• WS Graff : fresque commune


    Avec les étudiants de Bachelor Design Graphique nous sommes partis à la découverte du graffiti,
    nous avons retrouvé Salamech sur le chantier du futur Campus Créatif de Montpellier.

    Nous l’avions rencontré l’an dernier avec les DG1 lors de l’exposition « Studiophrénie ».
    Salamech avait été notre guide, avec la bienveillance qui le caractérise !
    Lire aussi > STUDIOPHRÉNIE, RENCONTRE AVEC SALAMECH

    WORKSHOP GRAFFITI AVEC SALAMECH

    Nous arrivons sur les lieux, 20 étudiants dont 90% de novice dans la pratique du graffiti !
    La curiosité les a poussé à participer à cet atelier afin de collaborer avec l’artiste,
    découvrir son travail et le street art.
    Une certaine appréhension est présente : nous sommes totalement inexpérimentés,
    il est 14h le chantier est actif et le vent souffle à 70km/h.
    Le soulagement est rapidement apaisé lorsque Salamech nous explique le déroulement de l’atelier,
    il a pris en considération tous ces éléments, nous serons tous sur un même pied d’égalité.
    Nous allons tous participer, y compris moi !

    EN BOMBE !

    Nous sommes tous au même niveau de compétences, quelques soient nos connaissances
    dans le domaine !
    Salamech nous fait découvrir une technique que lui-même ne maîtrise pas, de sorte que tout le monde
    y trouve son compte. Nous utiliserons la bombe de manière différente, sans caps’;
    percer la bombe de peinture avec une pointe et après l’explosion laisser notre inspiration nous guider !
    Nous avons besoin de notre intuition, notre réactivité et notre gestuelle car la bombe va se vider rapidement, une projection qui va durer quelques secondes…
    Nous expérimentons cette technique les uns avec les autres au gré des couleurs.
    Le mélange de nos différents gestes, mouvements et couleurs donne un résultat assez homogène
    tout en ayant la touche de chacun.
    Un travail d’équipe, de partage, de découverte, explosif et coloré !

    Le résultat final va dans le sens de expressionnisme abstrait, de la liberté créatrice.
    Les éclaboussures et les mouvements aléatoires créent un ensemble de nuances intéressantes,
    une certaine intensité.

    Pour finir l’atelier Salamech’ nous invite à prendre en photo des éléments choisis de notre fresque.
    Le résultat est bluffant, les gros plans laissent apparaitre la vraie beauté de l’oeuvre.
    Difficile d’emporter un bout de ces 10 mètres à la maison… nous garderons en souvenir un bon moment,
    un retour à l’enfance énergique et spontané !!!

    « L’expression désinvolte d’une poésie collective »
    Jacques Villeglé

    « Cet atelier intuitif et spontané m’a permis de découvrir une nouvelle manière de graffer. »

    « Salamech’ est très ouvert et prend le temps de répondre à nos interrogations,
    ce qui a facilité le bon déroulement du workshop. Une super rencontre il est très sympa ! »

    « J’ai apprécié cette expérience qui m’a vraiment donné l’occasion de réaliser quelque chose de graphique,
    sans penser au résultat final. »

    « L’approche aléatoire que l’on a eu, changeait du côté machinal remplissage/contour que l’on retrouve dans le graffiti conventionnel. »

    Cette technique permet un lâcher prise artistique.

    « Ça faisait longtemps que je voulais tester le graff, Salamech’ nous a proposé une super initiation ! »

    Je me suis éclatée, c’était un très bon moment de partage !

    « C’était génial, ça m’a donné envie de recommencer !
    J’ai d’ailleurs acheté des bombes pour commencer avec la porte de ma chambre ! »

    Merci à Salamech pour cette découverte du graff et ses conseils.
    Comme notre fresque l’article est collaboratif,
    merci à Melissa, Eleonore, Marie, Chloé, Emilie, Mailys ainsi que Louis, Carlos et Simon pour leurs retours.

  • le berlingo de m. dauriac

    Lors des JPO du 15 février à l’Esma Toulouse, j’ai découvert un projet qui a piqué ma curiosité…
    lumineux mais opaque, généreux mais invisible, familier mais hostile.
    Je tenais à te le faire partager.


    LE BERLINGO DE M. DAURIAC + HABITER = SCULPTURE ?

    Voici l’énoncé proposé aux étudiants de Design d’Espace en arts plastiques par M. Dauriac lui même !
    Il est à considérer comme un point de départ à partir duquel il faut travailler.

