INDISPENSABLE : dont on ne peut se dispenser, qui est obligatoire : « Il est indispensable d’être ouvert à toute forme de créativité ». Dont on ne peut se passer; vital : « La culture est indispensable à ta créativité ».
Tu peux faire de mes conseils tes indispensables !
De culture tu te nourriras
Un nouveau designer chaque semaine tu découvriras
Expérimenter tu n’oublieras pas
Observer tu feras
Les carnets de croquis tu griffonneras
D’autres supports créatifs tu utiliseras (photo, vidéo,…)
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 2e année ont dû effectuer un stage de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)
Pour cette saison 2020, j’ai demandé à Louis, en design graphique, de se prêter au jeu ! Un jeune homme passionné de surf et de vidéos, attachant, avec beaucoup d’humour, curieux, avec un investissement particulier et persévérant dans ses recherches créatives. Et surtout, un ami fidèle à sa communauté. Nous avons évoqué son stage et ses influences…
PEUX-TU TE PRÉSENTER ?
Bonjour, je m’appelle Louis Baldet Manoukian, j’ai 22 ans, je suis originaire de Montpellier.
POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES EN DESIGN GRAPHIQUE ?
Je suis passionné de skate et de surf depuis l’adolescence. Depuis mes 12 ans, je fais des vidéos de skate, ce qui m’a amené à utiliser les logiciels de la suite Adobe. Admiratif de l’étendue des possibilités, j’ai voulu me lancer dans cette voie, avec le Bachelor Design Graphique à l’Esma Montpellier.
DANS QUEL CADRE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ? POURQUOI CE CHOIX ?
Mon stage s’est déroulé à Biarritz dans un surfshop, Colors of surfing. Un concept store où se côtoie un café, la vente de vêtements et la location de planches de surf, de shapeurs locaux. Le magasin rassemble une communauté autour d’un esprit local et éco-responsable. Moi-même surfeur, j’ai rencontré les propriétaires lors de mon dernier séjour à Biarritz en juin dernier, ils venaient juste d’ouvrir la boutique. J’ai tout de suite adhéré à leur projet. Ils avaient des besoins en graphisme, mon profil les a tout de suite intéressé.
Grâce à cette expérience, j’ai pu allier ma passion du surf et du graphisme.
TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE
Surf classique
Local*
Chill
*Dans la boutique tous les produits sont locaux, manufacturés pour la plupart, dans le pays basque ou les landes. Les surfs de « Colors of Surfing » sont fabriqués par des shapeurs locaux (entre St-Jean-de-Luz et Hossegor), et possèdent des shapes issus du surf classique. Un retour à l’ancienne ! L’esprit café permet un réel lieu de vie, ce n’est pas un simple surf shop. Quand il n’y a pas de vagues, les surfeurs viennent attraper le dernier saltwater, regarder les dernières planches rentrées en stock !
COMMENT T’ES-TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?
J’ai été très bien accueilli. Partageant les mêmes passions dans le domaine du surf que les propriétaires, nous nous sommes tout de suite bien compris. Les sessions, que nous avons partagées après le boulot, nous ont permis de nous connaître plus facilement !
QUELLES ONT ÉTÉ TES MISSIONS ?
Le magasin organise différents événements et activités; une exposition photo de Sarah Witt et une, de l’illustrateur Quentin Mongepour la marque Bleust. Mais le corona a eu raison de la plupart des événements…
J’ai travaillé sur des flyers, des die cuts, mais aussi sur un nouveau visuel pour des stickers et vêtements.
COMMENT S’ORGANISÉES TES SEMAINES ?
Je travaillais du mardi au samedi de 9h30 à 18h30 avec une pause de 2h le midi. Je commençais à 9h30, en général, le matin, j’aidais dans la boutique s’il y avait du monde. J’allais chercher les planches en réparation ou les nouvelles planches chez les shapeurs s’il y en avait. Je suis aussi allé, quelquefois, chez le fournisseur chercher des produits, j’ai vu des montagnes d’accessoires de surf, plutôt impressionnant ! En début d’après-midi, je me mettais dans un coin de la boutique pour gérer les besoins graphiques. Selon le nombre client, en fin d’après-midi, je conseillais les clients pour les locations de surfs.
Les patrons étant surfeurs et amoureux de l’océan, je pouvais déplacer mes jours off et mes heures selon les vagues, ce qui m’a permis de surfer jusqu’à 3 fois par jour en travaillant 7h.
QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?
Mon plus grand défi, réaliser un flyer pour des surfeurs, pas simple… j’ai dû m’adapter à la demande. C’était un flyer avec des photographies de surf, les prix, les infos, etc… donc beaucoup d’informations. Un flyer clair et efficace tout en restant dans l’identité du magasin. Le défi résidait dans les choix typos; les patrons n’étant pas friands de linéales, mais plutôt de scripts (inspirées par l’écriture manuscrite).
Ce projet m’a permis de gérer différemment les demandes des clients, j’ai appris à l’écouter et à m’adapter tout en restant proche de mes convictions graphiques.
QUEL PROJET RETIENS-TU ?
Le projet le plus sympa et intéressant, a été le nouveau visuel que je leur ai fait ! Le visuel s’inspire des logos du surf des années 80. La mentalité surf de ces années-là correspond à celle prônée par le magasin. Ce parallèle m’a paru intéressant ! De plus j’ai appris à poser un die cut sans faire de bulles dans les stickers, un challenge !!!
TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ? SAIS-TU CE QUE TU VEUX ET NE VEUX PAS ?!
Je n’étais pas certain de vouloir travailler dans l’univers du surf ou du skate, mais en effectuant ce stage, j’ai compris que je pouvais allier passion et travail !
CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ?
La boutique proposant des cafés, je suis devenu un véritable barista !
CRAYON OU ORDINATEUR ?
Plus ordinateur même si j’ai pas mal utilisé le crayon !
FACEBOOK OU INSTAGRAM ? PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS ?
Le studio qui m’inspire en ce moment est le Studio Mut. Originaires de Bolsano en Italie, ils font partie de l’alliance graphique. Très influencé par la Toscane et la culture italienne, une gastronomie incroyable, je me retrouve beaucoup dans leurs productions !
Sinon durant mon stage, je me suis inspiré de différents magasins de surf, comme Mollusk surf shop qui a une communication très intéressante.
UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DG ?
Ne pas redouter l’ordinateur, il va devenir votre meilleur ami même si le dessin reste très important !
AS-TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ? ET PERSONNELS ?
Au niveau professionnel la boutique continue de me sous-traiter quelques projets. Au niveau personnel, je suis en train de tourner une vidéo de skate/surf avec une caméra cassette, on espère pouvoir faire une projection en début 2021 !
Merci Louis ^^ et hâte de visionner ce futur projet !
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 2e année ont dû effectuer un stage de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)
Pour cette saison 2020, j’ai demandé à Lola de se prêter au jeu ! Une jeune fille tout sourire, dynamique et pertinente. Elle perçoit l’architecture comme un moyen de communication et de protection. Nous avons évoqué son stage et ses influences…
PEUX-TU TE PRÉSENTER ?
Bonjour, je m’appelle Lola Deprauw, j’ai 20 ans. Je suis actuellement salariée en CDD dans l’agence Alphasecréateur d’espaces et je passe en troisième année de Bachelor Design d’Espace à l’Esma Montpellier.
POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?
Depuis petite, le monde autour de l’habitat m’intrigue, dans les dessins que je faisais, j’adorais quadriller ma feuille et dans chaque case j’imaginais une fonction. En grandissant, c’est par le biais de ma mère et de mon père, qui ont réaménagé une ancienne grange, qui est aujourd’hui notre maison. Je me suis intéressée avec eux à sa conception, des grands travaux jusqu’à la petite touche déco finale. À ce moment-là, je passais en seconde et j’étais sûre que ce métier m’irait bien… et nous voilà aujourd’hui ! Je pense ne pas m’être trompée, car je me sens bien dans ces études, je travaille et mes résultats me le rendent bien. Ce qui me donne confiance en moi et en mes projets et me donne toujours plus envie d’avancer sur cette voie.
DANS QUEL CADRE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ?
Mon stage s’est déroulé chez Alphase à Lattes, c’est une agence d’architecture, de design d’intérieur et de construction. Ils sont spécialisés dans l’aménagement design et commercial pour les pharmacies. Je n’avais aucune connaissance autour de l’architecture commerciale, c’est pour cela que je me suis tournée vers eux.
TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE
Enrichissant
Intéressant
Formateur
COMMENT T’ES-TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?
Dès le départ, je me suis sentie très bien accueillie par l’ensemble de l’équipe. Mon tuteur a été très patient au début de ma formation puis très présent tout du long. Il y a eu une très bonne communication entre nous, ce qui m’a permis de comprendre et d’apprendre relativement vite.
QUELLES ONT ÉTÉ TES MISSIONS ?
J’ai commencé avec de petites missions comme la création de mobilier sur-mesure, de planches tendances ou de redessiner les plans existants de nouveaux projets. Puis j’ai eu droit à entamer des projets depuis leurs débuts jusqu’à convaincre le client de travailler avec nous. C’est à dire de l’aménagement de l’espace, en passant par la création d’une ambiance jusqu’au chiffrage du projet et parfois la création de logo, vitrine et mobilier sur mesure.
COMMENT S’ORGANISÉES TES SEMAINES ?
Je travaille de 9h à 17h avec une pause déjeuner. Mon travail avance au fur et à mesure des attentes et demandes des clients et de mon gérant. J’ai eu des dates butoires à respecter en fonction des rendez-vous clients. Le rythme est relativement régulier, j’avais toujours quelques choses à faire, il y a énormément de modifications sur un projet entre son début et sa fin.
Quand j’ai passé mon entretien de stage, le patron m’a expliqué que l’équipe répondait à un projet (équivalent de nos APS en cours) en l’espace d’une semaine… J’ai un peu paniqué, car à l’école, on est plus ou moins sur trois semaines. Mais finalement, je m’en suis bien sortie, forcément en travaillant toute la journée sur ce projet, on prend le rythme et ça avance assez vite.
QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?
J’avais un projet pour une certaine pharmacie, le premier que je commençais « seule » d’ailleurs, et nous savions que notre client nous avait mis en compétition avec un concurrent. Il fallait absolument faire le meilleur projet selon ses critères et son budget pour qu’il continu avec nous. Cela m’a mis une certaine pression pour faire de mon mieux et le plus rapidement possible. C’est avec ce projet que j’ai réellement vite progressé sur archicad et photoshop.
QUEL PROJET RETIENS-TU ?
Certainement le projet sur lequel je travaille en ce moment. Tout simplement, car j’aime et je comprends les goûts de la cliente, c’est toujours plus plaisant de travailler sur quelque chose qui nous plaît aussi personnellement, bien que ce ne soit pas toujours le cas… Après, c’est quelques semaines, j’ai une certaine aisance dans l’avancement logique d’un projet.
TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ? SAIS-TU CE QUE TU VEUX ET NE VEUX PAS ?!
Alors oui et non… Oui, car avec cette première année en DE et ce stage je suis sûre que l’univers du design et de l’architecture est fait pour moi, je m’y sens bien et m’y intéresse de plus en plus. Après, je sais qu’il y a beaucoup de débouché suite à ces études et il faut que je fasse d’autres stages dans différents domaines pour me décider sur « quoi faire après » car à ce jour, je ne sais toujours pas.
J’aimerais me diriger un peu plus vers la scénographie, une branche de l’architecture, découverte cette année durant un workshop. C’est un milieu qui m’attire, je trouve qu’il permet de toucher à plusieurs domaines comme l’architecture, la micro-architecture, le design d’objet, de mobilier, et le graphisme. On peut jouer en intégrant de la lumière, du son, de la danse. Bref, travailler dans ce domaine, avec les autres corps de métiers artistiques me plairait beaucoup. J’ai l’impression que l’on peut pousser un projet encore plus loin. Je souhaiterais trouver un stage dans ce domaine pour l’été prochain !
CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ?
Café beaucoup ahaha mais j’ai fait les deux.
CRAYON OU ORDINATEUR ?
Ordinateur : essentiellement archicad, sketchup et photoshop.
FACEBOOK OU INSTAGRAM ? PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS ?
Au boulot aucun des deux, mais personnellement instagram.
PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TON UNIVERS, TES INSPIRATIONS ?
Je pense être quelqu’un de pétillant et joyeux et pourtant j’aime les ambiances naturelles, simples, sobres et brutes. Qui en jette, mais sans trop en faire, j’apprécie les choses simples et efficaces.
J’aimerais tendre de plus en plus vers une architecture responsable et écologique pour notre planète; car à mon sens, c’est maintenant ou jamais, et à nous de prendre les devants pour faire en sorte de freiner voir stopper les graves problèmes écologiques que nous connaissons depuis quelque temps.
UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DE ?
Ce milieu est extraordinaire quand on est passionné et que l’on s’en donne les moyens.
AS-TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ? ET PERSONNELS ?
Oui, j’ai eu des projets perso/pro cet été. Perso, j’ai conçu une bibliothèque sur-mesure pour le petit appartement de mon oncle. Pro, j’ai dû modéliser une billetterie/accueil avec un aménagement végétal pour que mon client puisse se faire valider son projet par la SNCF.
Peux-tu nous faire partager ton univers et tes inspirations ?
Forcément, je répondrais Le Corbusier, j’aime son architecture aérienne, légère et imposante dû à un matériau tel que le béton. Zaha Hadidavec sa vision futuriste et avant-gardiste de l’architecture, j’aime les courbes qu’elle forme dans ses œuvres et le lien entre l’intérieur et l’extérieur, elle va jusqu’au bout des choses. Mais j’apprécie plus l’architecture tournée vers la nature, qui se fonde dans leur environnement, avec par exemple : e-architect.co.uk / journal-du-design / jsa.no
J’aime beaucoup l’architecture norvégienne; je la trouve innovante, décalée tout en restant simple et respectueuse du milieu dans lequel elle s’intègre. J’ai aussi une énorme admiration pour les paysages grecs immaculé de blanc et de bleu. Je conseille aux étudiants de regarder The most extraordinary homes, si ce n’est déjà fait, sur Netflix. J’ai découvert de superbes architectures qui m’ont inspiré et des noms d’architectes que je ne connaissais pas. Il y a aussi l’émission Abstract, juste top !
Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2020 que nos étudiants ont réalisé et présenté lors des oraux de fin d’année en Bachelor.
Je commence avec Julie en Design d’Espace et son projet de foyer multi-générationnel.
Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?
DESIGN D’ESPACE
Le Bachelor en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces. Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères, aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics. Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.
Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie…
Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen. Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen. Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.
PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
LA COHABITATION MULTIGÉNÉRATIONNELLE
PRÉSENTATION
Avec l’augmentation de la population et de l’espérance de vie, aujourd’hui nous commençons à faire face à des problèmes démographiques et socio-économiques. Face à ces nouveaux enjeux sociétaux des avantages dans la cohabitation multigénérationnelle se présentent. Ce mode de vie ancré dans la culture japonaise permet de resserrer les liens familiaux tout en ayant un avantage économique mais surtout de lutter contre l’isolement des personnes âgées.
Le foyer est au cœur de la vie de famille, c’est là que les liens familiaux se forgent et évoluent. Cependant, cela présente quelques inconvénients… dans les foyers multigénérationnels, vivre ensemble quotidiennement peut parfois être contraignant et des tensions peuvent émerger entre les habitants.
Le projet s’ancre dans ce contexte et ces contraintes. Le foyer se compose des grands-parents, de leur fille et de son conjoint, ainsi que de 2 enfants, dont un né d’une précédente union. La famille acquiert une maison située à Perpignan, dans le sud de la France, dans un quartier populaire et multiculturel de la ville, le bas Vernet. Bien qu’il possède un attrait peu valorisant, il reste un quartier dynamique avec des flux importants et une affluence conséquente au vu des nombreuses écoles, commerces, espaces verts et lieux de pratiques sportives.
