• MAISON DE VIGNE #PROJETPRO #K23 #ARCHITECTEDINTERIEUR

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3e année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2023, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année.

    Nicolas Rous* nous présente « Maison de vigne », la rénovation d’une maison ayant une vue panoramique sur toute la vallée de Millau ainsi que sur le viaduc, avec comme parti pris, la greffe comme double peau.
    *nr.design

    Mais avant, qu’est-ce que l’architecture d’intérieur ?

     

    architecture d’intérieur

    Le Bachelor en Architecture d’Intérieur à l’ESMA, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés au métier
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études en Bachelor Architecture d’Intérieur se concluent par le passage en Mastère 
    après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir
    et réaliser un projet réel dans sa totalité.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE ARCHITECTURE D’INTéRIEUR
    UNE MAISON DE VIGNE AU CŒUR DE L’AVEYRON
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ATTENTE

    Un couple de sexagénaire habitant dans la 3e couronne Toulousaine et bientôt à la retraite a pour projet de rénover une grange familiale en Aveyron, plus précisément aux Campels.
    Souhaitant se rapprocher de la nature et du calme ils réfléchissent à l’acquisition d’une grange familiale
    se rapprochant du lieu où Madame a grandi.
    Il s’agit d’une famille recomposée, ils ont eu tous deux un enfant et des petits enfants ainsi que de la famille environnante qui viendra leur rendre visite ce qu’y fera de cette habitation un réel point de convergence
    et de partage
    .

    Pour un budget de 375 000€ avec une réserve d’environ 20% si nécessaire, leur demande est précise :
    Monsieur priorise le pratique et le fonctionnel.
    Madame favorise l’esthétique contemporain mélangé à l’ancien et insiste pour une cuisine de qualité.

    · Un grand espace séjour (salon/cuisine)
    · Une cellier pour la cuisine
    · Une chambre parentale avec dressing et salle d’eau
    · 2 chambres supplémentaires minimums
    · Un bureau
    · Un espace peinture pour Madame.
    · L’espace concernant les chambres supplémentaires peuvent être mis à part.
    · Pas d’annexe ni d’extension, la surface de la grange est déjà assez grande
    · Une terrasse/balcon bien orienté
    · Un « garage/sous-sol » pour y mettre les voitures ainsi qu’un petit atelier pour Monsieur.

    Après l’analyse du contexte, une notion est particulièrement retenue, et permet de proposer un axe de recherche concernant la «boîte à vue». Elle se concentre sur les points forts, dont le panorama et la richesse des matériaux, mais aussi les points faibles tels que la toiture ou encore la dalle existante.

    LA GREFFE COMME DOUBLE PEAU 

    Comment investir davantage la notion de relation intérieure / extérieure

    En observant l’extérieur et en prenant compte de ceci, j’ai déstructuré la géométrie de l’existant pour venir
    y créer deux terrasses en porte-à-faux reprenant l’axe de la vue panoramique. Les deux terrasses ne prennent pas la même inclinaison afin d’avoir premièrement un dynamisme, en suite une fluidité
    de communication entre les deux niveaux, et enfin un apport de lumière supplémentaire sur celle situé en-dessous.
    En reprenant ce schéma de perception, de lumière, de cadrage ou encore de dynamisme, j’ai pu organiser
    le design d’espace à l’intérieur de l’habitation grâce à l’oblique des porte-à-faux.

    En reprenant ce schéma de perception, de lumière, de cadrage ou encore de dynamisme, j’ai pu organiser
    le design d’espace à l’intérieur de l’habitation grâce à l’oblique des porte-à-faux.
    L’acteur majeur de ce projet est la création de cette terrasse en porte-à-faux. Cette structure de quatre mètres par douze, requiert une structure intérieure afin de lui permettre de tenir sans poteaux.
    Cette oblique vient casser la grange existante et doit avoir une structure spéciale afin de la maintenir.
    De plus, afin d’accentuer la légèreté du point de vue que l’on a lorsque l’on découvre l’habitation, la création d’une ouverture en angle, faisant office de baie vitrée et de porte d’entrée, vient créer un noeud structurellement avec cette terrasse en porte-à-faux.
    C’est pour cela qu’un encadrement poteaux-poutres est nécessaire aux soutien des différentes charges
    qui sont dessous, et dessus.

    Toute cette structure permet de garder une cohérence dans l’axe de recherche proposé.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet me tenait à cœur, à la base c’était une demande réelle de mes propres parents.
    J’ai repris pour exemple, leur programme, leur cahier des charges, ainsi que l’histoire derrière cette bâtisse. Afin de pouvoir m’exprimer davantage architecturallement, j’ai augmenté le budget dans la demande
    du projet fictif !
    On a malgré tout, pu reprendre ce projet afin de le modifier et de faire une demande de permis de construire. Pour conclure, la collaboration s’est très bien passé, j’ai pu avoir des retours des maitres d’ouvrages;
    peut-être pas les plus objectifs !

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
    QUELLES COMPÉTENCES AS-TU ACQUISES AU COURS DE TES ÉTUDES ?

    Cela fait plus de 7 ans que je m’intéresse au design en général, mais majoritairement au design d’espace.
    J’ai choisi ces études pour pouvoir laisser mon imagination prendre le dessus.
    Ce qui me plaît le plus dans ces études, c’est l’amplitude des domaines que l’on découvre et que l’on étudie; cela peut aller du plus basique (de l’architecture et du design d’espace) mais peut également s’orienter sur
    des connaissances physiques ou manuelles, grâce aux maquettes, ou encore graphiques et numériques.

    Au cours de mes études, je pense avoir acquis un travail de réflexion et de maturité au vis-à-vis de ma confiance, à l’oral notamment. J’ai également pu apprendre de nouvelles méthodes de travail.
    D’un point de vue plus scolaire, j’ai beaucoup appris sur le fait d’être rigoureux, investit et curieux.

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Pour moi, un des inconvénients, si je peux appeler ça un inconvénient, du design d’espace et de l’architecture en général, vient du fait que ce sont des études de passion; au fil de mon cursus, j’ai pu me rendre compte
    que c’est ce qui m’a aidé à être toujours constamment motivé et intéressé d’apprendre.

    Pour moi le design d’espace est un métier riche et varié,
    qui mêle relationnel, numérique, physique et créatif;
    c’est un métier complet.

    Le fait de satisfaire à une demande, de découvrir, d’imaginer, de créer, ou encore même de prendre
    un calque et un crayon, me permet de dire que ce sont une multitude d’avantages qui me poussent
    à aimer ce métier
    .

    Merci Nicolas pour ce projet fusionne avec la nature et propose un havre de paix.

  • LA CARETTA #PROJETPRO #K23 #DESIGNGRAPHIQUE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3e année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2023, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année.

    Chloé Aubel* nous présente « La Caretta », son projet informatif pour faire connaître le centre et
    alerter le public au sujet de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.
    *by.chloeaubel

    Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?

