• Nantes #2020

    Depuis plusieurs années, le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, mais cette année avec le confinement, la deuxième session n’a pu avoir lieu…
    Avec un décalage exceptionnel, je te partage la vidéo 2020 des travaux des étudiants sur Nantes !

     

    LE VOYAGE À L’ESMA NANTES

    L’atmosphère qui se dégage de Nantes est familière, douce, calme…
    et à la fois dynamique, vivante et riche.
    La ville présente de nombreuses qualités, possibilités et audaces culturelles,
    ce qui lui donne une belle et attirante sensibilité artistique.

    L’école de Nantes a un parti pris architectural brut, ouvert et lumineux
    qui laisse libre cours à la créativité et l’imaginaire de ses étudiants !
    L’ESMA Nantes est idéalement située sur l’île au cœur du « quartier de la Création »,
    proche de la « galerie des machines ».
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment.

     

    A voir aussi JPO Nantes 2019JPO Nantes 2018 et JPO Nantes 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • MONTPELLIER – Cohabition intergénérationnelle #K20 #DESIGNDESPACE

    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2020
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Je commence avec Julie en Design d’Espace et son projet de foyer multi-générationnel.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le Bachelor en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
    LA COHABITATION MULTIGÉNÉRATIONNELLE
    PRÉSENTATION

    Avec l’augmentation de la population et de l’espérance de vie, aujourd’hui nous commençons à faire face à des problèmes démographiques et socio-économiques.
    Face à ces nouveaux enjeux sociétaux des avantages dans la cohabitation multigénérationnelle
    se présentent. Ce mode de vie ancré dans la culture japonaise permet de resserrer les liens familiaux
    tout en ayant un avantage économique mais surtout de lutter contre l’isolement des personnes âgées.

    Le foyer est au cœur de la vie de famille, c’est là que les liens familiaux se forgent et évoluent.
    Cependant, cela présente quelques inconvénients… dans les foyers multigénérationnels, vivre ensemble quotidiennement peut parfois être contraignant et des tensions peuvent émerger entre les habitants.

    Le projet s’ancre dans ce contexte et ces contraintes.
    Le foyer se compose des grands-parents, de leur fille et de son conjoint, ainsi que de 2 enfants,
    dont un né d’une précédente union.
    La famille acquiert une maison située à Perpignan, dans le sud de la France, dans un quartier populaire 
    et multiculturel de la ville, le bas Vernet.
    Bien qu’il possède un attrait peu valorisant, il reste un quartier dynamique avec des flux importants
    et une affluence conséquente au vu des nombreuses écoles, commerces, espaces verts et lieux
    de pratiques sportives.

    En ce qui concerne les flux, le quartier est bien desservi par les transports en commun.
    La maison du 19e, se compose de deux étages, une terrasse au premier ainsi qu’une cour extérieure entourée de cabanons.
    A l’intérieur on y trouve de multiples pièces en enfilade, la maison est particulièrement sombre…

     

    ATTENTES

    Les clients sont amateurs de loisirs en plein air, par conséquent, c’est un point important à prendre en compte dans la rénovation de leur bien.
    Ils apprécient les grands espaces et aiment passer du temps ensemble.
    La maison étant grande, ils souhaiteraient que chacun ait son espace intime ; le rez-de-chaussée sera réservé aux grands-parents, le premier et deuxième étage avec son espace de vie ouvert, deux chambres et une suite parentale sera pour le reste de la famille. 

    L’objectif principal de la rénovation est d’amener de la luminosité dans la maison et de créer des espaces bien départagés pour ainsi favoriser la qualité de vie de toute la famille.

    PROJET 
    CRÉER DU LIEN et de l’espace ENTRE les habitants 

    Comment exprimer la proximité des liens familiaux pour un foyer multigénérationnelle, en partie recomposé,
    à l’aide de la verticalité et de la lumière ?

