• MES COUPS DE <3 DU MOMENT #9

    Voici la liste de mes coups de coeur du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …

    En retour, j’attends les tiens !!!

     

    POSTER FOR TOMORROW

    DANGERS DES FAKE NEWS 
    Le concours initié par Poster For Tomorrow, visant à avertir et à sensibiliser sur les dangers que représentent les fake news, dévoile ses lauréats.

    La sélection des 100 affiches (sur 6000 participants) fera partie de l’exposition à la French Design Week.
    La diversité des origines des lauréats démontre que la question des fake news est tristement partagée
    à l’échelle mondiale. Au travers d’idées fortes, les participants dénoncent le rôle des réseaux sociaux et affirment l’importance d’une presse libre et indépendante.

    Les participants nous proposent une grande diversité graphique : illustration, photographie, stretching typographique, flat design, pictogramme narratif, dessin à main levée…
    Voici les 10 premières affiches, tu peux retrouver les 90 suivantes sur le site de Poster For Tomorrow !


    CHRISTIAN BOLTANSKI

    BRIDES DE VIES 

    Plasticien, photographe, sculpteur et cinéaste, Christian Boltanski, artiste contemporain majeur, 
    est décédé ce mercredi 14 juillet 2021.
    Son travail n’a cessé d’interroger la mémoire, l’Histoire et les souvenirs…

    Christian Boltanski est né le 6 septembre 1944, d’une famille juive, à Paris, moins d’un mois après
    la Libération de la capitale. Son enfance et son adolescence se passent dans cet espace familial en vase clos. 

    L’un des principes essentiels de l’œuvre de Christian Boltanski est l’omniprésence de l’autobiographie,
    il met en avant le concept de « mythologie individuelle » pour présenter son travail. 
    L’interrogation incessante sur le « je », le présent et le passé, la présence et l’absence, la mémoire et l’oubli,
    le temps bref de l’individu et le temps sans fin de l’histoire.
    L’œuvre de Boltanski est noire, une immense vanité, une partie d’échecs avec la mort.

    Son art mobilise les sens et compose avec des choses ordinaires : des vêtements usagés, des meubles récupérés, de vieilles photographies, des objets trouvés et oubliés, qui reprennent vie. 
    Ses installations interviennent aussi sur l’espace, le volume, le cheminement… des piles de vêtements
    ou les boîtes rouillées qu’il entasse en murs sont disposées de sorte qu’il faille marcher entre elles,
    longer les empilements ou les tas, ou avoir l’impression de ne pouvoir leur échapper, tant ils occupent l’espace et le rétrécissent.

    Je me souviens de ma première rencontre avec une installation de Christian Boltanski, et des suivantes…
    elles m’ont toutes marqué.
    Dans l’art en général et surtout l’art contemporain, je suis souvent attirée par des œuvres dérangeantes,
    ou la question de transcendance du spectateur a lieu.
    Boltanski m’ébranle sans me parler, ses compositions m’hypnotisent par leurs odeurs, leur atmosphère,
    leur nostalgie, leur histoire et leur non-dit…

    « Boltanski. Faire son temps » Centre Pompidou 2020

    TRAVIS DURDEN

    MYTHES CONTEMPORAINS 

    Qu’est-ce qui détermine tel ou tel objet, être humain à s’élever au rang de culture populaire / idole
    ou culte divin ? Comment l’histoire est influencée dans ce choix ?

    L’artiste parisien, sous le pseudonyme de Travis Durden, est fasciné par la construction de mythes et d’idoles et s’interroge, en tant qu’humains sur ces phénomènes au 21e siècle.

