• feedback <3 de ville en lumière #2018

    Il était une fois la ville de Montpellier.
    Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…

    Cette année encore, les Mastères Design et Stratégie Digitale de l’Esma ont dévoilé
    leur talent et leur créativité à la 5e édition des illuminations de cœur de ville en lumières.

    La ville a proposé à nos étudiants un lieu dédié à la création et libre expression : L’Agora.
    Situé au cœur de Montpellier, c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques
    et aujourd’hui cité internationale de la danse.

     

    Les étudiants nous plongent dans le passé et le présent

    Leur animation narrative est basée sur le voyage historique du bâtiment, de 1357 à aujourd’hui.
    De la création du site le couvent des Ursulines en 1357,
    à la révolution en 1789, où il devient bien national et une prison pour femme.
    1ère Guerre Mondiale, le lieu est à l’abandon puis devient un immeuble militaire.
    Puis en 1991, il est classé à l’Inventaire des monuments historiques.
    En 2010, l’Agora, lieu de fête et de joie, la cité internationale de la danse voit le jour.

    Le soir de la première les émotions sont multiples, les Mastères sont fiers et ont peur…
    Ils ne savent pas à quoi s’attendre… l’aboutissement de trois mois de travail va s’exposer sur trois jours.
    C’est une équipe forte et soudée, par les challenges que représentent cette évènement,
    qui attend la première vague de spectateurs.
    Les applaudissements sont au rendez-vous !!!

     

     

     

    Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions auprès des différentes sections de l’école :
    « Narration visuelle de l’histoire du bâtiment très enlevée, belle réussite, bravo à tous ! »
    « Un travail réellement impressionnant ! »
    « J’ai trouvé très intéressant qu’il y ait du fond derrière cette animation, très réussie ! »
    « Une dynamique visuelle et sonore. J’ai adoré ! »
    « Encore !!! »

    Et ceux des Mastères : 
    « Au centre de la foule, écouter les commentaires du public et ses applaudissements
    a été un des moment le plus fort de cette expérience »
    « Une très bonne expérience, montrer son travail à près de 200.000 visiteurs… c’est fabuleux ! »

     

     

    Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016 et 2017

  • FOCUS INSTA #ENIRAM

    Ancienne étudiante de l’Esma Toulouse,
    Marine aka ENIRAM nous parle de ses projets d’illustrations au graphisme heureux, généreux, pop et acidulé !
    Passionnée de design graphique Eniram nous offre ses séries d’illustrations sur son compte Instagram.
    Viens la découvrir !

     

    Bonjour Eniram, Peux-tu te présenter à nos lecteurs
    et retracer ton parcours
     ?

    Bonjour, je m’appelle Marine Boucher (Eniram à l’envers), j’ai 26 ans et je suis toulousaine pure souche !
    J’ai fait un BAC ES, puis une Manaa à l’ESMA de Toulouse avec l’idée de devenir architecte.
    De toute évidence ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisque j’ai décidé de continuer
    avec un BTS Design graphique option médias imprimés, une vraie révélation !
    J’ai terminé mes études cet été avec en poche une licence et un master Couleur, Image, Design
    obtenu à l’ISCID de Montauban.

     

    Peux tu nous décrire ton univers et ton style

    Je crois que je suis toujours en constante recherche de mon univers.
    Depuis petite j’adore dessiner, mais dans le cadre de mes études j’ai détesté ça,
    l’illustration était mon ennemie. Jamais satisfaite de ce que je pouvais faire je détestais dessiner
    jusqu’à ces deux dernières années d’études.
    Au final j’ai compris qu’une illustration n’avait pas à être belle ou parfaite pour définir l’univers
    d’un illustrateur.
    Il suffit d’essayer et d’essayer encore et on finit par trouver un style
    et des techniques qui nous plaisent.
    En ce moment j’aime beaucoup dessiner des portrait avec différentes épaisseurs de traits.

     

    Comment a évolué ton graphisme ?
    ET Quels outils, techniques utilises-tu ?

    J’essaie de plus en plus des techniques éloignées du digital.
    Mais la majorité du temps mes dessins sont entièrement fait à la main, puis je viens les vectoriser
    et les colorer sur Illustrator.

     

    Tu postes tes illustrations sur IG
    ET Ces derniers temps tu mets en valeur les femmes
    Quel est ton engagement en tant que femme artiste ?
    Et comment est né ce projet « Girl Power » ?

    Je trouve ça fou qu’en 2018 on soit encore obligés de se battre pour prouver qu’une femme artiste
    est aussi légitime qu’un homme artiste.
    Même si les mentalités évoluent je crois qu’on a pas mal de boulot devant nous encore !
    Je suis une femme donc je suis concernée et je sais de quoi je parle c’est pour ça que je dessine en majorité
    des femmes. Ce projet « Girl Power » à commencé par un portrait que j’ai fais de Hermione Granger
    et j’en suis venue à me dire

    pourquoi ne pas dessiner des femmes puissantes et reconnues.
    À mon sens ça ne peut qu’être inspirant.

     

     

     

    En 2017, tu participais au Inktober d’une manière
    humouristique et décalée !
    Cette année, quel a était ta direction artistique
    sur l’ensemble du projet ?