En ce qui concerne les flux, le quartier est bien desservi par les transports en commun. La maison du 19e, se compose de deux étages, une terrasse au premier ainsi qu’une cour extérieure entourée de cabanons. A l’intérieur on y trouve de multiples pièces en enfilade, la maison est particulièrement sombre…
ATTENTES
Les clients sont amateurs de loisirs en plein air, par conséquent, c’est un point important à prendre en compte dans la rénovation de leur bien. Ils apprécient les grands espaces et aiment passer du temps ensemble. La maison étant grande, ils souhaiteraient que chacun ait son espace intime ; le rez-de-chaussée sera réservé aux grands-parents, le premier et deuxième étage avec son espace de vie ouvert, deux chambres et une suite parentale sera pour le reste de la famille.
L’objectif principal de la rénovation est d’amener de la luminosité dans la maison et de créer des espaces bien départagéspour ainsi favoriser la qualité de vie de toute la famille.
PROJET CRÉER DU LIEN et de l’espace ENTRE les habitants
Comment exprimer la proximité des liens familiaux pour un foyer multigénérationnelle, en partie recomposé, à l’aide de la verticalité et de la lumière ?
J’ai axé ma réflexion sur les mots lien, partage et mouvement. Une identité a été attribuée pour créer une homogénéité, son but est de rassembler les habitants et par conséquent cette famille. Elle se traduit par de longs poteaux qui accentuent la notion de lien et nous permet d’apprécier les volumes de la maison. Cette intervention minimaliste a pour but d’apporter de la modernité à l’édifice sans pour autant dénaturer le quartier avec une approche trop contemporaine.
La maison nous permet de jouer avec la verticalité, ce qui rend la structure plus aérienne. On jongle avec les pleins et les vides, la structure est allégée et nous permet de créer des liens entre les différents étages de la maison. Par précaution, le rez-de-chaussée réservé aux grands-parents, a été pensé aux normes PMR. La maison était très sombre, c’est pourquoi un patio intérieur entièrement vitré a été créé. Non seulement, il amène de la lumière mais il permet de créer un lien intérieur/extérieur et également un lien entre les étages.
Les 1er et 2ème étages sont attribués au reste de la famille. Comme au rez-de-chaussée, on ouvre et on optimise l’espace, on créer de grands espaces de partage. A l’intérieur de l’édifice, on garde la même charte graphique ; les poteaux nous aident à définir les espaces tout en laissant passer la lumière.
Le patio communique avec les étages. Une balustrade est installée, elle donne une impression de légèreté et étend la pièce. La dalle du 2e étage a été percée afin d’amener la lumière dans la pièce de vie. Les poteaux montent du 1er au 2e étage, ils accentuent le sentiment de hauteur, mais par la suite ils seront recouverts par un rideau végétal qui aura pour but d’apaiser les habitants et les tensions. De plus, ils créent une impression de mouvement cinétique lors du passage des gens.
Les extérieurs sont présents sur chaque étage, ce qui permet aux habitants d’avoir chacun leur espace de tranquillité. Les terrasses disposent de panneaux coulissants ajourés, ils permettent aux habitants de diriger l’ombre et la lumière très présente dans cette région. Ils peuvent ainsi profiter de l’extérieur à toute heure de la journée en étant protégés.
Afin d’accéder aux terrasses des passerelles ont été installées, elles accentuent le sentiment de légèreté donné au bâtiment. La passerelle du 2e étage est faite de verre pour que la lumière puisse circuler au maximum dans la pièce de vie du 1er étage. Au rez-de-chaussée les habitants peuvent se réunir et profiter de leur extérieur en étant abrité par les toits. C’est un lieu où ils pourront se réunir et partager du bon temps.
INTERVIEW
POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?
Dans mon enfance, j’ai passé beaucoup de temps chez mes grands-parents. Cette maison du 19e siècle m’a toujours inspiré, depuis petite, je suis fascinée par les volumes et le dessin. Mes grands-parents vieillissants, ils avaient pour projet de réaménager le rez-de-chaussée. Je me suis inspirée de cette demande pour valoriser cette maison.
Ce projet était fictif. Cependant en observant mes grands-parents, j’ai pu constater que pour eux une maison de plain-pied avec des aménagements spéciaux pourraient leur rendre la vie plus facile et moins contraignante.
Je me suis également renseignée auprès d’un ami qui vit avec ses parents et son arrière-grand-mère, pour identifier les contraintes que peuvent avoir les familles multigénérationnelles.
POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?
Depuis petite, je suis passionnée par le dessin et je me suis très vite impliquée dans la représentation des espaces et leur modification. J’ai très vite su que l’architecture pouvait m’intéresser. J’ai intégré le BAC STI2D (Sciences Techniques de l’Ingénieur et du Développement Durable) où j’ai pris la spécialisation Architecture et Construction. Ce BAC m’a permis de comprendre les matériaux et d’être sensibilisée aux matériaux durables comme le bois. C’est donc grâce à une passion d’enfance et force de persévérance que je me suis dirigée vers le Design d’Espace.
QUELLES compétences as-tu acquis au cours de tes études ?
Mes études m’ont appris beaucoup de choses ! J’ai découvert une autre façon de penser, et d’autres façons de s’exprimer (photo / son / image / sculpture et autres médiums). L’expression plastique m’a beaucoup apporté, elle m’a permis d’exprimer mes émotions par des moyens physiques. C’est très libérateur et cela m’a permis de mieux me connaître et d’extérioriser certaines choses. C’est aussi là que j’ai le plus progressé en dessin, j’ai découvert différents outils et je sais maintenant que je ne peux pas me passer de mon stylo. Il me permet de faire des traits fins et vibrants, ce qui caractérise mon écriture graphique.