    J’ai été visité l’exposition « Je suis ton père », pour accompagner un ami fan de Star Wars, à Pierrevives.
    J’y ai découvert Travis Durden et sa série de portraits « Mythes & Idoles », où il questionne les ressemblances entre les mythes contemporains et les mythes historiques. Il nous présente des êtres mythologiques
    mi-humains, mi-animaux
    et fusionne les corps de statues antiques aux têtes de héros de la saga.
    L’idée de mélanger culture populaire et culture de la Renaissance lui est venue suite à un concours lancé par l’École du Louvre. Il a réalisé qu’à notre époque du tout numérique, l’impact culturel et émotionnel des œuvres risquait de disparaître.
    Comment permettre de redécouvrir des œuvres anciennes majeures et éviter qu’elles ne soient oubliées ?
    Grâce à sa démarche artistique, il réussit à réunir ses deux passions, l’Histoire de l’art de l’Antiquité
    et les codes de la culture populaire contemporaine et nous démontre qu’ils sont complémentaires !
     

    Cette exposition m’a rappelé la super-production démesurée de Damien Hirst à la Fondation Pinault à Venise en 2017, où se mêlaient les références mythologiques, littéraires, iconiques ou encore issues de la Pop culture.
    Le résultat était spectaculaire, éclatant et déconcertant.
    À lire ici

    • Darth_Resurrection
      Darth_Resurrection
      L'artiste s'amuse à hybrider le Christ tiré de la sculpture de Germain Pilon ("La Résurrection", vers 1572, collection du Louvre) avec le casque de Darth Vader. Rappelons-nous qu'Anakin Skywalker n'a pas de père (il est créé par la Force) et que, dans son parcours, il est confronté à la tentation. Ces deux propriétés le rapprochent du Christ. Mais comme tous les humains, Vader ne peut éviter de sombrer...
    • Storm_Reader
      Storm_Reader
      Cette sculpture représente le célèbre peintre, Nicolas Poussin, en train de terminer son tableau "Testament d'Eudamidas" (Eudamidas est un pauvre soldat de Corinthe). Ce collage numérique devient signifiant : les Stormtroopers sont aussi ces soldats anonymes de l'Empire galactique, sauf que leur mort, elle, n'a pas le mérite d'être immortalisée.
    • General_Niobides
      General_Niobides
      Cette statue antique représente le Général Grievous de Star Wars. Il reprend la même position qu’une statue du Musée du Louvre représentant l’un des fils de Niobé, alors que ce dernier avait reçu une flèche dans le dos par Apollon. Niobé : fière de sa fécondité, elle se vanta d'être supérieure à Léto. Cette dernière pour la punir fît abattre ses six fils par son fils Apollon et Artémis ses six filles.
    • Gladiator_Boba
      Gladiator_Boba
      L'artiste s'amuse à hybrider le "Gladiateur mourant" de Pierre Julien (1779, collection du Louvre) avec le casque de Boba Fett. Travis Durden vient faire se rencontrer deux "mythologies" différentes: Boba Fett est bien un gladiateur des temps modernes.
    • The-nymph_bounty-hunter
      The-nymph_bounty-hunter
      La statue de la Nymphe au scorpion, une réalisation de Lorenzo Bartolini avec la tête d’un robot de la série Star Wars. Le résultat mi-humain, mi- robot est des plus troublants.
    • Love_Droid
      Love_Droid
      Sur la sculpture d’Antonio Canova, intitulée « Psyché ranimée par le baiser de l'Amour », Travis Durden a remplacé la tête de la statue représentant Eros s’apprêtant à embrasser sa belle par celle de C3PO. Un robot peut-il se métamorphoser, a-il droit à l'amour ?
    • Amiral_de_Ren
      Amiral_de_Ren
      L'artiste s'amuse à hybrider la sculpture "Tombeau de Philippe Chabot, Comte de Brion, Amiral de France (mort en 1543)", avec le casque de Kylo Ren. Kylo Ren de se rêve en amiral, empereur, tant il est obnubilé par son grand-père, Darth Vader !
    • Yodea_Angel
      Yodea_Angel
      Travis Durden nous présente Maître Yoda sous les trait d'une statue antique. Célèbre pour sa grande sagesse et sa façon de parler si particulière, ce Jedi ressemble à un ange gardien bienveillant.