    L’année dernière le inktober que j’ai suivi était celui de ma fac qui avait un univers bien plus humoristique
    que le inktober officiel. Je n’avais pas particulièrement de style à ce moment là, je me cherchais
    et même si cet inktober était assez homogène certains dessins étaient un peu hors sujet en terme de style.

    Cette année j’ai suivi l’officiel que j’ai publié sur mon instagram, je voulais donc avoir un feed assez homogène.
    La majorité des dessins représentent un portrait car c’est ma direction en ce moment.
    Je voulais faire des dessins en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur et être dans un style
    un peu différent de ce que je fais d’habitude qui est plus coloré.
    Donc cette année mes dessins étaient uniquement faits à partir de stylo noir et de posca.

     

     

    Ton behance mentionne une jeune femme
    « un peu timide mais qui se 
    soigne »,
    tu pratiques donc le design thérapie ?!

    Totalement, dessiner c’est un peu devenu
    comme un journal intime.

    Quand quelque chose m’arrive de positif ou de négatif j’aime le mettre à plat sur du papier.
    C’est ma manière d’exprimer mes sentiments.
    Il suffit de regarder mon instagram pour connaître mon état d’esprit du moment.
    Et c’est bien moins cher qu’un psy !

     

    Dans tes dernières publications, un personnage revient,
    qui est-elle ?

    Eniram je suppose. Comme je l’ai dit dans la question précédente j’exprime mes sentiments par le dessin
    donc je suppose que représenter une caricature de moi-même est le meilleur personnage
    pour mettre mes sentiments en scène.

     

     

     

    Que t’apportent les réseaux sociaux comme Instagram
    et comment l’utilises-tu ?

    Instagram me permet d’avoir une toute petite visibilité et de pouvoir montrer mes dessins
    facilement et rapidement. Je trouve que c’est un réseau social où on peut trouver l’inspiration
    mais aussi connaître pleins d’artistes peu connus.
    Il est aussi assez créatif, les insta story, le feed tout peut-être facilement déclinable à notre image.

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens ?!

    En illustration en ce moment je suis très inspirée sur Instagram par
    ellievsbear, lizemeddings, petitesluxures
    j’aime aussi beaucoup la tattoo artist Blaabad.
    Ce sont des illustratrices qui me donnent en ce moment envie de me surpasser en essayant de nouvelles techniques et d’apprivoiser davantage les outils que je sais déjà un petit peu utiliser.

     

    Que peux-tu nous dire sur tes projets actuels et à venir ?
    Penses-tu décliner tes illustrations
    sur différents supports ?

    Professionnellement, en ce moment j’ai à ma charge la communication annuelle d’une salle de concert
    à Montauban qui s’appelle Le Rio Grande.
    La communication se déroule par saison, sur mon behance vous pouvez retrouver les supports Automne, l’Hiver arrive d’ici quelques semaines et le printemps est une surprise pour 2019.
    Je vais aussi débuter un CDD dans la presse Jeunesse.

    À plus ou moins court terme j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir ouvrir une boutique Etsy
    où je pourrais vendre des cartes postales, des stickers, des illustrations.
    Ce serait un sentiment vraiment génial de savoir qu’un peu de moi est chez un peu de vous !

     

    Merci Marine, on te retrouve sur ton IG et aussi sur Behance
    Et dès que tu ouvres ton Etsy, fais signe, la maison du Chant du Design est grande ouverte !!!

  • PODCAST #1 CONVERSATION AVEC LE INDIE BITCHES GANG

    Le Chant du Design innove avec un nouveau format, AUDIO : le podcast !

    Depuis deux ans maintenant, je suis une inconditionnelle de podcasts.
    Et cela fait un moment que je voulais me lancer…
    Le bon moment, le bon projet, la bonne personne est arrivée !

    Je connais Maureen, alias Youngblood depuis sa Manaa, une fille qui vie pleinement dans son temps.
    Je voulais te présenter son projet d’une manière spéciale.
    Après quelques échanges, le podcast c’est imposé à nous de manière évidente !!!

    J’ai reçu Maureen, elle nous avons parlé de sa dernière création, le Indie Bitches Gang,
    un fanzine de MEUFS.
    Dans vos oreilles, une conversation autour du féminisme d’une manière légère et convaincue.
    Nous avons aussi parlé de Design graphique, de meufs et de nos influences sur la scène féministe actuelle…

     

    Indie bitches gang

    Fondé par Youngblood, le Indie Bitches Gang est un projet de fanzine papier et digital visant à mettre
    en valeur des femmes artistes, leur travail et leur message en les réunissant pour s’exprimer
    autour d’un thème, différent à chaque numéro.
    Fait par des meufs, pour des meufs (mais pas que).

     

     

    Tu veux rejoindre le Gang ?
    Ecris @IndieBitchesGang sur Instagram !

     

     

    Tu veux te procurer le Fanzine du IBG ? ICI

     

    Merci d’écouter ce 1er podcast ^^


    Voici les quelques liens de nos influences actuelles cités dans notre conversation :
    LA POUDRE, Lauren Bastide reçoit dans une chambre d’hôtel une femme inspirante, artiste, activiste,
    politique pour une conversation intime et profonde.
    LES CULOTTÉES, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, par Pénélope Bagieu.
    LIBRE ! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, par Ovidie et Diglee.
    Not that Kind of Girl (livre), Girls (série), par Lena Dunham.