    DESIGN GRAPHIQUE

    Le Cycle Design Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tout type de supports de communication, coordonner les étapes de création et de réalisation d’un produit de design graphique à partir d’une commande.

    Le design graphique est une discipline qui consiste à utiliser une composition visuelle pour résoudre
    un problème et exprimer une idée à l’aide de la typographie, des images, des couleurs et des formes,
    sur imprimé ou sur écran.
    Il peut être destiné à un petit nombre de personnes, par exemple un livre à édition unique ou limitée, ou peut être vu par des millions de personnes, comme avec le contenu digital d’un organisme de presse international.
    Il est utilisé à des fins commerciales, éducatives, culturelles, informatives ou politiques.
    Concevoir une identité visuelle globale, réaliser une campagne publicitaire ou créer un site web 
    sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Cycle Design Graphique.

    Le Bachelor offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Directeur artistique, Designer graphique, Motion designer, Illustrateur graphiste, Web designer, 
    Graphiste freelance…

    Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère,
    Directeur Artistique Communication 360° ou Directeur Artistique Motion Graphics Design, après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen devant
    un jury constitué de leurs enseignants et de professionnels.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser
    une campagne dans sa totalité.

    PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE
    LA CARETTA, UNE STRUCTURE ENGAGéE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ANALYSE

    La Caretta, située à la Grande-Motte, est reconnue depuis 2007 comme centre de référence dédié
    à la pédagogie et à la sensibilisation pour la préservation du monde marin et de ses espèces, et plus particulièrement des tortues marines, tout en développant la recherche scientifique à ce sujet. 

    Le territoire a certains atouts, il fait preuve de différents projets :
    – La création de ports adaptés pour les professionnels.
    – La préservation l’environnement.
    – L’aménagement du littoral avec la gestion des risques et le renforcement du caractère maritime
    et des enjeux du littoral.
    – L’optimisation de l’attractivité du territoire en sensibilisant le public à l’historie et à l’évolution
    du littoral.

    C’est suite à mon stage de 1re année en communication au sein du centre La Caretta, anciennement CestMed, que ce projet est né.
    Delphine Gambaiani, biologiste au sein du centre et scientifique en océanographie et zoologie, m’a confiée
    son désir de développer un support de communication qui permette d’alerter le public au sujet
    de la pollution des océans et de la protection des espèces marines.

    L’objectif est de transmettre un message engagé, revaloriser le statut des pêcheurs et renforcer l’importance du rôle de chacun afin de sensibiliser et d’encourager à agir en faveur de la cause environnementale marine.

    L’idée étant de favoriser cette sensibilisation par un moyen graphique et vivant, j’ai donc choisi pour axe
    de travail la notion qu’une image vaut mieux que mille mots… 

    UNE IMAGE VAUT MIEUX QUE MILLE MOTS 

    Comment vulgariser des études scientifiques de façon communicante pour le grand public,
    alors qu’elles sont techniques ? 

    Sensibilité, humanité et poésie sont autant de notions qu’il nous tenait à coeur, Delphine est moi-même,
    de placer au centre de ce projet. Grande passionnée de cinéma d’animation, c’est donc rapidement que l’idée de créer ce petit film m’est apparue comme le support idéal pour retranscrire ces volontés.

    J’ai donc imaginé cette animation en stop-motion, avec pour thématique de fond la sauvegarde des océans et de ses espèces, et pour concept la parabole, un court récit symbolique qui permette de mieux comprendre un concept, une idée, grâce à une histoire, une métaphore ou une image sous laquelle se cache un enseignement moral. Ici, la « montée au ciel » des espèces marines, sous-entendue leur disparition
    causée par les déchets rejetés en mer.

     

    L’animation est un support graphique qui permet une expérience attrayante et de communiquer un message sous une forme percutante. Dans le cadre d’une campagne de sensibilisation ou d’une volonté de partager un message engagé, elle est un moyen d’informer le public sur les bons gestes à réaliser
    ou sur les conséquences d’actes inappropriés.
    Stratégiquement parlant, utiliser l’animation dans cet objectif, a de multiples avantages :
    elle permet de sensibiliser petits et grands, elle est facile à partager, peut être consultée à tout moment
    et n’importe où, et elle se diffuse rapidement sur les réseaux sociaux



    J’ai été inspirée par exemple par Greenpeace qui a déjà réalisé deux courts-métrages d’animation de ce type au sujet de la surpêche et la protection des océans. L’illustrateur Steve Cutts qui réalise également

    des oeuvres satiriques sur la société, et dans cette idée du symbole, je peux également citer Pixar qui fait de Nemo en 2003, un symbole de lutte pour la protection des océans.

    Je suis profondément convaincue
    qu’opter pour des images « joyeuses » ou qui portent à sourire
    peut s’avérer être aussi efficace et poignante
    pour éveiller les consciences
    qu’une photo trash et angoissante.



    Avec le recul, ce projet m’a apporté beaucoup de fierté. Je suis fière d’avoir réalisé cette animation
    de A à Z seule par mes propres moyens
    , moi qui rêvais de m’essayer à cet exercice complexe.
    Je suis fière du message qu’elle porte et de la cause que je défends, et fière de l’émotion qu’elle procure et que je lis dans les yeux de ceux qui la visionnent.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Ce projet était pour moi une suite logique découlant de mon stage au sein du CestMed.
    Les liens que j’ai créés avec l’équipe, la confiance qu’ils m’ont accordée et les valeurs communes
    que nous partageons font qu’aujourd’hui, je suis heureuse d’avoir été sollicitée pour un projet
    comme celui-ci, qui m’a permis de m’impliquer davantage dans la cause environnementale marine
    et de continuer à collaborer et soutenir des associations engagées comme celle-ci. 

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ? Que garde-t-il ?

    C’est suite à la publication de sa thèse sur la corrélation entre les déchets retrouvés en mer et les éléments retrouvés dans les tortues marines que Delphine Gambaiani a fait appel à moi.
    Nous avons dans un premier temps pris le temps d’échanger sur la problématique de la pollution marine, me faisant part des études scientifiques réalisées, des dispositifs mis en place, des expériences menées
    et des constats obtenus au sein de son étude, me permettant ainsi de m’imprégner au mieux du sujet,
    ce qui fut à la fois passionnant et primordial pour me permettre d’établir au mieux ma stratégie
    de communication

    Et dans un second temps nous avons échangé sur l’objectif du projet et en quoi mon rôle lui semblait pertinent dans la réalisation de cet objectif.
    Il s’est avéré que notre philosophie et notre perception étaient en totale adéquation, à savoir le rôle majeur que le design peut jouer en tant que vecteur au sein de la communication afin de faire le lien entre la science et la conscience collective.
    Cette idée que le graphisme puisse donner une voix aux scientifiques à travers des images qui génèrent des émotions, viennent toucher la sensibilité des gens et provoquer un réel impact sur leurs agissements.
    Ces échanges riches et inspirants, ainsi que la bienveillance absolue et encourageante dont j’ai bénéficié ont été un terreau idéal pour faire germer ce projet et favoriser sa réalisation avec passion

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?
    Quelles compétences as-tu acquises au cours de tes études ?