    J’ai demandé à Benoit son ressenti par rapport à ce que cela pourrait engendrer : Aucun. (quoique)
    « Plutôt une véritable excitation, curiosité de savoir comment ils allaient s’approprier cet énoncé
    et du même coup mon Berlingo !
    C’est quand même ma voiture, une part de mon intimité : je donne de ma personne en « pâture » !
    Et je suis leur professeur d’arts plastiques !
    Jusqu’où oseront ils aller ?? « 

    Le Berlingo oeuvre d’art ?

    L’élément central de ce sujet est le Berlingo de Monsieur Dauriac.
    Ensuite, nous avons dû nous questionner sur la notion d’Habiter et la notion de Sculpture.

    Le papier aluminium dans cette installation a permis de faire ressortir les moindres détails du Berlingo.
    La couleur gris métallique fait référence à la tôle originale du Berlingo.
    Le Berlingo est entièrement recouvert d’aluminium et questionne sur l’accessibilité ou non de l’intérieur.
    Cette « couverture » nous offre un nouveau regard sur le Berlingo sur sa forme et ses détails.

    Le reflet du papier aluminium apporte ici la notion de sculpture, avec ce changement de matière le Berlingo vient refléter les véhicules environnants. En effet, dans un parking placé au milieu d’autres voitures
    il se différencie par sa brillance qui attire et interroge.

    Ainsi en recouvrant entièrement le Berlingo d’aluminium, le véhicule perd une de ses fonctions
    qui est d’être habitable et change notre perception de l’objet industriel.

    « Après beaucoup de recherches, ce sujet m’as permis de trouver une idée clé et de la poussée à son paroxysme. Le Berlingo est un objet imposant, ses formes sont devenues des contraintes autour
    de la matière. »
    Louise Vigier

    Le Berlingo ou la notion de l’intimité

    Lors de mes recherches et expérimentations, j’en suis venue à la conclusion que la notion d’«habiter»
    relevait de l’intimité de la personne qui habite l’espace.
    J’ai voulu retranscrire cette notion en faisant un rapprochement entre les vêtements d’un individu
    qui sont là pour couvrir et protéger son intimité et le tissu qui recouvre l’intérieur de la voiture.
    J’ai choisi de reprendre les couleurs du tissage des sièges rouge et bleu par des fins fils de couture.
    Le choix de l’épaisseur de fil fait écho au désir d’illustrer l’intimité.

    Ce projet se présente dans l’espace de la voiture. Fermée seule la fenêtre conducteur est ouverte.
    Ce n’est qu’en s’approchant de la voiture et de l’ouverture que le projet devient visible.
    On découvre alors la propagation des fils colorés depuis le siège conducteur jusqu’aux autres surfaces
    tissés de la voiture (sièges et portes).
    La propagation des fils dans l’habitacle de la voiture vient souligner la notion d’« Habiter l’espace ».

    La fenêtre ouverte nous invite à passer notre tête dans l’encadrement pour apprécier les différents
    sens de propagation des fils rouge et bleus. Cette apparition progressive des fines lignes colorées
    renvoie à la notion d’intimité qui fédère le projet.
    L’action de passer sa tête par la fenêtre pour s’insinuer dans l’habitacle de la voiture fait également référence à l’action de pénétrer dans le cercle intime d’une personne.
    En se rapprochant d’une personne et en pratiquant les objets qui lui appartiennent,
    on entre dans une relation intime avec cette personne.

    « Ce projet m’a permis à la fois d’expérimenter plastiquement un concept, une idée;
    tout en appliquant à l’art plastique une notion de Design d’Espace en occupant un espace.

    J’ai apprécié de pouvoir créer en utilisant un objet « réel ».

    Me permettant ainsi de dépasser les limites que les projets artistiques scolaires peuvent parfois avoir. »
    Océane Garreau

    Le Berlingo immobilisé

    Pour ce projet d’Art Plastique, j’ai acheté un Berlingo miniature afin de réaliser plusieurs moulages en usant d’outils simples comme de la colle, du scotch ou du fil de fer.
    J’ai continué à faire des moulages mais avec des mâtières plus complexes comme de la résine ou le stylo 3D.
    Pour finir, j’ai choisi le plâtre plus précisément des bandes plâtres pour recouvrir le Berlingo.