    Source musicale : Emilie Simon « Wicked Game »

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN MOTION DESIGN #k18

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
    de 6 mois en entreprise (agence, studio, free-lance…) qui est un des éléments pour valider leur année.

    Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Jessica (IG) de parler de son expérience !
    Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…

    Peux tu te présenter ?

    Je me présente Jessica, j’ai 22 ans, je fais partie de la promo Motion Design 2018 à l’ESMA  de Toulouse.
    Avant d’intégrer cette année, j’ai commencé par une école préparatoire aux Beaux-Arts à Castres
    où j’ai pu apprendre la peinture, sculpture, dessin, … cette prépa m’a préparée aux concours.
    J’ai été reçue en 1ére année Art aux beaux-arts de Tarbes.
    J’ai pu m’épanouir mais je souhaitais me diriger vers le graphisme.
    J’ai alors changé d’école en intégrant les Beaux-Arts de Pau en DNAP Design Graphique Print et Multimédia.
    Durant ces deux ans j’ai découvert le motion design, j’ai eu envie de me spécialiser dans ce domaine.
    J’ai donc décidé de m’inscrire à l’ESMA qui propose cette formation.


    Dans quelle agence s’est il déroulé ?

    J’ai fait mon stage dans l’agence Each Other production dans la ville de Lyon. Durant une période de 6 mois.
    Une agence audiovisuelle spécialisée dans la vidéo pour entreprises.

    Trois mots pour définir ton stage

    Découverte

    Apprentissage

    Professionnalisme

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    L’équipe de EOprod m’a très bien accueillie dans une ambiance très chaleureuse et à l’écoute.
    Ils ont été présents pour m’apprendre et m’aider.
    Une bonne ambiance règne dans l’agence entre tous, il y a régulièrement des after-work
    et des sorties en dehors du travail, ce qui permet une bonne entente sociale et professionnelle.

    Quels sont les clients de l’agence ?

    L’agence existe depuis bientôt 20 ans elle a donc pu accueillir et fidéliser sa clientèle,
    qui compte aujourd’hui 500 clients qui sont très diversifiés.
    Des marques et entreprises dans divers domaines, comme BMW, c-discount, Leclerc, NGE, …

    Quelle a été ta mission ?

    J’ai effectué différentes missions dans le cadre du motion design comme
    l’ Animation logo, titre
    l ‘Animation 2D / traditionnelle / personnages
    le Montage / sound-design
    les VFX / trucage / post-production

    J’ai aussi eu la possibilité de sortir du cadre
    de mon poste de motion designer

    en me rendant à des rendez-vous clients, repérage de tournage pour un spot publicitaire
    ainsi que d’être assistante réalisateur.

    Comment se sont organisées tes semaines ? 

    Nous n’avions pas de planning  particulier.
    Chaque semaine était différente en fonction des projets et demandes clients.

    Quel projet retiens tu ?

    Une mission pour la marque SIGVARIS qui est le numéro un en pharmaceutique en collants de contention.
    La demande du client était de promouvoir un nouveau produit adapté à la morphologie de tous
    à travers une animation motion. J’ai travaillé en collaboration avec une motion designer de l’agence.
    J’ai apprécié de travailler en équipe, j’ai pu échanger librement sur mes idées !

    Un moment fort ?

    Je dirais mon expérience en tant qu’assistante réalisateur durant un tournage.
    Une demande de ma part qui a été acceptée !
    Je retiens ce moment de découverte sur le déroulement d’un tournage.

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?

    Sans hésitation, oui !!!

    Et où te vois tu en cette fin de formation
    après des études aux beaux-arts, en DG et un bachelor ?

    Après ces 5 ans d’études, maintenant je souhaite rejoindre le monde professionnel.

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?

    L’année en Motion Design à l’ESMA est une bonne formation.
    J’ai appris et pu approfondir différentes techniques. Et finaliser mon apprentissage par un stage
    qui a été très bénéfique et m’a permis de découvrir ce métier dans le monde du travail.

    café ou photocopieuse ?

    Café

    crayon ou ordinateur ?

    Difficile… mais je dirais ordinateur

    Facebook ou instagram ?

    Sans hésiter Instagram, je pense que ce réseau social va encore évoluer dans le futur
    contrairement à Facebook qui commence à être dépassé…

    As tu des projets professionnels et personnels ?

    J’aimerai pratiquer le Motion Design dans le domaine du cinéma
    et partir à l’étranger, au Canada 🙂

    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
    mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :

    @design.federation

    @culturepub_officiel

    @motiongraphics_collective

    @vfxnews

    Merci Jessica et bienvenue dans le monde professionnel !
    NB : Je n’ai inséré que deux projets du stage de Jessica, les différents projets sur lesquels elle a collaboré étant en cours.
    Découvre ses projets sur son IG et sur eoprod

  • TOULOUSE – LAC DU LARAGOU #k18 #DESIGNDESPACE #PS06

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2018
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en Design d’Espace de Clémentine, et de Janie
    je continue avec Fiona et son projet d’aménagement du Lac du Laragou.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

    projet de synthèse DEsign d’espace, série 6
    aménagement du lac du laragou
    présentation

    Le lac du Laragou est un lac barrage de 45 hectares qui fut construit sur le cours du ruisseau de Laragou
    en 1995, son utilisation étant dédiée à l’irrigation agricole et surtout à la régulation de la rivière Girou dont
    le Laragou est affluent.
    Aujourd’hui cette fonction lui est encore attribuée, et ce lac est utilisé pour différentes pratiques de loisirs :
    l’aviron, la pêche, la voile, le modélisme naval, la promenade et la randonnée pédestre…

    Lieu de tourisme de proximité, c’est un lieu où l’on vient se détendre, se retrouver en famille ou entre amis,
    faire du sport car la balade autour du lac se pratique à pied ou à vélo.
    Le lac est accessible en voiture avec la présence de parkings desservis par différents accès à l’ouest du lac.
    Une Guinguette est présente, avec quelques installations.

