• Nantes, la Loire & nous #PP05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Voici le cinquième article de cette série après Louise, BénédicteLisa & Maelys (clic pour lire !)
    je continue avec Mathilde en DE et son projet sur la réhabilitation deux pontons couverts,
    situés dans le quartier du Bas-Chantenay, à Nantes.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 5
    nantes, la loire & nous
    Présentation

    Ce projet est une réhabilitation de deux pontons couverts, situés dans le quartier du Bas-Chantenay
    à Nantes. Le projet est missionné par Nantes Métropole afin de densifier et relier ce site au reste
    de la ville en y créant un quai d’embarquement pour une nouvelle ligne de navibus ainsi qu’un bar.

    A la fin du XIXe siècle, la ville de Nantes met en place un système pour relier les deux rives de la Loire,
    et réalise l’aménagement de différents pontons à des lieux stratégiques.
    Nantes Métropole va acheter un premier bateau à la compagnie basse Loire, un steamer,
    qui va être baptisé Roquio. Il va ensuite donner son nom à l’ensemble de la flotte de huit bateaux.

    Ces navettes permettaient aux ouvriers du sud d’aller travailler aux industries du nord,
    et les weekends aux familles de se distraire en bord de Loire.
    Ces liaisons ont duré 90 ans, et les steamers accostaient à ces pontons couverts;
    il y avait 7 points d’embarquement. De tous les embarcadères desservis, seul celui du quai du Cordon Bleu
    à Chantenay est resté dans son état d’origine avec ses pontons couverts, d’où l’intérêt du maître d’ouvrage
    pour ce site en particulier afin de pouvoir remettre en état ce patrimoine avant qu’il soit dénaturé
    et transformé comme il l’a été sur les autres sites.

    Planche de présentation en PDF (lien)

    Projet & axe
    PATRIMOINE MARITIME NANTAIS

    Un des enjeux de ce projet est l’espace du quai du Cordon Bleu, un lieu qui dans le futur se veut dédié
    à l’activité nautique avec des espaces partagés pour des événements festifs comme des fêtes nautiques.
    Afin de le réamenager, un concours à été organisé pour faire de ce lieu un point stratégique de déplacement
    sur terre ainsi que sur le fleuve, mais aussi un point d’arrêt pour offrir des points de vue sur les nombreux
    sites remarquables qui l’entourent.

    L’ensemble du projet a pour but de mêler la conservation de ce patrimoine, la connexion entre ce lieu
    et le reste de la ville tout en respectant la nature existante et faisant du fleuve le point central du projet.

    L’intention de ce projet étant de relier différents quartiers de Nantes par la Loire,
    l’inspiration est venue d’un élément remarquable, d’un certain nombre de lieux sur Nantes,
    les structures en acier liées aux anciens chantiers navals comme les nefs, le jardin des fonderies
    ou encore la grue noire Dubigeon présente à côté du site.

    Le projet, dans son parti-pri formel, reprend l’esthétique des structures vernaculaires et permet de relier
    les pontons, eux aussi patrimoine maritime nantais, au reste de la ville.
    Elles seraient installées autour, comme enveloppe qui permet de les dissimuler au premier abord
    en arrivant sur le site depuis la route, puis les mettre en valeur une fois à l’intérieur grâce notamment
    à la végétation existante qui serait amenée à continuer de se développer sur la structure.
    L’espace sur l’eau créé par celles-ci dégage des espaces de consommation pour le bar,
    à différents niveaux qui offrent différents points de vue sur les sites aux alentours.

    Au niveau de l’aménagement des pontons couverts existants, le parti-pris est de conserver l’existant,
    c’est pourquoi les éléments de cloisons intérieurs sont presque toutes conservées et seulement modifiées
    dans l’espace d’embarquement pour le rendre plus pratique, et accessible aux handicapés.
    Pour le ponton accueillant le bar, les deux magasins gardent leurs emplacements et capacités d’origine.

    L’architecture en acier a été composé en fonction des points de vue à offrir sur les sites environnants.
    En effet les structures sont composées de plateaux suspendus, qui permettent à la fois de séparer
    et donc de créer des espaces plus intimes par petit groupe pour les usagers du bar.
    Les deux nouveaux éléments architecturaux sont reliés par une passerelle en hauteur agrémentée d’un filet,
    et par une coursive flottante.

     

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je connais bien ce quartier du Bas-Chantenay situé à l’ouest de Nantes, j’ai l’habitude de m’y rendre.
    J’ai toujours trouvé dommage que personne ne connaisse ce quartier, n’ai jamais vu les différents éléments
    remarquables de notre patrimoine maritime tel que les anciennes salles à tracer, ou encore la grue dubigeon.

    J’ai choisi ce projet afin de faire découvrir
    et de sublimer ces éléments d’histoire de la ville. 

    Tout en tournant le projet vers la Loire et l’inscrivant dans la dynamique réalisée par Nantes
    depuis plusieurs années.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    Elle s’inscrit dans la dynamique effectuée il y a quelques années sur l’île de Nantes où
    «Dans l’île, toute action d’aménagement renvoie directement ou indirectement au thème de l’ouverture
    de la ville sur la Loire. C’est dans l’île de Nantes que le rapport entre la ville et le fleuve peut être cultivé
    et conférer à tout aménagement son sens. Toute action entreprise devra satisfaire à l’idée qu’elle introduit,
    qu’elle développe, qu’elle restaure une relation de la ville avec l’eau. »
    (Chemetoff et Berthomieu, L’île de Nantes, le Plan guide en projet, 1999, éd. Memo)

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Mes principales sources d’inspirations ont été les éléments existants à Nantes appartenant au patrimoine
    maritime, les vestiges de construction des chantiers navals, les friches industrielles…

    Mais je me suis également appuyée sur plusieurs architectures tel que “Nest We Grow” de Kengo Kuma,
    ainsi que le Pavillon du Brésil à l’Exposition Universelle de Milan, ou encore
    le Belvédère imaginé par Tadashi Kawamata pour offrir un point de vue lointain sur Nantes encore inexistant.
    C’est le premier projet annoncé de la densification du bas-Chantenay, les pontons en seraient la continuité…

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    J’intègre en septembre l’Ecole d’Architecture de Lyon en entrant directement en deuxième année.
    Je pars avec beaucoup d’acquis grâce au BTS, à mes professeurs, les échanges et l’entraide
    avec mes camarades de classe me serviront.
    J’espère pour arriver au bout du cursus en école d’architecture !

