpture, dessin, … cette prépa m’a préparée aux concours.
J’ai été reçue en 1ére année Art aux beaux-arts de Tarbes.
J’ai pu m’épanouir mais je souhaitais me diriger vers le graphisme.
J’ai alors changé d’école en intégrant les Beaux-Arts de Pau en DNAP Design Graphique Print et Multimédia.
Durant ces deux ans j’ai découvert le motion design, j’ai eu envie de me spécialiser dans ce domaine.
J’ai donc décidé de m’inscrire à l’ESMA qui propose cette formation.
Dans quelle agence s’est il déroulé ?
J’ai fait mon stage dans l’agence Each Otherproduction dans la ville de Lyon. Durant une période de 6 mois. Une agence audiovisuelle spécialisée dans la vidéo pour entreprises.
Trois mots pour définir ton stage
Découverte
Apprentissage
Professionnalisme
Comment t’es tu intégrée à l’équipe et comment s’est passée la collaboration ?
L’équipe de EOprod m’a très bien accueillie dans une ambiance très chaleureuse et à l’écoute.
Ils ont été présents pour m’apprendre et m’aider.
Une bonne ambiance règne dans l’agence entre tous, il y a régulièrement des after-work
et des sorties en dehors du travail, ce qui permet une bonne entente sociale et professionnelle.
Quels sont les clients de l’agence ?
L’agence existe depuis bientôt 20 ans elle a donc pu accueillir et fidéliser sa clientèle,
qui compte aujourd’hui 500 clients qui sont très diversifiés.
Des marques et entreprises dans divers domaines, comme BMW, c-discount, Leclerc, NGE, …
Quelle a été ta mission ?
J’ai effectué différentes missions dans le cadre du motion design comme
l’ Animation logo, titre
l ‘Animation 2D / traditionnelle / personnages
le Montage / sound-design
les VFX / trucage / post-production
J’ai aussi eu la possibilité de sortir du cadre
de mon poste de motion designer
en me rendant à des rendez-vous clients, repérage de tournage pour un spot publicitaire
ainsi que d’être assistante réalisateur.
Comment se sont organisées tes semaines ?
Nous n’avions pas de planning particulier.
Chaque semaine était différente en fonction des projets et demandes clients.
Quel projet retiens tu ?
Une mission pour la marque SIGVARIS qui est le numéro un en pharmaceutique en collants de contention.
La demande du client était de promouvoir un nouveau produit adapté à la morphologie de tous
à travers une animation motion. J’ai travaillé en collaboration avec une motion designer de l’agence.
J’ai apprécié de travailler en équipe, j’ai pu échanger librement sur mes idées !
Un moment fort ?
Je dirais mon expérience en tant qu’assistante réalisateur durant un tournage.
Une demande de ma part qui a été acceptée ! Je retiens ce moment de découverte sur le déroulement d’un tournage.
Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ? Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?
Sans hésitation, oui !!!
Et où te vois tu en cette fin de formation
après des études aux beaux-arts, en DG et un bachelor ?
Après ces 5 ans d’études, maintenant je souhaite rejoindre le monde professionnel.
Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?
L’année en Motion Design à l’ESMA est une bonne formation.
J’ai appris et pu approfondir différentes techniques. Et finaliser mon apprentissage par un stage
qui a été très bénéfique et m’a permis de découvrir ce métier dans le monde du travail.
café ou photocopieuse ?
Café
crayon ou ordinateur ?
Difficile… mais je dirais ordinateur
Facebook ou instagram ?
Sans hésiter Instagram, je pense que ce réseau social va encore évoluer dans le futur
contrairement à Facebook qui commence à être dépassé…
As tu des projets professionnels et personnels ?
J’aimerai pratiquer le Motion Design dans le domaine du cinéma
et partir à l’étranger, au Canada 🙂
Peux tu nous faire partager tes liens ?
J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :
Merci Jessica et bienvenue dans le monde professionnel ! NB : Je n’ai inséré que deux projets du stage de Jessica, les différents projets sur lesquels elle a collaboré étant en cours.
Découvre ses projets sur son IG et sur eoprod
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en BTS, qui en fin de 1ère année ont dû effectuer un stage
de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)
L’été 2017, tu as pu lire l’interview de Hynd sur son expérience de stage.
Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Eva de se prêter au jeu !
Une jeune fille ancrée dans son temps, avec un caractère volontaire, douée et travailleuse.
Nous avons évoqué son stage et ses influences…
Au Studio Chantal Peyrat, c’est un studio d’architecture d’intérieur situé à Ballaruc les Bains.
Qui propose des réalisations et des solutions uniques avec un éventail complet de services,
du design pur à la supervision des travaux et la gestion des achats.
Trois mots pour définir ton stage
Créatif
Convivial
Instructif
Comment t’es tu intégrée à l’équipe et comment s’est passée la collaboration ?
L’équipe est composée de 5 femmes qui travaillent sur beaucoup de projets en même temps.
La communication est très présente et l’avis de chacune compte. On m’a beaucoup demandé le mien ;
J’ai été bien intégrée dans l’équipe professionnellement et amicalement.
J’ai pu avoir une vision globale
du fonctionnement de l’agence,
de la création aux chantiers
Quels sont les clients de l’agence ?
En majorité, le Studio travaille avec des chaînes haut de gamme d’hôtels, spa et casinos,
et exceptionnellement pour des particuliers.
Les projets restent la plupart du temps à grande échelle…
Comment se sont organisées tes journées ?
J’arrive à 9h et travaille en autonomie sur mes projets en cours sauf si quelqu’un a besoin d’aide.
On communique beaucoup et tout le monde est informé des différents projets en cours.
La pause repas se fait au soleil au bord de l’eau avec toute l’équipe et les horaires sont assez flexibles.
De temps en temps je fais aussi des travaux manuels à l’atelier et des visites de chantiers.
Tout se fait un peu en fonction des besoins et des disponibilités de chacun.
Quel projet retiens tu ?
J’ai eu le chance de travailler en autonomie sur un projet d’aménagement d’une maison entière sur Sète
qui m’a permis de faire moi-même toutes les étapes de recherche et de création.
J’ai également pu suivre le chantier en cours (maintenant terminé) du nouveau casino du Cap d’Agde.
Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ? Et où te vois tu à la fin de tes études de bts ?
Oui, ce stage m’a réellement donné envie de continuer dans cette voie.