A force de découvertes et de recherches dans mon travail j’ai réussi à trouver mon style.
Le style est pour moi une continuité de nous-même, il me définit et me ressemble. Mon univers se caractérise par la légèreté, l’organique et un travail très axé sur l’enveloppe / double peau – pour moi cette approche est très précieuse, personnelle, elle protège de tout. J’utilise aussi souvent le bois dans mes projets, ce matériau robuste peut se montrer plus délicat et peut-être utilisé plus subtilement, c’est ce qui me plaît.
J’ai aussi appris à valoriser mon travail en exploitant mes qualités mais aussi grâce aux différents matières complémentaires comme le dessin, les logiciels de mise en situation et la mise en page de mes projets.
pour toi, quels sont les avantages et inconvénients du métier de designer ?
L’avantage est que l’on ne s’ennuie jamais ! Tous les projets sont différents et notre travail aborde l’architecture au sens large : architecture intérieure et extérieure/ urbanisme / scénographie / archi éphémère… et le mobilier. Différentes demandes, différents styles, différentes envies… C’est un travail varié où chacun peut trouver sa place et l’exprimer de multiples façons.
Ce métier nous oblige à nourrir notre créativité et nous renouveler pour être novateur et force de propositions. Mais comme partout, la perfection n’existe pas c’est un métier très exigeant qui demande beaucoup de temps et de rigueur ! Comme tous les métiers créatifs, il peut être envahissant dans notre vie quotidienne… il nous apprend à être organisés pour ne pas être dépassé !
Quelle est la suite après ton Bachelor ?
L’année prochaine, je poursuis ma scolarité en Mastère Design d’Espace à l’Esma Montpellier. Pour ce qui est de la suite, je ne sais pas encore… Le design d’espace est une discipline qui nous permet de faire beaucoup de choses. Cependant l’architecture éphémère et événementielle m’intrigue. J’ai l’impression que dans ce type d’architecture une approche plus philosophique peut être introduite.
L’architecture éphémère a une approche plus poétique et subtile.
Je m’intéresse également au travail In Situ ; j’accorde une importance particulière à m’inspirer de l’environnement qui entoure les projets et les rend si uniques. L’architecture événementielle me permettrait de travailler l’In Situ mais aussi l’architecture Signal, ces types d’architectures ont une approche particulière : impactante et poétique.
AS-TU DES PROJETS PERSONNELS et pro À VENIR ?
En ce moment, je m’intéresse à l’origami, je crée des formes qui peuvent influencer mon travail et développer ma créativité. J’essaie de travailler la matière, avec le bois et plus particulièrement des bâtonnets, je réalise des volumes ou des objets inspirés de Tadashi Kawamata, un plasticien Japonais extraordinaire. Je continue de dessiner les architectures / objets / sculptures et installations qui m’inspirent dans un carnet pour toujours les avoir à disposition.
Pour ce qui est des projets professionnels j’ai récemment reçu une demande pour créer un garde-corps végétalisé. Comme tout projet, il a commencé par un entretien pour déterminer les goûts, les envies du client. Comment envisage-t-il ce mur ? Décoratif, avec des plantes que l’on arrose peu et qui cache la vue, ou interactif, avec un potager vertical et des panneaux coulissants.
M’y connaissant peu dans ce domaine, et oui beaucoup de plantes sont mortes par ma faute… il est évident que des recherches vont être plus que nécessaires ! Mais j’ai une source sûre : ma mamie !!!
Ce que je vais proposer ? Il est encore trop tôt pour détailler mes idées. Mais suite à l’entretien, je vais sûrement partir sur un mur en bi-matière, bois et fer, et sur une structure irrégulière comprenant des jardinières et des plantes grimpantes.
Merci Julie pour ce projet ouvert sur la famille et la lumière ^^
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Mastère Motion Design, qui en 3ème année effectuent un stage de 6 mois en entreprise (agence, studio, entreprise…)
Pour cette saison 2019, j’ai demandé à Jenyferde te parler de son expérience ! Une étudiante avec une belle dynamique créative: expérimentale, graphique et technique. Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…
PEUX TU TE PRÉSENTER ?
Je m’appelle Jenyfer, j’ai 22 ans et je fais partie de la promo 2019 en Motion Design de l’ESMA. C’est à la sortie de mon bac L spécialité musique que je me suis dirigée vers une MANAA dans l’optique de m’orienter par la suite en DMA cinéma d’animation. En fin d’année je me suis finalement dirigée vers un BTS Design Graphique en médias numériques à Angoulême. C’est durant ma deuxième année de BTS que j’ai choisi de m’orienter vers le Motion Design.
DANS QUEL TYPE DE STRUCTURE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ? POURQUOI CE CHOIX ?
Mon stage s’est déroulé à W2P Production durant 6 mois. Une société de production audiovisuelle qui propose : pub tv et digitales, brand content, motion design, films corporate, documentaires. J’ai choisi cette structure pour la qualité de leurs productions en Motion Design mais également pour les locaux et l’ambiance de travail.
TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE
Bienveillance Passion Enthousiasme
COMMENT T’ES TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?
