• #2 coups de coeur ou pas ?! Venise 2017

    A la suite du premier article #1 Viva Arte Arte Viva sur notre voyage; les Giardini et l’Arsenal,
    je vous propose de suivre deux expositions qui m’ont marqué en marge de la biennale.

     

    FONDATION PINAULT
    et damien hirst

    Francois Pinault a invité Damien Hirst pour une exposition « Treasures from the trek of unbelievable ».
    Deux lieux magnifiques le Palazzo Grassi et la Punta della Dogana, réunissent près de 400 pièces.

    L’exposition se présente sous l’égide d’une fiction, la collecte d’un inestimable trésor déniché
    au fond des mers dans l’épave d’un vaisseau antique, l’Incroyable.
    La cargaison de ce prétendu naufrage aurait été découverte il y a 10 ans.
    Hirst met en scène 
    une civilisation gréco-égyptienne imaginaire remontée des abysses,
    sur lesquelles ça et là des coraux ou autres espèces marines y sont toujours collés.

    Une super-production démesurée, une esthétique léchée et monumentale, une inspiration iconographique
    aux origines réelles ou imaginaires, antique et moderne.
    Se mêlent des références mythologiques, littéraires, iconiques ou encore issues de la Pop culture :
    déesses et monstres croisent Mickey et Rihanna !
    Le résultat est spectaculaire, éclatant et déconcertant.

    « Perdue entre incrédulité et envie d’y croire, je garde un souvenir de ce qui pourrait correspondre
    à la définition du sublime : une effroyable beauté. » C.Barthe

    « J’ai plus été fascinée par le travail colossal que cela représente que par l’émotion ressentie… » M. Bastide

     

     

     

     

    FORTUNY et l’expo « INTUITION »

    Changement de décor. Le Palazzo Fortuny tient lieux d’un boudoir aux lumières tamisées,
    aux couleurs chaudes et canapés moelleux. Qui mêlent ambiances particulièrement chaleureuses
    et œuvres d’art de toutes les époques et toutes les civilisations.

    Un magnifique mélange d’oeuvres d’art anciennes et récentes, Basquiat cotoyant des stèles préhistoriques,
    à l’accrochage parfois hasardeux…
    Un cabinet de curiosité qui donne le sentiment d’être un privilégié.
    Lors de mon parcours, je me contente de saisir la portée et l’aura de manière intuitive,
    de vivre l’œuvre, l’espace, le moment… loin de toute agitation. Je suis sous le charme !

    En science, c’est avec la logique que nous prouvons
    et avec l’intuition que nous trouvons. Henri Poincaré

     

    Merci à mes collègues pour leurs retours sur ce voyage. 

  • CONCOURS INSTAGRAM #LCDD #17

    Et toi ton stickers, tu te le colles où ?!

    Vous êtes nombreux à avoir participé au concours photo du chant du design,
    MERCI À TOUS :))

    Les gagnants (par école et likes) sont :
    @lisablln avec une illustration volatile & végétale
    @rousseau.leon & @qntnmr avec une illustration graphique en collab’
    @sssimsim avec son portrait de Fiona sur fond du logo LCDD

     

    Parce que chaque participant y a mis du <3, de l’humour, du graphisme, de l’amitié,
    de la patience et de la créativité. Parce que grâce à vous nous avons voyagé,
    voici une vidéo de toutes vos photos !!!

     

    Musique : Yes & You, Moodoïd

  • toulouse – n_in_art

    Dans le cadre du concours Instagram lancé par le blog,
    j’ai souhaité collaborer avec vous, nos étudiants, qui en parallèle de vos études,
    êtes les créateurs de projets personnels !
    J’ai découvert les illustrations Pop culture de n_in_art, un de ses tee-shirts*
    sera à gagner dans un des lots cadeaux !

    Découvre là.

     

    PEUX TU TE PRÉSENTER ?

    Nina Chevalier, 21 ans
    N-IN-Art sur Instagram
    Elève depuis la Manaa, suivit par un Bts Design Graphique
    et aujourd’hui en Bachelor Motion Design à l’ESMA de Toulouse

    Je reste très « pudique » sur ce que je fais et sur moi en général…
    Ça peut paraitre contradictoire parce qu’en même temps j’aime montrer mes dessins
    sur les réseaux et être confrontée à toutes les critiques.
    Je pense que c’est toujours plus facile de se cacher derrière un compte Instagram.

     

    quel est ton rapport à instagram ?

    C’est mon réseau social préféré !
    C’est comme une petite vitrine sur ce que je fais; ouverte à un très grand nombre de personnes,
    issues ou non du milieu du design graphique.
    Par ailleurs, je suis abonnée à énormément d’illustrateurs et d’artistes,
    c’est un échange constant de belles choses entre les gens !

     

    Parle nous du concept de tes illustrations,
    de tes inspirations ?

    Mon inspiration pour mes dessins vient de tout ce qui m’entoure,
    le quotidien avec un peu d’imagination.
    Mais je regarde aussi beaucoup tout ce qu’il se fait en ce moment, je m’inspire d’artistes,
    d’illustrateurs et tatoueurs que j’adore.

    Pour ce qui est de mon dessin, j’aime ne pas en faire trop, des traits fins, simples…
    Quelques aplats, et très peu de couleurs !
    Il ne suffit de pas grand chose, de quelques traits pour montrer ce que l’on a dans la tête.

    J’ai toujours un peu dessiné, mais tout le temps par phase…
    J’ai des grands moments de vide où je n’ai aucune inspiration, d’autres où les idées fusent.
    En général, c’est quand on cherche à tout prix une idée qu’elle ne vient pas.
    Et c’est à tout moment que, ce que je vois, ce que je vis, ce que j’entend, mes humeurs,
    vont m’inspirer et me donner l’idée pour un petit dessin.

    Je dessine parce que j’en ai besoin,
    parce que ça m’amuse et que j’aime ça !