J’ai eu la chance d’être dans une agence qui correspond à mes goûts en terme de création,
j’y ai découvert un métier vivant et diversifié
qui fait appel à de nombreuses compétences.
Dans l’idéal, je voudrais continuer mes études à l’étranger mais je n’hésiterai pas à les mettre en suspens
si une occasion particulière se présente.
Un petit mot pour les futurs étudiants en DE ?
Cherchez votre stage dés maintenant !!!
En fin d’année vous aurez d’autres choses à penser et ce sera plus difficile de le trouver.
Mieux vaut passer les 6 semaines dans un cadre sympa et enrichissant pour bien découvrir le métier !
café ou photocopieuse ?
Pas de photocopies, on pense à la planète 😉
crayon ou ordinateur ?
Crayon, le dessin a été un plus pour moi.
Il n’est pas très utilisé dans l’agence et il m’a permis d’exprimer mes idées rapidement,
le temps d’apprendre les logiciels.
Facebook ou instagram ?
Instagram, plus de liberté pour exprimer mon ressenti !
As tu des projets personnels ?
J’ai pris contact pour faire éventuellement un deuxième stage afin de découvrir l’autre branche
du Design d’Espace qui m’intéresse, c’est à dire les décors de cinéma.
Je suis une foule de pages sur l’architecture, un peu au feeling, et sinon au Studio,
on travaille beaucoup avec Pinterest qui nous redirige directement chez les différents fournisseurs.
Et l’Agence a beaucoup de marques référentes très inspirantes.
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
En Design Graphique après Nils, Clothilde et Charlotte, Ophélie nous fait son cinéma autour de l’identité de VEO !
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?
DESIGN GRAPHIQUE PRINT
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 7
veo cinema
synopsis
Situé au sud de Toulouse, le cinéma Véo Muret est en activité depuis huit ans.
Son activité principale est la projection d’oeuvres cinématographiques visant un large public.
On peut donc y voir différents types de films : grand public, d’art et d’essais, films d’animations, rediffusions
et diffusions en direct d’opéras et de ballets.
Le cinéma de Muret se compose de 8 salles de projections pouvant accueillir entre 70 et 300 personnes, un salon de réception ainsi qu’un bistrot proposant de la nourriture cuisinée sur place.
Sur l’année 2016, le cinéma Véo de Muret totalise un total de 513.000 entrées.
Il a très peu de concurrence directe, son offre est très diversifiée mais désordonnée et peu lisible.
Il rencontre ainsi un grand succès grâce à son offre qui est très large et aussi par l’attractivité de ses tarifs.
Véo cinéma à pour objectif de mutualiser les salles de proximités afin de leur permettre une seconde vie.
Les cinémas Véo ont donc pour principal objectif de rester des cinémas de proximités
et ainsi de garder un esprit de famille.
intrigue
Comment rendre lisible l’offre du cinéma Véo alors que celle-ci est très diversifiée
et s’adresse à des cibles très différentes?
à l’affiche
mise en lumière du cinéma
Mon axe explore la notion de lumière au travers de la projection.
J’ai choisi de créer une architecture de marque composée d’une marque mère « Véo cinémas »
et de ses marques filles, composées des différents services que propose l’entreprise, à savoir bistrot, opéra/ballet, association, traiteur.
Mon axe de recherche se base sur le principe selon lequel on peut « résumer » le cinéma à de la lumière. En effet, dans un premier temps la photographie qui consistait à figer la lumière, puis la mise en mouvement de celle-ci qui a permis la naissance du cinéma.
En partant de ce postulat j’ai effectué différentes recherches sur cette notion notamment grâce à
l’idée de projection de la lumière sur un écran. Ainsi, mon identité graphique repose sur cette idée. Le logo final du cinéma est donc composé de cinq projections de lumières. Le cercle de base faisant écho au faisceau lumineux et le rectangle à l’écran sur lequel il vient s’apposer.
De plus, la convergence des cinq faisceaux de projections représentent la synthèse additive mettant ainsi
en lumière le nom du cinéma dans un rectangle blanc.
La décomposition de la marque mère permet
la naissance des cinq marques filles.
En outre, la marque mère forme une étoile ce qui vient fait un clin d’oeil aux étoiles du cinéma !
interview
Pourquoi avoir choisit ce projet ?
J’ai choisi de travailler sur l’identité du cinéma Véo car j’affectionne l’univers du cinéma et tout ce qu’il permet aux spectateurs, à savoir une infinité de voyages dans le temps comme dans l’espace.
De plus, j’ai aussi la chance d’y travailler depuis presque deux ans. De fait, je me sentais particulièrement concernée par les différentes problématiques de communications de la structure.
C’est donc assez naturellement et appuyée par l’avis de mes professeurs que j’ai choisi de relever le défi
de faire une refonte totale de l’identité graphique du cinéma.
Comment S’est passée la collaboration avec l’annonceur ?
Ma collaboration avec l’annonceur s’est très bien passée.
Dans un premier temps parce que j’ai de très bons rapports avec ma hiérarchie et ensuite parce que
c’est un cinéma aux valeurs familiales qui m’a accompagné et répondu à chacune de mes questions.
Nous cherchons actuellement une date a laquelle je pourrais présenter mon projet à l’ensemble des personnes concernées par celui-ci.
QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?
Pour ce projet j’ai eu de nombreuses sources d’inspirations.
J’ai procédé de façon méthodique en commençant par une recherche de références celles-ci provenant
autant d’oeuvres cinématographiques et d’écrits philosophiques.
Ma première démarche a aussi été de définir ce qu’était le cinéma.
J’ai également effectué des recherches sur l’Histoire du cinéma. Parmi celles qui m’ont le plus influencées
je citerai le travail de Ruedi Baur pour la Cinémathèque française et aussi l’identité graphique du Musée du Design de Moscou.
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages-tu la suite ?
Après le BTS je souhaite m’orienter vers le Motion Design afin de pouvoir donner de nouvelles dimensions
à mes idées. Je pourrais ainsi créer du mouvement mais aussi travailler avec de la musique.
J’aimerais beaucoup travailler sur la réalisation
de génériques pour les films ainsi que les séries.
As-tu des projets personnels pour les mois à venir ? Mes projets personnels sont pour le moment d’anticiper l’année prochaine en commençant à me familiariser avec les logiciels de Motion Design !
