• SB#6 Gravure & calligraphie

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Quelques brèves d’atelier…

    GRAVURE

    J’ai adoré cet atelier, travailler sur le vide et le plein c’était super intéressant.
    Faire apparaître un dessin de deux manières différentes, positive ou négative.

    Cela m’a vraiment plû de creuser !

    L’atelier nous a servi à découvrir différents supports d’expression :
    le tetrapack, la lino-gravure, le gaufrage, le monotype…
    J’ignorais totalement qu’on pouvait utiliser des vieilles briques de lait pour faire de la gravure ! 
    Un super atelier qui m’a donné envie d’en refaire.

    C’est incroyable tout ce que l’on peut faire en gravure !


    Au début ça impressionne… en gravure on ne maîtrise pas tout, il y a un côté expérimental.

    Il y a un côté magique quand on découvre son impression !

    Dire que nos ancêtres utilisaient cet outil pour imprimer des livres !
    Hier la gravure, aujourd’hui le web, c’est toujours intéressant de revenir à des techniques artisanales.

    C’est un domaine qui m’étais totalement inconnu, je ne m’y étais presque jamais intéressée,
    mais quelle découverte !

    Le résultat est bluffant !

    De la minutie est requise, pour un rendu propre, c’est ce qui rend cette technique intéressante.

    Cela m’a fait découvrir une nouvelle manière de créer, d’expérimenter
    et m’a permis d’élargir mon champ de recherche créatif.
    Cet atelier a donc été un vrai plus pour moi, dans ma formation !
    En espérant réutiliser ces techniques à l’avenir!

    CALLIGRAPHIE

    J’ai toujours admiré la calligraphie, étant donné mon attrait pour la typographie, ce qui m’a poussé à étudier
    le chinois & l’arabe à la fac. Cependant, je n’avais jamais eu l’occasion de vraiment découvrir le travail
    du calligraphie, ainsi que les outils utilisés.

    Cet atelier, que j’attendais avec impatience, m’a donc permis cette découverte et m’a fait me rendre compte de la difficulté du travail de calligraphe mais également de la beauté du rendu.

    J’ai vraiment apprécié car c’est un art dont on parle peu. En espérant avoir un autre atelier de ce genre !

    Je ne pensais pas que cela serait si dur… le travail d’écriture, la formation des lettres
    ou encore l’orientation de l’instrument font parties d’un long apprentissage.

    L’atelier m’a fait découvrir cet art et m’a donné envie d’approfondir cette pratique.

    J’ai toujours trouvé la calligraphie tellement belle que j’étais ravie de cet atelier.
    L’intervenant nous a parlé de l’histoire des différentes calligraphies
    et a été attentif à nous guider dans notre gestuelle.

    Une pratique apaisante car il faut être patient.

  • SB#1 LINOGRAVURE

    Une semaine banalisée à l’Esma c’est quoi ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de Manaa, design d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Je me suis donc divisée en trois, la vrai moi, la blogueuse et la prof.
    Nous sommes parties à Nantes, Montpellier et Toulouse à votre rencontre !
    Et je dois dire que tu es drôlement sympa toi l’étudiant, nous avons pu discuter
    et j’ai passé de bons moments en ta compagnie !
    Malgré mes super-pouvoirs de téléportation et d’ubiquité, je ne peux pas tout vous raconter !!!

    Notre créativité s’est exprimée avec beaucoup de liberté !

    Nantes

    Un atelier collaboratif en compagnie de Véronique Lenouvel, autour d’un thème choisit par les étudiants.
    Les créations prennent formes sur des pomme de terres, de la lino ou encore du rhenalon,
    tout au long de la matinée. L’après-midi, les linogravures sont affichées au mur,
    chacun peut choisir le(s) tampon(s) des autres pour commencer son livret. L’objectif mêler les écritures.
    Les étudiants constituent un livret de 8, 12 pages et pour finir le relient.
    Nous pourrons admirer le résultat lors des JPO, avant voici quelques photos !

    Thème 1 : l’espace

    La lino est un médium très graphique,
    il renvoie à l’essentiel

    « Les ateliers sont comme une récréation ! »
    « Cet atelier va nous permettre de réintégrer la lino dans nos futurs projets »
    « Un procédé intéressant pour la répétition »

     

    Thème 2 : les chimères

     

     

    montpellier

    Encadrés par Cathy Montanier, les étudiants de DG1 ont expérimenté en groupe la gravure.
    S’inspirant de l’esprit fanzine, sur un thème d’actualité leur tenant à cœur, le sujet restant totalement libre.
    Cela a demandé aux étudiants une certaine gymnastique de l’esprit; penser le visuel à l’envers
    gérer les contrastes et surtout le texte !

    C’est un médium original,
    une expérience enrichissante !