    J’ai axé ma réflexion sur les mots lien, partage et mouvement.
    Une identité a été attribuée pour créer une homogénéité, son but est de rassembler les habitants
    et par conséquent cette famille.
    Elle se traduit par de longs poteaux qui accentuent la notion de lien et nous permet d’apprécier les volumes 
    de la maison. Cette intervention minimaliste a pour but d’apporter de la modernité à l’édifice sans
    pour autant dénaturer le quartier avec une approche trop contemporaine.

    La maison nous permet de jouer avec la verticalité, ce qui rend la structure plus aérienne.
    On jongle avec les pleins et les vides, la structure est allégée et nous permet de créer des liens entre
    les différents étages de la maison.
    Par précaution, le rez-de-chaussée réservé aux grands-parents, a été pensé aux normes PMR.
    La maison était très sombre, c’est pourquoi un patio intérieur entièrement vitré a été créé.
    Non seulement, il amène de la lumière mais il permet de créer un lien intérieur/extérieur et également
    un lien entre les étages.

    Les 1er et 2ème étages sont attribués au reste de la famille.
    Comme au rez-de-chaussée, on ouvre et on optimise l’espace, on créer de grands espaces de partage.
    A l’intérieur de l’édifice, on garde la même charte graphique ; les poteaux nous aident à définir les espaces tout en laissant passer la lumière.

    Le patio communique avec les étages. Une balustrade est installée, elle donne une impression de légèreté
    et étend la pièce.
    La dalle du 2e étage a été percée afin d’amener la lumière dans la pièce de vie.
    Les poteaux montent du 1er au 2e étage, ils accentuent le sentiment de hauteur, mais par la suite
    ils seront recouverts par un rideau végétal qui aura pour but d’apaiser les habitants et les tensions.
    De plus, ils créent une impression de mouvement cinétique lors du passage des gens.

    Les extérieurs sont présents sur chaque étage, ce qui permet aux habitants d’avoir chacun leur espace
    de tranquillité
    . Les terrasses disposent de panneaux coulissants ajourés, ils permettent aux habitants
    de diriger l’ombre et la lumière très présente dans cette région. Ils peuvent ainsi profiter de l’extérieur
    à toute heure
    de la journée en étant protégés.

    Afin d’accéder aux terrasses des passerelles ont été installées, elles accentuent le sentiment de légèreté donné au bâtiment. La passerelle du 2e étage est faite de verre pour que la lumière puisse circuler
    au maximum dans la pièce de vie du 1er étage.
    Au rez-de-chaussée les habitants peuvent se réunir et profiter de leur extérieur en étant abrité par les toits.
    C’est un lieu où ils pourront se réunir et partager du bon temps.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Dans mon enfance, j’ai passé beaucoup de temps chez mes grands-parents.
    Cette maison du 19e siècle m’a toujours inspiré, depuis petite, je suis fascinée par les volumes et le dessin.
    Mes grands-parents vieillissants, ils avaient pour projet de réaménager le rez-de-chaussée.
    Je me suis inspirée de cette demande pour valoriser cette maison.

    Ce projet était fictif. Cependant en observant mes grands-parents, j’ai pu constater que pour eux
    une maison de plain-pied avec des aménagements spéciaux pourraient leur rendre la vie plus facile
    et moins contraignante.

    Je me suis également renseignée auprès d’un ami qui vit avec ses parents et son arrière-grand-mère, pour identifier les contraintes que peuvent avoir les familles multigénérationnelles.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Pour ce projet, je me suis inspirée du Musée Soulage et de sa façon de jouer avec les volumes.
    De House in Muko de Fujiwara Muro qui par la fragmentation de son architecture a su la rendre aérienne
    et légère.
    Et enfin de l’Asakusa Culture Tourist Information Center de Kengo Kuma qui a su m’inspirer dans sa façon
    de travailler la lumière.

    POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?