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Mon travail saisonnier, mais je travaille aussi sur un projet pour mes proches :
    une réhabilitation et extension d’une maison ancienne à la Bernerie en retz sur la côte Atlantique.

    Merci à Mathilde.

  • toulouse – château, thé & beauté #PP04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Voici mon quatrième article pour cette série après Louise, Bénédicte et Lisa (clic pour lire !)
    je continue avec Maelys en DE et son projet sur la réhabilitation d’un château en ruines
    en espace spa, salon de thé et chambres d’hôtes, un lieu hors du temps.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 4
    un espace hors du temps 
    Présentation

    Le projet vise à réhabiliter un château en ruine, en espace de bien-êtregravitant autour
    de l’univers du théet de ses bienfaits.

    Le lieu d’implantation du projet se situe au Vernet, une petite ville en pleine campagne
    Haute-Garonnaise qui offre un calme propice à la détente.
    Le château se situe au milieu des champs mais également proche du centre ville.

    L’existant s’apparente à une ruine. Les murs sont en briques.
    Les bâtiments sont envahis par la végétation qui s’est répendue sur les murs,
    les planchers en bois entassés au sol et les espaces extérieurs devenus plus dense.

    Un lieu unique, avec une beauté harmonieuse et particulière.
    Un centre insolite propice à une parenthèse enchantée ! 
     

     

    Projet & axe

    L’objectif était de ne pas dénaturer les lieux et garder intacte les ruines du château et de ses annexes.

    L’un des enjeux était donc de trouver comment les conserver et les mettre en valeur.
    J’ai pour cela choisi d’utiliser des verrières qui viendraient s’emboiter sur les ruines,
    s’y poser ou encore les recouvrir. Un mélange entre ancien et contemporain.
    La transparence permet de ne rien occulter et de souligner les briques existantes.

    Il y avait aussi la question du vide central, cette grande étendue d’herbe qui dessert
    les quatre bâtiments du projet. L’investir ? Conserver le vide ?
    J’ai finalement décidé de laisser place au vide.

    Pour cela j’ai créé un jardin enterré, celui-ci ne dépasse pas du niveau 0.
    Ainsi le vide visuel est conservé mais quand on s’approche un peu plus, le jardin apparaît.
    Il se compose de quatre zones s’organisant autour de deux allées principales qui desservent
    les différentes fonctions du centre de bien-être :
    l’une forme des sortes de gradins propices à l’échange, une autre accueille des bassins d’eau claire,
    la troisième possède de nombreuses marches menant à des espaces de méditation
    et la dernière abrite des essences florales qui aromatisent le thé pour s’immerger totalement dans cet univers.

    L’univers du thé est présent dans le salon de thé où l’on peut le déguster en boisson et sous forme de met.
    On le retrouve dans le jardin et dans le spa où l’on peut se baigner dans un bain infusé au thé.
    Dans le bâtiment sud, une serre a été créé et abrite des théiers,
    ce qui permet au visiteur de toucher et comprendre d’où vient cette boisson millénaire.

    Dans le spa on retrouve une ambiance de pénombre avec des murs en ardoise et des bassins en béton gris.
    Des jeux de lumières sont créés par l’intermédiaire des filets d’eau.
    Ceux-ci indiquent aux visiteurs la température des bains en se parant de couleur bleuté ou rougeoyante.

    Ensuite, j’ai choisi de m’inspirer de la clairière environnante  et d’en extraire leur finesse et leur verticalité
    pour créer des filtres d’intimité
    Comme le centre accueille des chambres d’hôtes,
    il fallait pouvoir matérialiser une séparation entre espace commun et intime.
    Les filtres se composent de multiples tiges métalliques qui forment une gradation du commun à l’intime.
    Cette trame verticale est également reprise pour former les brises soleil des verrières,
    le toit vitrée du château ou encore les filets d’eau du spa.

     

     

    interview

    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai visité plusieurs lieux comme un silot à grains, des anciennes gravières, une maison de retraite désaffectée.
    Mais quand je suis arrivée devant ce château délabré, j’ai aimé l’atmosphère qui s’en dégageait,
    la végétation qui a reprit ses droits. Cela m’a donné de suite pleins d’idées sur ce que pouvait devenir ce lieu.
    Je voulais lui redonner une fonction pour que l’on puisse le redécouvrir.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    L’ensemble du projet a pour but de conserver l’atmosphère du lieu et de souligner les ruines.

    L’architecture, c’est ce qui fait de belles ruines

    une citation d’Auguste Perret, je trouve qu’elle résume assez bien ma pensée.

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Quand je réfléchie à un projet, les idées me viennent sans vraiment de référence architecturale ou artistique.
    Mais ensuite pour son développement, je cherche des références qui illustrent mes pensées.

    Pour ce projet, je me suis appuyée sur le Musée / Piscine de Périgueux,
    une réhabilitation mêlant vielles pierres et verrières.

    J’ai également fait pas mal de recherches sur les salons de thé et les espaces de bien-être.
    Les thermes de Vals m’ont aidés à développer l’ambiance du spa, notamment en m’inspirant
    de l’aspect minéral des murs et des bassins dans les thermes.
    Dans mon projet, on retrouve cet aspect par l’utilisation de l’ardoise sous de multiples formes.