    Avant l’ESMA, j’ai eu un parcours assez riche et varié…! Allant du cinéma en passant par le rôle de make-up artist puis d’attachée commerciale et vendeuse en cosmétique. Un parcours au cours duquel j’ai acquis
    de nombreuses compétences et connaissances, mais aussi été à la recherche perpétuelle du juste milieu entre créativité, réflexion et impact. Et pour moi le graphisme, c’est tout ça à la fois.

    Le jour où j’ai entendu parler de l’ESMA et de la section design graphique, ça a été un énorme déclic.
    Ça m’a fait l’effet d’un coup de foudre ! Je n’avais plus que ça en tête, j’y pensais nuit et jour,
    j’avais des papillons dans le ventre… J’étais pour la première fois enfin persuadée d’avoir trouvé ma vocation. Alors je ne pouvais pas faire autrement que de faire confiance à mon instinct et prendre ce virage à 360°.

    Aujourd’hui, plus le temps passe plus je me dis que c’est une évidence pour moi de travailler
    dans le graphisme. Car j’ai grandi dans une famille d’artistes qui m’ont toujours sensibilisée aux arts visuels, ce qui m’a apporté une culture et une fibre créative essentielle dans ce métier et que j’ai plaisir à pouvoir exploiter dans mon travail.

    Un autre point qui me caractérise, c’est aussi ce goût pour la mise en valeur. J’aime l’idée de mettre en lumière, promouvoir une idée, un produit, donner envie, accrocher le regard, susciter l’intérêt, interpeller…
    Ce sont des défis qui me stimulent et m’inspirent dans mes projets. 
    Il est vrai qu’on pourrait penser que le graphisme, c’est essentiellement l’esthétisme, le beau, l’image,
    mais c’est bien plus complexe que ça. Dans un monde aujourd’hui dominé par cette obsession de l’image,
    je pense qu’il est urgent de remettre le cœur au centre. Car quand le coeur est touché, l’esprit s’éveille et
    le message passe. Les gens ont besoin de plus de sensibilité, qu’on leur évoque des souvenirs, qu’on leur procure des émotions, qu’on leur redonne confiance et espoir dans une société qui nous parle beaucoup
    de nos erreurs, des dangers, des menaces, et même si c’est une réalité qu’il faut écouter, je pense que la peur n’est pas la meilleure façon de communiquer pour accéder aux consciences et obtenir un changement dans la mentalité et le comportement des gens.

    Pour moi, le design graphique,
    c’est parler aux cœurs des gens.

    Et c’est la raison pour laquelle j’ai pris tant de plaisir à réaliser le projet « Célestine » qui m’a permis de mettre en pratique cette volonté.

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Comme c’est un métier de passion, en termes d’inconvénients, je parlerais plutôt des problématiques liées
    aux tourments humains tels que le syndrome de l’imposteur qu’il faut savoir dépasser, la frustration
    de ne pas toujours faire ce que l’on veut, ne pas se laisser déstabiliser face à un désaccord avec un collègue ou un client, ou encore tout simplement l’angoisse de la « page blanche ».

    Mais c’est surtout un métier rempli d’avantages fabuleux. Apprendre et découvrir en permanence à chaque nouveau projet, ce rapport avec le client où les deux parties s’enrichissent mutuellement, le challenge permanent, la pluralité et la diversité qui offre un large champ d’évolution et de possibilités… C’est un métier tellement excitant où l’on peut trouver l’inspiration partout dans notre vie quotidienne, ce qui stimule notre imaginaire continuellement. On peut se réveiller en pleine nuit et avoir une idée géniale, ou trouver une idée en observant la vie qui nous entoure !

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?
    Le Mastère oui, mais après ?

    J’espère pouvoir revêtir le poste de directrice artistique à l’issue de mon Mastère, et je pense que mon stage
    de fin d’études, sera certainement déterminant pour la suite. Donc la priorité pour moi, actuellement, est
    de trouver un lieu de stage qui me permette de m’épanouir et de m’enrichir professionnellement, techniquement et graphiquement, afin de pouvoir me lancer dans la vie active avec les meilleurs atouts !
    Et pour l’avenir, pourquoi pas envisager d’ouvrir mon propre studio graphique

    TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?

    Et bien le projet « Célestine » n’a pas fini de répandre son message ! Puisque la Caretta a pour projet
    de développer au sein du centre toute une animation pédagogique autour de Célestine dédiée à des classes de maternelles, avec comme support principal un livre adapté du court-métrage. Nous travaillons donc actuellement sur ça, ainsi que d’autres projets de sensibilisation sur les tortues marines.

    Merci Chloé pour ce projet qui nous fait entrevoir ton univers lumineux et bienveillant, la douceur avec laquelle tu fais passer un message fort et engagé.
    Mais surtout merci pour ta passion,
    ta sensibilité et ta vision particulièrement poétique, cela fait du bien !

  • BLOW-UP / UN DESIGNER EN 5MN

    Un Blow-Up, c’est quoi ?!
    Blow-Up c’est avant tout un film culte, de Michelangelo Antonioni. Blow-Up est le genre de film
    que l’on peut voir et revoir; un film casse-tête, un labyrinthe qui offre à chaque vision des surprises,
    des interrogations, des secrets, et que des cinéphiles psychopathes connaissent par cœur, plan par plan.

    Le Blow-Up qui nous intéresse aujourd’hui, est une pépite pour cinéphile : le web-magazine proposé
    par Luc Lagier, sur Arte, qui pose un regard ludique et décalé sur le cinéma
    Un format court entre 5 et 25 minutes, dynamique, fascinant et curieux avec des montages thématiques comme : le bleu au cinéma, les extra-terrestres au cinéma, The Big Lebowski en 5 minutes, ou encore,
    c’est quoi Nathalie Portman ?

     

    Les étudiants de Prépa Design, ont relevé la Mission Impossible du Blow-Up artistique.
    En se documentant sur l’ensemble de l’œuvre d’un artiste, nos étudiants ont monté une vidéo avec voix-off, pour présenter l’essentiel d’un artiste, de leur choix.
    Un designer a toujours une signature qui fait que son travail est reconnaissable entre tous, des couleurs de prédilections, des cadrages particuliers, une facture picturale, des thèmes de prédilections, des inspirations, un contexte, une époque…

    C’EST QUI ou plutôt c’est quoi FRANK LLOYD WRIGHT ?