    Depuis petite, je suis passionnée par le dessin et je me suis très vite impliquée dans la représentation
    des espaces et leur modification.
    J’ai très vite su que l’architecture pouvait m’intéresser. J’ai intégré le BAC STI2D (Sciences Techniques de l’Ingénieur et du Développement Durable) où j’ai pris la spécialisation Architecture et Construction.
    Ce BAC m’a permis de comprendre les matériaux et d’être sensibilisée aux matériaux durables comme le bois. C’est donc grâce à une passion d’enfance et force de persévérance que je me suis dirigée vers
    le Design d’Espace.

     

    QUELLES compétences as-tu acquis au cours de tes études ?

    Mes études m’ont appris beaucoup de choses !
    J’ai découvert une autre façon de penser, et d’autres façons de s’exprimer (photo / son / image / sculpture
    et autres médiums).
    L’expression plastique m’a beaucoup apporté, elle m’a permis d’exprimer mes émotions par des moyens physiques. C’est très libérateur et cela m’a permis de mieux me connaître et d’extérioriser certaines choses.
    C’est aussi là que j’ai le plus progressé en dessin, j’ai découvert différents outils et je sais maintenant
    que je ne peux pas me passer de mon stylo. Il me permet de faire des traits fins et vibrants, ce qui caractérise mon écriture graphique.

    A force de découvertes et de recherches dans mon travail
    j’ai réussi à trouver mon style.

    Le style est pour moi une continuité de nous-même, il me définit et me ressemble.
    Mon univers se caractérise par la légèreté, l’organique et un travail très axé sur l’enveloppe / double peau – pour moi cette approche est très précieuse, personnelle, elle protège de tout.
    J’utilise aussi souvent le bois dans mes projets, ce matériau robuste peut se montrer plus délicat
    et peut-être utilisé plus subtilement, c’est ce qui me plaît.

    J’ai aussi appris à valoriser mon travail en exploitant mes qualités mais aussi grâce aux différents matières complémentaires comme le dessin, les logiciels de mise en situation et la mise en page de mes projets.

    pour toi, quels sont les avantages et inconvénients
    du métier de designer ?

    L’avantage est que l’on ne s’ennuie jamais !
    Tous les projets sont différents et notre travail aborde l’architecture au sens large
    : architecture intérieure et extérieure/ urbanisme / scénographie / archi éphémère… et le mobilier.
    Différentes demandes, différents styles, différentes envies… C’est un travail varié où chacun peut trouver
    sa place et l’exprimer de multiples façons.

    Ce métier nous oblige à nourrir notre créativité et nous renouveler pour être novateur et force de propositions.
    Mais comme partout, la perfection n’existe pas c’est un métier très exigeant qui demande beaucoup de temps et de rigueur !
    Comme tous les métiers créatifs, il peut être envahissant dans notre vie quotidienne… il nous apprend à être organisés pour ne pas être dépassé !

     

    Quelle est la suite après ton Bachelor ?

    L’année prochaine, je poursuis ma scolarité en Mastère Design d’Espace à l’Esma Montpellier.
    Pour ce qui est de la suite, je ne sais pas encore… Le design d’espace est une discipline qui nous permet
    de faire beaucoup de choses. Cependant l’architecture éphémère et événementielle m’intrigue.
    J’ai l’impression que dans ce type d’architecture une approche plus philosophique peut être introduite.

    L’architecture éphémère a une approche
    plus poétique et subtile.

    Je m’intéresse également au travail In Situ ; j’accorde une importance particulière à m’inspirer
    de l’environnement qui entoure les projets et les rend si uniques.
    L’architecture événementielle me permettrait de travailler l’In Situ mais aussi l’architecture Signal,
    ces types d’architectures ont une approche particulière : impactante et poétique.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS et pro À VENIR ?

    En ce moment, je m’intéresse à l’origami, je crée des formes qui peuvent influencer mon travail
    et développer ma créativité.
    J’essaie de travailler la matière, avec le bois et plus particulièrement des bâtonnets, je réalise des volumes
    ou des objets inspirés de Tadashi Kawamata, un plasticien Japonais extraordinaire.
    Je continue de dessiner les architectures / objets / sculptures et installations qui m’inspirent dans un carnet pour toujours les avoir à disposition.