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2018
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
Après l’article sur le projet en Design d’Espace de Clémentine, et de Janie
je continue avec Fiona et son projet d’aménagement du Lac du Laragou.
Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?
DESIGN D’ESPACE
Le BTS Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.
Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie…
Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.
projet de synthèse DEsign d’espace, série 6
aménagement du lac du laragou
présentation
Le lac du Laragouest un lac barrage de 45 hectares qui fut construit sur le cours du ruisseau de Laragou
en 1995, son utilisation étant dédiée à l’irrigation agricole et surtout à la régulation de la rivière Girou dont
le Laragou est affluent.
Aujourd’hui cette fonction lui est encore attribuée, et ce lac est utilisé pour différentes pratiques de loisirs :
l’aviron, la pêche, la voile, le modélisme naval, la promenade et la randonnée pédestre…
Lieu de tourisme de proximité, c’est un lieu où l’on vient se détendre, se retrouver en famille ou entre amis,
faire du sport car la balade autour du lac se pratique à pied ou à vélo.
Le lac est accessible en voiture avec la présence de parkings desservis par différents accès à l’ouest du lac.
Une Guinguette est présente, avec quelques installations.
On y retrouve une végétation aquatique et des espèces remarquables de milieu humide ainsi que la présence
d’espaces boisés malgré un site peu ombragé.
De part sa biodiversité, le lac et ses alentours sont classés comme étant une zone naturelle à préserver,
entourés de terre agricole.
PROJET & AXE valoriser le patrimoine naturel et le tourisme de proximité
La communauté de communes du Girou souhaite valoriser le patrimoine naturel et le tourisme de proximité.
La demande comprend l’aménagement du sentier pédestre longeant les berges faisant le tour du lac,
ainsi que le restaurant d’été, La Guinguette.
Il y a à ce jour très peu de mobiliers ou d’installations permettant d’accueillir différentes activités tel que
des espaces pour pique-niquer, se détendre ou encore pour se restaurer.
Il est question d’apporter des structures animant le tour du Lac du Laragou, tout en valorisant la biodiversité,
et créer un contexte harmonieux entre les modules et l’environnement présent.
Il est donc choisi de créer des micro-architectures regroupant diverses fonctions telles que :
s’asseoir, s’allonger, manger, observer, se poser, s’abriter, se retrouver. Elles ont pour rôle de dynamiser la promenade et d’avoir un espace de restauration.
Quel est l’intérêt pour la communauté de communes d’apporter des structures aux alentours du lac ?
Comment s’harmoniser avec l’environnement présent ?
Comment apporter des solutions afin de minimiser l’empreinte de ces nouvelles constructions ?
Comment gérer deux espaces distincts ?
L’un étant un espace dit «social» et l’autre centré sur l’individu et son introspection.
réponses
Il s’agit d’un milieu naturel à conserver, avec des zones humides et des zones inondables.
Les aménagements sont limités de par la préservation du patrimoine et de l’environnement atypique.
Il faut de plus éviter de déranger la faune et conserver la flore remarquable.
Les installations doivent être pérennes.
Il s’agit tout d’abord du bien être des habitants, on en dégage une notion de bien commun,
en valorisation un tourisme de proximité qui est en constante augmentation.
La population est en demande puisque ce lieu est fortement fréquenté le soir ainsi que le week-end.
La Guinguette ne fait qu’accroitre la renommée du lac et en faire un lieu connu de tous aux alentours.
Il est donc important d’apporter des structures pouvant recevoir les activités multiples de détente.
L’emprise au sol de chaque modules est minimisée par leur taille et leur fonction.
Leur petitesse leur permet de s’intégrer d’une manière optimale dans leur environnement.
L’intégrationn est optimisée grâce à l’ajout du bardage bois ainsi que l’ossature visible qui imitent
les nervures des feuilles. La forme imite aussi celle des feuilles, elle est géométrisée afin de dicerner
ce qui appartient à la nature et ce qui est dédié à l’Homme.
Les enjeux écologiques et à la durabilité sont respectés par l’utilisation des matériaux et de la mise en place
des micro-architectures.
En effet, les modules sont en bois de Robinier qui ne nécessite aucun traitement chimique.
Il est recyclabe contrairement aux bois traités à coeur qui sont eux considérés comme des déchets industriels.
S’il faut remplacer ou modifier les modules au fil du temps, ceux-ci sont 100% recyclabes.
De plus, les modules ont pour fondation des visses qui ne viendront pas abîmer le sol, et qui peuvent s’enlever facilement sans laisser de séquelles si jamais il est envisagé la suppression ou le déplacement
d’un ou plusieurs modules.
Enfin, nous retrouvons deux espaces bien distincts où nous retrouvons d’une part la Guinguette
et de l’autre l’ensemble des autres micro-architectures qui sont dispersées autour du lac.
La Guinguette recevoit du monde tandis que les modules sont prévus pour se retrouver face à la nature.
interview
Pourquoi avoir choisit ce projet ?
Je souhaitais valoriser ma formation de paysagiste que j’ai pu entreprendre avant le BTS Design d’Espace
et j’ai donc opté pour un projet autour du paysage.
Concernant le site c’est un lieu où j’ai l’habitude de me rendre, où je passe du bon temps et qui m’inspire.
En plus de m’y sentir bien, je trouvais intéressant d’imaginer des structures afin de rendre le lieu
encore plus agréable sans le dénaturer pour autant.
C’était d’ailleurs l’uns des enjeux majeurs, le souci de l’intégration dans le milieu.
Comment s’est passé la collaboration avec l’annonceur ?
Ce projet est fictif cependant j’ai pu faire part de celui-ci à la communauté de communes du Girou qui est
responsable du lac ainsi qu’aux propriétaires de la Guinguette afin d’avoir toutes les informations requises
au bon déroulement de mon projet.
Les propriétaires de la Guinguette ont été enthousiastes à l’idée que je travaille sur leur petite protégée
et peut être qui sait, mon projet pourrait leur devenir un jour utile !!!
Quelles ont été tes sources d’inspirations ?
La flore environnante plus particulièrement les feuilles, ont été mes principales sources d’inspirations.
Je me suis beaucoup inspirée du travail du collectif Bordelais Le Bruit du Frigo avec leur micro-architectures
telle que la Poïpoïgrotte et son aspect bricolé et simple.
D’autres réréfences tels que les projets de JKA avec modulomeuble ainsi que The Bands de SCS.
