• #2 coups de coeur ou pas ?! Venise 2017

    A la suite du premier article #1 Viva Arte Arte Viva sur notre voyage; les Giardini et l’Arsenal,
    je vous propose de suivre deux expositions qui m’ont marqué en marge de la biennale.

     

    FONDATION PINAULT
    et damien hirst

    Francois Pinault a invité Damien Hirst pour une exposition « Treasures from the trek of unbelievable ».
    Deux lieux magnifiques le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana, réunissent près de 400 pièces.

    L’exposition se présente sous l’égide d’une fiction, la collecte d’un inestimable trésor déniché
    au fond des mers dans l’épave d’un vaisseau antique, l’Incroyable.
    La cargaison de ce prétendu naufrage aurait été découverte il y a 10 ans.
    Hirst met en scène 
    une civilisation gréco-égyptienne imaginaire remontée des abysses,
    sur lesquelles ça et là des coraux ou autres espèces marines y sont toujours collés.

    Une super-production démesurée, une esthétique léchée et monumentale, une inspiration iconographique
    aux origines réelles ou imaginaires, antique et moderne.
    Se mêlent des références mythologiques, littéraires, iconiques ou encore issues de la Pop culture :
    déesses et monstres croisent Mickey et Rihanna !
    Le résultat est spectaculaire, éclatant et déconcertant.

    « Perdue entre incrédulité et envie d’y croire, je garde un souvenir de ce qui pourrait correspondre
    à la définition du sublime : une effroyable beauté. » C.Barthe

    « J’ai plus été fascinée par le travail colossal que cela représente que par l’émotion ressentie… » M. Bastide

     

     

     

     

    FORTUNY et l’expo « INTUITION »

    Changement de décor. Le Palazzo Fortuny tient lieux d’un boudoir aux lumières tamisées,
    aux couleurs chaudes et canapés moelleux. Qui mêlent ambiances particulièrement chaleureuses
    et œuvres d’art de toutes les époques et toutes les civilisations.

    Un magnifique mélange d’oeuvres d’art anciennes et récentes, Basquiat cotoyant des stèles préhistoriques,
    à l’accrochage parfois hasardeux…
    Un cabinet de curiosité qui donne le sentiment d’être un privilégié.
    Lors de mon parcours, je me contente de saisir la portée et l’aura de manière intuitive,
    de vivre l’œuvre, l’espace, le moment… loin de toute agitation. Je suis sous le charme !

    En science, c’est avec la logique que nous prouvons
    et avec l’intuition que nous trouvons. Henri Poincaré

     

    Merci à mes collègues pour leurs retours sur ce voyage. 

  • #1 Viva Arte Arte Viva, Venise 2017

    A l’occasion de la Biennale Arte 2017, l’Esma s’est fait un roadtrip vénitien !
    Les étudiants ont découvert une ville des plus unique, riche et magique du monde.
    Notre séjour a été court mais intense, culturel et inoubliable !!!

     

    Emotion vénitienne

    Déambuler, prendre les chemins à contre sens de la foule,
    s’asseoir en terrasse avec un cappuccino et observer la vie vénitienne, cette ambiance Italienne.
    Il faut se perdre pour découvrir les trésors de Venise.

    Nous avons vécu ces trois jours au rythme des canaux, de l’Histoire, de l’architecture de l’art contemporain,
    de la gastronomie et des rencontres.
    Des rencontres entre professeurs et élèves, entre étudiants; de nouvelles amitiés sont nées,
    des aventures ont été vécues, les liens se renforcent.

    Je garde un souvenir particulier de mon Venise#17, celui de votre émerveillement de votre gentillesse
    et de vos sourires !