    On y retrouve une végétation aquatique et des espèces remarquables de milieu humide ainsi que la présence
    d’espaces boisés malgré un site peu ombragé.
    De part sa biodiversité, le lac et ses alentours sont classés comme étant une zone naturelle à préserver,
    entourés de terre agricole.

    PROJET & AXE
    valoriser le patrimoine naturel et le tourisme de proximité

    La communauté de communes du Girou souhaite valoriser le patrimoine naturel et le tourisme de proximité.
    La demande comprend l’aménagement du sentier pédestre longeant les berges faisant le tour du lac,
    ainsi que le restaurant d’été, La Guinguette.
    Il y a à ce jour très peu de mobiliers ou d’installations permettant d’accueillir différentes activités tel que
    des espaces pour pique-niquer, se détendre ou encore pour se restaurer.

    Il est question d’apporter des structures animant le tour du Lac du Laragou, tout en valorisant la biodiversité,
    et créer un contexte harmonieux entre les modules et l’environnement présent.
    Il est donc choisi de créer des micro-architectures regroupant diverses fonctions telles que :
    s’asseoir, s’allonger, manger, observer, se poser, s’abriter, se retrouver.
    Elles ont pour rôle de dynamiser la promenade et d’avoir un espace de restauration.

    Planches de présentation (lien)

    enjeux

    Quel est l’intérêt pour la communauté de communes d’apporter des structures aux alentours du lac ?

    Comment s’harmoniser avec l’environnement présent ?

    Comment apporter des solutions afin de minimiser l’empreinte de ces nouvelles constructions ?

    Comment gérer deux espaces distincts ?
    L’un étant un espace dit «social» et l’autre centré sur l’individu et son introspection.

    réponses

    Il s’agit d’un milieu naturel à conserver, avec des zones humides et des zones inondables.
    Les aménagements sont limités de par la préservation du patrimoine et de l’environnement atypique.
    Il faut de plus éviter de déranger la faune et conserver la flore remarquable.
    Les installations doivent être pérennes.

    Il s’agit tout d’abord du bien être des habitants, on en dégage une notion de bien commun,
    en valorisation un tourisme de proximité qui est en constante augmentation.
    La population est en demande puisque ce lieu est fortement fréquenté le soir ainsi que le week-end.
    La Guinguette ne fait qu’accroitre la renommée du lac et en faire un lieu connu de tous aux alentours.
    Il est donc important d’apporter des structures pouvant recevoir les activités multiples de détente.

    L’emprise au sol de chaque modules est minimisée par leur taille et leur fonction.
    Leur petitesse leur permet de s’intégrer d’une manière optimale dans leur environnement.
    L’intégrationn est optimisée grâce à l’ajout du bardage bois ainsi que l’ossature visible qui imitent
    les nervures des feuilles. La forme imite aussi celle des feuilles, elle est géométrisée afin de dicerner
    ce qui appartient à la nature et ce qui est dédié à l’Homme.

    Les enjeux écologiques et à la durabilité sont respectés par l’utilisation des matériaux et de la mise en place
    des micro-architectures.
    En effet, les modules sont en bois de Robinier qui ne nécessite aucun traitement chimique.
    Il est  recyclabe contrairement aux bois traités à coeur qui sont eux considérés comme des déchets industriels.
    S’il faut remplacer ou modifier les modules au fil du temps, ceux-ci sont 100% recyclabes.
    De plus, les modules ont pour fondation des visses qui ne viendront pas abîmer le sol, et qui peuvent s’enlever facilement sans laisser de séquelles si jamais il est envisagé la suppression ou le déplacement
    d’un ou plusieurs modules.

    Enfin, nous retrouvons deux espaces bien distincts où nous retrouvons d’une part la Guinguette
    et de l’autre l’ensemble des autres micro-architectures qui sont dispersées autour du lac.
    La Guinguette recevoit du monde tandis que les modules sont prévus pour se retrouver face à la nature.

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je souhaitais valoriser ma formation de paysagiste que j’ai pu entreprendre avant le BTS Design d’Espace
    et j’ai donc opté pour un projet autour du paysage.
    Concernant le site c’est un lieu où j’ai l’habitude de me rendre, où je passe du bon temps et qui m’inspire.
    En plus de m’y sentir bien, je trouvais intéressant d’imaginer des structures afin de rendre le lieu
    encore plus agréable sans le dénaturer pour autant.
    C’était d’ailleurs l’uns des enjeux majeurs, le souci de l’intégration dans le milieu.