     

     

    C’est un moyen de s’évader, d’oublier les choses embêtantes du quotidien en restant concentré
    sur ce que l’on fait à l’instant.
    Le dessin comble mes moments d’ennuies, accompagne mes humeurs.

    Ce que j’aime avec le dessin, c’est la possibilité de « dire » une chose sans avoir à le faire clairement,
    on laisse parler l’image pour nous.
    Et comme dans la vie, parfois on parle aussi pour ne rien dire,
    mes illustrations sont juste comme ça, pour « faire jolies ».

     

    PEUX TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS INSTA ?

     

    *

     

    Merci Nina pour tes illustrations simples et expressives
    et la facilité avec laquelle nous avons pu collaborer.

  • comment s’est passé ton stage en web design et stratégie #2017

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
    de 4 mois en entreprise (agence, studio…)

    J’ai rencontré Coline à cette occasion, qui a étudié de la Manaa au Bachelor Web design & Stratégie à l’Esma.
    Une jeune femme mature, curieuse et à l’écoute des conseils.
    Elle revient pour nous sur cette expérience et ses influences…

     

    chez quel designer s’est déroulé ton stage ?

    J’ai réalisé mon stage au sein du groupe Synalia qui est le regroupement de plusieurs marques
    appartenant au secteur bijouterie/horlogerie comme Julien D’Orcel et la Guilde des Orfèvres ;
    une entreprise de grande taille donc ! (environ 400 boutiques sur la France)

     

    Trois mots pour définir ton stage

    Collaboration

    Stratégie

    Polyvalence

     

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    J’ai eu la chance d’arriver dans un pôle récemment mis en place avec un petit nombre d’employés.
    Je partageais un open space avec mon maître de stage qui supervisait la com’ digitale,
    la community manager et la rédactrice web.

    J’ai été briefée par la community manager sur ce qu’elle avait mis en place et les besoins qu’elle avait.
    Nous avons dès le départ fait une réunion pour échanger des idées et ensuite j’ai démarré mon travail
    mes propositions ont étaient validées au fur et à mesure.

    Pour se mettre d’accord sur les directions à prendre, nous nous retrouvions tous les lundis matin
    pour faire le point sur ce qui était fait et à faire.
    Nous échangions avec la community manager à chaque nouveau projet sur la stratégie à suivre :
    qui est la cible, quel univers visuel, combien de publications, un concours… ?
    Et je lui proposais ensuite une idée avec un visuel ou un story-board.

     

    Quel a été ta mission ?

    Julien D’Orcel venait d’être lancé sur les réseaux sociaux (insta) et il manquait, une fois la stratégie
    de communication mise en place, une dimension créative.
    Ma mission a été de créer du contenu pour alimenter les réseaux sociaux ainsi que de réfléchir
    à des actions de com’.
    J’ai pu travailler sur différents support créatifs : la photographie, l’illustration, l’animation,
    de la stratégie digitale et un peu de web design.

     

    comment s’organisées tes semaines ?

    Le lundi matin, après la réunion, une fois le brief établi avec mon équipe, je partageais ma semaine
    entre la recherche d’inspiration, la création d’un premier visuel ou d’un story-board
    après la validation, la création !
    Il y’a souvent des détails à modifier par la suite, je passais certaines journées à retravailler
    la composition d’une illustration ou le rythme d’un gif.

    En parallèle, je travaillais sur les projets « longs », créer une série de gifs pour un concours pour Pâques,
    ou encore une petite vidéo pour la fête de la musique…

    Il y’avait également une fois par mois des shootings photos pour alimenter les réseaux sociaux
    et mettre en avant une collection de bijoux particulière.
    15 jours avant, nous prévoyons le matériel nécessaire (fonds colorés, accessoires selon la saison…).
    Nous travaillions avec les moyens du bord, salle de réunion pour shooter et nous-mêmes si besoin de modèle !
    Pour ces shootings, je passais la journée avec la community manager et la rédactrice web,
    je me chargeais de la photo en essayant de trouver des compositions ou des mises en scènes esthétiques.

     

    Quel projet retiens tu ?

    Mon tout premier projet : créer un concours pour Pâques.
    Déjà parce que j’ai trouvé une idée de communication qui a tout de suite plu :
    publier chaque jour un gif contenant un oeuf coloré dans la scène, et le jour de pâques,
    tous les oeufs précédent plus un nouveau qu’il fallait retrouver 🙂

    Je me suis rendue compte d’un coup, à quel point l’enseignement durant le BTS et le bachelor,
    qui nous incite à chercher
    des concepts de création et des stratégies de com’,
    était nécessaire
    pour travailler de concert avec la community manager.

    Ensuite parce que j’ai immédiatement pu me lancer dans un travail d’illustration,
    que j’affectionne particulièrement ^^
    J’ai pu alors mêler dessin et animation autour d’un univers enfantin.

    c’était un projet complet
    et pour lequel nous avons eu de bons retours.

     

    Un moment fort ?

    La Guilde des Orfèvres devait bientôt rejoindre les réseaux sociaux également et pour préparer le lancement,
    un shooting a été mis en place pour créer un univers visuel à la marque, alimenter les futures publications,
    illustrer le site web et servir sur les fiches produits des bijoux.

    C’était cette fois un gros shooting, Synalia avait réservé une boutique design pour servir de décor,
    il y’avait une photographe professionnelle, des modèles, une maquilleuse, une styliste, un coiffeur,
    du personnel pour gérer le stock de bijoux à photographier…

    On m’a annoncé que la photographe ferait des photos d’ambiance avec les modèles et que je devrais
    photographier les bijoux portés en plan rapprochés. J’étais très nerveuse…
    Il ne serait pas possible de recommencer le shooting si ça n’allait pas.
    J’ai eu du très bon matériel entre les mains et après quelques réglages difficiles, je me suis régalée !
    J’ai adoré cette journée et les photos que j’ai faites ont beaucoup plu,
    je me suis découverte un goût pour la photo !

     

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?