    Venise a encore fait son effet
    sur les étudiants, avec un enthousiasme
    qu’ils ont su partager avec nous, Marc Lambert 

    Ce voyage à Venise a pu m’ouvrir les yeux
    sur l’architecture qui est incroyable,
    cette ville est un musée à elle seule. Paul en Turner

    « Ce fut réellement une belle expérience, elle m’a permis de découvrir une partie de Venise
    et de l’art contemporain beaucoup d’art contemporain…) que je ne connaissais pas.
    Mais mes moments préférées ont été ceux passés à gambader dans Venise
    à la recherche des plus petites ruelles ! » 
    Manon en Giotto

    La vitesse est omniprésente à Venise…
    L’absurdité c’est de vouloir tout voir,
    il faut prendre son temps. Alexandre en Durer 

    « Ce voyage, à dominante culturelle et artistique a été l’occasion de découvrir l’architecture particulière
    de Venise, en se perdant dans ses petites rues pittoresque.
    Et également d’assister à la biennale qui nous a permis de découvrir une grande variété d’artistes qui
    ont pu enrichir notre culture artistique et se révéler être de véritables sources d’inspirations. »
    Noée en Rubens

     

    Notre fil d’Ariane « Viva Arte Arte Viva »

    Viva Arte Viva, ces trois mots résonnent selon Christine Macel*
    « comme une chanson, comme un mantra, comme une déclaration d’amour ».

    Un parcours rythmé par neuf « Trans-pavillons », comme autant de chapitres d’un livre.
    Une volonté de créer une certaine intimité avec les artistes, le Pavillon des artistes et les livres,
    celui des joie et des peurs, du temps et de l’infini… avec la mise en avant de leur processus créatif.
    *conservateur en chef au Musée national d’art moderne du Centre Pompidou,
    et commissaire générale de cette 57e édition de la biennale de Venise.

    Découvrir ou se souvenir, voici une sélection :

     

    Giardini

    « Green Light » d’Olafur Eliasson, avec un atelier artistique et social.
    A travers la fabrication de lampes, à partir de matériaux de récupération, l’artiste souhaite
    ainsi montrer les valeurs d’un travail collaboratif pour approfondir la question des migrations.

    Les mains, d’Edi Rama, artiste et premier ministre albanais, dessinaient sans qu’il en ait vraiment conscience,
    durant les conseils de ministre et autres négociations (vidéo).
    Cette pratique était pour lui source d’apaisement et l’aidait dans ses prises de décisions.
    « Mon bureau est mon atelier » explique t-il dans une interview.
    Il a décidé d’en faire un papier peint et donc une œuvre d’art, en conscience.

     

     

    arsenal

    Le Pavillon des chamans regroupe des artistes qui revendiquent une vision thérapeutique de l’art,
    comme Ernesto Neto et sa tente chamanique « Un espace sacré », une oeuvre méditative (vidéo).
    Le Pavillon des couleurs, nous propose un feu d’artifice avec les pelotes géantes de Sheila Hicks.
    Des œuvres dont le travail autour du tissage, de la broderie, du tricot…  collent au thème général
    de la Biennale « viva arte viva » et l’idée que l’art permet de « tisser des liens ».

     

     

    IL MONDO MAGICO
    Mon coup de coeur est une illusion, un moment hypnotique qui se mérite;
    Derrière un rideau, au fond d’un parcours d’échafaudages et sombre qui n’indique rien de spécial…
    L’artiste Italien Giorgio Andreotta Calò nous offre son oeuvre, son moment vénitien (son lieu de naissance).

    L’installation expansive, «Senza Titolo» (La fin du monde), conçue avec l’architecture du pavillon
    est une plate-forme inondée d’eau qui 
    reflète et divise horizontalement l’espace monumental en deux niveaux,
    créant deux mondes distincts et donc une autre dimension.
    Lire son Interview dans Dezeen

     

    Merci à mes collègues pour leurs retours sur ce voyage.
    Merci à Paul, Jeanne Marie, Noée, Manon et Océane pour avoir partagé leurs photos.

  • CONCOURS INSTAGRAM #LCDD #17

    Et toi ton stickers, tu te le colles où ?!