    Pour les filets d’eau que l’on retrouve dans le spa, ma référence artistique a été DGT Architect
    avec leur projet Light in Water, jeux d’eau et de lumières, que je trouve magnifique.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    J’intègre en septembre l’école d’architecture de Bordeaux.
    La formation du BTS m’a permis d’entrée directement en deuxième année.
    Je remercie d’ailleurs mes professeurs pour leurs conseils que j’ai suivi (pour la plus part !)
    et aussi et surtout ma famille qui m’a souvent aidé pour l’aboutissement de mes projets !
    J’espère réussir la suite de mes études et devenir architecte, j’ai toujours voulu faire ça !  

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    J’adore aidé ma famille et mes amis à aménager leur maison ou leur donner des idées pour embellir des lieux.
    J’ai quelques « missions » à remplir cet été pour eux et ça m’amuse beaucoup.
    J’ai envie de créer et de relooker certains meubles pour mon futur appartement,
    je pense que cela va m’occuper jusqu’en septembre !
    J’en profite avant de commencer les cours à Bordeaux.

    Dès la rentrée dans cette école d’architecture,
    c’est un peu le projet de ma vie qui se réalise,
    un rêve d’enfant que je suis impatiente d’éveiller.

    Merci à Maelys.

  • montpellier – la p’tite phanie #PP03

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en DE de Louise, et Bénédicte en DG-print.
    C’est au tour de Lisa, aussi en print, et son projet pour l’association Sibylline,
    avec « La petite Phanie ».

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 3
    la p’tite phanie
    Présentation

    Sibylline est une association dont la mission est de secourir des animaux marins en détresse
    sur la côte Atlantique. 
    Leur but est de soigner et de remettre en liberté ces animaux :
    oiseaux marins, dauphins et baleines, tortues, requins…
    quand en France ils sont systématiquement euthanasiés.

    Ce sont des militants pour les animaux avant tout et n’hésitent pas à s’imposer face
    aux autorités pendant les interventions.

    On peut juger de la grandeur d’une nation
    par la façon dont les animaux y sont traités…’ Gandhi

    Projet

    Cette année, ils ont reçu pour un euro symbolique un ancien bateau de pêche,
    qu’ils souhaitent réhabiliter et transformer en bateau-hôpital pour leurs interventions en mer,
    ainsi que l’équiper en matériel vétérinaire.
    Les vétérinaires pourront intervenir sur toute la côte atlantique française,
    rapidement et efficacement et surtout relâcher les animaux dans leur milieu naturel le plus vite possible.

    L’association a besoin d’argent pour ce projet, ils lancent une campagne d’appel aux dons
    par le biais du passeport Odyssée. Il est offert en contrepartie d’un don, et permet de créer un lien entre
    l’association et le donateur
    , de former une communauté autour du projet du bateau-hôpital « la P’tite Phanie ».

    Être ambassadeur de l’océan, ça veut dire parler pour lui et donc s’engager à le défendre.

    axe
    faire des vagues

    L’axe qui a été choisi par l’annonceur est le militant.

    Le but était donc de faire ressortir ce trait de caractère, je me suis rapprochée de l’esthétique mai 68;
    une seule couleur
    pour les visuels, le bleu en rapport avec l’océan, des images simples et fortes
    réalisées en gravure pour donner un aspect tamponné, frappé sur le papier accompagnées de slogans
    ou de phrases qui évoquent l’action et leur cause.

    Le passeport Odyssée est ainsi devenu un bout de papier pour faire des vagues puisque

    c’est avec des petits riens qu’on fait de grandes choses. 

    Par l’achat du passeport (pour la petite somme de 4 euros) nous participons à quelque chose de plus grand,
    le bateau-hôpital et l’éveil des consciences dés le plus jeune âge.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet parce que travailler pour une association m’attirait beaucoup plus
    qu’un projet autour d’un produit à vendre juste pour l’argent,

    je voulais que mon travail soit vraiment utile
    à une cause qui me tient à coeur. 

    Et comme j’ai beaucoup d’affinités avec l’univers de la mer, de l’océan, je pensais que ce serait plus simple
    pour moi de travailler pour cette campagne de communication.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    L’annonceur, du moins Frédérique, que j’ai eu par mail et au téléphone le plus souvent,
    était très enthousiaste à l’idée du projet, et nous avons pu échanger toute l’année nos idées, etc..
    L’idée d’un passeport venait d’eux, mais j’ai pu leur donner des directions créatives
    et des conseils au niveau du contenu et de la mise en forme du support, qu’ils ont appréciés.
    Le projet s’est donc monté au fur et à mesure de nos échanges, ensemble.

    Et, si tout va bien, le projet dans son ensemble devrait être imprimé
    et diffusé dans les Landes où ils sont basés.

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Pour le premier axe, j’ai mis en avant le côté militant de l’association et me suis donc inspirée des affiches
    de l’atelier des Beaux Arts de Paris surtout, pour les messages militants je me suis inspirée
    de Grapus naturellement.
    Pour l’autre, je me suis appuyée sur un univers plus proche de la bande dessinée, et de l’enfance,
    des tempéraments d’héroïnes comme Princesse Mononoké de Miyazaki, ou Mafalda de Quino.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Après l’obtention du BTS, que faire, question difficile !
    Je prends un an pour faire le point, mais pas sans rien faire, je suis en train d’apprendre à coder,
    histoire de compléter mes acquis. 
    Et je me lancer en tant graphiste freelance, en auto-entrepreneur.
    Si ça marche et que ça me plaît, tant mieux, sinon j’ai un an devant moi pour décider d’un autre plan !

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Des projets personnels, comme pendant le BTS j’en ai quelques uns oui.
    Déjà avec le collectif Karbone (article sur le blog, ici) nous sortons notre prochain fanzine d’ici septembre.
    Et maintenant que je suis en Alsace on va essayer de vendre nos éditions ici,
    pour se faire connaître ailleurs qu’à Montpellier !