    Adorant l’illustration j’ai beaucoup aimé le motion design cette année parce que c’était pour moi le moyen
    de donner vie à mes dessins et j’avais la ferme intention de creuser un peu cette discipline.
    Mon stage ne m’a pas fait changer d’avis, en revanche ça m’a fait aimer la polyvalence de mon profil.

    J’ai adoré pouvoir penser stratégiquement pour ensuite faire de l’illustration, de l’animation ou de la photo.
    Moi qui n’était pas passionnée par la stratégie, j’ai finalement eu envie de la retrouver plus tard !

    J’avais prévu de réaliser une alternance cette année et j’ai trouvé un poste dans une agence…
    spécialisée en stratégies de communication digitale !!!

     

    Un petit mot pour les prochains

    Ne jamais oublier le brainstorming parce qu’avoir plein d’idées ça n’a pas de prix !
    Donner une chance à toutes les matières parce que ça peut tout changer sur un projet, sur un CV,
    et vous vous découvrirez peut-être des talents insoupçonnés !

    Enfin, surtout et pour citer Mme Molina :

    Penser concept !!! Ça fait toute la différence.

     

    café ou photocopieuse ?

    Photocopieuse, juste parce que j’ai horreur du café 

    crayon ou ordinateur ?

    Crayon pour imaginer, ordinateur pour réaliser.

    créativité ou stratégie ?

    Créativité, parce qu’elle peut se suffire à elle-même.

    Facebook ou instagram ?

    Instagram, parce que l’image fait tout !

     

    As tu des projets professionnels ?

    Je suis inscrite cette année en alternance motion design
    (3 semaines en entreprise à Montpellier / 1 semaine en cours à Paris).
    Je voulais m’améliorer dans cette matière parce qu’on a eu de bonnes bases en bachelor
    mais c’est une discipline qui demande beaucoup de temps, d’expérience et surtout de pratique.

    J’ai été prise chez DISKO, une agence digitale, ils ont aimé mon côté polyvalent.
    Je suis un peu nerveuse de démarrer cette expérience, mais j’ai vraiment hâte d’apprendre et de progresser !

     

    et personnels ?

    Je fais surtout de l’illustration et du dessin à titre privé, j’en profite pour faire des choses
    que je n’ai pas forcément l’occasion de faire dans mon travail : des carnets de voyage, de l’aquarelle, etc.

     

    où pouvons nous voir ton travail ?

    Mon portfolio, ici

    Mon instagram,

     

    Peux tu nous faire partager tes inspirations ?

    GRAPHISME : Zim&Zou, Joël Guenoun

    ILLUSTRATION : mon tableau pinterest, ici

    ANIMATION : Jamie Caliri (générique de fin des orphelins Baudelaire)

    COMMUNICATION DIGITALE : l’agence Darewine avec son site internet créé pour la sortie de « 13 reasons why ».

     

    Merci à Coline pour cette interview complète et franche.
    Merci pour tes retours positifs sur ses 4 années passées avec nous à l’Esma.

  • montpellier – 7 robes #PP06

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Voici le sixième et dernier article de cette série après Louise, BénédicteLisaMaelys & Mathilde (clic pour lire !)
    avec Maureen en DG multimédia et son projet sur l’identité de la créatrice de caftans Najoua Fatihi.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option multimédia ?

    DESIGN GRAPHIQUE multimédia

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels,
    dits « du multimédia » sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 6
    caftans marocains
    Présentation

    Najoua Fatihi est une créatrice de caftans marocains :
    des robes élégantes portées lors de grandes occasions (mariages, baptêmes et autres fêtes).

    Elle commence à exercer son activité en 2015 puis ouvre son atelier boutique à Montpellier l’année suivante.
    Elle propose la vente et la location de caftans mais également la création sur mesure.
    C’est dans sa famille, au Maroc, qu’elle apprend la couture selon le savoir faire Marocain et les traditions.

    Ses créations sont faites à la main, elle accorde une grande importance à la qualité, aussi bien du tissu
    et des matières choisies qu’à la réalisation du vêtement.
    Elle revisite les modèles traditionels Marocains en y ajoutant sa touche personnelle, plus actuelle.

    Ses créations disponibles à la vente ou à la location sont consultables sur internet via son profil Facebook.
    Les clientes souhaitant profiter de ses services doivent alors la contacter via son profil afin de convenir
    d’un rendez-vous pour un essayage, un achat ou un emprunt.

    Elle souhaitait mettre en place un site vitrine afin que ses clientes puissent consulter facilement ses modèles.

     

    Projet & axe
    quand la tradition rencontre la modernité

    Comment, à travers la communication, donner envie d’acheter ou louer les créations de Najoua Fatihi ?

    La mission était d’augmenter la visibilité des créations de Najoua Fatihi en utilisant des supports en ligne,
    tout en montrant l’élégance et la qualité de ses créations.

    Comment remettre au goût du jour un vêtement aussi traditionnel que le caftan ?
    Ainsi qu’inciter des nouvelles clientes, les « invitées » d’origines diverses, à s’offrir une tenue traditionnelle,
    et donc ouvrir l’achat aux amies de la famille et se faire plaisir !

    J’ai décidé de travailler sur le mélange de tradition et de modernité que l’on retrouve dans ses créations,
    mettre en valeur le savoir faire traditionel Marocain porté par des femmes modernes dans un environement
    contemporain
    . Des femmes d’aujourd’hui, qui souhaitent être élégante tout en respectant les traditions
    de leur pays et de leur famille.

    Pour cela, j’ai réalisé un photo shoot, je souhaitais que les photos soient très présentes sur le site.
    Elles ont servi pour toute la communication web (site, réseaux sociaux).
    Pour représenter la marque, les modèles sont jeunes, de différentes origines, avec un style très moderne.
    Elles posent avec des robes traditionnelles dans un décor actuel.

     

    Le site est épuré, structuré,
    les créations sont mises en valeur.

    Avoir absolument la vidéo du shooting !