    En réalisant une série de tests je me suis rendue compte que si je superposais des bandes, le Berlingo
    était tellement recouvert qu’on ne le reconnaissait presque plus. C’est cette notion qui m’a intéressé.
    J’ai donc réalisé une série de trois photographies de mes volumes, avec l’aide de Jeanne Lucas étudiante
    en photographie à l’ETPA, afin de rendre compte de l’évolution vers un Berlingo inhabitable.
    La première photographie montre un Berlingo avec des ouvertures, il est encore accessible.
    La seconde, sans ouvertures le rend inaccessible.
    La troisième, montre un Berlingo recouvert de plusieurs bandes de plâtre, brouillant la lecture de celui-ci,
    il devient donc inhabitable.

    « J’aime travailler avec mes mains, réaliser ma propre cuisine et ma propre interprétation,
    ce sujet assez libre m’a beaucoup plu. D’autant plus, que j’ai réussi à prendre le contre pied sur le sujet
    ce qui m’a permis d’aboutir à un projet concret. »
    Clémentine Bricard

    Merci à Louise, Océane et Clémentine, ainsi que M.Dauriac pour leur participation !

  • REVOLUTIONNE TON 8 MARS !

    Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes.

    En 1977 les Nations Unies officialisent la Journée Internationale des Femmes.
    Son origine se trouve dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle,
    pour de meilleures conditions de travail, l’égalité entre les hommes et les femmes et le droit de vote.

    C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan
    sur la situation des femmes… Celle-ci est aujourd’hui plus que d’actualité.
    Nous n’avons jamais été aussi près d’une révolution féministe.

    CONCOURS POCKETS FILMS

    La Ville de Montpellier, engagée en faveur des droits des femmes, organise depuis 4 ans le concours
    « Révolutionne ton 8 mars ! ».

    Pocket Film est un court-métrage, de 3 mn., tourné avec un smartphone ou une tablette, qui met en scène
    des propositions pouvant faire avancer l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

    Par groupes, les étudiants de Mastère Design & Stratégie Digitale, encadrés par Isabelle Molina
    et Catherine Jean, ont proposé leur court-métrage.
    Le vendredi 8 mars 2019, le court- métrage de Jade Alary et d’Olivia Turbeaux a reçu
    le 1er prix de la catégorie Pocket Film 16-25 ans !

    Un prix d’une valeur de 1500€ leur a été remis. De plus les gagnants sont diffusés sur le site
    de la Ville de Montpellier ainsi que dans les cinémas partenaires.

    nos révolutionnaires

    Félicitations encore et encore pour votre travail et votre réussite !
    Quel effet ce 1er prix ?

    Nous ne réalisons pas encore !!! Nous sommes heureuses de voir que des événements tels que celui-ci nourrissent le débat et peuvent faire prendre conscience aux gens des inégalités qui persistent
    entre les femmes et les hommes.

    Nous sommes très fières d’avoir participé à cette cause !

    Quel message voulez vous faire passer aux jeunes femmes ?
    Qu’il faut continuer à se battre pour nos droits et notre liberté ainsi que pour une inégalité totale
    des chances et des opportunités.

    Ce premier pas vous donne-t-il envie de poursuivre votre engagement féministe ?
    Bien sur, mais même sans ce prix nous continuons à nous engager pour cette cause.
    Il ne faudrait pas qu’il n’y est que la journée du 8 mars pour montrer notre engagement,
    c’est une cause qu’il faut défendre chaque jour au quotidien.

    Lire aussi >

    L’interview Insta de Jade et Mademoiselle Coquette

    Le podcast le Chant du Design x Indie Bitches Gang autour du Fanzine féminin de Youngblood.

  • MONTPELLIER DE1 – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2019

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la troisième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    « l’apprenti » UN TEXTE DE DANIEL KEENE

    Apprenti : 1. Jeune homme qui apprend un métier sous la direction d’un moniteur, d’un instructeur, etc.
    2. Personne qui manque d’habileté dans ce qu’elle fait. (syn. novice)
    Le Larousse

    Tous les enfants ont un jour rêvé de remplacer ses parents parce qu’ils trouvent que les siens
    ne sont pas assez bien ?
    Julien est à la recherche d’un père idéal. Il observe et étudie les habitudes des clients du café d’en face et choisit Pascal. Il déboule dans la vie de cet homme solitaire, amateur de mots croisés…
    « L’Apprenti » est une pièce farfelue sur la rencontre entre un jeune garçon et un homme. Daniel Keene
    décrit avec légèreté et délicatesse, la naissance et l’évolution d’une intimité particulière, sur une année.
    Cette fable simple et heureuse pourrait bien être une définition de l’amour.

    Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique.
    Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

    DES PROJETS CONTEMPORAINS

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « l’Apprenti » de Daniel Keene sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre avec pudeur, la position de chacun au sein de cette sphère intime; celle d’un enfant délaissé
    et celle d’un homme qui hésite à endosser le rôle de père et qui devient « l’Apprenti ».
    La difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps et espaces :
    immerger les spectateurs sur une année, au sein d’une étape relationnelle, la naissance d’une l’amitié.

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants .

    Le café, un lieu de vie

    Un décor unique, la terasse du café. Des tables et des chaises, le décor est minimaliste
    afin de mettre en avant la simplicité du dialogue.
    Les spectateurs seront limités en nombre afin de prendre place directement sur la scène.
    La représentation théâtrale, descendue de sa position frontale est moins distante, plus accessible,
    l’immersion est totale.

    Les acteurs sont assis dans le café, renforçant l’effet de surprise lorsque les spectateurs découvriront
    qu’ils sont parmis eux. Cette proximité physique induit une relation complice et intime.

    La simplicité de la scénographie rend la relation au public plus directe.
    Tout est fait pour qu’il se sente convié et concerné par ce spectacle.

    Une année en pente douce

    La scénographie vise à offrir aux acteurs différentes scènes de jeu reliées les unes aux autres
    par des variations ou des pentes.
    Il y a une corrélation entre le glissement des acteurs de scène en scène et les différentes étapes de la vie.
    Dans un premier temps, les scènes sont éloignées pour évoquer la distance sentimentale qui sépare des deux protagonistes. Elles se rapprochent sensiblement au fur et place les personnages l’un à côté de l’autre
    sur une scène centrale.

    La scénographie s’appuie donc sur différentes notions telles que le mouvement, le cheminement intérieur, le déplacement et l’imaginaire.
    En effet, l’ensemble reste très abstrait. Les spectateurs doivent donc se focaliser sur le jeu des acteurs
    pour imaginer le contexte qui se joue devant.
    L’effet réside donc dans la faculté des spectateurs à se projeter dans un espace suggéré.

    Cette proposition permet de faire vivre un lieu et un jeu avec un certain dynamisme.

    UN ÉCHANGE ENRICHISSANT

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, du vocabulaire spécifique,
    la capacité à s’investir dans un projet commun.

    « C’est très intéressant de rencontrer un intervenant extérieur qui nous confronte à son milieu professionnel. Cela nous pousse à aller plus loin ! »

    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel, cette rencontre avec le métier et un professionnel. Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

    Retrouve les WS2017WS2018

  • DESIGN COURT #ROGER EXCOFFON

    clap 1ère

    A la suite d’un projet « Si j’étais…  » qui présente un graphiste et son travail au travers d’un dépliant,
    j’ai demandé à mes étudiants une vidéo en complément.
    Pour lancer la rubrique du DESIGN COURT, il me fallait des cobayes !!!
    Merci au DG1, non enthousiaste au départ mais qui ont fait preuve d’un réel investissement !!!

    Pour cette première vidéo, on commence avec Louis avec un retour vers le passé !
    Il nous présente le graphiste et typographe français Roger Excoffon.
    Merci ^^

    Maintenant c’est à toi de jouer 😉
    Envoie ton artiste sur le mail du Chant du Design 
    contact@lechantdudesign.com

  • DESIGN COURT – PROJET

    Une nouvelle rubrique se profile pour ces prochains mois, le DESIGN COURT.

    Un Design court est un « film » d’une durée inférieure à trois minutes présentant un designer.
    J’ai pensé qu’il serait intéressant de présenter sous un format vidéo et rapide des artistes,
    street artistes, architectes, designers, graphiques, illustrateurs, typographes, réalisateurs, etc…
    toujours dans le but d’aiguiser ta curiosité !
    Et pour cela pourquoi pas une présentation faite par toi, l’étudiant en arts appliqués ?!

    Où, quand, comment ?

    Comme pour la plupart des courts-métrages, ta vidéo sera filmée de manière indépendante et expérimentale
    avec votre smartphone !
    Tu nous présenteras l’artiste de ton choix de manière concise, claire, dynamique et intéressante.
    Quand tout est bouclé, envoie moi ta vidéo par mail, ensuite elle sera diffusée sur IG ainsi que sur le blog.

    Tu es totalement libre mais voici quelques conseils :
    La cible, à qui s’adresse cette vidéo et comment intéresser les lecteurs du blog ou abonnés IG ?
    Le lieu, dans quel environnement vas-tu filmer ta vidéo ?
    Le contenu, il faut préparer un minimum ta présentation même si tu es passionné par l’artiste,
    car je te le rappelle le format est (très) court !