    Je peins et je dessine toujours autant et je pense en ce moment à une petite édition perso,
    c’est que des plans pour le moment mais je vais y travailler cet été.

     

    Merci à Lisa, sa gentillesse et ses sourires.
    Fais nous signe quand ton actu perso prendra forme ^^

  • Nantes – le cheval acteur #PP02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en design d’espace de Louise,
    je continue avec Bénédicte en DG-print et son projet
    sur « le cheval acteur » au Domaine de Chantilly.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 2
    le cheval acteur
    Présentation

    Le domaine de Chantilly souhaite accueillir l’exposition « Le cheval acteur » qui portera
    sur le rôle et la place du cheval au cinéma dans l’enceinte du musée vivant du cheval
    qui se situe dans les grandes écuries du domaine du 1er avril  au 25 octobre 2018.

    Cette exposition inédite proposera à l’intérieur de la bâtisse des objets, des costumes,
    des témoignages d’acteurs et de réalisateurs ayant collaboré avec les équidés
    et en extérieur projections films tous les samedis et des démonstrations en extérieur
    au mois de juin-juillet avec la présence de grands dresseurs et cascadeurs français
    (Mario Luraschi et Jean-François Pignon).

    L’objectif de ce grand événement est de rendre l’univers du cheval accessible et plus compréhensible,
    offrir un​​​​​​​​​​​​e dimension tout public au domaine, casser son image élitiste
    en l’associant à l’univers «pop culture» par le biais du 7e art.

     

    Projet

    Le domaine de Chantilly regroupe le Château, le musée du cheval, le Musée Condé, la bibliothèque et le parc.
    Il s’étend sur 7 800 hectares au sein de l’une des plus grandes forêts des environs de Paris.
    C’est l’un des joyaux du patrimoine français.
    Le domaine propose tous les ans des spectacles équestres de qualité
    qui participent à sa reconnaissance nationale mais aussi internationale.
    Le domaine de chantilly bénéficie d’une identité visuelle très classique et élégante,
    c’est un lieu imprégné d’histoire française et de noblesse. Néanmoins cette image est également imprégnée
    de préjugés dévalorisants, élitistes et bourgeois, en désaccord avec les intentions et les cibles du lieu. 

     

    axe
    cabotinage équestre

    J’ai voulu souligner la sympathie, accessibilité du cheval, son aspect populaire
    ainsi que la dimension ludique de l’exposition à travers des couleurs
    et des formes qui évoque une certaine légèreté.

    J’ai donc utilisé l’illustration, on retrouve un cheval stylisé, organique qui devient mascotte de l’événement.
    On retrouve les idées de mouvements et de silhouettes en clin d’œil au cinéma
    mais aussi en références aux célèbres travaux d’Edweard Muybridge.

    J’ai choisit de créer un motif, toujours dans la volonté de rendre l’exposition accessible à tous,
    il parle aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet par étapes, en premier lieu je suis partie sur un projet d’identité bien moins ambitieux,
    je visait la sécurité inconsciemment. Puis, mes professeurs m’ont poussé à me dépasser un peu
    dans un design de message pour un événement autour du cheval.
    Et pourquoi le cheval absolument ?
    En réalité j’avais envie de mêler mes deux passions pour ce projet de fin d’études.
    Je baigne dans le monde équestre depuis toute petite et je suis propriétaire d’un cheval Andalou.
    Alors certes, une jeune fille passionnée par les chevaux ce n’est pas très original, un peu stéréotypé,
    mais c’est aussi là ou je me suis posé un défis. Rendre mon projet original, intéressant et distinctif.

    Au final, je suis ravie de mon choix qui mêle à la fois
    ma sensibilité personnelle et professionnelle
    ce qui m’a permis d’être d’autant plus productive et investie.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai pas eu de contact direct avec l’annonceur car tout était fictif.
    Cependant, je me suis rendu à Chantilly afin de visiter le domaine
    et plus particulièrement les grandes écuries afin de me projeter davantage.
    J’y ai effectué un petit reportage photo et du repérage pour la signalétique, cela m’a beaucoup aidé.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    Ma problématique était :
    Comment inciter le grand public à venir découvrir l’exposition «le cheval acteur» innovante
    et ses événements associés, alors que le Domaine de Chantilly associé au monde équestre
    renvoie une image élitiste peu engageante ?

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Je puise l’inspiration un peu partout, je suis influencée par des artistes, des designers,
    des illustrateurs, des typographes, des agences de communications, des architectes,
    des grapheurs, des tatoueurs et j’en passe …
    Mais si je devais dire quelques noms qui m’ont particulièrement marqués, je dirais :
    Antoine + Manuel, Marina Muun, Post Typography, Stefan Sagmeister, Jean Jullien et Pénélope Bagieu 🙂

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Je suis aujourd’hui à la recherche d’un poste de graphiste, je suis très motivée et déterminée.

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    En parallèle de mes recherches d’emploi je continue de dessiner
    et de me lancer des défis de design et d’illustrations.

    Mon objectif étant de devenir toujours plus polyvalente
    j’expérimente sans cesse

    Merci à Bénédicte,
    tu peux découvrir l’ensemble de son travail ici

  • MONTPELLIER – cocon végétal #PP01

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je commence avec Louise en DE et son projet
    sur la réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS Design d’Espace, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    projet de synthèse, série 1
    Réhabilitation de la place Alexandre Laissac
    Présentation

    La Ville de Montpellier lance un appel d’offre pour le réhabilitation de la place Alexandre Laissac à Montpellier,
    pour la réalisation d’un espace urbain paysager à la frontière du centre historique;
    et ainsi que la réalisation d’une micro architecture permettant l’implantation d’un espace dit
    de Mobilité de la TaM (Transports Agglomération de Montpellier : tram, bus, taxi, vélo).