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    L’été dernier, je sortais de mon stage et mon regard a été saisi par un camion de livraison de caftan Marocain.
    Cet univers m’a immédiatement renvoyé vers différentes pistes créatives.
    J’ai contacté plusieurs créatrices, expliquant mon projet; Najoua Fatihi n’avait aucune communication,
    elle m’a répondu positivement.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Najoua Fatihi m’a présenté son travail, son entreprise, son fonctionnement, sa clientèle…
    Nous avons mis en place un brief, je lui ai donné des conseils, préconisé des supports de com’
    pour commencer un logo, des cartes de visites, des cartons prestiges et bien sûr un site,
    ainsi que les réseaux sociaux comme facebook et instagram.
    Elle m’a laissé carte blanche, assez contente, elle a adopté l’ensemble du projet tel quel !

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Ma première source d’inspiration a été Vogue Arabia, les photos sont magnifiques avec les caftans
    de grands créateurs. Ainsi qu’Harper Bazaar Arabia dont le shooting photo avec Rihanna
    a donné le ton à la suite de mon projet.

    Yves Saint Laurent fait parti de mes références, le Maroc lui a inspiré de nombreuses collections.
    Ma principale inspiration graphique, pour le logo, a été EL Seed, graffeur français,
    il propose une synthèse entre le ‘street art’ d’occident et la calligraphie orientale sur fond
    de culture arabe ancestrale 
    les «calligraffitis».

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    L’année prochaine, j’intègre le Bachelor Design & Stratégie Digitale.

    Je souhaite approfondir mes connaissances dans le domaine du digital, toujours à l’Esma Montpellier.
    J’apprécie l’école et l’équipe administrative, je connais les enseignants depuis 3 ans maintenant,
    ils sont top et pour moi une valeur sûre

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    J’aime travailler la photographie, l’illustration, la typographie, la communication visuelle et la vidéo.
    L’univers de la mode m’intéresse énormément, le stylisme, la photographie, la séance photo du projet pro
    m’a encouragé à poursuivre vers cette voie. 

    Depuis, je me fais plaisir et je multiplie les séances photo

    avec mes amis autour de différents thème : Las Vegas Parano, Néon, Quartier…

    Je travaille aussi pour différents clients, des petites entreprises Montpelliéraines, comme Do Your Paint
    une marque de peinture pour qui j’ai réalisé un logo ainsi que leur communication print.
    Aujourd’hui, nous continuons notre collaboration avec un site !

     

    Merci à Maureen, sa dynamique et sa curiosité.
    Retrouve l’ensemble de son travail sur son behance, ici

  • Nantes, la Loire & nous #PP05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Voici le cinquième article de cette série après Louise, BénédicteLisa & Maelys (clic pour lire !)
    je continue avec Mathilde en DE et son projet sur la réhabilitation deux pontons couverts,
    situés dans le quartier du Bas-Chantenay, à Nantes.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 5
    nantes, la loire & nous
    Présentation

    Ce projet est une réhabilitation de deux pontons couverts, situés dans le quartier du Bas-Chantenay
    à Nantes. Le projet est missionné par Nantes Métropole afin de densifier et relier ce site au reste
    de la ville en y créant un quai d’embarquement pour une nouvelle ligne de navibus ainsi qu’un bar.

    A la fin du XIXe siècle, la ville de Nantes met en place un système pour relier les deux rives de la Loire,
    et réalise l’aménagement de différents pontons à des lieux stratégiques.
    Nantes Métropole va acheter un premier bateau à la compagnie basse Loire, un steamer,
    qui va être baptisé Roquio. Il va ensuite donner son nom à l’ensemble de la flotte de huit bateaux.

    Ces navettes permettaient aux ouvriers du sud d’aller travailler aux industries du nord,
    et les weekends aux familles de se distraire en bord de Loire.
    Ces liaisons ont duré 90 ans, et les steamers accostaient à ces pontons couverts;
    il y avait 7 points d’embarquement. De tous les embarcadères desservis, seul celui du quai du Cordon Bleu
    à Chantenay est resté dans son état d’origine avec ses pontons couverts, d’où l’intérêt du maître d’ouvrage
    pour ce site en particulier afin de pouvoir remettre en état ce patrimoine avant qu’il soit dénaturé
    et transformé comme il l’a été sur les autres sites.

    Planche de présentation en PDF (lien)

    Projet & axe
    PATRIMOINE MARITIME NANTAIS

    Un des enjeux de ce projet est l’espace du quai du Cordon Bleu, un lieu qui dans le futur se veut dédié
    à l’activité nautique avec des espaces partagés pour des événements festifs comme des fêtes nautiques.
    Afin de le réamenager, un concours à été organisé pour faire de ce lieu un point stratégique de déplacement
    sur terre ainsi que sur le fleuve, mais aussi un point d’arrêt pour offrir des points de vue sur les nombreux
    sites remarquables qui l’entourent.

    L’ensemble du projet a pour but de mêler la conservation de ce patrimoine, la connexion entre ce lieu
    et le reste de la ville tout en respectant la nature existante et faisant du fleuve le point central du projet.

    L’intention de ce projet étant de relier différents quartiers de Nantes par la Loire,
    l’inspiration est venue d’un élément remarquable, d’un certain nombre de lieux sur Nantes,
    les structures en acier liées aux anciens chantiers navals comme les nefs, le jardin des fonderies
    ou encore la grue noire Dubigeon présente à côté du site.

    Le projet, dans son parti-pri formel, reprend l’esthétique des structures vernaculaires et permet de relier
    les pontons, eux aussi patrimoine maritime nantais, au reste de la ville.
    Elles seraient installées autour, comme enveloppe qui permet de les dissimuler au premier abord
    en arrivant sur le site depuis la route, puis les mettre en valeur une fois à l’intérieur grâce notamment
    à la végétation existante qui serait amenée à continuer de se développer sur la structure.
    L’espace sur l’eau créé par celles-ci dégage des espaces de consommation pour le bar,
    à différents niveaux qui offrent différents points de vue sur les sites aux alentours.