    Les œuvres de Travis Durden sont en vente sur le site de la Galerie Sakura

    SHO SHIBUYA

    LEVERS DE SOLEIL 

    Submergé par les mauvaises nouvelles en continu, le graphiste Sho Shibuya a mal vécu le confinement…
    Ce japonais installé à Brooklyn depuis 2011, s’est focalisé sur les jolies choses; les levers de soleil
    depuis les petites fenêtres de son studio, qui lui offraient un véritable moment d’évasion et des instants magiques quotidiens.

    L’artiste a photographié chaque lever de soleil, et retranscrit à l’acrylique les dégradés apaisants
    sur la première page du New York Times.
    Des Unes sereines et poétiques à l’inverse du chaos quotidien, à retrouver sur son compte Instagram.

    Nous avons plus que jamais besoin de générosité
    et de paix pour tous. 

    À méditer…
    Je ne sais pas vous, mais en cette époque d’incertitude, j’ai bien besoin de douceur.
    La dynamique du projet de Sho Shibuya me rappelle de lever les yeux et de capturer quelques instants
    de beauté !

  • Création : APPLI BRAINSTORMING

    J’ai rencontré Guillaume lors de son oral de fin d’année de Manaa en 2018,
    j’ai été intriguée par sa personnalité et son rapport à la créativité.
    Il présentait un profil multidisciplinaire, des qualités dans chaque matières, une certaine curiosité
    et un discours fluide, simple et modeste. Une pépite d’étudiant !
    Passionné par le design intérieur et l’architecture, il s’est dirigé avec succès en Bachelor Design d’Espace

    En dehors de son cursus à l’Esma, Guillaume en permanente ébullition, développe différents projets.
    L’un d’eux a particulièrement piqué mon intérêt, son application BRAINSTORMING, pensée et conçue
    à l’attention des créatifs, elle te propose de trouver de nouvelles idées rapidement

    Cette application te propose de simplifier
    et enrichir tes brainstormings.


    BRAINSTORMING t’accompagne dans ton développement créatif en te permettant d’interagir
    avec un nuage lexical généré à partir du thème de ta recherche. Et bien d’autres fonctions encore…
    Pratique et indispensable !

     

    PEUX TU TE PRÉSENTER ?

    Bonjour Virginie, je suis en dernière année de Bachelor Design d’Espace à Montpellier.
    J’ai intégré cette formation après une année de Manaa Courbet.
    J’ai aussi une passion pour le développement que je nourris en parallèle de ma scolarité depuis 5 ans.
    Enfin, comme bien des étudiants à l’ESMA, j’ai beaucoup de curiosité pour les différentes techniques
    qui peuvent exister dans le domaine de l’audiovisuel comme le motion design, la photographie
    ou encore le montage.

     

    TU ES AUTODIDACTE EN INFORMATIQUE,
    D’Où TE VIENS CETTE PASSION ?

    Au collège, un ami très calé en informatique m’a montré un forum appelé le Site du Zéro,
    où l’on pouvait aussi trouver des tutoriels gratuits pour beaucoup de langages de programmation.
    Je me suis émerveillé devant ma première page HTML toute nulle, et depuis j’ai continué à apprendre
    sans m’en lasser !

    En 2013, j’ai participé au Apple WWDC Scholarship qui m’a permis d’aller une semaine en Californie suivre cette conférence; à ce moment là c’était la sortie d’iOS 7. Bien que j’ai du essuyer quelques regards noirs
    vers mon ordi offert par la Région à l’époque, c’était vraiment une expérience mémorable qui m’a encouragé à persévérer.

     

    TU AS CRéé UNE APPLICATION : BRAINSTORMING.
    TROIS MOTS POUR LA DéFINIR.

    Outre son nom, je dirais : lexique, références et expérience.

    Comment t’es venue l’idée de cette appli. ?