    Aujourd’hui, le quartier dans son ensemble fait l’objet de nombreuses démarches de réhabilitations urbaines.
    L’enjeu étant pour la ville, par la réhabilitation de cet espace,
    d’assurer une cohérence d’ensemble du quartier et de le valoriser.

    Ce projet permettra de concrétiser ce nouvel espace urbain.

    Le principe étant : concevoir, à partir du « non-lieu » que constitue cette partie du quartier,
    une nouvelle place publique accueillante, sécuritaire et dynamique au profit des différents usagers.

     

    PrOJET

    Le bâtiment contemporain s’inscrit dans son environnement et assure sa bonne intégration
    dans le milieu historique. La présence de cet aménagement important
    à la fois par sa taille et par sa fonction redonne un sens à l’entrée dans la ville.
    Sa forme confère un caractère dynamique à l’ensemble.

    L’intérêt et la difficulté de ce projet consistent à trouver le juste équilibre entre la réponse
    aux exigences urbaines et l’intégration d’un nouveau projet
    dans un lieu déjà marqué par des erreurs successives.
    Le parti pris retenu propose une place verte jouant sur des effets de hauteur et de perspectives,
    tour à tour, révélant, masquant, les différentes fonctions qu’elle abrite, protège.
    Elle organise les vies parallèles qui se déroulent dans et autour d’elle :
    celles des riverains, des commerces et des usagers ponctuels.

    L’effet architectural de l’ensemble tient à ce constant
    aller et retour
    entre écrin de verdure
    et la ville en mouvement.

    Le but du projet est de retrouver un espace sécuritaire et un apaisement sonore
    ainsi que visuel, 
    par la création d’une barrière architecturale.

    L’objectif étant par l’élévation et le jeu topographique de créer un cocon végétal comme
    suspendu au dessus de la ville
    , isoler un instant le passant dans un espace naturel.
    Pour ce faire l’aménagement se tourne vers un module centrale, comme une feuille posée sur la ville.
    La volumétrie du batti par son inclinaison offre un nouvel horizon,
    et dirige le regard au dessus des circulations, vers le patrimoine architecturale qui l’entoure.
    L’inclinaison devient le support du corps et ouvre le regard sur un nouveau cadrage de la ville.

     

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Mon projet est de l’ordre de l’aménagement urbain,
    il clôture la fin du cycle et comme une transition progressive au fils de ces 3 années d’apprentissage.
    Il m’offre la possibilité de m’exprimer à une échelle différente qui est celle de la ville.
    Chaque portion territoriale est dotée d’une histoire, et le projet architecturale propose un avenir,
    c’est la ma motivation dans ce projet.
    Le travail résultant de l’analyse historique, architecturale et sociologique.
    De plus, la place A. Laissac offre aujourd’hui un bel d’intervention. 

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Le travail de Gilles Clément, qui est un paysagiste et écrivain français.
    Il propose une approche différente de l’art du jardin.
    Ainsi que l’architecture japonaise, tel que le travail de Sou Fujimoto.

    peux tu nous présenter ton axe et sa problématique ?

    Les recherches sont basé sur l’historique du lieu et la pratique urbain des usagers.
    La problématique était « comment garder l’âme du lieu tout améliorant la vie urbaine ? »
    L’axe proposer, repose sur l’idée d’une architecture compact
    regroupant les différents usages de la ville répertorier l’hors de l’analyse.
    L’architecture propose un espace vert comme une sorte de cocon végétal suspendu au milieu de la ville.
    L’aménagement reprends les traces des architectures passées
    et redistribue l’espace de la ville pour différents usages et usagers.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    A ce jour, je ne suis pas encore fixé sur ce que je vais faire l’an prochain…
    J’ai commencé à postuler dans quelques agences, je suis en attente de leurs réponses.

     

    Merci à Louise 

  • MONTPELLIER – LES ESTIVALES

    La Manaa donne l’opportunité aux étudiants de se situer parmi les différents
    métiers des arts appliqués et de faire son choix d’orientation en toute sérénité.

    L’année de manaa permet de développer sa créativité et d’articuler ses pensées, ses idées.

    En fin d’année scolaire, nous préparons donc aux manaa un projet de fin d’année transversal.
    Un projet souvent inscrit dans la ville, afin de plonger dans un contexte existant.
    Si le projet est souvent réel, la demande établit par les enseignants est fictive.
    Haut les cœurs, les étudiants ont un budget illimité !

     

    les douceurs du sud

    En cette année 2017, les étudiants de Montpellier ont travaillé sur un projet
    autour des vins du Languedoc, « LES ESTIVALES ».

    Contexte
    Tous les vendredis soirs de l’été, de mi-juillet à mi-août, les Estivales de Montpellier
    sont l’occasion de se retrouver pour de bons moments entre amis.
    Les Estivales, c’est un grand marché nocturne en plein air avec de nombreux exposants,
    des artisans, des bouquinistes et des coins pour goûter les vins de la région et se restaurer.

    A travers les Estivales, la Ville de Montpellier réaffirme son soutien à la filière viticole
    et met à l’honneur la richesse de nos terroirs.
    La bonne ambiance est de mise, avec des animations musicales et des points de restauration conviviaux.
    S’assoir à une grande table en plein air avec votre assiette de produits locaux,
    dégustez tranquillement votre vin languedocien et faites des connaissances !
    L’ambiance festive fait des Estivales un rendez-vous populaire majeur.

    Demande
    Les étudiants ont travaillé ce projet dans une globalité, toutes disciplines confondues.
    Dans un premier temps pour apporter des réponses aux projets de DE et DG,
    en expression plastique, il a été demandé de proposer un imagier autour des notions que véhicule le festival.
    En design d’espace, concevoir un stand qui accueillant les viticulteurs et les clients.
    Penser le stand sur le modèle du marché, qu’il puisse se multiplier
    afin de créer des allées favorisant la circulation.
    Créer l’affiche de la manifestation autour du goût et des saveurs, d’une ambiance conviviale et festive,
    s’adressant à différentes cibles, familles, amis toutes générations confondues !
    Il fallait également expérimenter la couleur à partir de textes de dégustations.
    Et pour finir réaliser une planche d’illustrations analytique traitant des produits locaux.