    Au niveau de l’aménagement des pontons couverts existants, le parti-pris est de conserver l’existant,
    c’est pourquoi les éléments de cloisons intérieurs sont presque toutes conservées et seulement modifiées
    dans l’espace d’embarquement pour le rendre plus pratique, et accessible aux handicapés.
    Pour le ponton accueillant le bar, les deux magasins gardent leurs emplacements et capacités d’origine.

    L’architecture en acier a été composé en fonction des points de vue à offrir sur les sites environnants.
    En effet les structures sont composées de plateaux suspendus, qui permettent à la fois de séparer
    et donc de créer des espaces plus intimes par petit groupe pour les usagers du bar.
    Les deux nouveaux éléments architecturaux sont reliés par une passerelle en hauteur agrémentée d’un filet,
    et par une coursive flottante.

     

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je connais bien ce quartier du Bas-Chantenay situé à l’ouest de Nantes, j’ai l’habitude de m’y rendre.
    J’ai toujours trouvé dommage que personne ne connaisse ce quartier, n’ai jamais vu les différents éléments
    remarquables de notre patrimoine maritime tel que les anciennes salles à tracer, ou encore la grue dubigeon.

    J’ai choisi ce projet afin de faire découvrir
    et de sublimer ces éléments d’histoire de la ville. 

    Tout en tournant le projet vers la Loire et l’inscrivant dans la dynamique réalisée par Nantes
    depuis plusieurs années.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    Elle s’inscrit dans la dynamique effectuée il y a quelques années sur l’île de Nantes où
    «Dans l’île, toute action d’aménagement renvoie directement ou indirectement au thème de l’ouverture
    de la ville sur la Loire. C’est dans l’île de Nantes que le rapport entre la ville et le fleuve peut être cultivé
    et conférer à tout aménagement son sens. Toute action entreprise devra satisfaire à l’idée qu’elle introduit,
    qu’elle développe, qu’elle restaure une relation de la ville avec l’eau. »
    (Chemetoff et Berthomieu, L’île de Nantes, le Plan guide en projet, 1999, éd. Memo)

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Mes principales sources d’inspirations ont été les éléments existants à Nantes appartenant au patrimoine
    maritime, les vestiges de construction des chantiers navals, les friches industrielles…

    Mais je me suis également appuyée sur plusieurs architectures tel que “Nest We Grow” de Kengo Kuma,
    ainsi que le Pavillon du Brésil à l’Exposition Universelle de Milan, ou encore
    le Belvédère imaginé par Tadashi Kawamata pour offrir un point de vue lointain sur Nantes encore inexistant.
    C’est le premier projet annoncé de la densification du bas-Chantenay, les pontons en seraient la continuité…

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    J’intègre en septembre l’Ecole d’Architecture de Lyon en entrant directement en deuxième année.
    Je pars avec beaucoup d’acquis grâce au BTS, à mes professeurs, les échanges et l’entraide
    avec mes camarades de classe me serviront.
    J’espère pour arriver au bout du cursus en école d’architecture !

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Mon travail saisonnier, mais je travaille aussi sur un projet pour mes proches :
    une réhabilitation et extension d’une maison ancienne à la Bernerie en retz sur la côte Atlantique.

    Merci à Mathilde.

  • toulouse – château, thé & beauté #PP04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Voici mon quatrième article pour cette série après Louise, Bénédicte et Lisa (clic pour lire !)
    je continue avec Maelys en DE et son projet sur la réhabilitation d’un château en ruines
    en espace spa, salon de thé et chambres d’hôtes, un lieu hors du temps.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 4
    un espace hors du temps 
    Présentation

    Le projet vise à réhabiliter un château en ruine, en espace de bien-êtregravitant autour
    de l’univers du théet de ses bienfaits.

    Le lieu d’implantation du projet se situe au Vernet, une petite ville en pleine campagne
    Haute-Garonnaise qui offre un calme propice à la détente.
    Le château se situe au milieu des champs mais également proche du centre ville.

    L’existant s’apparente à une ruine. Les murs sont en briques.
    Les bâtiments sont envahis par la végétation qui s’est répendue sur les murs,
    les planchers en bois entassés au sol et les espaces extérieurs devenus plus dense.

    Un lieu unique, avec une beauté harmonieuse et particulière.
    Un centre insolite propice à une parenthèse enchantée ! 
     

     

    Projet & axe

    L’objectif était de ne pas dénaturer les lieux et garder intacte les ruines du château et de ses annexes.

    L’un des enjeux était donc de trouver comment les conserver et les mettre en valeur.
    J’ai pour cela choisi d’utiliser des verrières qui viendraient s’emboiter sur les ruines,
    s’y poser ou encore les recouvrir. Un mélange entre ancien et contemporain.
    La transparence permet de ne rien occulter et de souligner les briques existantes.

    Il y avait aussi la question du vide central, cette grande étendue d’herbe qui dessert
    les quatre bâtiments du projet. L’investir ? Conserver le vide ?
    J’ai finalement décidé de laisser place au vide.

    Pour cela j’ai créé un jardin enterré, celui-ci ne dépasse pas du niveau 0.
    Ainsi le vide visuel est conservé mais quand on s’approche un peu plus, le jardin apparaît.
    Il se compose de quatre zones s’organisant autour de deux allées principales qui desservent
    les différentes fonctions du centre de bien-être :
    l’une forme des sortes de gradins propices à l’échange, une autre accueille des bassins d’eau claire,
    la troisième possède de nombreuses marches menant à des espaces de méditation
    et la dernière abrite des essences florales qui aromatisent le thé pour s’immerger totalement dans cet univers.

    L’univers du thé est présent dans le salon de thé où l’on peut le déguster en boisson et sous forme de met.
    On le retrouve dans le jardin et dans le spa où l’on peut se baigner dans un bain infusé au thé.
    Dans le bâtiment sud, une serre a été créé et abrite des théiers,
    ce qui permet au visiteur de toucher et comprendre d’où vient cette boisson millénaire.