Je me suis beaucoup inspirée de mobiliers urbains en bois, en voici la liste :
Colwyn bay seats de FreshWest , les travaux du Collectif Parenthèse ,
Erika Hock avec le Pavillon of Moving Images, La maison grise de l’Atelier Pierre Thibault,
Ultra Ruin by C Laboratory-Marco Casagrande
peux-tu nous présenter ton axe et sa problématique ?
La géométrisation de la feuille est l’idée prédominante pour répondre à la problématique d’intégration
des modules sur le site en terme de dispositif spatial.
En effet, les modules imitent la nature et plus particulièrement la feuille. La finesse et la petitesse des micro-architectures permettent de rendre la structure peu imposante,
se faisant donc plus « silencieuse» laissant la nature prédominante.
La courbe de la feuille est reprise permettant de créer de multiples modules pouvant répondre
à divers usages en fonction de leur positionnement dans l’espace.
L’utilisation du bois était à mon sens la meilleure façon de répondre d’une manière optimale
aux enjeux écologiques. C’est un élément naturel dans un environnement naturel.
Celui-ci n’est pas traité chimiquement et provient de forêts durablement gérées et qui se situent
en Nouvelle-Aquitaine afin de limiter les transports et donc de diminuer la pollution que ceux-ci génèrent.
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages-tu la suite ?
J’ai eu la chance d’être acceptée en DPEA Design et Innovation pour l’Architecture à l’ENSA de Grenoble.
Il s’agit d’une formation sur deux ans et qui validera un MasterII à l’issue de ces deux années.
Il est question d’expérimenter la matière et les dispositifs spatiaux, d’innover sur la façon de concevoir l’espace.
Cette formation combine Design et Architecture, et met en avant l’innovation technologique.
Ces avancées sont importantes surtout d’un point de vue écologique, puisqu’il est de plus en plus important
de concevoir tout en prenant en considération
le respect de l’environnement,
tout en combinant qualité, durabilité et moindre coût.
AS-tu des projets personnels à venir ?
J’envisage pour la formation de trouver un stage dans une entreprise de Designer de Mobiliers urbains
ou un collectif d’artistes, d’architectes et de designers afin de continuer de travailler autour du paysage
du design d’objet (maxiobjet) et de l’achitecture (micro-architecture).
Je souhaiterais surtout trouver une entreprise qui me permettrait de rester polyvalente, et de
pouvoir concilier créativité et d’innovation
quelque soit le domaine où je serai amenée à travailler.
Et sans oublier l’amour pour notre environnementqui a toujours été mon fil conducteur
pour chacun de mes projets et qui le restera.
J’attends avec impatience de voir la suite des évènements, afin de savoir vers où je vais me diriger par la suite,
en terme de conception que ce soit le paysage, l’architecture, l’objet… ou les trois !
Merci à Fiona. Merci pour ta conscience écologique et d’en faire un objectif pour tes futures créations innovantes et vertes !
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
En Design Graphique, après Nils, et Clothilde en Print nous découvrons
en MU le projet de Charlotte et son site pour une enseigne de magasin de musique.
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option MU ?
DESIGN GRAPHIQUE MUtimédia
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia » sites web, bornes interactives, habillages TV…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 5
LE HALL DE MUSIQUE
LE projet
Les magasins de musique sont des lieux où l’on peut voir, essayer et acheter des instruments
de musique de toutes sortes. Ils peuvent se définir en tant que généralistes et proposer tous types
d’instruments (vents, cordes, percussions, etc.) ou se spécialiser dans un domaine, ex : Guitare Village à Domont
est spécialisé dans la vente de guitares).
Ces magasins peuvent proposer également des services, tels que la réparation, la location,
les cours de musique, et autre prestations.
Il existe en France de nombreuses enseignes spécialisées en instruments de musique.
Ils sont souvent situés en centre-ville pour les petites structures, ou en zone commerciale pour
les gros magasins généralistes.
Le Hall de Musique est une enseigne comprenant deux magasins de musique situés à Lorient et Quimper.
Implanté depuis plus de 35 ans, le magasin de Quimper est le plus fréquenté des deux. Il propose à la vente toutes sortes d’instruments, ainsi que de la réparation de guitares et amplis.
Face à la petite taille du marché et la forte concurrence des vendeurs sur internet et leurs prix cassés, l’enseigne a vu sa fréquentation et son chiffre d’affaire diminuer de manière très forte.
Pour pallier à ce problème, le magasin a souhaité fidéliser et attirer de nouveaux clients en générant
plus de trafic sur son point de vente.
Pour se faire connaître d’avantage et attirer une nouvelle clientèle afin de faire face à la concurrence d’internet, l’enseigne souhaiterait s’offrir une nouvelle identité visuelle propre car actuellement, son logo
ainsi que son site internet ne reflètent pas assez ses valeurs, et ne sont pas assez marquants.
Ils ne permettent pas aujourd’hui au magasin de se différencier suffisamment des autres enseignes,
et renvoie une image assez vieillissante alors qu’elle est composée d’une équipe jeune et dynamique,
et qu’elle propose des produits toujours renouvelés et à la pointe.
AXE et problématique
un lieu de passion
Comment le Hall de Musique peut-il faire face à la concurrence alors qu’elle est perçue comme une entreprise à l’image vieillissante et dépassée ?
Dans cet axe, j’ai voulu travailler sur une identité et un site internet marchand qui permettrait de profiter d’une expérience comme en magasin sur internet : le site devient le prolongement de la boutique, sans perdre les avantages d’un conseil personnalisé (messagerie instantanée), d’un choix plus précis (sons, matériaux, vidéos…) et d’outils virtuels et attractifs comme un accordeur de guitare.
Pour conserver cette idée de magasin réel/virtuel, j’ai également mis l’accent sur l’humain :
les employés sont omniprésents sur le site internet.
De cette manière, les relations entre passionnés vendeurs/clients sont préservées.
Visuellement, j’ai souhaité recréer l’ambiance du magasin (murs en bois, guitares accrochées au mur,
photos intérieures du point de vente) pour pousser mon idée jusqu’au bout.
J’ai choisi ce projet dans un premier temps car le domaine de la musique m’intéresse tout particulièrement
et qu’il est très évocateur visuellement : il offre beaucoup de possibilités.
