FOCUS INSTA #ENIRAM

Ancienne étudiante de l’Esma Toulouse,
Marine aka ENIRAM nous parle de ses projets d’illustrations au graphisme heureux, généreux, pop et acidulé !
Passionnée de design graphique Eniram nous offre ses séries d’illustrations sur son compte Instagram.
Viens la découvrir !

 

Bonjour Eniram, Peux-tu te présenter à nos lecteurs
et retracer ton parcours
 ?

Bonjour, je m’appelle Marine Boucher (Eniram à l’envers), j’ai 26 ans et je suis toulousaine pure souche !
J’ai fait un BAC ES, puis une Manaa à l’ESMA de Toulouse avec l’idée de devenir architecte.
De toute évidence ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisque j’ai décidé de continuer
avec un BTS Design graphique option médias imprimés, une vraie révélation !
J’ai terminé mes études cet été avec en poche une licence et un master Couleur, Image, Design
obtenu à l’ISCID de Montauban.

 

Peux tu nous décrire ton univers et ton style

Je crois que je suis toujours en constante recherche de mon univers.
Depuis petite j’adore dessiner, mais dans le cadre de mes études j’ai détesté ça,
l’illustration était mon ennemie. Jamais satisfaite de ce que je pouvais faire je détestais dessiner
jusqu’à ces deux dernières années d’études.
Au final j’ai compris qu’une illustration n’avait pas à être belle ou parfaite pour définir l’univers
d’un illustrateur.
Il suffit d’essayer et d’essayer encore et on finit par trouver un style
et des techniques qui nous plaisent.
En ce moment j’aime beaucoup dessiner des portrait avec différentes épaisseurs de traits.

 

Comment a évolué ton graphisme ?
ET Quels outils, techniques utilises-tu ?

J’essaie de plus en plus des techniques éloignées du digital.
Mais la majorité du temps mes dessins sont entièrement fait à la main, puis je viens les vectoriser
et les colorer sur Illustrator.

 

Tu postes tes illustrations sur IG
ET Ces derniers temps tu mets en valeur les femmes
Quel est ton engagement en tant que femme artiste ?
Et comment est né ce projet « Girl Power » ?

Je trouve ça fou qu’en 2018 on soit encore obligés de se battre pour prouver qu’une femme artiste
est aussi légitime qu’un homme artiste.
Même si les mentalités évoluent je crois qu’on a pas mal de boulot devant nous encore !
Je suis une femme donc je suis concernée et je sais de quoi je parle c’est pour ça que je dessine en majorité
des femmes. Ce projet « Girl Power » à commencé par un portrait que j’ai fais de Hermione Granger
et j’en suis venue à me dire

pourquoi ne pas dessiner des femmes puissantes et reconnues.
À mon sens ça ne peut qu’être inspirant.

 

 

 

En 2017, tu participais au Inktober d’une manière
humouristique et décalée !
Cette année, quel a était ta direction artistique
sur l’ensemble du projet ?

L’année dernière le inktober que j’ai suivi était celui de ma fac qui avait un univers bien plus humoristique
que le inktober officiel. Je n’avais pas particulièrement de style à ce moment là, je me cherchais
et même si cet inktober était assez homogène certains dessins étaient un peu hors sujet en terme de style.

Cette année j’ai suivi l’officiel que j’ai publié sur mon instagram, je voulais donc avoir un feed assez homogène.
La majorité des dessins représentent un portrait car c’est ma direction en ce moment.
Je voulais faire des dessins en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur et être dans un style
un peu différent de ce que je fais d’habitude qui est plus coloré.
Donc cette année mes dessins étaient uniquement faits à partir de stylo noir et de posca.

 

 

Ton behance mentionne une jeune femme
« un peu timide mais qui se 
soigne »,
tu pratiques donc le design thérapie ?!

Totalement, dessiner c’est un peu devenu
comme un journal intime.

Quand quelque chose m’arrive de positif ou de négatif j’aime le mettre à plat sur du papier.
C’est ma manière d’exprimer mes sentiments.
Il suffit de regarder mon instagram pour connaître mon état d’esprit du moment.
Et c’est bien moins cher qu’un psy !

 

Dans tes dernières publications, un personnage revient,
qui est-elle ?

Eniram je suppose. Comme je l’ai dit dans la question précédente j’exprime mes sentiments par le dessin
donc je suppose que représenter une caricature de moi-même est le meilleur personnage
pour mettre mes sentiments en scène.

 

 

 

Que t’apportent les réseaux sociaux comme Instagram
et comment l’utilises-tu ?

Instagram me permet d’avoir une toute petite visibilité et de pouvoir montrer mes dessins
facilement et rapidement. Je trouve que c’est un réseau social où on peut trouver l’inspiration
mais aussi connaître pleins d’artistes peu connus.
Il est aussi assez créatif, les insta story, le feed tout peut-être facilement déclinable à notre image.

 

Peux-tu nous faire partager tes liens ?!

En illustration en ce moment je suis très inspirée sur Instagram par
ellievsbear, lizemeddings, petitesluxures
j’aime aussi beaucoup la tattoo artist Blaabad.
Ce sont des illustratrices qui me donnent en ce moment envie de me surpasser en essayant de nouvelles techniques et d’apprivoiser davantage les outils que je sais déjà un petit peu utiliser.

 

Que peux-tu nous dire sur tes projets actuels et à venir ?
Penses-tu décliner tes illustrations
sur différents supports ?

Professionnellement, en ce moment j’ai à ma charge la communication annuelle d’une salle de concert
à Montauban qui s’appelle Le Rio Grande.
La communication se déroule par saison, sur mon behance vous pouvez retrouver les supports Automne, l’Hiver arrive d’ici quelques semaines et le printemps est une surprise pour 2019.
Je vais aussi débuter un CDD dans la presse Jeunesse.

À plus ou moins court terme j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir ouvrir une boutique Etsy
où je pourrais vendre des cartes postales, des stickers, des illustrations.
Ce serait un sentiment vraiment génial de savoir qu’un peu de moi est chez un peu de vous !

 

Merci Marine, on te retrouve sur ton IG et aussi sur Behance
Et dès que tu ouvres ton Etsy, fais signe, la maison du Chant du Design est grande ouverte !!!