    Maintenant c’est à toi de jouer 😉
    Envoie ton artiste sur le mail du Chant du Design 
    contact@lechantdudesign.com

  • JPO ESMA 2019

    Retrouve toutes les dates des journées portes ouvertes des écoles ESMA pour cette année 2019.
    Les JPO pour nous c’est quoi ?
    L’occasion de découvrir les projets des étudiants et de venir à notre rencontre, mais pas que !
    C’est aussi et surtout une journée particulière pour les enseignants et leurs étudiants.
    Un moment convivial où nous sommes heureux de tout mettre en oeuvre pour que les projets
    sur lesquels nous avons travaillé ensemble soient le reflet de leur créativité et celui de l’esprit de l’école.

    Retour sur les JPO 2018 en vidéo (clic sur chaque ville)
    – Nantes
    – Toulouse
    – Montpellier

    A très vite !

    Nantes
    > Vendredi 1 & Samedi 2 Février 2019
    > Samedi 9 Mars 2019

    Toulouse
    > Vendredi 15 & Samedi 16 Février 2019
    > Samedi 30 Mars 2019

    Montpellier
    > Vendredi 15 & Samedi 16 Février 2019
    > Samedi 23 Mars 2019


  • SB#6 Gravure & calligraphie

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Quelques brèves d’atelier…

    GRAVURE

    J’ai adoré cet atelier, travailler sur le vide et le plein c’était super intéressant.
    Faire apparaître un dessin de deux manières différentes, positive ou négative.

    Cela m’a vraiment plû de creuser !

    L’atelier nous a servi à découvrir différents supports d’expression :
    le tetrapack, la lino-gravure, le gaufrage, le monotype…
    J’ignorais totalement qu’on pouvait utiliser des vieilles briques de lait pour faire de la gravure ! 
    Un super atelier qui m’a donné envie d’en refaire.

    C’est incroyable tout ce que l’on peut faire en gravure !


    Au début ça impressionne… en gravure on ne maîtrise pas tout, il y a un côté expérimental.

    Il y a un côté magique quand on découvre son impression !

    Dire que nos ancêtres utilisaient cet outil pour imprimer des livres !
    Hier la gravure, aujourd’hui le web, c’est toujours intéressant de revenir à des techniques artisanales.

    C’est un domaine qui m’étais totalement inconnu, je ne m’y étais presque jamais intéressée,
    mais quelle découverte !

    Le résultat est bluffant !

    De la minutie est requise, pour un rendu propre, c’est ce qui rend cette technique intéressante.

    Cela m’a fait découvrir une nouvelle manière de créer, d’expérimenter
    et m’a permis d’élargir mon champ de recherche créatif.
    Cet atelier a donc été un vrai plus pour moi, dans ma formation !
    En espérant réutiliser ces techniques à l’avenir!

    CALLIGRAPHIE

    J’ai toujours admiré la calligraphie, étant donné mon attrait pour la typographie, ce qui m’a poussé à étudier
    le chinois & l’arabe à la fac. Cependant, je n’avais jamais eu l’occasion de vraiment découvrir le travail
    du calligraphie, ainsi que les outils utilisés.

    Cet atelier, que j’attendais avec impatience, m’a donc permis cette découverte et m’a fait me rendre compte de la difficulté du travail de calligraphe mais également de la beauté du rendu.

    J’ai vraiment apprécié car c’est un art dont on parle peu. En espérant avoir un autre atelier de ce genre !

    Je ne pensais pas que cela serait si dur… le travail d’écriture, la formation des lettres
    ou encore l’orientation de l’instrument font parties d’un long apprentissage.

    L’atelier m’a fait découvrir cet art et m’a donné envie d’approfondir cette pratique.

    J’ai toujours trouvé la calligraphie tellement belle que j’étais ravie de cet atelier.
    L’intervenant nous a parlé de l’histoire des différentes calligraphies
    et a été attentif à nous guider dans notre gestuelle.

    Une pratique apaisante car il faut être patient.

  • SB#5 le carton

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    A Montpellier, les étudiants en Manaa et prépa design, ont élaboré un projet complet
    en groupe et en deux jours autour du design produit. Et plus particulièrement du carton,
    sur la création d’une assise en carton.
    Les enseignantes Marie Bastide et Magali Lefèvre ont encadré le workshop.