    Pour ce qui est des projets professionnels j’ai récemment reçu une demande pour créer un garde-corps végétalisé. Comme tout projet, il a commencé par un entretien pour déterminer les goûts, les envies du client.
    Comment envisage-t-il ce mur ? Décoratif, avec des plantes que l’on arrose peu et qui cache la vue,
    ou interactif, avec un potager vertical et des panneaux coulissants.

    M’y connaissant peu dans ce domaine, et oui beaucoup de plantes sont mortes par ma faute…
    il est évident que des recherches vont être plus que nécessaires ! Mais j’ai une source sûre : ma mamie !!!

    Ce que je vais proposer ? Il est encore trop tôt pour détailler mes idées. Mais suite à l’entretien,
    je vais sûrement partir sur un mur en bi-matière, bois et fer, et sur une structure irrégulière comprenant
    des jardinières et des plantes grimpantes.

     

    Merci Julie pour ce projet ouvert sur la famille et la lumière ^^

  • FOCUS INSTA #luc_archi

    Etudiant en Bachelor Design d’Espace à l’Esma Montpellier,
    il nous parle de son parcours, ses projets scolaires et personnels. 
    Passionné de design au sens large luc_archi nous offre ses expérimentations sur son compte Instagram.
    Je trouve son profil pluriel, esthétique et intéressant.
    C’est pourquoi j’ai souhaité mettre en avant toutes ses facettes créatives ! 
    Je te laisse les découvrir !

    BONJOUR LUCAS, PEUX-TU TE PRÉSENTER À NOS LECTEURS
    ET RETRACER TON PARCOURS ?

    Bonjour, j’ai 20 ans, je suis en première année de Bachelor design d’espace à l’ESMA à Montpellier.
    Je ne m’attendais pas à y étudier car après ma Terminale S, je souhaitais intégrer une école d’architecture.
    Je visais n’importe laquelle tant que j’étais pris et que j’allais enfin étudier ma passion.
    Bon ça ne s’est pas passé comme prévu… mais aujourd’hui je pense que cette formation va beaucoup m’apporter. Plus d’années d’études certes mais également plus d’expériences, qui me serviront pour la suite
    en école d’architecture.

    Mon caractère ? Je fonce puis je réfléchis ensuite. Cela m’a souvent desservi mais je pense que ça me permet d’avoir une approche spontanée sur mon travail. Je prends chaque travaux scolaires ou personnels comme des défis et j’essaie d’en tirer le maximum.
    J’aime bien tout ce qui est manuel et je prends plaisir à construire et bricoler dans mon temps libre,
    même si on en a pas beaucoup !!!

    Peux-tu me parler de ton processus de création
    pour tes projets de DE ?

    Une fois que j’ai le sujet je ne peux pas m’empêcher de me projeter et souvent beaucoup d’informations me viennent en tête.
    Pourtant on nous répète souvent « avant de faire des dessins, faites d’abord l’analyse de votre sujet ». 
    Il m’arrive d’avoir l’idée finale avant même de commencer mes recherches, mais bien sûr cette idée
    vient s’affiner et s’enrichir par mes recherches.

    Je demande beaucoup l’avis de mes proches ou mes camarades de classe, parfois trop !
    Mais je pense que c’est nécessaire d’avoir des avis différents puisqu’un architecte ne construit pas pour lui mais pour les autres. Les critiques sont constructives. 
    Même si je sais que quand j’ai une idée je vais tout faire pour qu’elle soit approuvée.

    Peux-tu me décrire ton univers ? 
    Quelles sont tes références ?

    Je ne pense pas avoir de « style », je pense qu’en tant qu’étudiant je peux et je dois m’aventurer
    dans tout ce qui est possible.

    J’essaie de diversifier mes réponses.