    Vous êtes nombreux à avoir participé au concours photo du chant du design,
    MERCI À TOUS :))

    Les gagnants (par école et likes) sont :
    @lisablln avec une illustration volatile & végétale
    @rousseau.leon & @qntnmr avec une illustration graphique en collab’
    @sssimsim avec son portrait de Fiona sur fond du logo LCDD

     

    Parce que chaque participant y a mis du <3, de l’humour, du graphisme, de l’amitié,
    de la patience et de la créativité. Parce que grâce à vous nous avons voyagé,
    voici une vidéo de toutes vos photos !!!

     

    Musique : Yes & You, Moodoïd

  • toulouse – n_in_art

    Dans le cadre du concours Instagram lancé par le blog,
    j’ai souhaité collaborer avec vous, nos étudiants, qui en parallèle de vos études,
    êtes les créateurs de projets personnels !
    J’ai découvert les illustrations Pop culture de n_in_art, un de ses tee-shirts*
    sera à gagner dans un des lots cadeaux !

    Découvre là.

     

    PEUX TU TE PRÉSENTER ?

    Nina Chevalier, 21 ans
    N-IN-Art sur Instagram
    Elève depuis la Manaa, suivit par un Bts Design Graphique
    et aujourd’hui en Bachelor Motion Design à l’ESMA de Toulouse

    Je reste très « pudique » sur ce que je fais et sur moi en général…
    Ça peut paraitre contradictoire parce qu’en même temps j’aime montrer mes dessins
    sur les réseaux et être confrontée à toutes les critiques.
    Je pense que c’est toujours plus facile de se cacher derrière un compte Instagram.

     

    quel est ton rapport à instagram ?

    C’est mon réseau social préféré !
    C’est comme une petite vitrine sur ce que je fais; ouverte à un très grand nombre de personnes,
    issues ou non du milieu du design graphique.
    Par ailleurs, je suis abonnée à énormément d’illustrateurs et d’artistes,
    c’est un échange constant de belles choses entre les gens !

     

    Parle nous du concept de tes illustrations,
    de tes inspirations ?

    Mon inspiration pour mes dessins vient de tout ce qui m’entoure,
    le quotidien avec un peu d’imagination.
    Mais je regarde aussi beaucoup tout ce qu’il se fait en ce moment, je m’inspire d’artistes,
    d’illustrateurs et tatoueurs que j’adore.

    Pour ce qui est de mon dessin, j’aime ne pas en faire trop, des traits fins, simples…
    Quelques aplats, et très peu de couleurs !
    Il ne suffit de pas grand chose, de quelques traits pour montrer ce que l’on a dans la tête.

    J’ai toujours un peu dessiné, mais tout le temps par phase…
    J’ai des grands moments de vide où je n’ai aucune inspiration, d’autres où les idées fusent.
    En général, c’est quand on cherche à tout prix une idée qu’elle ne vient pas.
    Et c’est à tout moment que, ce que je vois, ce que je vis, ce que j’entend, mes humeurs,
    vont m’inspirer et me donner l’idée pour un petit dessin.

    Je dessine parce que j’en ai besoin,
    parce que ça m’amuse et que j’aime ça !

     

     

    C’est un moyen de s’évader, d’oublier les choses embêtantes du quotidien en restant concentré
    sur ce que l’on fait à l’instant.
    Le dessin comble mes moments d’ennuies, accompagne mes humeurs.

    Ce que j’aime avec le dessin, c’est la possibilité de « dire » une chose sans avoir à le faire clairement,
    on laisse parler l’image pour nous.
    Et comme dans la vie, parfois on parle aussi pour ne rien dire,
    mes illustrations sont juste comme ça, pour « faire jolies ».

     

    PEUX TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS INSTA ?

     

    *

     

    Merci Nina pour tes illustrations simples et expressives
    et la facilité avec laquelle nous avons pu collaborer.

  • KARBONE expose à L’ESMA

    le Collectif Karbone investit l’Esma
    à partir du 08 décembre,
    vernissage à 18h

     

    Un collectif animal et dynamique et un rien provoc,
    notre gang d’étudiants en DG2 exposent leurs brillantes et curieuses illustrations.