    Depuis la Manaa, la plupart des projets qu’on a pu mener commençaient par une analyse de la demande, souvent suivie d’une réflexion sémiologique demandant beaucoup de recherche lexicale.
    Avoir un outil pouvant faciliter cette démarche représentait un vrai gain de temps dans la mise en place
    de propositions.

    J’ai eu envie de penser à une façon agréable
    et logique de formuler un tel outil.

     

    Peux-tu nous décrire ses fonctionnalités ?

    En saisissant la thématique du sujet (le livre, l’ouverture, ou autre…), l’application propose un ensemble
    de mots qui lui sont liés
    .
    Des synonymes, des sens alternatifs, des antonymes peuvent alors être trouvés.
    Il est aussi possible d’ajouter des références artistiques et visuelles, cinématographiques, des images du web ainsi que des images personnelles. Il est possible à tout moment de voir le brainstorming global,
    pour choisir les “pistes” ainsi choisies et les explorer à leur tour.
    Enfin, le brainstorming peut être partagé via un lien très court pour être conservé, partagé ou ré-exploité.

    Quel a été ton plus grand défi pour ce projet ?

    La difficulté sur un produit publié comme celui-ci c’est de le maintenir opérationnel sur le long terme,
    tout en le faisant évoluer.
    Parfois, des gens venaient me voir en me disant “mon appli ne fonctionne pas”, il faut alors comprendre pourquoi et régler le problème le plus vite possible.
    C’est un peu comme un commerçant qui surveillerait l’état de sa devanture, c’est vraiment une veille continue.

     

    Tu as les statistiques à propos de tes utilisateurs,
    qui sont-ils ?

    Depuis son lancement en octobre 2018, elle a été téléchargée près de 2 000 fois.
    Elle recense des utilisateurs des États Unis (40%), la France (35%), le Canada, le Royaume Uni et l’Allemagne. En moyenne, elle apparaît une vingtaine de fois par jour dans l’App Store.
    Au final, beaucoup de personnes cherchent un outil pour leurs brainstormings et dans des secteurs
    très variés !

     

    A terme, quelles sont tes espérances pour cette appli. ?

    Idéalement, j’aimerais l’améliorer suffisamment pour lui donner la crédibilité de devenir un réflexe
    pour les créatifs qui abordent une démarche créative
    .

    J’essaie de réfléchir à des façons de la rendre
    aussi intuitive et proactive que possible.

     

    Et dis-moi, as tu créé d’autres appli. ?!

    Il se trouve que oui : à l’heure actuelle j’ai deux autres applications sur l’App Store.
    Une application de suivi nutritionnel que j’ai eu la chance de pouvoir appeler Chef, et un petit jeu d’arcade dans le style 8-bit avec une bande originale réalisée par un ami de l’ACFA Sound Design de Montpellier
    (ØZĖF sur Soundcloud) que j’ai appelé Shuttle Rush.

     

    Tu me sembles très actif et productif,
    quels sont tes autres centres d’intérêts ?

    En ce moment je suis obsédé par l’art génératif, une discipline qui conjugue design d’espace, production audiovisuelle et programmation.
    L’idée de pouvoir interagir avec une oeuvre à grande échelle qui évolue avec le temps, les spectateurs,
    le son ou la donnée me paraît fascinante.
    Ce concept d’installation, auquel notre formation nous a initié à plusieurs reprises, m’attire de plus en plus !

     

    Merci Guillaume ^^
    Et toi télécharge BRAINSTORMING !

  • mes coups de <3 du moment #5

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …
    En retour j’attends les tiens !!!

     

    24 CHARTES GRAPHIQUES POUR 24 CRÉATIFS

    STARTER – Le livre d’art qui follow la jeunesse créative

    Tu connais (ou non !) mon amour pour le print, la création et les personnalités créativement aventureuses.
    Voici un projet que je souhaite valoriser pour ces raisons ainsi que pour la mise en page particulièrement audacieuse et dynamique.
    STARTER porte un message optimiste à destination des jeunes d’aujourd’hui et de demain.