     

    les manaa fêtent l’été

    J’ai trouvé des étudiants engagés,
    donnant du sens à l’ensemble.

    La phase de recherche du projet a été l’occasion d’expérimentations diverses,
    pour se détourner des clichés.
    Les projets des différentes matières ont été menés en perspective
    et ont servi à créer une cohérence et une même intention.

    Le ton est donné :
    une ambiance festive et musicale, gourmande, avec une pointe de bonne humeur …

     

     

    DESIGN D’ESPACE

     

    DESIGN GRAPHIQUE

     

    COULEUR

     

    EXPRESSION PLASTIQUE

     

     

    Quand les manaa deviennent grands

    En tant que professeur, j’apprécie beaucoup cette démarche qui permet aux étudiants
    de fusionner leurs compétences acquises tout au long de l’année.
    C’est l’occasion de nous dévoiler l’ensemble de leurs qualités (créativité, références, investissement, rigueur).
    Eux, apprécient un peu moins l’idée… car ils présentent ce projet à l’oral, devant un jury d’enseignants !

    Ces oraux sont l’occasion d’échanges, de conseils;
    je redécouvre souvent mes élèves lors de ces oraux !

    C’est l’opportunité pour les étudiants de se révéler et de mûrir les nombreuses connaissances
    théoriques & pratiques qu’ils ont découvert cette année.
    Ce projet de fin d’année leur permet de prendre du recul face à une année riche et créative.

    Une année se termine TCHIN !!!

  • TOULOUSE – EXTRA MUROS

    La Manaa donne l’opportunité aux étudiants de se situer parmi les différents
    métiers des arts appliqués et de faire son choix d’orientation en toute sérénité.

    L’année de manaa permet de développer sa créativité et d’articuler ses pensées, ses idées.

    En fin d’année scolaire, nous préparons donc aux manaa un projet de fin d’année transversal.
    Un projet souvent inscrit dans la ville, afin de plonger dans un contexte existant.
    Si le projet est souvent réel, la demande établit par les enseignants est fictive.
    Haut les cœurs, les étudiants ont un budget illimité !

     

    Quand la ville fait son cinéma

    En cette année 2017, les étudiants de Toulouse ont travaillé sur un projet autour du cinéma,
    « EXTRA MUROS ».

    Contexte
    Cet été, la Cinémathèque de Toulouse propose des séances de cinéma en plein air.
    Cette année, cette grande institution culturelle met en place un véritable festival du cinéma en extérieur.
    Pour sa première édition, la programmation tourne autour d’une thématique : la ville au cinéma.

    Le festival se déploiera au sein de la ville, sur 3 lieux hors des grandes places monumentales et emblématiques,
    afin de porter nos pas et notre regard sur des endroits différents du Toulouse de cartes postales.

    La programmation proposera des films liés à la ville et à l’architecture :
    Metropolis de Fritz Lang, Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, Mon oncle de Jacques Tati,
    Shutter Island de Martin Scorcese, La dolce vita de Federico Fellini, Minuit à Paris de Woody Allen, etc…

    Demande
    Il était demandé aux étudiants de concevoir une micro architecture temporaire
    qui servira de point d’informations, en réfléchissant en amont à l’endroit le plus propice pour l’installer.
    Il fallait également créer l’identité visuelle du festival.
    Elle sera traitée par un logo et un plan du festival.

     

    Quand les manaa font leur cinema

    J’ai trouvé des étudiants curieux et expérimentaux.

    La phase de recherche du projet a été l’occasion d’expérimentations diverses,
    pour se détourner des clichés.
    Les recherches en Design d’Espace et Design Graphique ont été menées de concert
    et ont servi à créer une cohérence et une même intention entre l’identité graphique et la micro-architecture.

    La micro architecture répond à l’identité visuelle et inversement.

    Les étudiants ont envisagé différents axes :
    – la matière urbaine, la trace
    – la bobine / la projection
    – le mouvement / la lumière
    – le cadrage et ses différents angles
    – mélange / mixité
    – clair-obscur

     

    Quand les manaa deviennent grands

    En tant que professeur, j’apprécie beaucoup cette démarche qui permet aux étudiants
    de fusionner leurs compétences acquises tout au long de l’année.
    C’est l’occasion de nous dévoiler l’ensemble de leurs qualités (créativité, références, investissement, rigueur).
    Eux, apprécient un peu moins l’idée… car ils présentent ce projet à l’oral, devant un jury d’enseignants !

    Ces oraux sont l’occasion d’échanges, de conseils;
    je redécouvre souvent mes élèves lors de ces oraux !

    C’est l’opportunité pour les étudiants de se révéler et de mûrir les nombreuses connaissances
    théoriques & pratiques qu’ils ont découvert cette année.
    Ce projet de fin d’année leur permet de prendre du recul face à une année riche et créative.

    Une année se termine CLAP !!!

  • FAV 2017 – EMOTION

    Festival d’Architectures Vives

    Pour sa 12ème édition, le FAV nous invite à déambuler dans le centre de Montpellier,
    au travers d’un parcours urbain et à la découverte des cours des Hôtels particuliers
    accueillants les installations éphémères des jeunes architectes sélectionnés.

    Cette année le FAV expérimente la capacité de l’architecture à créer des émotions.

     

    emotions

    Emotion n. f. II Réaction affective brusque et momentanée, agréable ou pénible,
    souvent accompagnée de manifestations physiques.