    « Le fait d’inverser le noir et le blanc est intéressant à appréhender.
    Creuser pour faire naitre la forme et non chercher les ombres »
    « Cela demande une prise en main, une fois acquise, le médium devient agréable et reposant »

    Merci à Clémence et Marie pour les photos les filles

  • montpellier – la p’tite phanie #PP03

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en DE de Louise, et Bénédicte en DG-print.
    C’est au tour de Lisa, aussi en print, et son projet pour l’association Sibylline,
    avec « La petite Phanie ».

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 3
    la p’tite phanie
    Présentation

    Sibylline est une association dont la mission est de secourir des animaux marins en détresse
    sur la côte Atlantique. 
    Leur but est de soigner et de remettre en liberté ces animaux :
    oiseaux marins, dauphins et baleines, tortues, requins…
    quand en France ils sont systématiquement euthanasiés.

    Ce sont des militants pour les animaux avant tout et n’hésitent pas à s’imposer face
    aux autorités pendant les interventions.

    On peut juger de la grandeur d’une nation
    par la façon dont les animaux y sont traités…’ Gandhi

    Projet

    Cette année, ils ont reçu pour un euro symbolique un ancien bateau de pêche,
    qu’ils souhaitent réhabiliter et transformer en bateau-hôpital pour leurs interventions en mer,
    ainsi que l’équiper en matériel vétérinaire.
    Les vétérinaires pourront intervenir sur toute la côte atlantique française,
    rapidement et efficacement et surtout relâcher les animaux dans leur milieu naturel le plus vite possible.

    L’association a besoin d’argent pour ce projet, ils lancent une campagne d’appel aux dons
    par le biais du passeport Odyssée. Il est offert en contrepartie d’un don, et permet de créer un lien entre
    l’association et le donateur
    , de former une communauté autour du projet du bateau-hôpital « la P’tite Phanie ».

    Être ambassadeur de l’océan, ça veut dire parler pour lui et donc s’engager à le défendre.

    axe
    faire des vagues

    L’axe qui a été choisi par l’annonceur est le militant.

    Le but était donc de faire ressortir ce trait de caractère, je me suis rapprochée de l’esthétique mai 68;
    une seule couleur
    pour les visuels, le bleu en rapport avec l’océan, des images simples et fortes
    réalisées en gravure pour donner un aspect tamponné, frappé sur le papier accompagnées de slogans
    ou de phrases qui évoquent l’action et leur cause.

    Le passeport Odyssée est ainsi devenu un bout de papier pour faire des vagues puisque

    c’est avec des petits riens qu’on fait de grandes choses. 

    Par l’achat du passeport (pour la petite somme de 4 euros) nous participons à quelque chose de plus grand,
    le bateau-hôpital et l’éveil des consciences dés le plus jeune âge.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet parce que travailler pour une association m’attirait beaucoup plus
    qu’un projet autour d’un produit à vendre juste pour l’argent,

    je voulais que mon travail soit vraiment utile
    à une cause qui me tient à coeur. 

    Et comme j’ai beaucoup d’affinités avec l’univers de la mer, de l’océan, je pensais que ce serait plus simple
    pour moi de travailler pour cette campagne de communication.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    L’annonceur, du moins Frédérique, que j’ai eu par mail et au téléphone le plus souvent,
    était très enthousiaste à l’idée du projet, et nous avons pu échanger toute l’année nos idées, etc..
    L’idée d’un passeport venait d’eux, mais j’ai pu leur donner des directions créatives
    et des conseils au niveau du contenu et de la mise en forme du support, qu’ils ont appréciés.
    Le projet s’est donc monté au fur et à mesure de nos échanges, ensemble.

    Et, si tout va bien, le projet dans son ensemble devrait être imprimé
    et diffusé dans les Landes où ils sont basés.

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Pour le premier axe, j’ai mis en avant le côté militant de l’association et me suis donc inspirée des affiches
    de l’atelier des Beaux Arts de Paris surtout, pour les messages militants je me suis inspirée
    de Grapus naturellement.
    Pour l’autre, je me suis appuyée sur un univers plus proche de la bande dessinée, et de l’enfance,
    des tempéraments d’héroïnes comme Princesse Mononoké de Miyazaki, ou Mafalda de Quino.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Après l’obtention du BTS, que faire, question difficile !
    Je prends un an pour faire le point, mais pas sans rien faire, je suis en train d’apprendre à coder,
    histoire de compléter mes acquis. 
    Et je me lancer en tant graphiste freelance, en auto-entrepreneur.
    Si ça marche et que ça me plaît, tant mieux, sinon j’ai un an devant moi pour décider d’un autre plan !

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Des projets personnels, comme pendant le BTS j’en ai quelques uns oui.
    Déjà avec le collectif Karbone (article sur le blog, ici) nous sortons notre prochain fanzine d’ici septembre.
    Et maintenant que je suis en Alsace on va essayer de vendre nos éditions ici,
    pour se faire connaître ailleurs qu’à Montpellier !