    L’impulsion de croire en sa capacité à se singulariser

    Passionnée et déterminée Lì-Lù June, du haut de ses 17 ans, porte un projet audacieuxSTARTER, 
    un livre qui valorise la jeune scène artistique française, fertile, engagée, créative, et éveillée.

    Aux côtés de la designer graphique Lana Lofé, les deux créatives conçoivent un livre d’art
    qui valorise la création de la nouvelle génération.
    Pour chacun des 24 plasticiens, danseurs, comédiens ou réalisateurs, 
    Lì-Lù va à leur rencontre et travaille des portraits intimes.
    Lana Lofé pense une charte graphique bien à eux.
    Le projet à naître est à soutenir sur la plateforme participative Kiss Kiss Bank Bank

    DESIGN PARADE

    Une pièce dans une maison au bord de la Méditerranée

    Design Parade a pour ambition de partager la création contemporaine dans le domaine du design
    avec le public et les professionnels.
    La Design Parade de Toulon met chaque année 10 nouveaux profils à l’honneur,
    leur offrant une vitrine et un accompagnement uniques.
    Le festival se veut aussi un moment de partage, de rencontre et de découverte.

    L’idée ? Soutenir les talents créatifs émergents du monde du design et de l’architecture d’intérieur.

    C’est le projet Zou maé ! des lauréats Céline Tibault et Géraud Pellottiero qui a remporté le premier prix,
    avec un claustra et une baignoire moulée… en savons. Une incroyable salle de bains !
    Ils ont imaginé cette pièce avec une savonnerie locale. A la fin de l’exposition, l’installation repartira à l’usine pour vivre une nouvelle vie et ne provoquera aucun déchet. 

    Retrouve l’ensemble des projets sur villanoailles-hyeres.com

    • NURIA MORA
      NURIA MORA
    • DR PONCE
      DR PONCE
    • BAUDELOCQUE
      BAUDELOCQUE
    • RAMO
      RAMO
    • RATUR & SKARO
      RATUR & SKARO
    • GODDOG
      GODDOG
    • SETH
      SETH
    • BAULT & MAYE
      BAULT & MAYE
    • MADEMOISELLE MAURICE
      MADEMOISELLE MAURICE
    • SUNRA
      SUNRA
    K-LIVE

    Sea, Art & Sound…

    Depuis 11 ans le festival a permis de développer un patrimoine urbain prestigieux.
    Parmi les pionniers à valoriser des œuvres jugées vandales, le K-Live est un acteur majeur du mouvement street art en France.

    Je ne me lasse pas de faire découvrir le K-live chaque année à différents amis. 
    Parcourir la ville de Sète et découvrir au coin d’un restaurant, à l’angle d’une rue, sur le sol ou en hauteur,
    les oeuvres murales des artistes.
    Sans oublier les pauses en terrasse à regarder s’animer le port de pêche.
    Une belle journée au cœur du MaCO (Musée à Ciel Ouvert).

    Chaque année, durant une semaine, les passants peuvent ainsi côtoyer des artistes qui travaillent
    à la bombe, au rouleau, au pochoir, parfois à la spatule ou à la craie.
    Des graffeurs-es, peintres, colleuses ou sculpteurs dont les interventions démontrent
    une variété vertigineuse d’influences.
    Des oeuvres à voir toute l’année.
    Pense à te munir du plan à l’office du tourisme !