    Lorsque je me suis inscrite à l’Esma, j’étais attiré par le cursus architecture d’intérieur.
    Après avoir parcouru la liste des architectes pour ce projet de blow-up, et regardé tous les profils des architectes, j’ai choisi de travailler sur Frank Lloyd Wright car il construit en s’adaptant à l’environnement.
    La nature est centrale dans ses projets. C’est tout de suite ce qui m’a plu, je suis moi-même très engagée dans l’écologie, la préservation de la nature et de l’environnement.

    Il faut savoir que je me suis inscrite très tard à l’Esma et donc j’ai eu ce challenge du blow-up à construire
    en une semaine seulement !
    L’exercice de monter une vidéo en une semaine alors que je n’y connaissais rien m’a tout de suite plus
    et je me suis mise à fond dans le projet. D’autant plus que le montage est quelque chose que je n’avais jamais fait, mais qui m’attire.

    Pour commencer, j’ai fait beaucoup de recherches sur FLW notamment sur YouTube avec des interviews pour l’écouter parler, comprendre ses idées, ses références et l’analyse de son architecture ; j’ai commencé à voir ce que je pourrais utiliser. Les recherches sont très importantes dans tout projet,
    les documentaires sur FLW m’ont aidé à me plonger dans le sujet. Le plan de mon blow-up a commencé
    à se dessiner dans ma tête.

    Il me semblait important de retracer les débuts pour comprendre, c’est quoi FLW, comment il s’est construit, grâce à qui et avec quelles influences. J’ai notamment mis l’accent sur des points essentiels comme
    le style Prairie qu’il a créé et l’adaptation de ses constructions à l’environnement.

    J’ai dû apprendre à monter une vidéo, j’ai donc regardé des tutos sur YouTube, c’est un outil très utile
    pour apprendre et cela m’a beaucoup servi ! Cet exercice du blow-up est intéressant, car il m’a permis d’apprendre quelque chose de nouveau.

    Une fois le blow-up monté, la voix enregistrée et la musique insérée, le film était prêt pour le jury
    à qui nous devions le présenter en début d’année. Mon oral s’est très bien passé les trois membres du jury étaient très sympa, il y a directement eu une proximité qui m’a permis de m’exprimer comme je le voulais,
    ce dont je n’avais pas vraiment l’habitude venant d’une fac où nous étions 200 par promotions.
    J’ai pu montrer mon film puis discuter avec les jurys de mes choix, de ce que j’avais appris et aussi pourquoi j’étais là. J’ai aussi pu échanger sur ce que j’aurais pu modifier sur mon blow-up comme la longueur,
    j’aurais pu beaucoup plus parler de ses travaux notamment de toute la partie design de mobilier
    que j’ai omis de présenter.

    En conclusion, ce blow up fut une excellente entrée en matière pour ma prépa.
    De par la nouveauté, la découverte et l’enrichissement que m’a apporté l’exercice. Mais aussi par un oral avec des jurys qui sont aussi les professeurs avec lesquels j’ai travaillé cette année. J’ai pu avoir un premier contact fort qui a un peu été un tremplin vers mon année de prépa design me mettant en confiance.

    Ce sujet m’a vraiment permis de découvrir FLW, découvrir ce qu’était « le style Prairie » mais aussi commencer à comprendre que l’architecture s’analyse. J’ai compris que tout se justifiait notamment en écoutant des analyses de la « Fallingwater » house au niveau des plans, des matériaux, des ouvertures.
    Je n’y connaissais rien et j’ai appris beaucoup sur son histoire et je dois dire que son travail m’a beaucoup influencé sur la suite comme sur mes travaux de design d’espace où j’ai beaucoup travaillé avec la nature. C’est maintenant pour moi une approche assez intelligente de l’architecture et je pense que travailler sur
    cet architecte m’a permis de repenser un peu ma façon de voir l’architecture dans l’environnement.

    Loan Picone

    C’EST QUI OU PLUTÔT C’EST QUOI PETER SAVILLE ?

    En rentrant à l’Esma, j’étais intéressé par l’architecture, je me suis donc dit que j’allais sélectionner
    un graphiste pour étudier autre chose que ce vers quoi je me destinais. 

    Dans ma liste de designer, j’avais quelques noms, dont Milton Glaser, Tyrsa et d’autres. 
    J’ai choisi Peter Saville parce que son travail était différent de ce que j’aime, de ce que je consomme
    en matière de design. Je ne connaissais pas Peter Saville et j’avais envie de partir de 0 avec un designer qui m’était inconnu, découvrir un style différent. Je trouvais ça intéressant d’aller à l’inverse de
    mes humeurs.

     

    Pour appréhender l’exercice, j’ai bien évidemment regardé les blow-up d’Arte. Je me suis essentiellement concentré sur celui de Jean-Louis Trintignant, en boucle ! Pour avoir non seulement le rythme, les détails visuels, mais aussi la voix et la prosodie de Luc Lagier, typique du blow-up, selon moi. Pour moi, Luc Lagier nous raconte les personnages comme si nous étions ses petits-enfants, il nous raconte une histoire
    avec une bienveillance incroyable

    J’ai ensuite épluché tout ce qu’a fait Peter Saville, et je me suis aussi plongé dans son univers.
    J’ai vite découvert qu’il a énormément travaillé dans l’univers de la musique avec Factory record,
    j’ai donc écouté de nombreuses musiques de la maison de disques et j’ai décortiqué toutes ses réalisations
    de pochette d’album sur son site internet. Il y a d’ailleurs quelques musiques que j’écoute encore, notamment « Echo beach » de Martha and the muffins ou « Blue monday » de New order. C’est justement en écoutant New order de nombreuses fois que j’ai découvert et utilisé le clip de cette chanson, car il explique
    à merveille le fameux code couleur de Peter Saville.

    Pour ce qui est du montage, ça a été long et laborieux, j’ai monté sur un logiciel de montage dont
    j’ai déjà oublié le nom, il était gratuit sur le Microsoft Store, c’est ce qu’il faut retenir, et j’ai créé toutes
    les images fixes de la vidéo sur libre office, ce qui m’a pris pas mal de temps. Ma voix a été enregistrée
    sur mon iphone. Et le résultat de la vidéo a été capturer sur nvidia qui était gratuit sur mon ordinateur,
    cela m’a évité le filigrane affreux du logiciel gratuit. 

     

    L’oral a été très cool, les enseignantes ont été satisfaites hormis le fait que je ne développe pas assez
    ses inspirations artistiques… Mais sinon le dialogue avec le jury a été très simple. Il n’y avait aucune pression, on a simplement discuté.

     

    J’ai trouvé le sujet vraiment sympa et intéressant. Un simple exercice m’a forcé à m’intéresser et à découvrir différents domaines. En plus, le choix du designer était libre et la liste était bien assez longue pour que
    l’on y trouve son bonheur.