    Comment s’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Ce projet est fictif cependant j’ai pu faire part de celui-ci à la communauté de communes du Girou qui est
    responsable du lac ainsi qu’aux propriétaires de la Guinguette afin d’avoir toutes les informations requises
    au bon déroulement de mon projet.
    Les propriétaires de la Guinguette ont été enthousiastes à l’idée que je travaille sur leur petite protégée
    et peut être qui sait, mon projet pourrait leur devenir un jour utile !!!

    Quelles ont été tes sources d’inspirations ?

    La flore environnante plus particulièrement les feuilles, ont été mes principales sources d’inspirations.
    Je me suis beaucoup inspirée du travail du collectif Bordelais Le Bruit du Frigo avec leur micro-architectures
    telle que la Poïpoïgrotte et son aspect bricolé et simple.
    D’autres réréfences tels que les projets de JKA avec modulomeuble ainsi que The Bands de SCS.

    Je me suis beaucoup inspirée de mobiliers urbains en bois, en voici la liste :
    Colwyn bay seats de FreshWest , les travaux du Collectif Parenthèse ,
    Erika Hock avec le Pavillon of Moving Images, La maison grise de l’Atelier Pierre Thibault,
    Ultra Ruin by C Laboratory-Marco Casagrande

    peux-tu nous présenter ton axe et sa problématique ?

    La géométrisation de la feuille est l’idée prédominante pour répondre à la problématique d’intégration
    des modules sur le site en terme de dispositif spatial.
    En effet, les modules imitent la nature et plus particulièrement la feuille.
    La finesse et la petitesse des micro-architectures permettent de rendre la structure peu imposante,
    se faisant donc plus « silencieuse » laissant la nature prédominante.

    La courbe de la feuille est reprise permettant de créer de multiples modules pouvant répondre
    à divers usages en fonction de leur positionnement dans l’espace.

    L’utilisation du bois était à mon sens la meilleure façon de répondre d’une manière optimale
    aux enjeux écologiques. C’est un élément naturel dans un environnement naturel.
    Celui-ci n’est pas traité chimiquement et provient de forêts durablement gérées et qui se situent
    en Nouvelle-Aquitaine afin de limiter les transports et donc de diminuer la pollution que ceux-ci génèrent.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    J’ai eu la chance d’être acceptée en DPEA Design et Innovation pour l’Architecture à l’ENSA de Grenoble.
    Il s’agit d’une formation sur deux ans et qui validera un MasterII à l’issue de ces deux années.
    Il est question d’expérimenter la matière et les dispositifs spatiaux, d’innover sur la façon de concevoir l’espace.
    Cette formation combine Design et Architecture, et met en avant l’innovation technologique.
    Ces avancées sont importantes surtout d’un point de vue écologique, puisqu’il est de plus en plus important

    de concevoir tout en prenant en considération
    le respect de l’environnement,

    tout en combinant qualité, durabilité et moindre coût.

    AS-tu des projets personnels à venir ?

    J’envisage pour la formation de trouver un stage dans une entreprise de Designer de Mobiliers urbains
    ou un collectif d’artistes, d’architectes et de designers afin de continuer de travailler autour du paysage
    du design d’objet (maxiobjet) et de l’achitecture (micro-architecture).
    Je souhaiterais surtout trouver une entreprise qui me permettrait de rester polyvalente, et de

    pouvoir concilier créativité et d’innovation

    quelque soit le domaine où je serai amenée à travailler.
    Et sans oublier l’amour pour notre environnement qui a toujours été mon fil conducteur
    pour chacun de mes projets et qui le restera.
    J’attends avec impatience de voir la suite des évènements, afin de savoir vers où je vais me diriger par la suite,
    en terme de conception que ce soit le paysage, l’architecture, l’objet… ou les trois !

    Merci à Fiona.
    Merci pour ta conscience écologique et d’en faire un objectif pour tes futures créations innovantes et vertes !

  • NANTES – Hall musique #k18 #designgraphique #mu #PS05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique, après Nils, et Clothilde en Print nous découvrons
    en MU le projet de Charlotte et son site pour une enseigne de magasin de musique.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option MU ?

    DESIGN GRAPHIQUE MUtimédia

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia »
    sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 5
    LE HALL DE MUSIQUE
    LE projet

    Les magasins de musique sont des lieux où l’on peut voir, essayer et acheter des instruments
    de musique
    de toutes sortes. Ils peuvent se définir en tant que généralistes et proposer tous types
    d’instruments (vents, cordes, percussions, etc.) ou se spécialiser dans un domaine, ex : Guitare Village à Domont
    est spécialisé dans la vente de guitares).
    Ces magasins peuvent proposer également des services, tels que la réparation, la location,
    les cours de musique, et autre prestations.

    Il existe en France de nombreuses enseignes spécialisées en instruments de musique.
    Ils sont souvent situés en centre-ville pour les petites structures, ou en zone commerciale pour
    les gros magasins généralistes.

    Le Hall de Musique est une enseigne comprenant deux magasins de musique situés à Lorient et Quimper.
    Implanté depuis plus de 35 ans, le magasin de Quimper est le plus fréquenté des deux.
    Il propose à la vente toutes sortes d’instruments, ainsi que de la réparation de guitares et amplis. 