    J’avoue avoir toujours eu quelques préférences en therme d’architecture, je suis fasciné par l’Antiquité, la Renaissance ou l’aspect rétro.
    L’ornemental, pour moi, ne doit pas être oublié ou effacé.
    Ricardo Bofill est un bon exemple, ses architectures ont toutes un aspect « m’as tu vu » que j’admire. 
    De l’architecture antique, j’en tire l’aspect spectaculaire. Un bâtiment doit être vu, doit provoquer une émotion « qu’elle soit bonne ou mauvaise » mais on ne doit pas rester indifférent devant une construction.
    Mon « style » c’est plus ma façon de voir et d’aimer l’architecture. 

    Quel impact a sur toi l’architecture ?

    C’est vrai que j’ai toujours baigné dans le monde du bâtiment et ça m’a toujours attiré.
    Quand j’étais petit, j’aidais mon père et mon grand père, artisans, à construire des maisons,
    sur le moment je trouvais cela ennuyant mais ça m’a beaucoup appris.

    Pour moi un bon architecte doit connaitre le terrain avant de dessiner un plan.
    La pratique est toujours plus constructive que la théorie.
    J’espère que j’aurais à nouveau l’occasion de participer à un chantier, poser du carrelage
    par exemple c’est la première chose qui me viens en tête.
    L’architecture est une façon de modéliser en réalité ce que j’ai dans ma tête, ça a un côté satisfaisant.
    Bon pour l’instant je modélise pas grand chose à part des maquettes mais quand même c’est du boulot !

    J’ai découvert grâce à ton compte Instagram 
    les superbes photos de tes maquettes.
    Peux-tu nous parler de cette étape dans ton travail ?

    Une maquette permet « normalement »  de nous aider à réfléchir, de voir les espaces, comment la lumière influe avec les volumes et par conséquent une maquette est en mouvement.
    Il faut bouger les pièces, mettre des personnages à l’échelle, ça aide beaucoup quand on est bloqué
    sur un projet ou qu’on ne sait pas part ou commencer.

    Nous faisons aussi des maquettes de finalisation, on montre notre projet sous son meilleur angle,
    on le rend séduisant, c’est plus vendeur pour les clients.
    J’aime particulièrement cette phase d’un projet, surtout quand la maquette est terminée.
    C’est très minutieux, petit tips : plus l’échelle est petite et plus il y a de détails plus la maquette est énorme ! 

    Sinon c’est gratifiant de voir son projet prendre forme, c’est là qu’on voit que toutes ses heures passées
    sur papier ou logiciel mènent à quelque chose de concret.
    Je porte beaucoup d’importance aux maquettes et je n’hésite pas à refaire plusieurs fois des éléments
    qui ne seraient pas comme je le voudrais.

    Sur ton IG, tu partages tes créations graphiques, numériques
    et photo-montages à l’esprit vintage.
    Quelles sont tes diverses sources dinspirations ?

    En ce moment j’aime bien les oeuvres surréalistes, mes deux derniers projets, la bibliothèque de plage et l’assise sont liées et ont toutes les deux des influences du surréalisme.

    Quand je fais un projet j’aime bien le développer au maximum, lui créer une ambiance, un univers;

    Concevoir des visuels graphiques dans l’esprit d’un projet
    est un prolongement de celui-ci.

    Que tapporte Instagram et comment lutilises-tu ?

    J’utilise Instagram comme source d’inspiration et surtout car j’aime beaucoup la photo.
    C’est une nouvelle manière depuis quelques années de mettre en avant son travail, c’est un très bon support de communication et dans la profession d’architecte il faut savoir se vendre et communiquer sur ses projets.
    D’ailleurs je vous invite à me rejoindre @luc_archi !

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens IG et autres ?

    J’ai découvert quelques comptes récemment :
    @mishko.co
    @mattmillsart
    @cult.class
    @howiewonder

    C’est assez varié, design graphique et collage surréaliste à l’esprit rétro.
    Ce ne sont pas des comptes d’architecture, pour mes projets mes inspirations viennent de différentes
    formes de créations.

     

    Comment te projettes-tu dans l’avenir ?

    C’est assez compliqué de répondre à cette question, car les choses ne se passent  jamais comme prévu !
    Je n’aimerais pas connaitre mon futur, alors je vis un peu au jour le jour.