    Dans le spa on retrouve une ambiance de pénombre avec des murs en ardoise et des bassins en béton gris.
    Des jeux de lumières sont créés par l’intermédiaire des filets d’eau.
    Ceux-ci indiquent aux visiteurs la température des bains en se parant de couleur bleuté ou rougeoyante.

    Ensuite, j’ai choisi de m’inspirer de la clairière environnante  et d’en extraire leur finesse et leur verticalité
    pour créer des filtres d’intimité
    Comme le centre accueille des chambres d’hôtes,
    il fallait pouvoir matérialiser une séparation entre espace commun et intime.
    Les filtres se composent de multiples tiges métalliques qui forment une gradation du commun à l’intime.
    Cette trame verticale est également reprise pour former les brises soleil des verrières,
    le toit vitrée du château ou encore les filets d’eau du spa.

     

     

    interview

    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai visité plusieurs lieux comme un silot à grains, des anciennes gravières, une maison de retraite désaffectée.
    Mais quand je suis arrivée devant ce château délabré, j’ai aimé l’atmosphère qui s’en dégageait,
    la végétation qui a reprit ses droits. Cela m’a donné de suite pleins d’idées sur ce que pouvait devenir ce lieu.
    Je voulais lui redonner une fonction pour que l’on puisse le redécouvrir.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    L’ensemble du projet a pour but de conserver l’atmosphère du lieu et de souligner les ruines.

    L’architecture, c’est ce qui fait de belles ruines

    une citation d’Auguste Perret, je trouve qu’elle résume assez bien ma pensée.

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Quand je réfléchie à un projet, les idées me viennent sans vraiment de référence architecturale ou artistique.
    Mais ensuite pour son développement, je cherche des références qui illustrent mes pensées.

    Pour ce projet, je me suis appuyée sur le Musée / Piscine de Périgueux,
    une réhabilitation mêlant vielles pierres et verrières.

    J’ai également fait pas mal de recherches sur les salons de thé et les espaces de bien-être.
    Les thermes de Vals m’ont aidés à développer l’ambiance du spa, notamment en m’inspirant
    de l’aspect minéral des murs et des bassins dans les thermes.
    Dans mon projet, on retrouve cet aspect par l’utilisation de l’ardoise sous de multiples formes.

    Pour les filets d’eau que l’on retrouve dans le spa, ma référence artistique a été DGT Architect
    avec leur projet Light in Water, jeux d’eau et de lumières, que je trouve magnifique.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    J’intègre en septembre l’école d’architecture de Bordeaux.
    La formation du BTS m’a permis d’entrée directement en deuxième année.
    Je remercie d’ailleurs mes professeurs pour leurs conseils que j’ai suivi (pour la plus part !)
    et aussi et surtout ma famille qui m’a souvent aidé pour l’aboutissement de mes projets !
    J’espère réussir la suite de mes études et devenir architecte, j’ai toujours voulu faire ça !  

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    J’adore aidé ma famille et mes amis à aménager leur maison ou leur donner des idées pour embellir des lieux.
    J’ai quelques « missions » à remplir cet été pour eux et ça m’amuse beaucoup.
    J’ai envie de créer et de relooker certains meubles pour mon futur appartement,
    je pense que cela va m’occuper jusqu’en septembre !
    J’en profite avant de commencer les cours à Bordeaux.

    Dès la rentrée dans cette école d’architecture,
    c’est un peu le projet de ma vie qui se réalise,
    un rêve d’enfant que je suis impatiente d’éveiller.

    Merci à Maelys.

  • montpellier – la p’tite phanie #PP03

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en DE de Louise, et Bénédicte en DG-print.
    C’est au tour de Lisa, aussi en print, et son projet pour l’association Sibylline,
    avec « La petite Phanie ».

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 3
    la p’tite phanie
    Présentation

    Sibylline est une association dont la mission est de secourir des animaux marins en détresse
    sur la côte Atlantique. 
    Leur but est de soigner et de remettre en liberté ces animaux :
    oiseaux marins, dauphins et baleines, tortues, requins…
    quand en France ils sont systématiquement euthanasiés.

    Ce sont des militants pour les animaux avant tout et n’hésitent pas à s’imposer face
    aux autorités pendant les interventions.

    On peut juger de la grandeur d’une nation
    par la façon dont les animaux y sont traités…’ Gandhi

    Projet

    Cette année, ils ont reçu pour un euro symbolique un ancien bateau de pêche,
    qu’ils souhaitent réhabiliter et transformer en bateau-hôpital pour leurs interventions en mer,
    ainsi que l’équiper en matériel vétérinaire.
    Les vétérinaires pourront intervenir sur toute la côte atlantique française,
    rapidement et efficacement et surtout relâcher les animaux dans leur milieu naturel le plus vite possible.

    L’association a besoin d’argent pour ce projet, ils lancent une campagne d’appel aux dons
    par le biais du passeport Odyssée. Il est offert en contrepartie d’un don, et permet de créer un lien entre
    l’association et le donateur
    , de former une communauté autour du projet du bateau-hôpital « la P’tite Phanie ».

    Être ambassadeur de l’océan, ça veut dire parler pour lui et donc s’engager à le défendre.

    axe
    faire des vagues

    L’axe qui a été choisi par l’annonceur est le militant.

    Le but était donc de faire ressortir ce trait de caractère, je me suis rapprochée de l’esthétique mai 68;
    une seule couleur
    pour les visuels, le bleu en rapport avec l’océan, des images simples et fortes
    réalisées en gravure pour donner un aspect tamponné, frappé sur le papier accompagnées de slogans
    ou de phrases qui évoquent l’action et leur cause.

    Le passeport Odyssée est ainsi devenu un bout de papier pour faire des vagues puisque

    c’est avec des petits riens qu’on fait de grandes choses. 