J’ai découvert chez W2P un environnement de travail sain où l’on se sent rapidement à l’aise et où on prend plaisir à s’y rendre tous les matins. Je me suis très vite sentie intégrée et utile car dès mon arrivée j’ai pu travailler sur un gros projet et collaborer avec d’autres motion designers freelances. Même lorsque le rythme de travail devient effréné, la cohésion, l’écoute et la passion de l’équipe en leur travail rend l’expérience vraiment stimulante. Ce sont ces moments-là qui me rappellent ce pour quoi j’aime ce métier.
QUELLE A ÉTÉ TA MISSION ?
Tout au long du stage j’ai assisté le Motion Designer à la DA et à l’animation. W2P m’a accordé beaucoup d’autonomie à ce niveau-là.
J’étais force de proposition et pas seulement exécutante.
COMMENT SE SONT ORGANISÉES TES SEMAINES ?
Je n’avais pas de semaine type, chaque semaine étant différente. Chaque début de matinée et d’après-midi nous regardions le planning sur le google drive pour être toujours aux faits des changements.
QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?
Je dirais que mon plus grand défi a été à mon arrivée. J’ai pris en cours de route un projet très conséquent, un film de 14 minutes pour le Pic du Midi, entièrement en Motion Design. J’ai eu directement des responsabilités au niveau de la DA et de l’animation. J’ai dû animer toute une partie qui avait déjà été commencée par un autre Motion Designer, ce qui n’est pas évident.
UN MOMENT ? QUEL PROJET RETIENS TU ?
Le projet pour Radio France dont la demande était une affiche et un film de 1’30 en Motion Design. Durant ce projet j’ai fait une proposition d’affiche qui a été sélectionnée par le client et qui de ce fait a déterminé la DA du Motion Design. C’est toujours gratifiant et valorisant, en tant que stagiaire, de voir son travail approuvé par le client.
TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ?
Totalement !
CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ? CRAYON OU ORDINATEUR ? FACEBOOK OU INSTAGRAM ?
Café
Ordinateur !
Même si ma présence sur instagram est toute récente, je le choisirai sans hésitation. Il est beaucoup plus adapté à notre milieu qu’est l’image et permet d’être plus visible et accessible. Un très bon réseau pour se créer une vitrine et être en veille graphique permanente.
UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DG ?!
Je leur dirais que ces 8 mois de formation sont éprouvants mais que ça en vaut la peine !
Arrivée aux termes de cette formation, le bilan est pour ma part très positif.
On en ressort avec un bon bagage technique et artistique pour débuter dans le milieu professionnel.
AS TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ?
J’aimerais m’installer en tant que freelance pour avoir la liberté de travailler où je le souhaite et ne pas avoir d’attache.
ET PERSONNELS ?
Avoir un pied à terre à Toulouse pour vivre 6 mois en France et le reste de l’année à l’étranger.
OÙ POUVONS NOUS VOIR TON TRAVAIL ?
Sur Vimeo, instagram et sur mon portfolio en ligne. Le mieux est de me suivre sur instagram, il est encore tout récent mais je vais faire de mon mieux pour l’alimenter régulièrement.
PEUX TU NOUS FAIRE PARTAGER TON UNIVERS, TES INSPIRATIONS ?
Il était une fois la ville de Montpellier. Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…
Cette année encore, les Mastères Design et Stratégie Digitale de l’Esma ont dévoilé leur talent et leur créativité à la 6e édition des illuminations de cœur de ville en lumières.
La ville a proposé à nos étudiants un lieu dédié à la création et libre expression: L’Agora. Situé au cœur de Montpellier, c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques et aujourd’hui cité internationale de la danse.
LES ÉTUDIANTS NOUS FONT RÊVER
Le thème choisi cette année par nos étudiants était la poursuite d’un rêve éveillé… Le concept, que le bâtiment rencontre l’humain et rêve grâce à la musique du groupe Skeleton band , ceux-ci le conduiront vers des univers oniriques. Cet univers a permis une grande ouverture de création à chacun des groupes, avec un retour en enfance, une vision féerique et joueuse.
En deux mois les étudiants ont apprivoisé et appris le logiciel After effect, écrit un scénario commun, créé et réalisé chaque tableau en groupe. Le tout dans la bonne humeur et le soutien collectif ! Quelle fierté de voir leur projet sur cette façade de plusieurs mètres carrés ! C’est une équipe, fatiguée mais avec des paillettes dans les yeux,qui attend la première vague de spectateurs… et comme chaque année, les applaudissements sont au rendez-vous !!!
DES CENTAINES D’ETOILES DANS LES YEUX
Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions auprès du public :
« Belle harmonie, une certaine finesse entre la musique et les images. Je suis émerveillé par le travail des étudiants. » Laurent
« Je suis impressionnée de voir la progression artistique de mes amis depuis leur Manaa jusqu’à aujourd’hui ! Dans la masse, je suis arrivée à les reconnaître individuellement, chacun a son écriture et pourtant l’ensemble est cohérent. Je pense avoir été une belle source d’imagination pour mes amis Elise et Benji !!! » Emma Perrier
« Une écriture graphique rarement poussée à ce stade et une très belle gestion de la couleur. Le bâtiment, le graphisme, la musique… tout est cohérent. Une belle cohésion ! » Mme Teisseidre
Et ceux des Mastères :
Mes yeux pétillent, mon cœur explose !!!
Naïs
« C’est gratifiant et surtout concret… Je regarde le public, ses réactions. C’est très agréable de voir les émotions que l’on peut procurer ! » Clarisse
« J’ai presque la larme à l’œil. Ce projet a été très dur… mais que c’est beau ! » Pauline
« Je ne me rend même pas compte que c’est nous qui avons fait ça ! Je suis très fier de nous !!! » Priscillia
« Le sang, la famille, Boubou tu pèses !!! » Claire, Anna, Maelle, Jade
Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016 – 2017– 2018
Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes.