    Aujourd’hui j’étudie ma passion. Demain, j’aimerais devenir architecte DE pour réaliser de grosses structures, des bâtiments publics, des grattes ciels alors je vais tout faire pour m’en donner les moyens et faire le métier qui me plait !

     

    Bonne chance Lucas et merci.

  • MES COUPS DE <3 DU MOMENT #7

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …

    En retour j’attends les tiens !!!

     

    QUEL CRéATIF ÊTES-VOUS ?

    ÊTES-VOUS ARTISTE, RÊVEUR, FAISEUR OU ENCORE VISIONNAIRE ? 
    Pour t’aider à qualifier ta personnalité créative, Adobe a mis en place un petit test en ligne.
    Celui-ci questionne sur la manière dont tu penses, agis ou perçois le monde. Les 15 questions s’accompagnent de deux choix et d’un tableau en motion design illustrant le tien.

    C’est parti ! ici

    Comme John Lennon, I’m a dreamer… but I’m not the only one
    Je suis THE DREAMER / LE RÊVEUR, ou la puissance de l’imagination déchaînée 😉

    A toi de jouer, dis-moi qui tu es !

    Déambuler dans les musées depuis son canapé

    MUSÉES À VISITER EN LIGNE
    Depuis le début du confinement, les plus grands musées internationaux nous proposent une visite à 360°, continue de te cultiver tout en restant à la maison ! On ne va pas s’en priver !
    Le Louvre, le Musée Frida Kahlo à Mexico, le Guggenheim à Bilbao ou New-York, le MET… me voilà ! 
    Sur le site Google Arts & Culture retrouve plus de 500 musées et galeries partout dans le monde.

    CULOTTéES, LA SéRIE

    LA DÉCOUVERTE DE FABULEUSES HÉROÏNES 
    Après avoir dévoré le Tome 1 et 2, la série animée des Culottées est enfin arrivée !
    Trente portraits de femmes qui ont osé faire voler en éclats les préjugés et changé le monde
    à leur manière.

    L’esthétique des vidéos, la dynamique et l’impertinence sont fidèles au style de Pénélope Bagieu.
    Les dessins animés sont produits par Silex Films, une boîte de production à l’équipe exclusivement féminine, et Cécile de France joue toutes les voix.

    Depuis le 7 mars sur france.tv.
    Je suis impatiente de voir les 30 épisodes prévus.

    My Window to the world

    120 DESSINS DE DAVID HOCKNEY RÉALISÉS SUR SON IPHONE ET IPAD
    Peut-on être un peintre internationalement reconnu et créer sur son smartphone ?
    Oui ! Les éditions Tashen regroupent dans un livre d’artiste les 120 dessins de David Hockney réalisés sur son iPhone et son iPad, au cours des saisons à travers la fenêtre de sa maison du Yorkshire.

    Chaque image représente un moment éphémère du quotidien de David Hockney – du lever du soleil coloré
    et du ciel lilas du matin aux impressions nocturnes, aux branches enneigées et à l’arrivée du printemps…
    Des formes simples, des couleurs vives et cette facilité à nous faire ressentir les variations de lumière.
    Une œuvre poétique créée avec les outils numériques
     qui permettent à l’artiste d’explorer les nouvelles technologies, refusant toute définition limitante de l’art.

  • mes coups de <3 du moment #5

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …
    En retour j’attends les tiens !!!

     

    24 CHARTES GRAPHIQUES POUR 24 CRÉATIFS

    STARTER – Le livre d’art qui follow la jeunesse créative

    Tu connais (ou non !) mon amour pour le print, la création et les personnalités créativement aventureuses.
    Voici un projet que je souhaite valoriser pour ces raisons ainsi que pour la mise en page particulièrement audacieuse et dynamique.
    STARTER porte un message optimiste à destination des jeunes d’aujourd’hui et de demain.