Concernant le commanditaire je l’ai choisi car je connais bien ce magasin et ses employés, ce qui rendait
ce projet plus réaliste à mes yeux.
Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?
Le Hall de Musique n’a jamais eu l’intention d’investir dans leur communication…
En revanche, ils ont suivi mon projet de près et m’ont encouragé dans mes choix créatifs qu’ils ont approuvés, bien que ce projet restera 100% fictif.
QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?
Pour mes différents axes, je me suis inspirée des sites internet des grandes marques d’instruments
de musique, ainsi que de sites évènementiels musicaux :
le clip «Do I wanna know» du groupe Arctic Monkeys par David Wilson, Earthworks de Semiconductor – une installation immersive qui transforme les sons du mouvement
de la planète en vibrations visuelles psychédéliques, Stephen McCarty – designer qui a imaginé la lecture visuelle en réduisant les informations sous forme
de pictogrammes, le Studio 360, Angelico Guitars…
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages-tu la suite ?
Actuellement, pour clôturer mon BTS je fais un stage de fin d’études jusqu’a fin septembre chez SAGA COSMETICS au service communication qui me plaît beaucoup et ou j’apprends plein de choses
(community management, stratégie de communication, évènementiel, vidéo, photo, graphisme print et web, motion design…).
En même temps je continue mon activité de community manager pour la société Sportsoluce que j’exerce depuis 1 an.
Par la suite j’aimerais trouver un emploi dans le secteur de la communication en général, c’est un domaine
qui me plaît beaucoup et qui s’est révélé à moi pendant ce stage.
Je souhaite également continuer le graphisme.
As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
En Design Graphique Print, après Nils, c’est au tour de Clothilde et son projet d’édition.
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?
DESIGN GRAPHIQUE PRINT
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 4
Beware!
Présentation du projet et sa problématique
Depuis quelques années la tendance dans le domaine éditorial est de passer d’un format imprimé à un format web.
En effet, de nombreux magazines print ont trouvé des avantages forts sur le web, comme un coût moins
onéreux, un accès immédiat à leurs nombreux articles ainsi qu’un lien fort avec les réseaux sociaux.
Les enjeux de cette mouvance se trouvent également dans l’avènement du web et des nouvelles technologies,
le maître-mot est l’épuration, la dématérialisation.
On cherche à réduire les formats originels quitte à leur faire perdre leur enveloppe physique. Cette mouvance permet l’efficacité, l’immédiateté qui est au coeur de notre société actuelle
de consommation.
Néanmoins afin de contrer cette tendance et de se démarquer considérablement, Beware! webzine en ligne français souhaite s’affranchir des idées préconçues et de se tourner dans l’autre direction : le print.
Pour ce projet, Beware!, défricheur de talents dans les domaines qu’ils englobent (photographie, mode, graphisme ou encore musique) souhaite étendre son champ d’action.
Ainsi, il voudrait revenir à l’objet même du magazine qu’il traitait jusque-là en ligne.
Il s’agirait d’une création d’un mook semestriel.
Le mook permettrait à Beware! de tirer les avantages du livre et du magazine.
Pour ce faire, Taschen, une maison d’édition allemande connue pour ses grands écarts,
souhaite relever le défi de la conception de ce mook inédit et innovant.
Cette affiliation à une maison d’édition connue, permettrait au concept d’être aussi novateur
qu’étonnant, alliant les découvertes journalistiques de Beware! au savoir faire éditorial de Taschen.
Beware! ne s’affranchira pas totalement du web puisqu’il conservera son support numérique,
tirant ainsi le meilleur des deux et les avantages de ses deux supports : au lieu de les opposer, il les réunira.
L’objectif du commanditaire est de créer un lien fort entre le web et le print à travers
un mook innovant et ambitieux.
Traduire la qualité de Taschen et la fraîcheur de Beware! en une production éditoriale
vivante, dynamique et unique.
Créer un univers de qualité
autour des domaines du web et du print.
sobriété/élégance – rythme/asymétrie
Dans tous les sens, ici il s’agissait de créer une interaction entre le lecteur et le mook.
Reprendre des idées d’immédiateté du web : les signets, les QR code etc.
Interagir avec la plateforme web, créer du lien et un passage rapide et efficace.
Un concept innovant et unique, à collectionner, à allier avec un support web immédiat et efficace !
L’actualité de la pop culture à transporter soit dans son sac, soit dans sa poche !
La maquette choisie connote aussi bien le sérieux éditorial que la sobriété et l’élégance de Beware! Tout en restant contemporain, le contenu éditorial va venir illustrer au mieux le sérieux du mook.
Je n’ai pas non plus désiré m’éloigner de la sobriété et la finesse de la composition de la page internet du webzine.
Pour la couverture, on reste dans de la sobriété tandis que l’image de couverture reste attrayante et sur le côté, un papier relie en un dos carré collé l’ouvrage.
Le format est tout aussi pratique, qu’élégant, tout en longueur il est agréable et spacieux.
Les marges laissent la place à un blanc de tête imposant, laissant respirer la mise en page et permettant de mettre en place des éléments de repères comme de la pagination ou des titres de rubriques par exemple.
La Museo Slab est une mécane conçue Jos Buivenga.
Les mécanes vont renvoyer une dimension artistique et intellectuelle. Teintée musicalement puisqu’affiliée à des labels de Jazz, elle fait écho à l’univers du mook. Ses empattement larges et carrés et son peu de contraste entre les pleins et les déliés permettent une lecture agréable.
Ainsi au milieu d’une production élégante et convenue, la mécane vient briser certains codes et donner un aspect original.
Pour ma feuille de style j’ai conservé la Museo Slab et également la Gotham pour les titres ou encore les mises en exergue.
Cette dernière va être impactante et permettre une compréhension rapide.
Un bandeau est greffé au sommaire, il permet de créer un lien tactile supplémentaire avec le web.
Dans le sommaire on retrouve les QR code correspondant aux articles.
Les dossiers commencent par une page type amenant le lecteur à choisir le type d’article ou de lecture qu’il souhaite consulter.
Les rubriques se distinguent par un code couleur actuel, elles peuvent varier selon l’iconographie proposée.
Enfin, la mise en page est rythmée et asymétrique.
Loin d’être un ennemi du support, ce mook semestriel viendra compléter le tout.
Il est efficace, sérieux, fiable et à la fois contemporain.