    Au final, je suis content d’avoir choisi Peter Saville. Ce que j’ai aimé découvrir chez lui, c’est qu’il n’a quasiment fait que des collaborations, et c’est quelque chose qui me plaît beaucoup. Il a une capacité d’adaptation et c’est l’une des qualités principales que je souhaite acquérir en tant que designer graphique. 

    À peu près un an après avoir fait cette vidéo, et même si ma voix est affreuse et que la vidéo manque
    de rythme, je me dis que ce n’était pas si mal pour une première fois !

    Maxime Prodhomme

  • Comment créer un moodboard ?

    En art appliqué, et dans les ateliers design d’espace et design graphique, tes enseignants te demandent
    un moodboard ??? Mais c’est quoi ???!
    La traduction littérale du moodboard est : conseil(s) d’humeur.

     

    Planche d’inspirations / d’univers

    Un moodboard est une planche qui synthétise en images, en typo et en couleurs tes inspirations pour
    un projet. Il présente un concentré de visuels inspirants et cohérents autour d’un univers, en vue de créer
    ton nouveau projet !

    C’est une méthode de travail efficace, qui te permet de comprendre et de faire comprendre
    dans quelle direction se dirige ton projet. Ce document est une référence tout au long de ton processus créatif, il te permet de communiquer sur tes idées et de les mettre en place à l’intérieur de toi !

    Le moodboard n’est absolument pas une perte de temps, c’est même une étape essentielle.
    Il permet de communiquer visuellement avec ton enseignant et tes camarades.
    Il permet d’éviter les confusions et les problèmes d’interprétation de ton axe et de tes concepts*. 
    *axe : idée forte – concept : représentations de cette idée.

    Une fois validé, c’est parti pour la créa !!!

     

    Concevoir un moodboard

    C’est un document mis en page sur ton ordinateur ou sur papier.
    Les éléments sélectionnés, sont composés ou collés harmonieusement, pour dégager une ligne directrice et 
    ensuite travailler des concepts cohérents en adéquation avec tes premières inspirations.

     

    1. Rechercher et réunir des images

    Tes inspirations vont se diriger vers les domaines artistes :
    – œuvres d’artistes / photographes
    – réalisations de graphistes / architectes / designers / illustrateurs / etc.
    – littérature / films
    – typographies
    – motifs
    mais aussi vers des visuels d’ambiance :
    – paysages
    – époques
    – lieux
    – objets

    Utilise des livres, revus, Pinterest, Instagram, Behance, Google images… l’idée est d’accumuler,
    tu sélectionneras ensuite !

     

    2. Sélectionner et analyser les images

    Pour chaque image, demandes-toi si elle est en rapport avec votre projet; la couleur, la forme, l’atmosphère générale ? Ce visuel, renvoie-t-il à un mot-clé ? Pourquoi retenir cet élément ? Quelle est sa symbolique ?
    Tu peux aimer beaucoup de choses très différentes, il te faut garder en tête que ta sélection doit coller
    avec ton axe. Ta 
    sélection doit avoir une cohérence d’ensemble; garde les images les plus pertinentes,
    environ 10/15.
     

    L’objectif est d’obtenir une sélection de visuels qui donne un sens à ton moodboard. 

     

    3. Composer

    Compose avec tes éléments en mêlant visuels, typographie et couleurs sur un format A3.
    Équilibre les images, varie leur dimension, afin de donner une dynamique et une esthétique à la planche.
    Pour une bonne composition, il faut que tu penses à la circulation des blancs. Laisse des espaces blancs (égaux) autour de chaque image pour aérer le visuel et l’ensemble de la planche.
    Donc, je ne te conseille pas de superposer tes éléments, ils sont tous importants, il ne faut pas les cacher.
    Suivant ta spécialité, DG ou DE, tu peux avoir 3 à 6 petits rectangles pour réunir les couleurs les plus représentatives. Ces nuances serviront de base pour composer la palette de couleurs finale de ton projet.

    Il y a deux façons de composer son moodboard : 
    LE MOODBOARD PAPIER 
    Imprime,  découpe, manipule les visuels et colle.

    LE MOODBOARD DIGITAL 
    Il se crée généralement avec un logiciel de mise en page, comme Indesign ou Publisher, tu peux aussi
    te servir de Photoshop ou encore de ta tablette.

    C’est la même idée que pour le moodboard papier, mais sur votre ordi !
    Télécharger, importer, redimensionner, ajuster.

    Une touche personnelle à la main avec des feutres, des crayons de couleurs, ou autres,
    peut-être une bonne idée pour donner une touche personnelle à ton moodboard.

    Quand vous pensez que votre moodboard est terminée, imprime-le et garde-le à portée de main,
    c’est ta source d’inspiration, et tu dois t’en servir !

     

    EXEMPLES DE MOODBOARD

    Voici une sélection de quelques moodboards de nos étudiants !
    DG

    DE

    Merci aux étudiants de DE et DG pour leur moodboard !

  • 10 réponses aux questions des Prépa Design

    C’est la rentrée, une nouvelle école, des études supérieures…
    tu ne sais pas vraiment où tu vas mettre les pieds.
    Ne t’inquiète pas, cette année de Prépa Design sera une véritable expérience !

    Qu’est ce qu’une Prépa Design ?

    Passerelle entre le baccalauréat et les formations supérieures en Arts Appliqués,  la Prépa te permettra d’acquérir les connaissances théoriques & pratiques, d’expérimenter l’univers des arts appliqués,
    pour intégrer un Bachelor en Design d’Espace ou Design Graphique ou une école d’Art l’année suivante.

    Quelle est l’utilité d’une Prépa Design ?

    L’année te donnera l’opportunité de te situer parmi les différents métiers des arts appliqués,
    de faire ton choix d’orientation en toute sérénité… enfin pour la plus part d’entre vous !
    Certains seront tiraillés dans leur choix jusqu’à la fin de l’année…
    Cette année te permettra de développer ton sens critique, esthétique et plastique, et d’affirmer
    une écriture graphique
    .

    Pourquoi des ateliers spécifiques ?

    Deux options te seront enseignées en parallèle des matières artistiques :
    le Design Graphique , le Design d’Espace et le Design Global.

    Nous allons te préparer à un métier
    et à une manière de penser.

    Il te sera demandé d’analyser une demande, de comprendre les besoins d’un client
    et de mettre en forme des réponses.

    Une année qui va te permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour accéder au Bachelor
    l’année suivante. Ces enseignements professionnels te permettront de tester tes centres d’intérêts
    et ainsi de trouver ta voie.

    Si je veux suivre une section en particulier,
    suis je obligé de travailler dans toutes les matières ?

    Heu…Bonne question, évidemment !!!
    Tu ne dois pas sélectionner les matières selon tes désirs ou ton futur choix d’études.
    Toutes les matières, tous les sujets sont importants et font partis d’une progression pédagogique.
    Quelle que soit tes études après la Prépa, les ateliers d’arts appliqués, les enseignements généraux,
    te serviront et feront partie de ta culture générale.