    Par l’achat du passeport (pour la petite somme de 4 euros) nous participons à quelque chose de plus grand,
    le bateau-hôpital et l’éveil des consciences dés le plus jeune âge.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet parce que travailler pour une association m’attirait beaucoup plus
    qu’un projet autour d’un produit à vendre juste pour l’argent,

    je voulais que mon travail soit vraiment utile
    à une cause qui me tient à coeur. 

    Et comme j’ai beaucoup d’affinités avec l’univers de la mer, de l’océan, je pensais que ce serait plus simple
    pour moi de travailler pour cette campagne de communication.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    L’annonceur, du moins Frédérique, que j’ai eu par mail et au téléphone le plus souvent,
    était très enthousiaste à l’idée du projet, et nous avons pu échanger toute l’année nos idées, etc..
    L’idée d’un passeport venait d’eux, mais j’ai pu leur donner des directions créatives
    et des conseils au niveau du contenu et de la mise en forme du support, qu’ils ont appréciés.
    Le projet s’est donc monté au fur et à mesure de nos échanges, ensemble.

    Et, si tout va bien, le projet dans son ensemble devrait être imprimé
    et diffusé dans les Landes où ils sont basés.

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Pour le premier axe, j’ai mis en avant le côté militant de l’association et me suis donc inspirée des affiches
    de l’atelier des Beaux Arts de Paris surtout, pour les messages militants je me suis inspirée
    de Grapus naturellement.
    Pour l’autre, je me suis appuyée sur un univers plus proche de la bande dessinée, et de l’enfance,
    des tempéraments d’héroïnes comme Princesse Mononoké de Miyazaki, ou Mafalda de Quino.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Après l’obtention du BTS, que faire, question difficile !
    Je prends un an pour faire le point, mais pas sans rien faire, je suis en train d’apprendre à coder,
    histoire de compléter mes acquis. 
    Et je me lancer en tant graphiste freelance, en auto-entrepreneur.
    Si ça marche et que ça me plaît, tant mieux, sinon j’ai un an devant moi pour décider d’un autre plan !

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Des projets personnels, comme pendant le BTS j’en ai quelques uns oui.
    Déjà avec le collectif Karbone (article sur le blog, ici) nous sortons notre prochain fanzine d’ici septembre.
    Et maintenant que je suis en Alsace on va essayer de vendre nos éditions ici,
    pour se faire connaître ailleurs qu’à Montpellier !

    Je peins et je dessine toujours autant et je pense en ce moment à une petite édition perso,
    c’est que des plans pour le moment mais je vais y travailler cet été.

     

    Merci à Lisa, sa gentillesse et ses sourires.
    Fais nous signe quand ton actu perso prendra forme ^^

  • Nantes – le cheval acteur #PP02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en design d’espace de Louise,
    je continue avec Bénédicte en DG-print et son projet
    sur « le cheval acteur » au Domaine de Chantilly.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 2
    le cheval acteur
    Présentation

    Le domaine de Chantilly souhaite accueillir l’exposition « Le cheval acteur » qui portera
    sur le rôle et la place du cheval au cinéma dans l’enceinte du musée vivant du cheval
    qui se situe dans les grandes écuries du domaine du 1er avril  au 25 octobre 2018.

    Cette exposition inédite proposera à l’intérieur de la bâtisse des objets, des costumes,
    des témoignages d’acteurs et de réalisateurs ayant collaboré avec les équidés
    et en extérieur projections films tous les samedis et des démonstrations en extérieur
    au mois de juin-juillet avec la présence de grands dresseurs et cascadeurs français
    (Mario Luraschi et Jean-François Pignon).

    L’objectif de ce grand événement est de rendre l’univers du cheval accessible et plus compréhensible,
    offrir un​​​​​​​​​​​​e dimension tout public au domaine, casser son image élitiste
    en l’associant à l’univers «pop culture» par le biais du 7e art.

     

    Projet

    Le domaine de Chantilly regroupe le Château, le musée du cheval, le Musée Condé, la bibliothèque et le parc.
    Il s’étend sur 7 800 hectares au sein de l’une des plus grandes forêts des environs de Paris.
    C’est l’un des joyaux du patrimoine français.
    Le domaine propose tous les ans des spectacles équestres de qualité
    qui participent à sa reconnaissance nationale mais aussi internationale.
    Le domaine de chantilly bénéficie d’une identité visuelle très classique et élégante,
    c’est un lieu imprégné d’histoire française et de noblesse. Néanmoins cette image est également imprégnée
    de préjugés dévalorisants, élitistes et bourgeois, en désaccord avec les intentions et les cibles du lieu. 

     

    axe
    cabotinage équestre

    J’ai voulu souligner la sympathie, accessibilité du cheval, son aspect populaire
    ainsi que la dimension ludique de l’exposition à travers des couleurs
    et des formes qui évoque une certaine légèreté.

    J’ai donc utilisé l’illustration, on retrouve un cheval stylisé, organique qui devient mascotte de l’événement.
    On retrouve les idées de mouvements et de silhouettes en clin d’œil au cinéma
    mais aussi en références aux célèbres travaux d’Edweard Muybridge.

    J’ai choisit de créer un motif, toujours dans la volonté de rendre l’exposition accessible à tous,
    il parle aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet par étapes, en premier lieu je suis partie sur un projet d’identité bien moins ambitieux,
    je visait la sécurité inconsciemment. Puis, mes professeurs m’ont poussé à me dépasser un peu
    dans un design de message pour un événement autour du cheval.
    Et pourquoi le cheval absolument ?
    En réalité j’avais envie de mêler mes deux passions pour ce projet de fin d’études.
    Je baigne dans le monde équestre depuis toute petite et je suis propriétaire d’un cheval Andalou.
    Alors certes, une jeune fille passionnée par les chevaux ce n’est pas très original, un peu stéréotypé,
    mais c’est aussi là ou je me suis posé un défis. Rendre mon projet original, intéressant et distinctif.