    L’impulsion de croire en sa capacité à se singulariser

    Passionnée et déterminée Lì-Lù June, du haut de ses 17 ans, porte un projet audacieuxSTARTER, 
    un livre qui valorise la jeune scène artistique française, fertile, engagée, créative, et éveillée.

    Aux côtés de la designer graphique Lana Lofé, les deux créatives conçoivent un livre d’art
    qui valorise la création de la nouvelle génération.
    Pour chacun des 24 plasticiens, danseurs, comédiens ou réalisateurs, 
    Lì-Lù va à leur rencontre et travaille des portraits intimes.
    Lana Lofé pense une charte graphique bien à eux.
    Le projet à naître est à soutenir sur la plateforme participative Kiss Kiss Bank Bank

    DESIGN PARADE

    Une pièce dans une maison au bord de la Méditerranée

    Design Parade a pour ambition de partager la création contemporaine dans le domaine du design
    avec le public et les professionnels.
    La Design Parade de Toulon met chaque année 10 nouveaux profils à l’honneur,
    leur offrant une vitrine et un accompagnement uniques.
    Le festival se veut aussi un moment de partage, de rencontre et de découverte.

    L’idée ? Soutenir les talents créatifs émergents du monde du design et de l’architecture d’intérieur.

    C’est le projet Zou maé ! des lauréats Céline Tibault et Géraud Pellottiero qui a remporté le premier prix,
    avec un claustra et une baignoire moulée… en savons. Une incroyable salle de bains !
    Ils ont imaginé cette pièce avec une savonnerie locale. A la fin de l’exposition, l’installation repartira à l’usine pour vivre une nouvelle vie et ne provoquera aucun déchet. 

    Retrouve l’ensemble des projets sur villanoailles-hyeres.com

    • NURIA MORA
      NURIA MORA
    • DR PONCE
      DR PONCE
    • BAUDELOCQUE
      BAUDELOCQUE
    • RAMO
      RAMO
    • RATUR & SKARO
      RATUR & SKARO
    • GODDOG
      GODDOG
    • SETH
      SETH
    • BAULT & MAYE
      BAULT & MAYE
    • MADEMOISELLE MAURICE
      MADEMOISELLE MAURICE
    • SUNRA
      SUNRA
    K-LIVE

    Sea, Art & Sound…

    Depuis 11 ans le festival a permis de développer un patrimoine urbain prestigieux.
    Parmi les pionniers à valoriser des œuvres jugées vandales, le K-Live est un acteur majeur du mouvement street art en France.

    Je ne me lasse pas de faire découvrir le K-live chaque année à différents amis. 
    Parcourir la ville de Sète et découvrir au coin d’un restaurant, à l’angle d’une rue, sur le sol ou en hauteur,
    les oeuvres murales des artistes.
    Sans oublier les pauses en terrasse à regarder s’animer le port de pêche.
    Une belle journée au cœur du MaCO (Musée à Ciel Ouvert).

    Chaque année, durant une semaine, les passants peuvent ainsi côtoyer des artistes qui travaillent
    à la bombe, au rouleau, au pochoir, parfois à la spatule ou à la craie.
    Des graffeurs-es, peintres, colleuses ou sculpteurs dont les interventions démontrent
    une variété vertigineuse d’influences.
    Des oeuvres à voir toute l’année.
    Pense à te munir du plan à l’office du tourisme !

     

     

     

    -M- Grand petit con

    Quand je vois dans tes yeux d’enfant

    Michel Gondry réalise le clip génial de « Grand petit con » pour -M-
    Une animation enfantine et fantasque fait de feuilles de couleurs, ciseaux et colle en bâton…
    Un univers visuel qui peut paraitre désuet mais complètement actuel avec un retour vers le passé
    avec les technologies d’aujourd’hui !
    Captés avec un smartphone posé au-dessus d’un plan de travail, le réalisateur déplace les petits bouts
    de papier étape par étape…
    Un travail laborieux mais une véritable madeleine de proust pour ma génération ! 
    Et pour toi peut-être, une envie de retour au traditionnel, une envie d’émotion ^^

  • TOULOUSE – JPO 2019

    Depuis trois ans le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes
    des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, à mon tour je souhaite partager
    ce moment avec la vidéo des promos 2019 sur Toulouse !