    Si mon niveau est inférieur aux autres,
    est ce que je vais y arriver ?!

    Les étudiants arrivent en Prépa complètement vierges de tout apprentissage plastique ou graphique
    même si certains ont déjà des bases.

    Ce qui est intéressant c’est de voir l’évolution de chacun.

    Tu doit être curieux, pertinent et créatif se sont les trois qualités indispensables afin d’évoluer 
    et quelle que soit ton niveau de départ.
    Chaque année, nous avons de belles surprises et surtout, des étudiants épanouis
    par leur nouvelle dynamique créative.

    Qu’est ce qui change entre le lycée et la Prépa Design ?

    Tout dabord, le relationnel avec les enseignants est différent, un rapport de confiance s’installe
    avec tes professeurs.
    Tu vas devenir autonome, dans ton travail et peut-être même à la maison,
    car certains d’entre vous vont vivre seul pour la première fois !

    Et le plus important, tout va changer, cette année sera une année intense et pleine de surprises !
    La découverte des arts appliqués, l’expression plastique, la couleur, le dessin, le DG, le DE, l’histoire de l’art…
    De nouvelles rencontres, ta classe, les Prépa, l’ensemble des sections, tes professeurs…

    Suis je obligé de dessiner tous les jours et pourquoi ?

    Partout où tu te déplaceras ton carnet aussi !
    Tu dois dessiner au quotidien même 10mn.

    Dessiner doit devenir une nécessité, une évidence.

    Dessiner, tous les jours pour progresser : être régulier, varier les médiums (crayons, feutres, aquarelle…)
    et le sujet (nature morte, portrait, architecture…
    Grace à cet exercice quotidien, et sans te décourager, au fil des mois tu seras surpris par tes progrés 😉

    Surtout, ne pas avoir peur de dessiner.

    Plus tu dessineras, plus tu vas apprivoiser ta sensibilité et acquérir une certaine liberté.

    Qu’est ce qui fera ressortir ma particularité ?

    Etre curieux, s’ouvrir à la culture artistique en général : expos diverses, reportages, films, actualités…
    pour avoir un point de vue pertinent sur les différents sujets.
    Que ce soit à Nantes, Montpellier ou Toulouse, l’Esma est implantée dans des villes actives culturellement,
    tu n’auras pas d’excuses !

    Quel doit être mon investissement personnel
    en dehors des cours ?

    Je te conseille de travailler à la maison autant qu’en ateliers.
    De rechercher par toi même différentes références artistiques, ensuite les dessiner, les noter,
    les imprimer dans un carnet dédié à cela.

    Ouvrir les yeux constamment, regarder, observer, remarquer et intégrer,
    une affiche, une architecture, une matière, une typographie, etc…

     

    Je te souhaite une belle et inspirante année !

  • Nantes #2020

    Depuis plusieurs années, le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, mais cette année avec le confinement, la deuxième session n’a pu avoir lieu…
    Avec un décalage exceptionnel, je te partage la vidéo 2020 des travaux des étudiants sur Nantes !

     

    LE VOYAGE À L’ESMA NANTES

    L’atmosphère qui se dégage de Nantes est familière, douce, calme…
    et à la fois dynamique, vivante et riche.
    La ville présente de nombreuses qualités, possibilités et audaces culturelles,
    ce qui lui donne une belle et attirante sensibilité artistique.

    L’école de Nantes a un parti pris architectural brut, ouvert et lumineux
    qui laisse libre cours à la créativité et l’imaginaire de ses étudiants !
    L’ESMA Nantes est idéalement située sur l’île au cœur du « quartier de la Création »,
    proche de la « galerie des machines ».
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment.

     

    A voir aussi JPO Nantes 2019JPO Nantes 2018 et JPO Nantes 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN GRAPHIQUE #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin de 1ère année effectuent un stage
    de 6 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à EléonoreEdwige de te parler de  leur expérience !
    Eléonore est une jeune fille de son temps, patiente et curieuse.
    Edwige est douce, volontaire et
    rêveuse.
    Un binôme créatif, passionné et à l’écoute.
    Nous avons évoqué leurs expériences communes en stage et leurs influences…

     

    Pouvez vous vous présenter ?!

    Eléonore Deigers et Edwige nous sommes étudiantes à l’ESMA depuis 2017.
    Nous avons commencé par une Manaa pour ensuite poursuivre sur un Bachelor Design Graphique.

     

    Dans quel cadre s’est déroulé votre stage ?

    Notre stage s’est donc déroulé à Radio Clapas, une radio montpelliéraine associative
    qui a fêté ses 40 ans l’année dernière.

    La radio est à Montpellier dans le quartier Près d’Arènes, elle est gérée par Grégoire Long le président
    et Bruce Torrente le directeur
    Les locaux sont coupés en deux, une partie est consacrée à la radio avec une régie et un studio d’enregistrement, l’autre pour les bureaux (PIJ). 

     

    Quel est votre rapport à l’univers musical ?

    El. Je ne vois pas ma vie sans musique, elle m’accompagne au quotidien et m’aide à travailler.  
    Alors être dans cet univers là était plus que plaisant !
    La liberté que j’ai pu avoir dans mes propositions de projets me conforte avec l’envie de continuer
    dans cet univers
    . D’autant plus que les projets qui nous ont été donnés sont variés et multiplient les supports.

    Ed. J’ai toujours adoré la musique, j’en écoute quotidiennement : quand je bosse, dans les transports, etc. C’est vraiment quelque chose dont je ne peux me passer. Parfois ça me permet de me concentrer
    et de m’inspirer.
    C’est aussi un bon moyen pour s’isoler, penser à autre chose quand on en a besoin.
    J’aime beaucoup découvrir de nouvelles musiques.

     

    Comment vous êtes vous retrouvées ensemble sur ce stage ?

    El. Bruce Torrente le directeur de la radio, après avoir reçu mon CV, m’a appelé un matin pour me proposer
    un stage. J’ai donc eu beaucoup de chance car je ne connaissais pas Clapas avant.
    J’ai directement accepté et j’ai ensuite proposé à Edwige de le faire avec moi car Bruce cherchait
    un/e autre stagiaire.

    Ed. Je devais faire mon stage dans une agence immobilière mais cela ne m’intéressait pas du tout…
    Je n’avais pas trop le choix vu que c’était la seule agence qui me prenait parmi toutes celles
    que j’avais contacté sur Montpellier.
    C’est grâce à Eléonore que j’ai trouvé ce stage. 

     

    Avez-vous travailler en binôme ?

    El. On réfléchissait ensemble, on confrontait nos idées et on se partageait le travail.
    Mais graphiquement nos axes étaient totalement différents. Ce qui était intéressant pour l’annonceur
    d’autant qu’il avait deux fois plus de propositions pour chaque projet !