En 1977 les Nations Unies officialisent la Journée Internationale des Femmes. Son origine se trouve dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail, l’égalité entre les hommes et les femmes et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes… Celle-ci est aujourd’hui plus que d’actualité. Nous n’avons jamais été aussi près d’une révolution féministe.
CONCOURS POCKETS FILMS
La Ville de Montpellier, engagée en faveur des droits des femmes, organise depuis 4 ans le concours « Révolutionne ton 8 mars ! ».
Pocket Film est un court-métrage, de 3 mn., tourné avec un smartphone ou une tablette, qui met en scène des propositions pouvant faire avancer l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.
Par groupes, les étudiants de Mastère Design & Stratégie Digitale, encadrés par Isabelle Molina et Catherine Jean, ont proposé leur court-métrage. Le vendredi 8 mars 2019, le court- métrage de Jade Alary et d’Olivia Turbeaux a reçu le 1er prix de la catégorie Pocket Film 16-25 ans !
Un prix d’une valeur de 1500€ leur a été remis. De plus les gagnants sont diffusés sur le site de la Ville de Montpellier ainsi que dans les cinémas partenaires.
nos révolutionnaires
Félicitations encore et encore pour votre travail et votre réussite ! Quel effet ce 1er prix ? Nous ne réalisons pas encore !!! Nous sommes heureuses de voir que des événements tels que celui-ci nourrissent le débat et peuvent faire prendre conscience aux gens des inégalités qui persistent entre les femmes et les hommes.
Nous sommes très fières d’avoir participé à cette cause !
Quel message voulez vous faire passer aux jeunes femmes ? Qu’il faut continuer à se battre pour nos droits et notre liberté ainsi que pour une inégalité totale des chances et des opportunités.
Ce premier pas vous donne-t-il envie de poursuivre votre engagement féministe ? Bien sur, mais même sans ce prix nous continuons à nous engager pour cette cause. Il ne faudrait pas qu’il n’y est que la journée du 8 mars pour montrer notre engagement, c’est une cause qu’il faut défendre chaque jour au quotidien.
Cette année encore, les Mastères Design et Stratégie Digitale de l’Esma ont dévoilé
leur talent et leur créativité à la 5e édition des illuminations de cœur de ville en lumières.
La ville a proposé à nos étudiants un lieu dédié à la création et libre expression: L’Agora.
Situé au cœur de Montpellier, c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques
et aujourd’hui cité internationale de la danse.
Les étudiants nous plongent dans le passé et le présent
Leur animation narrative est basée sur le voyage historique du bâtiment, de 1357 à aujourd’hui.
De la création du site le couvent des Ursulines en 1357,
à la révolution en 1789, où il devient bien national et une prison pour femme.
1ère Guerre Mondiale, le lieu est à l’abandon puis devient un immeuble militaire.
Puis en 1991, il est classé à l’Inventaire des monuments historiques.
En 2010, l’Agora, lieu de fête et de joie, la cité internationale de la danse voit le jour.
Le soir de la première les émotions sont multiples, les Mastères sont fiers et ont peur…
Ils ne savent pas à quoi s’attendre… l’aboutissement de trois mois de travail va s’exposer sur trois jours.
C’est une équipe forte et soudée, par les challenges que représentent cette évènement,
qui attend la première vague de spectateurs.
Les applaudissements sont au rendez-vous !!!
Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions auprès des différentes sections de l’école :
« Narration visuelle de l’histoire du bâtiment très enlevée, belle réussite, bravo à tous ! »
« Un travail réellement impressionnant ! »
« J’ai trouvé très intéressant qu’il y ait du fond derrière cette animation, très réussie ! »
« Une dynamique visuelle et sonore. J’ai adoré ! »
« Encore !!! »
Et ceux des Mastères : « Au centre de la foule, écouter les commentaires du public et ses applaudissements
a été un des moment le plus fort de cette expérience »
« Une très bonne expérience, montrer son travail à près de 200.000 visiteurs… c’est fabuleux ! »
Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016et 2017
J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
de 6 mois en entreprise (agence, studio, free-lance…) qui est un des éléments pour valider leur année.
Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Jessica (IG) de parler de son expérience !
Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…
Peux tu te présenter ?
Je me présente Jessica, j’ai 22 ans, je fais partie de la promo Motion Design 2018 à l’ESMA de Toulouse.
Avant d’intégrer cette année, j’ai commencé par une école préparatoire aux Beaux-Arts à Castres
où j’ai pu apprendre la peinture, sculpture, dessin, … cette prépa m’a préparée aux concours.
J’ai été reçue en 1ére année Art aux beaux-arts de Tarbes.
J’ai pu m’épanouir mais je souhaitais me diriger vers le graphisme.
J’ai alors changé d’école en intégrant les Beaux-Arts de Pau en DNAP Design Graphique Print et Multimédia.
Durant ces deux ans j’ai découvert le motion design, j’ai eu envie de me spécialiser dans ce domaine.
J’ai donc décidé de m’inscrire à l’ESMA qui propose cette formation.
Dans quelle agence s’est il déroulé ?
J’ai fait mon stage dans l’agence Each Otherproduction dans la ville de Lyon. Durant une période de 6 mois. Une agence audiovisuelle spécialisée dans la vidéo pour entreprises.