     

     

     

    -M- Grand petit con

    Quand je vois dans tes yeux d’enfant

    Michel Gondry réalise le clip génial de « Grand petit con » pour -M-
    Une animation enfantine et fantasque fait de feuilles de couleurs, ciseaux et colle en bâton…
    Un univers visuel qui peut paraitre désuet mais complètement actuel avec un retour vers le passé
    avec les technologies d’aujourd’hui !
    Captés avec un smartphone posé au-dessus d’un plan de travail, le réalisateur déplace les petits bouts
    de papier étape par étape…
    Un travail laborieux mais une véritable madeleine de proust pour ma génération ! 
    Et pour toi peut-être, une envie de retour au traditionnel, une envie d’émotion ^^

  • FOCUS INSTA #ENIRAM

    Ancienne étudiante de l’Esma Toulouse,
    Marine aka ENIRAM nous parle de ses projets d’illustrations au graphisme heureux, généreux, pop et acidulé !
    Passionnée de design graphique Eniram nous offre ses séries d’illustrations sur son compte Instagram.
    Viens la découvrir !

     

    Bonjour Eniram, Peux-tu te présenter à nos lecteurs
    et retracer ton parcours
     ?

    Bonjour, je m’appelle Marine Boucher (Eniram à l’envers), j’ai 26 ans et je suis toulousaine pure souche !
    J’ai fait un BAC ES, puis une Manaa à l’ESMA de Toulouse avec l’idée de devenir architecte.
    De toute évidence ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisque j’ai décidé de continuer
    avec un BTS Design graphique option médias imprimés, une vraie révélation !
    J’ai terminé mes études cet été avec en poche une licence et un master Couleur, Image, Design
    obtenu à l’ISCID de Montauban.

     

    Peux tu nous décrire ton univers et ton style

    Je crois que je suis toujours en constante recherche de mon univers.
    Depuis petite j’adore dessiner, mais dans le cadre de mes études j’ai détesté ça,
    l’illustration était mon ennemie. Jamais satisfaite de ce que je pouvais faire je détestais dessiner
    jusqu’à ces deux dernières années d’études.
    Au final j’ai compris qu’une illustration n’avait pas à être belle ou parfaite pour définir l’univers
    d’un illustrateur.
    Il suffit d’essayer et d’essayer encore et on finit par trouver un style
    et des techniques qui nous plaisent.
    En ce moment j’aime beaucoup dessiner des portrait avec différentes épaisseurs de traits.

     

    Comment a évolué ton graphisme ?
    ET Quels outils, techniques utilises-tu ?

    J’essaie de plus en plus des techniques éloignées du digital.
    Mais la majorité du temps mes dessins sont entièrement fait à la main, puis je viens les vectoriser
    et les colorer sur Illustrator.

     

    Tu postes tes illustrations sur IG
    ET Ces derniers temps tu mets en valeur les femmes
    Quel est ton engagement en tant que femme artiste ?
    Et comment est né ce projet « Girl Power » ?

    Je trouve ça fou qu’en 2018 on soit encore obligés de se battre pour prouver qu’une femme artiste
    est aussi légitime qu’un homme artiste.
    Même si les mentalités évoluent je crois qu’on a pas mal de boulot devant nous encore !
    Je suis une femme donc je suis concernée et je sais de quoi je parle c’est pour ça que je dessine en majorité
    des femmes. Ce projet « Girl Power » à commencé par un portrait que j’ai fais de Hermione Granger
    et j’en suis venue à me dire

    pourquoi ne pas dessiner des femmes puissantes et reconnues.
    À mon sens ça ne peut qu’être inspirant.

     

     

     

    En 2017, tu participais au Inktober d’une manière
    humouristique et décalée !
    Cette année, quel a était ta direction artistique
    sur l’ensemble du projet ?

    L’année dernière le inktober que j’ai suivi était celui de ma fac qui avait un univers bien plus humoristique
    que le inktober officiel. Je n’avais pas particulièrement de style à ce moment là, je me cherchais
    et même si cet inktober était assez homogène certains dessins étaient un peu hors sujet en terme de style.

    Cette année j’ai suivi l’officiel que j’ai publié sur mon instagram, je voulais donc avoir un feed assez homogène.
    La majorité des dessins représentent un portrait car c’est ma direction en ce moment.
    Je voulais faire des dessins en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur et être dans un style
    un peu différent de ce que je fais d’habitude qui est plus coloré.
    Donc cette année mes dessins étaient uniquement faits à partir de stylo noir et de posca.