    Ô L’ESMA TOULOUSE

    Se perdre au grès des ses envies dans les ruelles du centre historique,
    découvrir une ville créative, dynamique et moderne.
    Et siroter un café en terrasse pour profiter de la douceur de vivre
    et observer l’ébullition et la richesse de la mixité Montpelliéraine.

    L’ESMA Toulouse est située à proximité de la ville et en bordure du canal du Midi.
    Elle propose aux élèves d’évoluer dans un bâtiment baigné de la lumière du Sud-Ouest
    entièrement consacré à la technologie et à la créativité !
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment, Bachelor Design Graphique, Bachelor Design d’Espace
    et Mastère Motion Graphics Design.

    A voir aussi JPO Toulouse 2018 et JPO Toulouse 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • SB#4 osez le féminisme

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prepadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Durant la semaine banalisée de fin décembre, à Toulouse, l’association OLF est venue à la rencontre
    des Prépa Design pour une conférence et un débat autour du féminisme et de la représentation
    des femmes dans les médias.
    Suite à celle-ci, les étudiants ont travaillé en groupe autour du sexisme et ont dénoncé au travers d’affiches
    diverses thématiques liées au sujet.
    Les enseignants Mary Pujol et Stéphan Mikolajczak, et l’OLF, ont encadré le workshop.

    Sexisme & publicité… 

    Dans les années 50, les femmes étaient cantonnées au foyer parfaites et soumises.
    Dans les années 80, elles retiraient le bas, en 90 nous vendaient des yaourts complètement nues,
    depuis elles sont hyper-sexualisées…
    Les stéréotypes et autres préjugés sexistes d’un autre temps en décalage avec la société et les femmes d’aujourd’hui perdurent dans les publicités.

    L’affiche détournée

    « Le détournement est la réutilisation de slogans, d’images publicitaires, de campagnes de marketing
    pour créer un message différent, souvent opposé au message original. C’est une sorte de parodie satirique, qui réutilise ou imite l’œuvre originale. Le détournement le plus connu est le détournement publicitaire. » Wikipédia

    Sur la base d’affiches publicitaires existantes, les étudiants ont abordé le sexisme et ses violences
    sous différents angles. Qu’ils soient conjugaux, médiatiques, sexuels, patriarcaux, capitalistes…
    Le détournement devait faire l’objet d’une réflexion sur le propos de l’affiche originelle
    puis sur le nouveau message.
    Autour d’un objet graphique et plastique, le propos est narratif et critique, le but est égalitaire.

    Les projets réalisés et les échanges avec l’association ont permis à nos créatifs de se sensibiliser
    à la cause féministe et de prendre une distance critique avec ce type de communication.

    Les étudiants ont perçu l’envers du décor, et compris comment fonctionnent les médias
    et comment peut-être véhiculé un message.
    Ce workshop les a aidé à prendre conscience du phénomène.
    Les ressentis sur cette expérience sont multiples et engagés pour le futur :

    « Le féminisme est très important pour perpétuer
    ce que les anciennes ont fait pour nous
    et pouvoir vivre librement aujourd’hui ».

    « Beaucoup d’étudiants masculins ne sont pas conscients de ce que nous vivons…
    la conférence et ce travail autour du détournement leur a permis de comprendre ».

    « J’ai été très intéressée par ce projet car il y a une réelle demande
    de la part d’un annonceur avec une démarche non commerciale mais informative ».

    « Au premier coup d’oeil, certaines affiches dans la rue ne nous paressent pas sexistes.
    Depuis la conférence et le workshop, je suis repassé devant les mêmes visuels et en fait c’est flagrant !
    Il faut juste être mieux informé et être attentif ».

    Avoir un esprit ouvert et critique joue un rôle important dans la transmission et la lutte contre les stéréotypes.
    Créatif de demain, change les choses !