Il donne un accès au web grâce aux nombreux QR code et permet de ramener par ses nombreux procédés éditoriaux la valeur de l’imprimé, avec tout son côté tangible.
Je voulais à tout prix me lancer dans un projet d’édition, surtout pour le projet de synthèse
qui est LE projet de la deuxième année de BTS.
Je me destine au monde de l’édition plus tard et si mon stage m’a conforté dans cette idée
je voulais voir si j’étais capable de mener un projet à bien, de A à Z, si j’y prendrais du plaisir,
si cela me correspondais vraiment.
Par ailleurs, je ne voulais pas me lancer dans des contraintes déjà vues ou faciles, du coup, je suis allée à l’inverse de la tendance actuelle, de ce qui se voit aujourd’hui, c’est à dire de passer du print au web. Je me suis lancée un défi : transformer un webzine en revue semestrielle papier !
Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?
Je n’ai eu aucun contact avec l’annonceur car il s’agissait d’un projet fictif.
Néanmoins, je les ai contacté pour leur parler du projet, mais ils n’ont jamais répondu.
QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?
Je me suis inspirée de nombreux magazines, book ou de revues existantes.
Comme la revue 21 qui possède un contenu merveilleux et très agréable du point de vue éditorial.
Une source d’inspiration indéniable puisque ce mook semestriel est le tout premier en France,
qu’il s’affranchit de l’invasion de la publicité et qui offre un objet éditorial pur. Je me suis aussi inspirée des magazines Etapes, l’Éléphant, le Nez ou même le journal le 1
pour son côté dépliant pratique et innovant.
Pour certaines maquettes je me suis intéressée au travail de Alexey Brodovitch pour ses maquettes du Harper’s Bazaar magazine. Un travail qui mêle symétrie des textes avec les images
en jouant sur la juxtaposition des blocs de textes les uns sur les autres.
J’ai également trouvé de l’inspiration auprès de Violaine et Jeremy, des graphistes qui ont crée
de nombreux documents éditoriaux d’une façon très originale et libre tout en restant
dans les contraintes posées par leurs commanditaires.
PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?
Comment Beware! né du web peut-il conquérir un nouveau lectorat au format print
alors que la tendance est jusque-là la migration vers le web ?
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages-tu la suite ?
J’ai été prise en licence professionnelle en édition à Rennes 2 mais aussi au DSAA de Chaumont.
J’ai choisi la licence professionnelle afin de renforcer mes acquis et mes compétences dans le domaine de l’édition et je pense retenter de nouveau le DSAA de Chaumont
après l’année de licence afin de toucher à nouveau à tous les champs du Design Graphique.
As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?
Nourrir mon Behance pendant l’été en reprenant des projets faits en cours.
J’ai également un projet de refonte de la communication visuelle d’un clown (Gary Circus)
avec Maud, une amie de ma classe en BTS, et cela prend beaucoup de temps !
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2018
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
Après l’article sur le projet en Design d’Espace de Clémentine,
c’est au tour de Janie et son projet sur la revalorisation d’un site Historique à Saint-Brévin.
Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?
DESIGN D’ESPACE
Le BTS Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.
Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie…
Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.
projet de synthèse DEsign d’espace, série 3
Revalorisation d’un site Historique à Saint-Brévin
présentation
La mairie de Saint-Brévin souhaite valoriser et mettre en avant le patrimoine de sa ville lié à la seconde guerre mondiale, notamment les Blockhaus présents sur l’ensemble de son territoire.
Mon Projet Professionnel «Revalorisation d’un site historique à Saint-Brévin» traite donc de cette demande.
La mairie souhaite concevoir un espace public ponctué des trois Blockhaus présents sur le site de la Prinais. Deux Blockhaus accueilleront des refuges – petites habitations sommaires appartenant à la Mairie,
gratuites et accessibles à tous, sur demande, le temps d’une nuit – un troisième permettra d’accueillir
des groupesau sein d’un espace pédagogique.
La mairie souhaite également créer une promenade culturelle et pédagogique au coeur du parc.
Ce parc, devient un lieu de témoignage, de rencontre.
A l’entrée du site, un parking permet de stationner vélos, cars et voitures.
Le projet est destiné aux étudiants, classes scolaires, promeneurs, aux personnes passionnées d’Histoire,
de visites insolites, souhaitant le temps d’une balade, ou le temps d’une nuit s’immerger dans le contexte
de la guerre 1939- 1945.
PROJET & AXE immersion du passé dans la nature
Afin de revaloriser ce site Historique à Saint- Brévin, un parc paysager aux multiples circulations a été conçu. Ce parc ponctué de trois Blockhauspropose une immersion progressive de l’usager au coeur de l’Histoire
du Mur de l’Atlantique.
Autour de ce projet plusieurs axes de recherches ont été définit.
Dans un premier temps celui du «palimpseste» qui consistait à écrire une nouvelle Histoire à même
les Blockhaus afin de dépasser leur Histoire et lourde signification.
Ce sont cependant les deux axes «intégration à la nature» et «revaloriser le passé» qui ont été travaillés.
Le parc se compose finalement de deux types de circulations :
Une boucle principale permet une lecture logique du site.
Pratique, elle permet aux usagers de découvrir l’ensemble du site et de revenir à leur point de départ.
Une seconde circulation permet une lecture plus personnelle et aléatoire du projet. Chaque circulation est adaptée aux différents types de visiteurs, groupes, classes, randonneurs. Des pistes cyclables et sentiers piétons permettent aux promeneurs de découvrir la côte Atlantique.
Une végétation dense et naturelle occupe actuellement le site. Cette nature reprend petit à petit ses droits sur les ouvrages de béton et participe à leur camouflage.
Après étude et analyse de plusieurs types de jardins et aménagements paysagers, la solution de nature
en friche, en accord avec l’environnement et l’histoire du lieu parait évidente.
Sur le principe des jardins du tiers paysage de Gilles Clément, la nature est invitée à investir les lieux,
à se développer, afin d’offrir différents volumes et différentes couleurs selon les saisons et différentes variétés de plantes sur le site.
Une construction supplémentaire, un espace d’accueil permettant d’accueillir les visiteurs au sein de l’espace
paysager est créé. Un espace couvert mais ouvert en accord avec le projet et l’univers propre au parc.
L’accueil propose un espace d’information, des sanitaires mais également un espace à investir permettant
de se retrouver, de s’abriter, de pique-niquer, d’échanger.