    Au final, je suis ravie de mon choix qui mêle à la fois
    ma sensibilité personnelle et professionnelle
    ce qui m’a permis d’être d’autant plus productive et investie.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai pas eu de contact direct avec l’annonceur car tout était fictif.
    Cependant, je me suis rendu à Chantilly afin de visiter le domaine
    et plus particulièrement les grandes écuries afin de me projeter davantage.
    J’y ai effectué un petit reportage photo et du repérage pour la signalétique, cela m’a beaucoup aidé.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    Ma problématique était :
    Comment inciter le grand public à venir découvrir l’exposition «le cheval acteur» innovante
    et ses événements associés, alors que le Domaine de Chantilly associé au monde équestre
    renvoie une image élitiste peu engageante ?

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Je puise l’inspiration un peu partout, je suis influencée par des artistes, des designers,
    des illustrateurs, des typographes, des agences de communications, des architectes,
    des grapheurs, des tatoueurs et j’en passe …
    Mais si je devais dire quelques noms qui m’ont particulièrement marqués, je dirais :
    Antoine + Manuel, Marina Muun, Post Typography, Stefan Sagmeister, Jean Jullien et Pénélope Bagieu 🙂

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Je suis aujourd’hui à la recherche d’un poste de graphiste, je suis très motivée et déterminée.

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    En parallèle de mes recherches d’emploi je continue de dessiner
    et de me lancer des défis de design et d’illustrations.

    Mon objectif étant de devenir toujours plus polyvalente
    j’expérimente sans cesse

    Merci à Bénédicte,
    tu peux découvrir l’ensemble de son travail ici

  • MONTPELLIER – cocon végétal #PP01

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je commence avec Louise en DE et son projet
    sur la réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 1
    Réhabilitation de la place Alexandre Laissac
    Présentation

    La Ville de Montpellier lance un appel d’offre pour le réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier,
    pour la réalisation d’un espace urbain paysager à la frontière du centre historique;
    et ainsi que la réalisation d’une micro architecture permettant l’implantation d’un espace dit
    de Mobilité de la TaM (Transports Agglomération de Montpellier : tram, bus, taxi, vélo).

    Aujourd’hui, le quartier dans son ensemble fait l’objet de nombreuses démarches de réhabilitations urbaines.
    L’enjeu étant pour la ville, par la réhabilitation de cet espace,
    d’assurer une cohérence d’ensemble du quartier et de le valoriser.

    Ce projet permettra de concrétiser ce nouvel espace urbain.

    Le principe étant : concevoir, à partir du « non-lieu » que constitue cette partie du quartier,
    une nouvelle place publique accueillante, sécuritaire et dynamique au profit des différents usagers.

     

    PrOJET

    Le bâtiment contemporain s’inscrit dans son environnement et assure sa bonne intégration
    dans le milieu historique. La présence de cet aménagement important
    à la fois par sa taille et par sa fonction redonne un sens à l’entrée dans la ville.
    Sa forme confère un caractère dynamique à l’ensemble.

    L’intérêt et la difficulté de ce projet consistent à trouver le juste équilibre entre la réponse
    aux exigences urbaines et l’intégration d’un nouveau projet
    dans un lieu déjà marqué par des erreurs successives.
    Le parti pris retenu propose une place verte jouant sur des effets de hauteur et de perspectives,
    tour à tour, révélant, masquant, les différentes fonctions qu’elle abrite, protège.
    Elle organise les vies parallèles qui se déroulent dans et autour d’elle :
    celles des riverains, des commerces et des usagers ponctuels.

    L’effet architectural de l’ensemble tient à ce constant
    aller et retour
    entre écrin de verdure
    et la ville en mouvement.

    Le but du projet est de retrouver un espace sécuritaire et un apaisement sonore
    ainsi que visuel, 
    par la création d’une barrière architecturale.

    L’objectif étant par l’élévation et le jeu topographique de créer un cocon végétal comme
    suspendu au dessus de la ville
    , isoler un instant le passant dans un espace naturel.
    Pour ce faire l’aménagement se tourne vers un module centrale, comme une feuille posée sur la ville.
    La volumétrie du batti par son inclinaison offre un nouvel horizon,
    et dirige le regard au dessus des circulations, vers le patrimoine architecturale qui l’entoure.
    L’inclinaison devient le support du corps et ouvre le regard sur un nouveau cadrage de la ville.

     

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Mon projet est de l’ordre de l’aménagement urbain,
    il clôture la fin du cycle et comme une transition progressive au fils de ces 3 années d’apprentissage.
    Il m’offre la possibilité de m’exprimer à une échelle différente qui est celle de la ville.
    Chaque portion territoriale est dotée d’une histoire, et le projet architecturale propose un avenir,
    c’est la ma motivation dans ce projet.
    Le travail résultant de l’analyse historique, architecturale et sociologique.
    De plus, la place A. Laissac offre aujourd’hui un bel d’intervention. 

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Le travail de Gilles Clément, qui est un paysagiste et écrivain français.
    Il propose une approche différente de l’art du jardin.
    Ainsi que l’architecture japonaise, tel que le travail de Sou Fujimoto.

    peux tu nous présenter ton axe et sa problématique ?

    Les recherches sont basé sur l’historique du lieu et la pratique urbain des usagers.
    La problématique était « comment garder l’âme du lieu tout améliorant la vie urbaine ? »
    L’axe proposer, repose sur l’idée d’une architecture compact
    regroupant les différents usages de la ville répertorier l’hors de l’analyse.
    L’architecture propose un espace vert comme une sorte de cocon végétal suspendu au milieu de la ville.
    L’aménagement reprends les traces des architectures passées
    et redistribue l’espace de la ville pour différents usages et usagers.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    A ce jour, je ne suis pas encore fixé sur ce que je vais faire l’an prochain…
    J’ai commencé à postuler dans quelques agences, je suis en attente de leurs réponses.

     

    Merci à Louise