     

     

    Ton behance mentionne une jeune femme
    « un peu timide mais qui se 
    soigne »,
    tu pratiques donc le design thérapie ?!

    Totalement, dessiner c’est un peu devenu
    comme un journal intime.

    Quand quelque chose m’arrive de positif ou de négatif j’aime le mettre à plat sur du papier.
    C’est ma manière d’exprimer mes sentiments.
    Il suffit de regarder mon instagram pour connaître mon état d’esprit du moment.
    Et c’est bien moins cher qu’un psy !

     

    Dans tes dernières publications, un personnage revient,
    qui est-elle ?

    Eniram je suppose. Comme je l’ai dit dans la question précédente j’exprime mes sentiments par le dessin
    donc je suppose que représenter une caricature de moi-même est le meilleur personnage
    pour mettre mes sentiments en scène.

     

     

     

    Que t’apportent les réseaux sociaux comme Instagram
    et comment l’utilises-tu ?

    Instagram me permet d’avoir une toute petite visibilité et de pouvoir montrer mes dessins
    facilement et rapidement. Je trouve que c’est un réseau social où on peut trouver l’inspiration
    mais aussi connaître pleins d’artistes peu connus.
    Il est aussi assez créatif, les insta story, le feed tout peut-être facilement déclinable à notre image.

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens ?!

    En illustration en ce moment je suis très inspirée sur Instagram par
    ellievsbear, lizemeddings, petitesluxures
    j’aime aussi beaucoup la tattoo artist Blaabad.
    Ce sont des illustratrices qui me donnent en ce moment envie de me surpasser en essayant de nouvelles techniques et d’apprivoiser davantage les outils que je sais déjà un petit peu utiliser.

     

    Que peux-tu nous dire sur tes projets actuels et à venir ?
    Penses-tu décliner tes illustrations
    sur différents supports ?

    Professionnellement, en ce moment j’ai à ma charge la communication annuelle d’une salle de concert
    à Montauban qui s’appelle Le Rio Grande.
    La communication se déroule par saison, sur mon behance vous pouvez retrouver les supports Automne, l’Hiver arrive d’ici quelques semaines et le printemps est une surprise pour 2019.
    Je vais aussi débuter un CDD dans la presse Jeunesse.

    À plus ou moins court terme j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir ouvrir une boutique Etsy
    où je pourrais vendre des cartes postales, des stickers, des illustrations.
    Ce serait un sentiment vraiment génial de savoir qu’un peu de moi est chez un peu de vous !

     

    Merci Marine, on te retrouve sur ton IG et aussi sur Behance
    Et dès que tu ouvres ton Etsy, fais signe, la maison du Chant du Design est grande ouverte !!!

  • FOCUS INSTA #Mademoiselle Coquette

    Etudiante créative, curieuse et optimiste,
    Jade nous parle de son projet illustratif hebdomadaire frais et coquet, à son image !
    Mademoiselle_Coquette_jade a germé dans son esprit ces derniers mois…
    Passionnée de design graphique et d’images -l’illustration et la photographie-
    fortes de trois années passées à l’Esma, elle se sent prête à se lancer,
    en proposant son écriture graphique et surtout ses humeurs sur Instagram,
    viens la découvrir !

     

    Bonjour Jade, 
    Peux-tu te présenter aux lecteurs ?

    Bonjour, je m’appelle Jade Alary j’ai 21 ans, j’ai fait un BAC S-SVT avant de rentrer
    en MANAA à l’Esma de Montpellier et entamer un BTS design graphique option médias imprimés.
    Je suis passionnée de photographie et de dessin c’est pour ça que j’ai voulu faire une MANAA au départ.

     

    Parle-moi de ta nouvelle aventure illustrative ?
    Et comment est né ce projet ?