    Face à la petite taille du marché et la forte concurrence des vendeurs sur internet et leurs prix cassés, l’enseigne a vu sa fréquentation et son chiffre d’affaire diminuer de manière très forte.
    Pour pallier à ce problème, le magasin a souhaité fidéliser et attirer de nouveaux clients en générant
    plus de trafic sur son point de vente.

     Pour se faire connaître d’avantage et attirer une nouvelle clientèle afin de faire face à la concurrence d’internet, l’enseigne souhaiterait s’offrir une nouvelle identité visuelle propre car actuellement, son logo
    ainsi que son site internet ne reflètent pas assez ses valeurs, et ne sont pas assez marquants.
    Ils ne permettent pas aujourd’hui au magasin de se différencier suffisamment des autres enseignes,
    et renvoie une image assez vieillissante alors qu’elle est composée d’une équipe jeune et dynamique,
    et qu’elle propose des produits toujours renouvelés et à la pointe.

    AXE et problématique
    un lieu de passion
    Comment le Hall de Musique peut-il faire face à la concurrence alors qu’elle est perçue comme une entreprise à l’image vieillissante et dépassée ?
    Dans cet axe, j’ai voulu travailler sur une identité et un site internet marchand qui permettrait de profiter d’une expérience comme en magasin sur internet : le site devient le prolongement de la boutique, sans perdre les avantages d’un conseil personnalisé (messagerie instantanée), d’un choix plus précis (sons, matériaux, vidéos…) et d’outils virtuels et attractifs comme un accordeur de guitare.
    Pour conserver cette idée de magasin réel/virtuel, j’ai également mis l’accent sur l’humain :
    les employés sont omniprésents sur le site internet.
    De cette manière, les relations entre passionnés vendeurs/clients sont préservées.
    Visuellement, j’ai souhaité recréer l’ambiance du magasin (murs en bois, guitares accrochées au mur,
    photos intérieures du point de vente) pour pousser mon idée jusqu’au bout.
    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisi ce projet dans un premier temps car le domaine de la musique m’intéresse tout particulièrement
    et qu’il est très évocateur visuellement : il offre beaucoup de possibilités.
    Concernant le commanditaire je l’ai choisi car je connais bien ce magasin et ses employés, ce qui rendait
    ce projet plus réaliste à mes yeux.

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Le Hall de Musique n’a jamais eu l’intention d’investir dans leur communication…
    En revanche, ils ont suivi mon projet de près et m’ont encouragé dans mes choix créatifs qu’ils ont approuvés, bien que ce projet restera 100% fictif.

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Pour mes différents axes, je me suis inspirée des sites internet des grandes marques d’instruments
    de musique, ainsi que de sites évènementiels musicaux :
    le clip «Do I wanna know» du groupe Arctic Monkeys par David Wilson,
    Earthworks de Semiconductor – une installation immersive qui transforme les sons du mouvement
    de la planète en vibrations visuelles psychédéliques,
    Stephen McCarty – designer qui a imaginé la lecture visuelle en réduisant les informations sous forme
    de pictogrammes, le Studio 360, Angelico Guitars…

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    Actuellement, pour clôturer mon BTS je fais un stage de fin d’études jusqu’a fin septembre chez SAGA COSMETICS au service communication qui me plaît beaucoup et ou j’apprends plein de choses
    (community management, stratégie de communication, évènementiel, vidéo, photo, graphisme print et web, motion design…). 

    En même temps je continue mon activité de community manager pour la société Sportsoluce que j’exerce depuis 1 an. 

    Par la suite j’aimerais trouver un emploi dans le secteur de la communication en général, c’est un domaine
    qui me plaît beaucoup et qui s’est révélé à moi pendant ce stage.
    Je souhaite également continuer le graphisme.

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Mon avenir professionnel !

    Merci à Charlotte, découvre son site et ses créations particulièrements intéressantes.

  • NANTES – Beware! #k18 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique Print, après Nils, c’est au tour de Clothilde et son projet d’édition.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print »
    affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 4
    Beware!
    Présentation du projet et sa problématique

    Depuis quelques années la tendance dans le domaine éditorial est de passer d’un format imprimé
    à un format web.
    En effet, de nombreux magazines print ont trouvé des avantages forts sur le web, comme un coût moins
    onéreux, un accès immédiat à leurs nombreux articles ainsi qu’un lien fort avec les réseaux sociaux.
    Les enjeux de cette mouvance se trouvent également dans l’avènement du web et des nouvelles technologies,
    le maître-mot est l’épuration, la dématérialisation.
    On cherche à réduire les formats originels quitte à leur faire perdre leur enveloppe physique.
    Cette mouvance permet l’efficacité, l’immédiateté qui est au coeur de notre société actuelle
    de consommation.

    Néanmoins afin de contrer cette tendance et de se démarquer considérablement, Beware! webzine en ligne français souhaite s’affranchir des idées préconçues et de se tourner dans l’autre direction : le print.
    Pour ce projet, Beware!, défricheur de talents dans les domaines qu’ils englobent (photographie, mode, graphisme ou encore musique) souhaite étendre son champ d’action.
    Ainsi, il voudrait revenir à l’objet même du magazine qu’il traitait jusque-là en ligne.
    Il s’agirait d’une création d’un mook semestriel.
    Le mook permettrait à Beware! de tirer les avantages du livre et du magazine.