     

    Le Collectif KARBONE a germé dans l’esprit de trois bonshommes dessineux
    de Montpellier en début 2016. À savoir : CHMP, KURO, et No Luck.
    Après quoi deux autres membres ont rejoint le collectif : NUI et Coquelicot Lisa.
    Tous Passionnés d’Illustration et assez penchés sur la mutinerie en école d’art,
    ces bonshommes sont prêt à se lancer dans le milieu de l’édition en proposant du contenu illustré,
    des zines coquins et d’autres petites choses faîtes à la main et à la maison.
    Bien sûr, KARBONE est étudiant, KARBONE n’a pas d’argent.

    Mais, dessineux depuis leur plus tendre enfance, encreurs acharnés et peintres à heures perdues,
    ils se lancent dans la réalisation de travaux communs, de dessins à plusieurs, de fresques,
    et de micro-éditions, pour parvenir à leurs fins sans trop de moyens.

    Partisans du rotrings, de la plume, de l’encre de chine et du pinceau,
    chacun apporte une petite touche personnelle à l’ambiance globale de KARBONE.
    La passion du dessin, du trait, la dynamique, la poésie, la provocation et le papier.

     

    CHMP

    À l’initiative du collectif, il est rédacteur en chef des fanzines KARBONE
    et prend part à de nombreuses publications personnelles dans de petits livres
    entièrement conçus à la main.
    Après un rêve ou une obsession, avec une plume noyée d’encre ou le plus fin des rotrings,
    CHMP traite de la violence comme de la douceur des corps et des formes,
    alliant sa fascination pour l’art brut à un franc-dessiné sans ébauches

    KURO

    Les dessins de Kuro ont quelque-chose de méditatifs.
    Passionné de dessin en perpétuelle quête d’aventures graphiques,
    il affectionne tout particulièrement l’usage de l’encre dans ses créations
    ainsi que les compositions chargées, voir surchargées, qu’il créé afin de perdre le spectateur
    et l’obliger à regarder le dessin de plus près pour en déceler tout les éléments ainsi que parfois,
    le sens caché. Ses thèmes de prédilection sont la nature organique, la poésie,
    l’abstraction et le malaise de la condition humaine.

    NO-LUCK

    Passionné par les cultures du monde, amérindiennes, africaines, maya et aztèques,
    NO-LUCK aime le motif, le hiéroglyphes, la typographie, l’écriture, la trace et l’empreinte.
    Bien qu’attiré par le street-art, il reste très ancré dans les traditions
    du papier avec des techniques comme l’aquarelle et le dessin technique réaliste.
    Directeur Artistique de l’association évènementielle WEVEN,
    NO-LUCK est en quelque-sorte la tête pensante du collectif.
    Son œil attentif et son savoir-faire sont d’une importance capitale.

    NUI

    NUI est un jeune stagiaire à plein temps dans la géante entreprise qu’est la vie,
    et d’apprendre comme de bière, il a soif.
    Depuis sa rencontre avec CHMP, il ne s’arrête plus, de son caractère émane
    de nombreuses illustrations improvisées toute plus fournies les unes que les autres,
    toujours dans un style très proche de la bande-dessinée,
    avec une grande attirance pour le noir et blanc et le jeu-vidéo.
    Depuis peu, il se tourne vers le digital-painting et l’utilisation de logiciel
    pour coloriser ses dessins et bandes-dessinées.

    COQUELICOT-LISA

    Dernière venue du collectif, COQUELICOT Lisa est la finesse et la sensibilité chez KARBONE.
    Dans ses dessins et ses peintures, elle aime exprimer ce qui l’intrigue chez l’être humain,
    mais aussi ce qui l’intrigue chez les autres êtres vivants, notamment les animaux marins.
    La légèreté et la poésie sont de rigueur lorsqu’une baleine volante flirt avec les cerfs-volants,
    lorsque les coulures et la matière bleue explose comme de l’écume sur de grande toiles.