     

    Trois mots pour définir ton stage

    El. Liberté – Créativité – Travail

    Ed. Convivialité – Imagination – Liberté

     

    Comment vous êtes vous intégrées à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    El. L’ambiance est détendue et conviviale, tout le monde se connait et s’apprécie depuis des années !
    L’équipe est super accueillante, l’intégration s’est faite progressivement mais très rapidement !
    Ici la liberté est primordiale à partir du moment où le travail est là.

    La collaboration avec la radio a été efficace. Nous avons proposé beaucoup de recherches différentes
    pour chaque projet afin de répondre à la demande de Grégoire.
    Grégoire Long est aussi directeur de l’agence Teaser, une agence de communication Montpelliéraine. 
    Il a été le guide exigeant mais nécessaire durant notre stage.

    Ed. Dès le premier jour, Bruce Torrente et Grégoire Long, nous ont mis tout de suite à l’aise.
    Nous étions installées dans les bureaux dédiés au PIJ (Point Information Jeunesse)
    où nous étions en contact avec quelques personnes de la radio.

    La collaboration s’est très bien passée pour la réalisation des projets, nous étions en contact direct
    avec Bruce et Greg (tel. et mail) donc très facile de les contacter pour avoir leurs opinions et avancer
    dans les projets.
    Nous avions carte blanche pour la réalisation de nos visuels et des phrases d’accroches,
    sans oublier d’intégrer les infos obligatoires comme le logo !

     

    Quels sont les projets sur lesquels vous avez travaillé ?
    Et quel projet en particulier retenez vous ?

    La recherche d’un animateur de radio à travers un visuel fort qui sera dérivé sur les réseaux sociaux,
    en affiche, dans la presse et sur le site web.

    Eléonore

    La semaine de l’échangisme; une semaine ou les animateurs s’échangent leurs émissions.
    Un concept difficile à mettre en place car chargé de connotations.

    Eléonore
    Edwige

    What a trip : Le festival du voyage sur Montpellier, réaliser un A6 qui sera dans le programme du festival.
    Notre travail a été de mettre en avant les siestes sonores de radio Clapas pour l’événement. 
    Une activité créée par la radio qui consiste à se poser pour écouter Clapas sur des transats
    spécialement destinés à ce concept.

     


    Edwige

    Divers supports informatifs comme des Roll Up ou la nouvelle grille horaire pour l’année 2020.

    Eléonore
    Edwige

    El. Mon projet préféré a été la grille et la brochure «Retirada» pour la liberté qu’on m’a donné.
    LA RETIRADA : faire un bilan d’activité sur le projet « les jours de poudre jaune » qui a pour objectif de traiter la période de la « retirada » au travers d’une action culturelle à destination des élèves des Lycées et Collèges.

    Comment avez vous associé votre profil graphique
    aux demandes de l’annonceur ?

    Depuis peu la radio essaie de se donner un second souffle.
    Un grand renouvellement de l’antenne et de son fonctionnement se sont opérés depuis 2014.
    Grégoire Long a retravaillé la charte graphique de la radio ainsi que sa communication.

    En plein élan de modernité et d’innovation il a été facile
    de s’accorder au profil graphique de l’annonceur. 

    Ed. J’ai plutôt tendance à avoir un côté très illustratif ce qui correspond à l’univers graphique de la radio.

     

    Quel est la particularité de travailler
    au sein de l’entreprise ?

    El. Être en communauté et travailler ensemble avec les différents postes.
    L’entraide est présente et la confrontation de nos idées est bénéfique. Edwige et moi avons même prêté notre voix pour plusieurs émissions/génériques !
    Nous avons aussi participé à 2 jours de formation sur le thème « Pratiques et usages citoyens des médias ».

    Ed. Je dirais que c’est d’avoir été les seules stagiaires à s’occuper de la communication.
    Nous n’avons peut être pas été dans « les vrais conditions d’une entreprise » type, mais nous étions très libres.


    Votre stage vous a-t-il conforté dans votre choix professionnel ?

    El. Il n’a fait qu’accentuer mon goût pour le graphisme et l’univers de la musique.
    J’ai découvert l’exigeance d’un annonceur qui, heureusement pour nous, nous apprend beaucoup !

    Un stage enrichissant autant au niveau culturel
    qu’en terme de communication.

    Ed. Oui !

     

    Café ou photocopieuse ?

    El. Pas le temps de m’occuper de la photocopieuse ou du café. La radio est en éternel mouvement,
    ce qui implique que tous projets nécessitent un minimum de vitesse d’excécution.
    Un stage loin d’être ennuyeux avec toujours des nouveaux projets enrichissants !

    Ed. Aucun des deux ! 

     

    Crayon ou ordinateur ?

    El. Je ne vois pas mon stage sans mon petit carnet donc je dirais les deux !
    D’abord crayons pour étaler mes idées et les informations abondantes, ensuite l’ordinateur évidemment !

    Ed. A la base je suis plutôt crayon mais pendant le stage c’était ordinateur et tablette graphique.

     

    Facebook ou instagram ?

    El. Personnellement je dirais Instagram.
    Après Facebook est utilisé par une cible plus large alors la plupart des visuels travaillés pour la radio
    étaient destinés à Facebook en priorité.

    Ed. Instagram, Facebook commence à se faire vieux…

     

    Peux tu nous faire partager tes liens INSTA ?

    El. Je conseille l’Instagram de _lil_lewis _ suite à ce stage, ensuite j’aime beaucoup wattgriff
    pour ses méditerranéennes et marion_desmarchelier pour ses collages (en DG à l’Esma).

    Ed. Le plus souvent je découvre mais s’il faut en donner alors en voici !
    patterson_art_comightierthanco  / skvllpelnois7la_discorde (un ancien étudiant !).

     

    Quels sont vos projets personnels en cours à part les vacances d’été ?

    El. J’ai un projet en cours avec l’agence de communication Binôme à Nîmes.
    Ils travaillent avec Nhoss la marque de cigarette électronique française depuis plus de 5 ans.
    Cet été ils lancent une série limitée de 500 exemplaires.
    J’ai donc travaillé en illustration trois atmosphères de vacances différentes; la jungle, l’océan et le désert.
    Seuls la jungle et l’océan ont été retenus avec évidemment quelques modifications du client.
    Ce projet m’a montré à quel point un client pouvait modifier un visuel…
    Cependant je suis ravie d’avoir été choisie et de participer à ce projet !

     

    Ed. Un projet personnel en rapport avec le design graphique : un job pour continuer mes études !!!

     

    Quelles sont les virées culturelles prévues cet été ?!

    El. La Panacée, les dimanches à la Halle Tropisme ou au MOCO.
    Je continue à travailler pour la radio, et le soir éventuellement en concert !

    Ed. La Panacée à Montpellier, Lyon et ses musées et une visite au Futuroscope

     

    Un petit mot pour les futurs étudiants en Design Graphique ?