    Pour ce faire, Taschen, une maison d’édition allemande connue pour ses grands écarts,
    souhaite relever le défi de la conception de ce mook inédit et innovant.
    Cette affiliation à une maison d’édition connue, permettrait au concept d’être aussi novateur
    qu’étonnant, alliant les découvertes journalistiques de Beware! au savoir faire éditorial de Taschen.

    Beware! ne s’affranchira pas totalement du web puisqu’il conservera son support numérique,
    tirant ainsi le meilleur des deux et les avantages de ses deux supports : au lieu de les opposer, il les réunira.

    L’objectif du commanditaire est de créer un lien fort entre le web et le print à travers
    un mook innovant et ambitieux.

    Traduire la qualité de Taschen et la fraîcheur de Beware! en une production éditoriale
    vivante, dynamique et unique.

    Créer un univers de qualité
    autour des domaines du web et du print.

    sobriété/élégance – rythme/asymétrie

    Dans tous les sens, ici il s’agissait de créer une interaction entre le lecteur et le mook.
    Reprendre des idées d’immédiateté du web : les signets, les QR code etc.
    Interagir avec la plateforme web, créer du lien et un passage rapide et efficace.

    Un concept innovant et unique, à collectionner, à allier avec un support web immédiat et efficace !
    L’actualité de la pop culture à transporter soit dans son sac, soit dans sa poche !

    La maquette choisie connote aussi bien le sérieux éditorial que la sobriété et l’élégance de Beware! Tout en restant contemporain, le contenu éditorial va venir illustrer au mieux le sérieux du mook.
    Je n’ai pas non plus désiré m’éloigner de la sobriété et la finesse de la composition de la page internet du webzine.

    Pour la couverture, on reste dans de la sobriété tandis que l’image de couverture reste attrayante et sur le côté, un papier relie en un dos carré collé l’ouvrage.

    Le format est tout aussi pratique, qu’élégant, tout en longueur il est agréable et spacieux.
    Les marges laissent la place à un blanc de tête imposant, laissant respirer la mise en page et permettant de mettre en place des éléments de repères comme de la pagination ou des titres de rubriques par exemple.

    La Museo Slab est une mécane conçue Jos Buivenga.
    Les mécanes vont renvoyer une dimension artistique et intellectuelle. Teintée musicalement puisqu’affiliée à des labels de Jazz, elle fait écho à l’univers du mook. Ses empattement larges et carrés et son peu de contraste entre les pleins et les déliés permettent une lecture agréable.
    Ainsi au milieu d’une production élégante et convenue, la mécane vient briser certains codes et donner un aspect original.

    Pour ma feuille de style j’ai conservé la Museo Slab et également la Gotham pour les titres ou encore les mises en exergue.
    Cette dernière va être impactante et permettre une compréhension rapide.

    Un bandeau est greffé au sommaire, il permet de créer un lien tactile supplémentaire avec le web.

    Dans le sommaire on retrouve les QR code correspondant aux articles.
    Les dossiers commencent par une page type amenant le lecteur à choisir le type d’article ou de lecture qu’il souhaite consulter.

    Les rubriques se distinguent par un code couleur actuel, elles peuvent varier selon l’iconographie proposée.

    Enfin, la mise en page est rythmée et asymétrique.

    Loin d’être un ennemi du support, ce mook semestriel viendra compléter le tout.
    Il est efficace, sérieux, fiable et à la fois contemporain.
    Il donne un accès au web grâce aux nombreux QR code et permet de ramener par ses nombreux procédés éditoriaux la valeur de l’imprimé, avec tout son côté tangible.

    Planches de présentation de la maquette (lien)

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je voulais à tout prix me lancer dans un projet d’édition, surtout pour le projet de synthèse
    qui est LE projet de la deuxième année de BTS.
    Je me destine au monde de l’édition plus tard et si mon stage m’a conforté dans cette idée
    je voulais voir si j’étais capable de mener un projet à bien, de A à Z, si j’y prendrais du plaisir,
    si cela me correspondais vraiment.

    Par ailleurs, je ne voulais pas me lancer dans des contraintes déjà vues ou faciles, du coup, je suis allée
    à l’inverse de la tendance actuelle, de ce qui se voit aujourd’hui, c’est à dire de passer du print au web.
    Je me suis lancée un défi : transformer un webzine en revue semestrielle papier ! 

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai eu aucun contact avec l’annonceur car il s’agissait d’un projet fictif.
    Néanmoins, je les ai contacté pour leur parler du projet, mais ils n’ont jamais répondu.

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Je me suis inspirée de nombreux magazines, book ou de revues existantes.
    Comme la revue 21 qui possède un contenu merveilleux et très agréable du point de vue éditorial.
    Une source d’inspiration indéniable puisque ce mook semestriel est le tout premier en France,
    qu’il s’affranchit de l’invasion de la publicité et qui offre un objet éditorial pur.
    Je me suis aussi inspirée des magazines Etapesl’Éléphant, le Nez ou même le journal le 1
    pour son côté dépliant pratique et innovant.

    Pour certaines maquettes je me suis intéressée au travail de Alexey Brodovitch pour ses  maquettes du Harper’s Bazaar magazine. Un travail qui mêle symétrie des textes avec les images
    en jouant sur la juxtaposition des blocs de textes les uns sur les autres.