    Je peins et je dessine toujours autant et je pense en ce moment à une petite édition perso,
    c’est que des plans pour le moment mais je vais y travailler cet été.

     

    Merci à Lisa, sa gentillesse et ses sourires.
    Fais nous signe quand ton actu perso prendra forme ^^

  • ATELIER GRAVURE – rencontre

     

    roquedur-atelierLa suite de l’Atelier gravure – Expérimentation,
    nous fait voyager dans l’univers de Marc Granier,
    artiste, graveur, typographe et éditeur des éditions Monteils
    à Roquedur dans les Cévennes.

    Nous rencontrons un homme généreux, passionné,
    sensible et délicat face à la manipulation du papier.
    Il nous accueille chez lui dans une grande pièce à vivre
    « pour les copains qui passent »,
    et nous fait visiter son atelier typographique, installé au fond
    du jardin, encastré dans la verdure et le paysage.
    Les couleurs sont automnales, la pluie rend les paysages brumeux,
    il fait frais.
    Une journée parfaite pour la gravure !

     

    Marc nous décrit la gravure en quelques mots :
    curiosité, patience, expérimentation et pugnacité.

    Au cours de la journée, Marc fait remarquer aux élèves que la gravure ne s’apprend pas dans les livres,
    elle se pratique. Il ne faut pas lâcher, si tenir, expérimenter encore et encore…
    Un jour tu comprendras, un déclic, tu seras happé par cet investissement sans espace ni temps…
    au profit de ta créativité.

    La classe de design graphique 1ère année est diviser en deux :
    un groupe va creuser à l’atelier gravure sur bois et
    un l’autre va presser à l’atelier typo.
    Et l’après-midi s’inverseront.

    LE BOIS

    Le premier groupe est divisé en 2 (7 élèves) pour travailler sur leur plaque de bois.
    Le thème est libre.
    L’approche du matin et celle de l’après-midi sont radicalement différentes.
    Le groupe du matin initie le projet en fragmentant de manière aléatoire la planche.
    Le thème de la nature est lancé. Chacun grave une à plusieurs parcelles.

    L’après-midi donnera naissance à des gravures réfléchies en amont sur différents thèmes
    et réalisées en toute complicité et décalage !
     
    Les copeaux s’amoncellent, une bonne odeur de bois se fait sentir.
    L’ambiance est conviviale, taquine et bon enfant !

    Les élèves comparent avec les différents médiums qu’ils ont pu travailler en cours.
    Certains ont plutôt une préférence pour la linogravure, plus facile à travailler.
    D’autres apprécient le bois, il se travaille de manière brute-primitive, à l’instinct.

    Il y a une certaine harmonie à travailler en commun,
    même si certains n’apprécient pas forcément…l’intention de l’un, le motif de l’autre !
    Tout le monde a été dans une belle dynamique de travail, enrichissante pour chacun.
    Et le résultat est surprenant !
    Chaque étapes de révélation du travail est une surprise,
    nous sommes conquis par chaque projets !!!

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    C’était creusant ! ironise Eunice

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    Ce qui introduit l’heure du repas.

    Une grande tablée conviviale serrée, chaleureuse,
    commune, gourmande ou pas !

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    La typo

    L’atelier typographique de Marc ressemble à la caverne d’Alibaba, une merveille !
    Une atmosphère expérimentale s’empare des élèves dès le pas de la porte.
    L’atelier regorge de polices de caractères, de différentes presses, de matériel technique,
    d’encres , d’essais, de gravures, etc…
    Le choix des caractères est immense, Marc a racheté la plus grande partie de son atelier à une ancienne imprimerie.

    Les élèves sont sont venus à l’atelier typo avec leurs gravures travaillées précédemment
    en cours avec Mme Jamme.

    Marc nous explique comment utiliser les casses (minuscule = bas de casse, capitale = haut de casse)
    et les divers éléments (lingotier, composteur, presses) pour composer un mot, une phrase, un texte.
    La composition c’est un choix de caractères et de mise en page et surtout de la patience,
    la gravure implique de nombreux essais, la répétition dans le geste.
    « Il y a des ratés très intéressants, ben oui ! » lance Mme Jamme.
    Le résultat une empreinte laissée sur le papier, un aspect authentique et unique.

    C’est partie pour une exploration typographique,
    y’a plus qu’à jouer !

    La grande difficulté de cette approche typographique est bien sûr la technique de composition,
    de gauche à droite et à l’envers… toute une histoire !
    J’entend des « Argh » « Euh » « Grr »… une question de logique,
    Marc vient à notre rescousse et tout rentre dans l’ordre !

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    Les étudiants sont heureux de cette journée.
    L’atelier était enrichissant et libre, la créativité était de mise.
    Ils ont découvert un lieu acceuillant, chaleureux où l’on se réchauffe près du poêle.
    Les élèves repartent avec des souvenirs plein la tête
    et surtout une approche graphique qui leur servira pour des futurs projets.