    Le Corbusier lors d’un entretien avec des étudiants en architecture disait :
    « L’architecture est un fait d’art, un phénomène d’émotion, en dehors des questions de construction, au-delà.
    La Construction, C’EST POUR FAIRE TENIR, l’Architecture, C’EST POUR EMOUVOIR ».

     

    poésie urbaine

    Sous la chaleur de juin, je suis partie à la découverte du FAV enthousiasmée par la thématique,
    sûrement mon côté fleur bleu et aventureuse !!!

    Soit treize installations qui jouent avec nos émotions et nos perceptions, se jouent de nos sensations
    ou les déjouent et nous embarquent souvent dans d’autres dimensions
    Les installations sont surprenantes et interactives, jouent et se déjouent de nos émotions,
    proposent un dialogue avec le public, avec le lieu.
    Quelques une des installations offrent plus d’émotions, d’autres font appels à notre âme d’enfant;
    qu’elles soient positives (jeux,bien-être…) ou négatives (angoisses, désorientation…) l’émotion est multiple.

     

     

     Emotion Verticale

    Ouverture, resserrement, exiguïté…
    Le collectif ONA Architecture expérimente la relation spatiale créée par un élément architectural simple.
    Les émotions résultent du déplacement, des sensations générées par la répétition, les différentes hauteurs.

     

     

     

     

     

     

     

    Tomber dans le ciel

    Intimité, vertige, éternité…
    Ecole Technique supérieure d’Architecture de Saint-Sébastien
    Le projet transforme les limites, entrer dans la cour c’est entrer dans une autre dimension.
    Grâce aux miroirs, qui nous font découvrir la cour d’une autre manière,
    nous risquons de tomber dans le ciel !

     

     

     

     

     

     

     

     

    I <3 Montpellier

    Amour, symbolique, battements…
    Le collectif Pistachoffice évoque le sentiment d’amour et place Montpellier au centre de celui-ci.
    La vie liée à l’amour, ses expériences positives et négatives, aux différentes manières d’aimer et d’être aimé;
    Passion, affection, désir, haine, tristesse…

     

     

    Forme sauvage

    Sens, curiosité, infinité…
    Le projet du collectif S’il te plait agit comme un stimulus, activant les récepteurs sensoriels de chacun.
    L’émotion se fait donc par l’enivrement des sens.
    Une forme liquide se fige, indicible, sans contour. Une forme finie à l’interprétation infinie.
    L’idée n’est pas de produire une architecture mais bien de générer un espace saisissant.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Madeleine / prix spécial

    Nostalgie, enfance, créatif…
    Les émotions sont l’expérience de ce qui est passé, ce qui est en train d’être, ce qui sera.
    L’installation de l’Atelier MicroMega joue sur le pouvoir de la nostalgie.
    Le visiteur s’émeut et interagit avec le cube.
    Le monde qu’il renferme : évolutif, créatif et malléable fait appel à l’enfant.

     

     

     

     

     

     

    Souvenir particulier

    Cacher, observer, mystère…
    L’installation du collectif Commun a pour but de stimuler les émotions du passé,
    celles qui sommeillent en chacun de nous.
    Nous sommes invités à observer; au centre d’une architecture flottent des objets, symboles de lieux vécus,
    provoquant en chacun de nous un retour sur sa propre histoire, son enfance.

     

     

     

     

     

     

     

     

    TR_24

    Jeux, mouvements, peurs…
    Le collectif BEN-DAO interroge la fonction même d’une cour.
    Son caractère de point de passage est poussé à l’extrême.
    Le but est de traverser l’installation, guidé par votre choix, au fil des « portes » que vous poussez.
    L’installation devient comme un labyrinthe sans entrée et sans sortie
    avec pour le visiteur l’impression de se perdre, ou qu’il n’en sortira jamais.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Paper Cloud / prix du jury

    Transparence, fragile, illusion…
    Le Studio 3A élabore un espace d’illusion et de désillusion.
    L’environnement est ponctué d’ombre et de lumière,
    reflétant des couleurs différentes dans des temps différents.
    Cette structure de papier monochrome, ce nuage fusionne avec la lumière et disparaît.

     

     

     

     

     

     

     

     

    El Dorado

    Hypnotique, mouvements, éphémère…
    L’installation du collectif Pourquoi Pas ?! est une mise en scène sensorielle qui fait appel à l’imaginaire
    des contes et légendes, au mythe de la quête du trésor.
    Il s’agit de recréer le petit évènement enchanteur qui nous fait sentir que l’instant est unique.
    Le dispositif sollicite autant la vue que l’ouïe, hypnotisant le spectateur accroché au mouvement
    en action pour une poignée de secondes.

     

     

     

     

     

     

     

    AAA

    Anticipation, appréhension, angoisse…
    L’installation proposée par ODD accentue la transition entre deux espaces.
    Confronté à un mur noir, le visiteur aperçoit une entrée.
    Le seuil franchit, il est confronté à un passage sombre et tordu, à peine éclairé par un fin rayon de lumière à son terme.
    Une série d’émotions se succèdent lors de ce passage d’un espace à l’autre;
    Anticipation, Appréhension et Angoisse. Laquelle laisserons-nous prendre le dessus ?

     

     

     

     

     

     

     

     

    A travers

    Chassé-croissé, regards, quête…
    Le projet de Concentrico 03 tend à générer un nouveau monde dans l’imaginaire du visiteur.
    La volonté de l’équipe est de redonner de l’importance au puit, en le plaçant au coeur de l’installation.
    Un labyrinthe en bois, constitué de murs courbes, permet d’atteindre le puit par différents chemins.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Immersion / prix du public

    Plaisir, euphorie, bien-être, jeu, désorientation…
    Le festival procure un lieu et propose un défi aux architectes, à travers la transformation d’un cadre
    d’être capables de générer une émotion.
    Les espaces qui servent aujourd’hui au passage deviendront donc, pendant quelques jours,
    des conteneurs d’émotions. Lucia Martinez Pluchino et Raquel Duran Puente ont poussé cette idée
    à sa limite en remplissant une des cours de balles.
    Personne ne sortira indifférent de l’installation !