    J’ai également trouvé de l’inspiration auprès de Violaine et Jeremy, des graphistes qui ont crée
    de nombreux documents éditoriaux d’une façon très originale et libre tout en restant
    dans les contraintes posées par leurs commanditaires.

    PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?

    Comment Beware! né du web peut-il conquérir un nouveau lectorat au format print
    alors que la tendance est jusque-là la migration vers le web ?

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    J’ai été prise en licence professionnelle en édition à Rennes 2 mais aussi au DSAA de Chaumont.
    J’ai choisi la licence professionnelle afin de renforcer mes acquis et mes compétences
    dans le domaine de l’édition et je pense retenter de nouveau le DSAA de Chaumont
    après l’année de licence afin de toucher à nouveau à tous les champs du Design Graphique.

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Nourrir mon Behance pendant l’été en reprenant des projets faits en cours.
    J’ai également un projet de refonte de la communication visuelle d’un clown (Gary Circus)
    avec Maud, une amie de ma classe en BTS, et cela prend beaucoup de temps !

    Merci à Clotilde.

  • MONTPELLIER – MORNINGWOOD #k18 #DesignGraphique #PRINT #PS02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je continue avec Nils (IG), en Design Graphique Print, et son projet pour une marque de longboard.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 2
    MORNING WOOD
    Présentation du projet

    MorningWood est une récente marque de longboard située au centre-ville de Montpellier,
    spécialisée dans la conception et production de longboard artisanal.

    Le Longboard késkesé ?
    Le longboard ou longskate est une planche à roulettes en bois d’une longueur supérieure à celle
    d’un skateboard classique, qui permet de circuler à des vitesses bien plus élevées que celui-ci.

    Ouvert en octobre 2017 par Corentin Fryns, les planches sont produites dans son atelier.
    La marque propose trois différentes gammes de longboards (Cruiser, Downhill et Freestyle).
    La marque propose aussi des planches «custom» unique de A à Z, que ce soit par la forme,
    le design, les roues.. c’est un point fort car elle satisfait les attentes de la cible.

    MorningWood souhaite participer au FISE 2019 (Festival International des Sports Extreme),
    afin de gagner en visibilité, développer ses ventes, attirer des entreprises pour devenir un sponsor.
    De ce fait la marque à besoin de concevoir une communication forte afin d’attirer l’attention
    sur ses produits lors de l’événement.

    MorningWood est un terme anglais désignant une érection matinale,
    si on traduit mot par mot 
    on obtient la traduction de deux mot combinant les mots «matin» et «bois»,
    ce qui place morningwood comme un terme drôle et moins choquant, car ce phénomène naturel
    arrive à n’importe quel âge, et nécessite donc une explication plus adaptée aux jeunes.

    axe
    réveiller les consciences

    L’axe qui a été choisi est humoristique.
    La communication jouera donc sur ce jeu de mot et doit prendre un ton décalé et puérile, se qui colle
    avec la cible car le longboard est avant tout un loisir et un transport populaire chez les jeunes.

    « MorningWood réveille les consciences » aussi sur le plan écologique, dans le respect de l’environnement
    ce qui met l’accent sur la nature et l’esprit de liberté de la marque.

    Mettre en scène l’éveil des sens masculin,
    la nature et le sentiment de liberté

    Planches de recherches(lien)

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisi ce projet car j’aime beaucoup l’univers et l’esprit qui joue autour de la longboard,
    tout comme ces autres compères tel que le skateboard, la trotinette, le bmx…
    Ce sont des moyens de transports qui parlent aux jeunes et qui se pratiquent très librement sans prise de tête,
    du coup transmettre ces éléments dans une communication était pour moi un plaisir.
    En plus de ça, le concept du nom de la marque « MorningWood » est très original,
    cela donnait déjà le ton du projet donc j’ai sauté direct dessus ! 

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    La collaboration avec l’annonceur c’est très bien passée, nous avons le même état d’esprit.
    Dés notre premier rendez-vous, je lui ai exprimé mes idées et il m’a laissé carte blanche.
    Dans la continuité du projet nous échangions régulièrement des mails.

    Si bien, que garde-t-il ?
    Il était extrêmement content, il a tout pris !!! 
    Ca lui à donner un coup de boost car en soit la marque était un peu dans le creux…
    Depuis on reste en contact pour de prochain projet ensemble.

    Quelles ont été tes sources d’inspirations ?

    Je me suis grandement inspiré de Philippe Chappuis aka ZEP, qui était pour moi
    déjà une insipration quand j’étais petit avec « Titeuf » et « Captain Biceps ».
    Mais pour ce projet je me suis concentré sur sa collection des « Happy Books » qui sont des séries
    de bd pour jeunes adultes avec un humour dévastateur qui montre une certaine une vérité
    et bien évidement sans censure.
    De ce fait cela collait bien avec le terme « MorningWood » et l’esprit de la marque.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    Je vais suivre le cycle d’Illustration Concept Art à IPESAA Montpellier pour 3 ans.
    Pour appréhender différents univers de la bande dessinée au jeux vidéo…

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Me faire un site web, tester l’univers du tatouage et pourquoi pas faire des expo.

    Merci à Nils.
    Et à bientôt pour suivre tes futurs projets ^^