Cet espace est le point de départ de la découverte du site, un repère.
Deux des Blockhaus présents sur le site sont transformés en refuges. Réaménagés confortablement, leur forme initiale et leur histoire ont été conservées.
Le Blockhaus rectangulaire ainsi que l’un des Blockhaus circulaire permettront finalement aux usagers
de redécouvrir les gestes et modes de vie des soldats au sein de la batterie.
Le réinvestissement de ces ouvrages et leur caractère historique présentent des valeurs
qui ne peuvent être oubliées et transformées, c’est pour cela que
le caractère brut et authentique de ces Blockhaus
sera finalement conservé et magnifié.
Suite à diverses recherches iconographiques et historiques deux types de lits ont été dessinés,
une première chambre accueillera des lits métalliques superposés, l’autre des lits superposés de toile tendue.
L’intérieur du Blockhaus sera conservé en son état.
Le deuxième refuge conçu au sein du Blockhaus est circulaire, à ciel ouvert.
Une toiture a du être imaginée pour permettre aux usagers de se protéger des intempéries.
Une structure mobile, actionnable en un point permet à l’usager de dresser son propre campement.
L’usager est alors invité à ramper pour accéder à la manivelle afin de pouvoir lui même dresser et élever
la toiture de son campement. Par ces gestes et postures, l’usager accomplit métaphoriquement les actions et tâches quotidiennes des soldats de la Seconde Guerre mondiale.
interview
Pourquoi avoir choisit ce projet ?
Je vis près de Saint-Brévin, la présence des Blockhaus sur le littoral et leur impact sur le paysage me questionne depuis quelques temps. Ces indestructibles symboles résistent à l’usure du temps,
difficilement modifiables, la plupart d’entre eux sont actuellement enfouis sous le sable.
Il me parait aujourd’hui intéressant de réinvestir ces monolithes, de les donner à voir, afin de transcender
l’Histoire de ces vestiges.
Au cours de mes recherches j’ai pu recueillir différents témoignages, échanger avec des associations
de sauvegarde du patrimoine, visiter de nombreux Blockhaus. J’ai alors pris conscience de l’actuelle demande des citoyens qui est aujourd’hui d’investir et de valoriser leur patrimoine,
de témoigner d’une certaine époque, d’un certain mode de vie, de coutumes et de traditions révolues.
Quelles ont été tes sources d’inspirations ?
Diverses références m’ont inspiré tout au long de l’élaboration du projet.
Tout d’abord, le projet Tirpitz réalisé par BIG en 2017 pour son interprétation de la tranchée,
ce moyen de circulation anciennement utilisé par les soldats au sein des Batteries.
La revalorisation Bunker 599 réalisée par Raaaf, pour son approche pédagogique et sa volonté d’ouvrir
ces vestiges historiques aux plus curieux.
Gilles Clément et ses jardins du tiers paysages m’ont inspiré, en particulier son intervention sur la Base sous-marine de Saint-Nazaire. Son approche induit une certaine poésie et légèreté illustrée par les jardins en constante évolution,
plantés à même le toit de cette Base sous-marine. La façon dont les végétaux prennent peu à peu vie
sur ce site Historique, la manière dont ils envahissent petit à petit les différents éléments de béton
me paraissait intéressante à investir et à adapter au parc paysager conçu à Saint-Brévin.
Enfin les refuges périurbains de Bordeaux de par leur programme insolite m’ont questionné.
En effet ces refuges permettent d’investir, gratuitement, le temps d’une nuit, un hébergement sommaire
et original situé en périphérie de la ville, d’y découvrir ou redécouvrir un paysage inconnu.
peux-tu nous présenter ton axe et sa problématique ?
Deux axes «intégration à la nature» et «revaloriser le passé» ont été travaillés.
Deux types de circulations permettent de déambuler parmi la végétation en friche.
Ces deux circulations ont fait l’objet de multiples réflexions au sujet de leurs dimensions et matérialités
afin de rendre leur lecture cohérente par rapport à la découverte du site et aux émotions
que celui-ci souhaite faire ressentir. La circulation principale permet une découverte totale du parc et une immersion progressive de l’usager
par la découverte d’une tranchée creusée à même le site. Elle offre, à la manière du projet Moses Bridges,
un point de vue et une perception différente de la nature présente. Cette allusion historique permet
de redécouvrir les circulations et réseaux de l’ancienne Batterie Antiaérienne Seelowe.
La deuxième circulation permet de déambuler librement sur le parc. Celle-ci est rythmée par du mobilier urbain offrant différents points de vue sur la nature.
Cette circulation permet une immersion individuelle dans la végétation dense, par les jeux de caillebotis.
Comme l’expérimente actuellement le Jardin de l’Île Mabon, à Nantes, le procédé de surélévation
des espaces de circulation permet aux plantes de se développer plus facilement.
Le caillebotis permet à la nature de croître et de se développer librement sous la circulation.
La présence de ces Blockhaus sur le village de la Prinais questionne inévitablement.
Dans ce village qui tend à grandir, l’encombrement que génère ces indestructibles ouvrages de béton
rend difficile l’exploitation des terres qu’ils occupent pour l’agriculture ou la construction de maisons neuves. Ici ces blockhaus sont à l’image d’un passé que l’on ne peut pas oublier ou détruire facilement.
D’ailleurs, c’est sans doute là une bonne chose, car ces architectures sont des témoins rares d’un temps autre
et représentent un potentiel à investir, à transformer, à questionner.
À Saint Brévin la volonté du projet fut de
donner à voir l’Histoire et ces vestiges, de les magnifier
afin de transcender leur valeur symbolique.
Le projet s’encre sur le territoire, prend en compte le contexte et s’appuie sur les structures locales existantes
telles que l’association «Bunker Archéo 44».
Tout le long de la côte Atlantique, des questions similaires se posent pour des dizaines d’autres sites.
La réponse apportée à Saint Brévin reste singulière et ne peut être un modèle à calquer.
En revanche une démarche de résilience et d’adaptation est à soutenir pour permettre à chacun de ces lieux
de trouver une nouvelle place dans notre époque.
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages-tu la suite ?
Le stage de première année m’a permit de découvrir le cabinet d’architecture 3A, situé à la Chevrolière.
J’y ai rencontré deux architectes, M. Redois et M. Surget.