Trois mots pour définir ton stage
Découverte
Apprentissage
Professionnalisme
Comment t’es tu intégrée à l’équipe et comment s’est passée la collaboration ?
L’équipe de EOprod m’a très bien accueillie dans une ambiance très chaleureuse et à l’écoute.
Ils ont été présents pour m’apprendre et m’aider.
Une bonne ambiance règne dans l’agence entre tous, il y a régulièrement des after-work
et des sorties en dehors du travail, ce qui permet une bonne entente sociale et professionnelle.
Quels sont les clients de l’agence ?
L’agence existe depuis bientôt 20 ans elle a donc pu accueillir et fidéliser sa clientèle,
qui compte aujourd’hui 500 clients qui sont très diversifiés.
Des marques et entreprises dans divers domaines, comme BMW, c-discount, Leclerc, NGE, …
Quelle a été ta mission ?
J’ai effectué différentes missions dans le cadre du motion design comme
l’ Animation logo, titre
l ‘Animation 2D / traditionnelle / personnages
le Montage / sound-design
les VFX / trucage / post-production
J’ai aussi eu la possibilité de sortir du cadre
de mon poste de motion designer
en me rendant à des rendez-vous clients, repérage de tournage pour un spot publicitaire
ainsi que d’être assistante réalisateur.
Comment se sont organisées tes semaines ?
Nous n’avions pas de planning particulier.
Chaque semaine était différente en fonction des projets et demandes clients.
Quel projet retiens tu ?
Une mission pour la marque SIGVARIS qui est le numéro un en pharmaceutique en collants de contention.
La demande du client était de promouvoir un nouveau produit adapté à la morphologie de tous
à travers une animation motion. J’ai travaillé en collaboration avec une motion designer de l’agence.
J’ai apprécié de travailler en équipe, j’ai pu échanger librement sur mes idées !
Un moment fort ?
Je dirais mon expérience en tant qu’assistante réalisateur durant un tournage.
Une demande de ma part qui a été acceptée ! Je retiens ce moment de découverte sur le déroulement d’un tournage.
Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ? Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?
Sans hésitation, oui !!!
Et où te vois tu en cette fin de formation
après des études aux beaux-arts, en DG et un bachelor ?
Après ces 5 ans d’études, maintenant je souhaite rejoindre le monde professionnel.
Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?
L’année en Motion Design à l’ESMA est une bonne formation.
J’ai appris et pu approfondir différentes techniques. Et finaliser mon apprentissage par un stage
qui a été très bénéfique et m’a permis de découvrir ce métier dans le monde du travail.
café ou photocopieuse ?
Café
crayon ou ordinateur ?
Difficile… mais je dirais ordinateur
Facebook ou instagram ?
Sans hésiter Instagram, je pense que ce réseau social va encore évoluer dans le futur
contrairement à Facebook qui commence à être dépassé…
As tu des projets professionnels et personnels ?
J’aimerai pratiquer le Motion Design dans le domaine du cinéma
et partir à l’étranger, au Canada 🙂
Peux tu nous faire partager tes liens ?
J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :
Merci Jessica et bienvenue dans le monde professionnel ! NB : Je n’ai inséré que deux projets du stage de Jessica, les différents projets sur lesquels elle a collaboré étant en cours.
Découvre ses projets sur son IG et sur eoprod
Cette année encore, les bachelors design et stratégie digitale de l’Esma ont participé
aux illuminations de cœur de ville en lumières.
Le projet était de taille puisque c’est sur la cathédrale St Pierre, bâtiment historique,
qu’ils ont dû réfléchir à leur animation.
Les propositions on été nombreuses mais la classe partagée en 6 groupes s’est mise d’accord
pour illustrer une journée, à la fois de découverte et d’immersion dans la ville de Montpellier.
Vu par une fourmi sortant de sa fourmilière.
L’animation a été pensée, rythmée et colorée pour montrer les richesses de notre ville,
monuments, sculptures, architectures, lieux de rencontres sociales, infrastructures…
Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions -tel une pt’ fourmi-
dans toute l’école le lendemain de cette soirée d’inauguration !
Leurs retours sont plus que positifs :
« J’ai été plus impressionnée que l’an dernier »
« Une belle réalisation, dynamique, colorée et en même temps poétique » « Les clins d’oeil aux lieux de vie de Montpellier, provoquent une certaine émotions aux habitants, pertinent ! »
« Un bon fil conducteur qui nous promène dans tout Montpellier, avec de bons enchainements »
« L’animation est active, dynamique, colorée, elle représente bien notre ville »
C. Gilli :
« Comme l’an dernier, j’ai été très émue… et fière de nos étudiants. La mise en valeur de la ville était intéressante, drôle et colorée ».
Les bachelors ressortent de cette expérience valorisés par les retours positifs
des enseignants, de leurs camarades, ainsi que de la ville et de ses habitants. « Nous étions au milieu du public, écouter les commentaires et les applaudissements, ça fait plaisir !
Notre filières et notre travail sont mis en valeur ».
Bienvenue à tous.
Le chant du Design est un blog
sur la créativité des écoles ESMA.
Dédié aux étudiants en arts appliqués,
il donne la voix aux différentes sections qui le représente :
Prepa, Design d'Espace, Design Graphique, Mastère Design et Stratégie Digitale et Motion design.
Le Chant du Design écrit une partition innovante autour des projets des étudiants, des enseignants et de l’école.
LCDD c’est de belles découvertes et surtout de belles rencontres !