     

     

     

     

     

     

     

     

    The Courtain

    Métamorphose, variations, sérénité…
    L’émotion imposée par la beauté d’une nature suggérée,
    transforme l’installation artificielle en un réel paysage.
    Cette installation cristallise le temps et les changements lorsque la lumière, curieuse et pénétrante,
    se faufile au travers des cascades de feuilles qui envahissent l’intérieur de la cours.

    Merci pour l’expérience émotive !

    Sources : FAV
    La FAV avait lieu du 13 au 18 juin 2017

  • toulouse – à table !

    Dans notre société le repas est culturel, un rituel, un moment de partage, un instant sacré, une pause…

    Lors des JPO de Toulouse, j’ai découvert le projet d’expression plastique
    « Le temps d’un repas » réalisé par les Manaa. Ce projet a retenu mon attention,
    les étudiants ont répondu avec beaucoup de liberté et de créativité sur la finalisation.

    Le sujet a été mené dans le cadre du projet pédagogique
    de la Fondation Ecureuil pour l’Art Contemporain de Toulouse.
    Je suis venue lors du vernissage, découvrir l’installation des différents projets sélectionnés !

     

    Un projet « le temps d’un repas »

    Il a été demandé aux étudiants, par groupe, de questionner cet intitulé, de réfléchir aux relations
    entre temps/objets/espace et de réaliser une proposition plastique, graphique, volumique
    ou bien une installation, une performance.

    Les professeurs M.Bergon et M.Pujol ont interrogé les étudiants :
    Que se passe-t-il le temps d’un repas ?
    Que se passe-t-il avant ou après ?
    Comment retranscrire le temps qui passe, la notion de temporalité ?
    Les relations entre les personnes lors d’un repas ?…

    Dans ce projet vous devez questionner les rapports entre le/les OBJET(s) L’ESPACE et le TEMPS.

    Une progression sur plusieurs semaines, des recherches, expérimentations,
    l’étude de différentes références artistiques telles que Spoeri, Arman, Sophie Calle…
    Cinématographiques : Festen, Delicatessen, La grande bouffe… Théatrâle… Design d’objets…
    ont permis aux étudiants de répondre de manière pertinente avec une démarche claire.

     

     

     

    exposition « …et pour toujours »

    En lien avec l’exposition « HAD hier, aujourd’hui, demain »La Fondation espace écureuil
    a lancé son 25ème projet pédagogique. En prenant appui sur les œuvres poétiques
    et sensibles de Haguiko et Jean-Pierre Viot, couple de céramistes contemporains.

    La Fondation Ecureuil a sélectionné un ensemble de productions allant de l’école primaire
    à l’enseignement supérieur, parmi eux nos Manaa !
    L’exposition est à retrouver jusqu’au 10 juin.

     

    BON APPéTIT !

    Lors du vernissage les étudiants retenus ont présenté leurs projets en commun,
    voici leur installation

     

     

    ainsi qu’un projet vidéo dans son intégralité et la note d’intention

     

     

    « Le rituel qui s’organise autour du repas est la parfaite incarnation de notre système patriarcale
    avec l’homme en bout de table et la femme dévolue aux tâches.
    Cette réflexion nous a emmenées à inscrire notre projet sur le bouleversement, l’évolution de ces codes et généralités
    …L’homme
     est le chef d’orchestre du repas, il se montre même autoritaire dans l’optique de jouer
    sur les clichés de la place patriarcale dans les repas.
    La représentation des femmes, ici,
     joue sur la beauté stéréotypée, la perfection esthétique… 
    …La raisonnance du « tic tac » au début peu audible, s’intensifier et donne une dimension
    oppressante et dérangeante au repas qui se déroule…

    …Enfin, l’échange des places par les femmes uniquement permet de contribuer à l’idée d’évolution progressive 
    des clichés puisque dès que la dernière protagoniste a changé de place, c’est autour de l’homme de se lever
    pour aller récupérer le plat. On assiste ainsi au dernier bouleversement.

    Notre projet souhaite faire écho à une échelle plus universelle que celle de la thématique du repas ;
    celle des évolutions sociétales des relations, interactions entre les hommes et les femmes. »
    Maëlys Poulet et Marion Polito

     

    Merci aux enseignantes et aux élèves.

  • montpellier – théâtre saison 2017

    L’article 3 coups de théâtre, avait annoncé l’évènement !
    Nous avons retrouvé les Manaa pour la saison 2017 du théâtre.
    Comme chaque année, Me Anjolras nous a convié au spectacle, dans le hall de l’ESMA Montpellier.

    Les manaa nous ont fait redécouvrir pour le cours de techniques d’expression
    des oeuvres du théâtre absurde, Beckett, Ionesco, Adamov se sont invités à l’ESMA.

     

    Theatrum mundi

    L’Esma a vu de l’absurde !
    Qui n’a pas croisé de rhinocéros ? Une cantatrice (chauve) ? Un pompier ?
    Une ou plusieurs bonnes ? Ou les SMith et les Martin ???
    Il y a eu des versions tristes, des parodies comiques, des moments de fous rires,
    de rires qui ont fait un peu revivre Ionesco, Beckett ou Genet
    et leur philosophie sans idées reçues, sans règles et jouant sur le langage.

    Ces pièces éphémères ont pu détendre un peu l’atmosphère (ou pas !) avant les vacances,
    et un magazine conclura cette parenthèse théâtrale annuelle.

     

    Une morale à retenir ?

    Le monde entier est un théâtre et tous,
    hommes et femmes n’en sont que les acteur.

    (Shakespeare)

     

     

    Merci à tous pour ces beaux moments d’émotions, de partage et de jeux !
    Vous avez eu le beau rôle et on vous en remercie !
    (applaudissements !!!)