Afin d’en apprendre plus à leur coté, je réalise l’année prochaine un deuxième BTS, en alternance d’un an.
Ce BTS enveloppe du bâtiment – conception réalisation, va notamment me permettre d’appréhender
les aspects techniques et structurels de la construction.
AS-tu des projets personnels à venir ?
Après avoir pris quelques semaines de vacances j’intègre l’agence 3A dès cet été.
Une première expérience concrète pour moi dans le milieu de la construction.
J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.
Voici le sixième et dernier article de cette série après Louise, Bénédicte, Lisa, Maelys & Mathilde (clic pour lire !)
avec Maureen en DG multimédia et son projet sur l’identité de la créatrice de caftans Najoua Fatihi.
Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option multimédia ?
DESIGN GRAPHIQUE multimédia
Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.
Création graphique sur des supports de communication virtuels,
dits « du multimédia » sites web, bornes interactives, habillages TV…
Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.
projet de synthèse, série 6
caftans marocains
Présentation
Najoua Fatihi est une créatrice de caftans marocains :
des robes élégantes portées lors de grandes occasions (mariages, baptêmes et autres fêtes).
Elle commence à exercer son activité en 2015 puis ouvre son atelier boutique à Montpellier l’année suivante.
Elle propose la vente et la location de caftans mais également la création sur mesure.
C’est dans sa famille, au Maroc, qu’elle apprend la couture selon le savoir faire Marocain et les traditions.
Ses créations sont faites à la main, elle accorde une grande importance à la qualité, aussi bien du tissu
et des matières choisies qu’à la réalisation du vêtement. Elle revisite les modèles traditionels Marocains en y ajoutant sa touche personnelle, plus actuelle.
Ses créations disponibles à la vente ou à la location sont consultables sur internet via son profil Facebook.
Les clientes souhaitant profiter de ses services doivent alors la contacter via son profil afin de convenir
d’un rendez-vous pour un essayage, un achat ou un emprunt.
Elle souhaitait mettre en place un site vitrine afin que ses clientes puissent consulter facilement ses modèles.
Projet & axe
quand la tradition rencontre la modernité
Comment, à travers la communication, donner envie d’acheter ou louer les créations de Najoua Fatihi ?
La mission était d’augmenter la visibilité des créations de Najoua Fatihi en utilisant des supports en ligne,
tout en montrant l’élégance et la qualité de ses créations.
Comment remettre au goût du jour un vêtement aussi traditionnel que le caftan ?
Ainsi qu’inciter des nouvelles clientes, les « invitées » d’origines diverses, à s’offrir une tenue traditionnelle,
et donc ouvrir l’achat aux amies de la famille et se faire plaisir !
J’ai décidé de travailler sur le mélange de tradition et de modernité que l’on retrouve dans ses créations,
mettre en valeur le savoir faire traditionel Marocain porté par des femmes modernes dans un environement
contemporain. Des femmes d’aujourd’hui, qui souhaitent être élégante tout en respectant les traditions
de leur pays et de leur famille.
Pour cela, j’ai réalisé un photo shoot, je souhaitais que les photos soient très présentes sur le site.
Elles ont servi pour toute la communication web (site, réseaux sociaux).
Pour représenter la marque, les modèles sont jeunes, de différentes origines, avec un style très moderne.
Elles posent avec des robes traditionnelles dans un décor actuel.
Le site est épuré, structuré,
les créations sont mises en valeur.
L’été dernier, je sortais de mon stage et mon regard a été saisi par un camion de livraison de caftan Marocain. Cet univers m’a immédiatement renvoyé vers différentes pistes créatives.
J’ai contacté plusieurs créatrices, expliquant mon projet; Najoua Fatihi n’avait aucune communication,
elle m’a répondu positivement.
Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?
Najoua Fatihi m’a présenté son travail, son entreprise, son fonctionnement, sa clientèle…
Nous avons mis en place un brief, je lui ai donné des conseils, préconisé des supports de com’
pour commencer un logo, des cartes de visites, des cartons prestiges et bien sûr un site,
ainsi que les réseaux sociaux comme facebook et instagram.
Elle m’a laissé carte blanche, assez contente, elle a adopté l’ensemble du projet tel quel !
Quels ont été tes sources d’inspirations ?
Ma première source d’inspiration a été Vogue Arabia, les photos sont magnifiques avec les caftans
de grands créateurs. Ainsi qu’Harper Bazaar Arabiadont le shooting photo avec Rihanna
a donné le ton à la suite de mon projet.
Yves Saint Laurent fait parti de mes références, le Maroc lui a inspiré de nombreuses collections. Ma principale inspiration graphique, pour le logo, a été EL Seed, graffeur français,
il propose une synthèse entre le ‘street art’ d’occident et la calligraphie orientale sur fond
de culture arabe ancestrale les «calligraffitis».
Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS, comment envisages tu la suite ?
Je souhaite approfondir mes connaissances dans le domaine du digital, toujours à l’Esma Montpellier. J’apprécie l’école et l’équipe administrative, je connais les enseignants depuis 3 ans maintenant,
ils sont top et pour moi une valeur sûre !
As tu des projets personnels pour les mois à venir ?
J’aime travailler la photographie, l’illustration, la typographie, la communication visuelle et la vidéo.
L’univers de la mode m’intéresse énormément, le stylisme, la photographie, la séance photo du projet pro
m’a encouragé à poursuivre vers cette voie.
Depuis, je me fais plaisir et je multiplie les séances photo
avec mes amis autour de différents thème : Las Vegas Parano, Néon, Quartier…
Je travaille aussi pour différents clients, des petites entreprises Montpelliéraines, comme Do Your Paint
une marque de peinture pour qui j’ai réalisé un logo ainsi que leur communication print.
Aujourd’hui, nous continuons notre collaboration avec un site !
Merci à Maureen, sa dynamique et sa curiosité.
Retrouve l’ensemble de son travail sur son behance, ici
Bienvenue à tous.
Le chant du Design est un blog
sur la créativité des écoles ESMA.
Dédié aux étudiants en arts appliqués,
il donne la voix aux différentes sections qui le représente :
Prepa, Design d'Espace, Design Graphique, Mastère Design et Stratégie Digitale et Motion design.
Le Chant du Design écrit une partition innovante autour des projets des étudiants, des enseignants et de l’école.
LCDD c’est de belles découvertes et surtout de belles rencontres !