    El. Ils ont choisi la bonne voie et ils ne peuvent que s’épanouir dans ce domaine. Mais il faut être patient, savoir se remettre en question, et il faut surtout se creuser la tête.

    Ed. Choisissez bien votre stage si vous le pouvez c’est important ! Il vous donne le premier réel aperçu
    de la voie que vous avez choisi. Et si ça vous plait vraiment lâchez rien !

     

    Merci à Eléonore et Edwige

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN D’ESPACE #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 1ère année ont dû effectuer un stage
    de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à Guillaume de se prêter au jeu !
    Un est jeune homme d’apparence réservé mais qui sait prendre des initiatives positives
    en allant jusqu’au bout de son idée. Il a surtout un bon sens de l’humour !
    Nous avons évoqué son stage et ses influences…

     

     

    Peux tu te présenter ?

    Je m’appelle Guillaume, et je viens de terminer ma première année de Design d’Espace à l’Esma Montpellier.

     

    Dans quel cadre s’est déroulé ton stage ?

    J’ai réalisé mon stage dans le cabinet d’architectes MCFG.
    Le travail de l’agence s’oriente autour de la construction de maisons et d’extensions
    en proposant des réponses contemporaines et innovantes, l’entreprise intervient notamment
    dans le cas de projets en secteur sauvegardé.

     

    Trois mots pour définir ton stage

    Dynamique

    Enrichissant

    Passionnant

     

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    Le stage c’est super bien passé !
    Pour ce qui est de l’intégration j’ai rejoint l’équipe en pleine nuit au milieu d’une forêt,
    nous étions tous vêtus de tuniques noires une torche à la main, et après quelques chants satanique
    et le sacrifice d’une marmotte, le lendemain, c’était comme si j’avais toujours fait partie de l’agence !!! 
    Cette dernière travaille sur de nombreux projets en même temps et tous sont assez différents,
    de la création d’un chalet au réagencement d’un appartement

    j’ai pu me rendre compte du large panel de compétences 
    que l’architecte doit connaître.

     

    Quels sont les clients de l’agence ?

    Les clients de l’agence ont des profils assez différents, cependant beaucoup d’entre eux habitent
    en centre-ville, aux alentours du bureau.

     

    Comment se sont organisées tes journées ?

    Pas une seule journée ne fut la même que la précédente !
    De 9h à 17h j’ai pu alterner entre le travail de bureau, aux visites de nombreux chantiers
    en passant par des rendez-vous clients.
    L’agence se trouve au cœur du centre historique de Montpellier, certains projets sont autour de celui-ci
    ce qui permettait d’y accéder rapidement.

     

    Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé ?
    Quel projet retiens tu ?

    J’ai suivi différents projets dont la surélévation d’une maison, du métré à la proposition de différentes idées d’aménagements intérieurs, la création d’un potager urbain sur le toit d’un immeuble;
    mais le projet que je retiendrai avant tout a été l’aménagement d’une mezzanine car j’ai pu travailler
    en autonomie et laisser place à mon imagination.

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois tu à la fin de tes études de bts ?

    Ce stage m’a clairement conforté dans mes choix d’études et professionnels.
    Le métier d’architecte est très varié et surtout c’est un job créatif, pour moi ce point est super important,

    pouvoir créer et laisser une trace de son travail
    aux yeux de tous je trouve ça génial !


    Plus tard, je souhaiterais sincèrement intégrer un cabinet d’architectes tel que celui-ci
    car les réponses architecturales qu’il propose sont variées et de bon goût.

     

    café ou photocopieuse ?

    Malheureusement, je n’ai pas su faire marcher ni la photocopieuse ni la machine à café,
    sans doute je suis trop vieux et dépassé par la technologie…!

    crayon ou ordinateur ?

    J’ai davantage utilisé l’ordinateur cependant pour débuter un projet les esquisses sur carnet sont bien utiles, les idées sont retranscrites plus rapidement.

     

    Facebook ou instagram ?
    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    Instagram.
    J’utilise pas mal des applications tel que pinterest ou instagram, pour trouver de l’inspiration rapidement
    c’est le top, sinon les sites des grandes agences d’architectes.

    Sur instagram, je suis tihomirov_sketch / arqpedia / p.roduct

    Sur youtube la chaine never too small est super intéressante.

     

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DE ?

    Dessinez ! Les profs et les jurys d’examens adorent les carnets de croquis, et les petits dessins de recherches sur les planches de projets sont toujours appréciés.

     

    As tu des projets en cours à part les vacances d’été ?

    Je vais essayer de profiter de mon temps libre pour faire quelques croquis et de la peinture;
    si possible au cours de visites culturelles et de voyages.

     

    Quels sont tes virée culturelles prévues cet été ?!

    Le festival 20/20 au cours duquel plusieurs artistes exposent, peignent des fresques murales,
    et sûrement quelques expositions sur Montpellier.

     

    Merci Guillaume ^^

     

    A lire aussi le stage de Hynd en 2017 et le stage d’Eva en 2018

  • NANTES – JPO 2019

    Depuis trois ans le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes
    des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, à mon tour je souhaite partager
    ce moment avec la vidéo des promos 2019 sur Nantes !

    LE VOYAGE À L’ESMA NANTES

    L’atmosphère qui se dégage de Nantes est familière, douce, calme…
    et à la fois dynamique, vivante et riche.
    La ville présente de nombreuses qualités, possibilités et audaces culturelles,
    ce qui lui donne une belle et attirante sensibilité artistique.

    L’école de Nantes a un parti pris architectural brut, ouvert et lumineux
    qui laisse libre cours à la créativité et l’imaginaire de ses étudiants !
    L’ESMA Nantes est idéalement située sur l’île au cœur du « quartier de la Création »,
    proche de la « galerie des machines ».
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment, Bachelor Design Graphique et Bachelor Design d’Espace.


    A voir aussi JPO Nantes 2018 et JPO Nantes 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • TOULOUSE – JPO 2019

    Depuis trois ans le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes
    des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, à mon tour je souhaite partager
    ce moment avec la vidéo des promos 2019 sur Toulouse !

    Ô L’ESMA TOULOUSE

    Se perdre au grès des ses envies dans les ruelles du centre historique,
    découvrir une ville créative, dynamique et moderne.
    Et siroter un café en terrasse pour profiter de la douceur de vivre
    et observer l’ébullition et la richesse de la mixité Montpelliéraine.

    L’ESMA Toulouse est située à proximité de la ville et en bordure du canal du Midi.
    Elle propose aux élèves d’évoluer dans un bâtiment baigné de la lumière du Sud-Ouest
    entièrement consacré à la technologie et à la créativité !
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment, Bachelor Design Graphique, Bachelor Design d’Espace
    et Mastère Motion Graphics Design.

    A voir aussi JPO Toulouse 2018 et JPO Toulouse 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^