    J’ai toujours aimé dessiner depuis petite, pour le plaisir et sans vraiment m’attacher à un style particulier.
    Ce qui revenait souvent dans mes dessins c’était des petites femmes plus ou moins coquettes
    car à la base c’est plus le côté « mode » que le graphisme qui m’intéressait.
    Au final je suis toujours influencée par la mode on la retrouve dans mes illustrations.

    Ce projet est né entre ma première et deuxième année de BTS design graphique.
    J’ai réussi à trouver un style qui mélangeait ce qui me faisait aimer mes études tout simplement.
    J’ai donc continué à créer des petits personnages qui racontent tous une petite histoire.

    C’est à force d’observer mes amis, mon entourage que je me suis dit
    « tiens pourquoi ne pas représenter leurs particularités ? ».
    Que ce soit pendant les cours, dans la rue, il y a toujours un petit quelque chose qui marque votre journée
    et qui reste dans votre mémoire. C’est ça que j’ai essayé de retransmettre à travers mes illustrations.

    Ce qui m’a donné envie de me lancer dans la voie du graphisme, c’est de pouvoir

    communiquer avec les gens grâce à une passion
    leur faire découvrir une autre façon de voir
    les choses et même de les faire rêver

    Mon graphisme suit un style assez naïf je dirais.
    Il est assez simple de s’identifier à une des Mademoiselle Coquette.
    J’aime qu’il y ai un côté poétique et humoristique dans mes visuels.

    Les sujets sont souvent en lien avec l’actualité (je publie une fois par semaine une illustration),
    comme par exemple avec la coupe du monde de football ou encore avec quelque chose
    que j’ai vécu dans ma vie d’étudiante et que nombreux de mes camarades vivent aussi !

     

    Quelle est la part de fiction et d’autobiographie ?

    Je ne pense pas vraiment qu’il est une part de fiction dans mes illustrations…
    Quand je trouve une idée c’est souvent grâce à des fou rires entre amis
    ou une analyse de l’environnement donc je pense que c’est plus autobiographique !

     

    Quel but vise-tu as travers ces scènes de vie ?

    Le but c’est déjà de réussir à faire sourire les gens mais surtout qu’ils s’attachent à l’une
    des Mademoiselle Coquette et se reconnaissent en elle.

     

     

    Pourquoi le choix du réseau social InstaGram ?

    Tout simplement pour la facilité d’utilisation et de partage.
    On peut facilement avoir des retours constructifs sur un travail publié etc…
    Voir ce que beaucoup d’artistes font…

     

    Quelle coquette es-tu ?!

    Je dirais qui a un peu de moi au fond dans chacune des coquettes !
    Mais celle qui me représente le plus c’est la Mademoiselle Boudeuse !

     

    Peux-tu nous faire partager tes inspirations ?!

    Dans mes inspirations il y a des illustratrices comme Margaux Motin et Adolie Day
    pour le côté humoristique et vrai de leur travail ! Ainsi qu’une pointe de féminité toujours présente.

    Comme je l’ai dit plus haut la photographie m’inspire beaucoup.
    Elle permet de garder et figer un moment une expression.
    C’est des photographes comme Jean Paul Goude, Steve McCurry ou encore le Studio Harcourt
    qui m’influencent. Il y a quelque chose de marquant et surtout d’élégance dans leurs clichés.

     

    Des projets à part tes vacances d’été ?

    Continuer à faire vivre les aventures des Mademoiselle Coquette sur instagram
    et peut être essayer de les faire vivre sur d’autres supports…
    Et partir en voyage !!!

     

    Divers questions avec réponses rapides

    Crayon ou ordinateur ?
    Ordinateur pour la finalisation mais sinon toujours mettre ses idées sur papier et dessiner au crayon !

    Couleur ou NetB ?
    Plutôt noir et blanc

    BD ou chroniques Blog ?
    Chroniques

    Culottées ou La Tectonique des plaques ?
    La Tectonique des plaques

     

    Merci Jade, le rdv est pris, chaque dimanche 😉