• MONTPELLIER – cocon végétal #PP01

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je commence avec Louise en DE et son projet
    sur la réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 1
    Réhabilitation de la place Alexandre Laissac
    Présentation

    La Ville de Montpellier lance un appel d’offre pour le réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier,
    pour la réalisation d’un espace urbain paysager à la frontière du centre historique;
    et ainsi que la réalisation d’une micro architecture permettant l’implantation d’un espace dit
    de Mobilité de la TaM (Transports Agglomération de Montpellier : tram, bus, taxi, vélo).

    Aujourd’hui, le quartier dans son ensemble fait l’objet de nombreuses démarches de réhabilitations urbaines.
    L’enjeu étant pour la ville, par la réhabilitation de cet espace,
    d’assurer une cohérence d’ensemble du quartier et de le valoriser.

    Ce projet permettra de concrétiser ce nouvel espace urbain.

    Le principe étant : concevoir, à partir du « non-lieu » que constitue cette partie du quartier,
    une nouvelle place publique accueillante, sécuritaire et dynamique au profit des différents usagers.

     

    PrOJET

    Le bâtiment contemporain s’inscrit dans son environnement et assure sa bonne intégration
    dans le milieu historique. La présence de cet aménagement important
    à la fois par sa taille et par sa fonction redonne un sens à l’entrée dans la ville.
    Sa forme confère un caractère dynamique à l’ensemble.

    L’intérêt et la difficulté de ce projet consistent à trouver le juste équilibre entre la réponse
    aux exigences urbaines et l’intégration d’un nouveau projet
    dans un lieu déjà marqué par des erreurs successives.
    Le parti pris retenu propose une place verte jouant sur des effets de hauteur et de perspectives,
    tour à tour, révélant, masquant, les différentes fonctions qu’elle abrite, protège.
    Elle organise les vies parallèles qui se déroulent dans et autour d’elle :
    celles des riverains, des commerces et des usagers ponctuels.

    L’effet architectural de l’ensemble tient à ce constant
    aller et retour
    entre écrin de verdure
    et la ville en mouvement.

    Le but du projet est de retrouver un espace sécuritaire et un apaisement sonore
    ainsi que visuel, 
    par la création d’une barrière architecturale.

    L’objectif étant par l’élévation et le jeu topographique de créer un cocon végétal comme
    suspendu au dessus de la ville
    , isoler un instant le passant dans un espace naturel.
    Pour ce faire l’aménagement se tourne vers un module centrale, comme une feuille posée sur la ville.
    La volumétrie du batti par son inclinaison offre un nouvel horizon,
    et dirige le regard au dessus des circulations, vers le patrimoine architecturale qui l’entoure.
    L’inclinaison devient le support du corps et ouvre le regard sur un nouveau cadrage de la ville.

     

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Mon projet est de l’ordre de l’aménagement urbain,
    il clôture la fin du cycle et comme une transition progressive au fils de ces 3 années d’apprentissage.
    Il m’offre la possibilité de m’exprimer à une échelle différente qui est celle de la ville.
    Chaque portion territoriale est dotée d’une histoire, et le projet architecturale propose un avenir,
    c’est la ma motivation dans ce projet.
    Le travail résultant de l’analyse historique, architecturale et sociologique.
    De plus, la place A. Laissac offre aujourd’hui un bel d’intervention. 

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Le travail de Gilles Clément, qui est un paysagiste et écrivain français.
    Il propose une approche différente de l’art du jardin.
    Ainsi que l’architecture japonaise, tel que le travail de Sou Fujimoto.

    peux tu nous présenter ton axe et sa problématique ?

    Les recherches sont basé sur l’historique du lieu et la pratique urbain des usagers.
    La problématique était « comment garder l’âme du lieu tout améliorant la vie urbaine ? »
    L’axe proposer, repose sur l’idée d’une architecture compact
    regroupant les différents usages de la ville répertorier l’hors de l’analyse.
    L’architecture propose un espace vert comme une sorte de cocon végétal suspendu au milieu de la ville.
    L’aménagement reprends les traces des architectures passées
    et redistribue l’espace de la ville pour différents usages et usagers.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    A ce jour, je ne suis pas encore fixé sur ce que je vais faire l’an prochain…
    J’ai commencé à postuler dans quelques agences, je suis en attente de leurs réponses.

     

    Merci à Louise