    Le design expérimentation autour du carton

    L’emploi du carton se retrouve majoritairement dans les industries de l’emballage et de l’édition.
    Des designers et architectes ont expérimenté dés les années 60 de nouvelles techniques de production
    et aux matériaux abordables.
    Comme Frank Gehry avec la série des « Easy Edges » dont la « Wiggle Side Chair » créée en 1972.

    Création d’une assise autour du carton

    Les étudiants ont répondu au sujet avec certaines problématiques sociales ou quotidiennes.

    TRÄD
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    manque de place / gain de place / petite surface de logement.
    Comment aménager un petit espace de logement avec une assise modulable, légère et pliable ?

    BANC BIBLIOTHÈQUE
    Mots clés : aménagement urbain et social / bibliothèque participative.
    Comment favoriser la rencontre et la convivialité au coeur de la ville ainsi que favoriser la culture ?

    BANC PUBLIC
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    peu cher / abordable / recyclable.
    Comment aider les personnes sans abris en proposant une assise et un abri
    permettant de se protéger des éléments extérieurs ?

    LE CONFIDENT
    Inspiré du célèbre fauteuil d’époque Empire, les étudiants ont dégagé les mots clés : 
    Intimité / échange / confort. 
    Comment créer une assise pour deux, offrant intimité et confort en utilisant seulement
    un matériau de récupération ?

    La vision écologique et accessible du projet a cartonné auprès des Prépa !!!

  • SB#4 osez le féminisme

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prepadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Durant la semaine banalisée de fin décembre, à Toulouse, l’association OLF est venue à la rencontre
    des Prépa Design pour une conférence et un débat autour du féminisme et de la représentation
    des femmes dans les médias.
    Suite à celle-ci, les étudiants ont travaillé en groupe autour du sexisme et ont dénoncé au travers d’affiches
    diverses thématiques liées au sujet.
    Les enseignants Mary Pujol et Stéphan Mikolajczak, et l’OLF, ont encadré le workshop.

    Sexisme & publicité… 

    Dans les années 50, les femmes étaient cantonnées au foyer parfaites et soumises.
    Dans les années 80, elles retiraient le bas, en 90 nous vendaient des yaourts complètement nues,
    depuis elles sont hyper-sexualisées…
    Les stéréotypes et autres préjugés sexistes d’un autre temps en décalage avec la société et les femmes d’aujourd’hui perdurent dans les publicités.

    L’affiche détournée

    « Le détournement est la réutilisation de slogans, d’images publicitaires, de campagnes de marketing
    pour créer un message différent, souvent opposé au message original. C’est une sorte de parodie satirique, qui réutilise ou imite l’œuvre originale. Le détournement le plus connu est le détournement publicitaire. » Wikipédia

    Sur la base d’affiches publicitaires existantes, les étudiants ont abordé le sexisme et ses violences
    sous différents angles. Qu’ils soient conjugaux, médiatiques, sexuels, patriarcaux, capitalistes…
    Le détournement devait faire l’objet d’une réflexion sur le propos de l’affiche originelle
    puis sur le nouveau message.
    Autour d’un objet graphique et plastique, le propos est narratif et critique, le but est égalitaire.

    Les projets réalisés et les échanges avec l’association ont permis à nos créatifs de se sensibiliser
    à la cause féministe et de prendre une distance critique avec ce type de communication.

    Les étudiants ont perçu l’envers du décor, et compris comment fonctionnent les médias
    et comment peut-être véhiculé un message.
    Ce workshop les a aidé à prendre conscience du phénomène.
    Les ressentis sur cette expérience sont multiples et engagés pour le futur :

    « Le féminisme est très important pour perpétuer
    ce que les anciennes ont fait pour nous
    et pouvoir vivre librement aujourd’hui ».

    « Beaucoup d’étudiants masculins ne sont pas conscients de ce que nous vivons…
    la conférence et ce travail autour du détournement leur a permis de comprendre ».

    « J’ai été très intéressée par ce projet car il y a une réelle demande
    de la part d’un annonceur avec une démarche non commerciale mais informative ».

    « Au premier coup d’oeil, certaines affiches dans la rue ne nous paressent pas sexistes.
    Depuis la conférence et le workshop, je suis repassé devant les mêmes visuels et en fait c’est flagrant !
    Il faut juste être mieux informé et être attentif ».

    Avoir un esprit ouvert et critique joue un rôle important dans la transmission et la lutte contre les stéréotypes.
    Créatif de demain, change les choses !