• SB#4 osez le féminisme

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prepadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Durant la semaine banalisée de fin décembre, à Toulouse, l’association OLF est venue à la rencontre
    des Prépa Design pour une conférence et un débat autour du féminisme et de la représentation
    des femmes dans les médias.
    Suite à celle-ci, les étudiants ont travaillé en groupe autour du sexisme et ont dénoncé au travers d’affiches
    diverses thématiques liées au sujet.
    Les enseignants Mary Pujol et Stéphan Mikolajczak, et l’OLF, ont encadré le workshop.

    Sexisme & publicité… 

    Dans les années 50, les femmes étaient cantonnées au foyer parfaites et soumises.
    Dans les années 80, elles retiraient le bas, en 90 nous vendaient des yaourts complètement nues,
    depuis elles sont hyper-sexualisées…
    Les stéréotypes et autres préjugés sexistes d’un autre temps en décalage avec la société et les femmes d’aujourd’hui perdurent dans les publicités.

    L’affiche détournée

    « Le détournement est la réutilisation de slogans, d’images publicitaires, de campagnes de marketing
    pour créer un message différent, souvent opposé au message original. C’est une sorte de parodie satirique, qui réutilise ou imite l’œuvre originale. Le détournement le plus connu est le détournement publicitaire. » Wikipédia

    Sur la base d’affiches publicitaires existantes, les étudiants ont abordé le sexisme et ses violences
    sous différents angles. Qu’ils soient conjugaux, médiatiques, sexuels, patriarcaux, capitalistes…
    Le détournement devait faire l’objet d’une réflexion sur le propos de l’affiche originelle
    puis sur le nouveau message.
    Autour d’un objet graphique et plastique, le propos est narratif et critique, le but est égalitaire.

    Les projets réalisés et les échanges avec l’association ont permis à nos créatifs de se sensibiliser
    à la cause féministe et de prendre une distance critique avec ce type de communication.

    Les étudiants ont perçu l’envers du décor, et compris comment fonctionnent les médias
    et comment peut-être véhiculé un message.
    Ce workshop les a aidé à prendre conscience du phénomène.
    Les ressentis sur cette expérience sont multiples et engagés pour le futur :

    « Le féminisme est très important pour perpétuer
    ce que les anciennes ont fait pour nous
    et pouvoir vivre librement aujourd’hui ».

    « Beaucoup d’étudiants masculins ne sont pas conscients de ce que nous vivons…
    la conférence et ce travail autour du détournement leur a permis de comprendre ».

    « J’ai été très intéressée par ce projet car il y a une réelle demande
    de la part d’un annonceur avec une démarche non commerciale mais informative ».

    « Au premier coup d’oeil, certaines affiches dans la rue ne nous paressent pas sexistes.
    Depuis la conférence et le workshop, je suis repassé devant les mêmes visuels et en fait c’est flagrant !
    Il faut juste être mieux informé et être attentif ».

    Avoir un esprit ouvert et critique joue un rôle important dans la transmission et la lutte contre les stéréotypes.
    Créatif de demain, change les choses !

  • PODCAST #1 CONVERSATION AVEC LE INDIE BITCHES GANG

    Le Chant du Design innove avec un nouveau format, AUDIO : le podcast !

    Depuis deux ans maintenant, je suis une inconditionnelle de podcasts.
    Et cela fait un moment que je voulais me lancer…
    Le bon moment, le bon projet, la bonne personne est arrivée !

    Je connais Maureen, alias Youngblood depuis sa Manaa, une fille qui vie pleinement dans son temps.
    Je voulais te présenter son projet d’une manière spéciale.
    Après quelques échanges, le podcast c’est imposé à nous de manière évidente !!!

    J’ai reçu Maureen, elle nous avons parlé de sa dernière création, le Indie Bitches Gang,
    un fanzine de MEUFS.
    Dans vos oreilles, une conversation autour du féminisme d’une manière légère et convaincue.
    Nous avons aussi parlé de Design graphique, de meufs et de nos influences sur la scène féministe actuelle…

     

    Indie bitches gang

    Fondé par Youngblood, le Indie Bitches Gang est un projet de fanzine papier et digital visant à mettre
    en valeur des femmes artistes, leur travail et leur message en les réunissant pour s’exprimer
    autour d’un thème, différent à chaque numéro.
    Fait par des meufs, pour des meufs (mais pas que).

     

     

    Tu veux rejoindre le Gang ?
    Ecris @IndieBitchesGang sur Instagram !

     

     

    Tu veux te procurer le Fanzine du IBG ? ICI

     

    Merci d’écouter ce 1er podcast ^^


    Voici les quelques liens de nos influences actuelles cités dans notre conversation :
    LA POUDRE, Lauren Bastide reçoit dans une chambre d’hôtel une femme inspirante, artiste, activiste,
    politique pour une conversation intime et profonde.
    LES CULOTTÉES, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, par Pénélope Bagieu.
    LIBRE ! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, par Ovidie et Diglee.
    Not that Kind of Girl (livre), Girls (série), par Lena Dunham.

    Source musicale : Emilie Simon « Wicked Game »

  • NANTES – Beware! #k18 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique Print, après Nils, c’est au tour de Clothilde et son projet d’édition.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print »
    affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 4
    Beware!
    Présentation du projet et sa problématique

    Depuis quelques années la tendance dans le domaine éditorial est de passer d’un format imprimé
    à un format web.
    En effet, de nombreux magazines print ont trouvé des avantages forts sur le web, comme un coût moins
    onéreux, un accès immédiat à leurs nombreux articles ainsi qu’un lien fort avec les réseaux sociaux.
    Les enjeux de cette mouvance se trouvent également dans l’avènement du web et des nouvelles technologies,
    le maître-mot est l’épuration, la dématérialisation.
    On cherche à réduire les formats originels quitte à leur faire perdre leur enveloppe physique.
    Cette mouvance permet l’efficacité, l’immédiateté qui est au coeur de notre société actuelle
    de consommation.

    Néanmoins afin de contrer cette tendance et de se démarquer considérablement, Beware! webzine en ligne français souhaite s’affranchir des idées préconçues et de se tourner dans l’autre direction : le print.
    Pour ce projet, Beware!, défricheur de talents dans les domaines qu’ils englobent (photographie, mode, graphisme ou encore musique) souhaite étendre son champ d’action.
    Ainsi, il voudrait revenir à l’objet même du magazine qu’il traitait jusque-là en ligne.
    Il s’agirait d’une création d’un mook semestriel.
    Le mook permettrait à Beware! de tirer les avantages du livre et du magazine.

    Pour ce faire, Taschen, une maison d’édition allemande connue pour ses grands écarts,
    souhaite relever le défi de la conception de ce mook inédit et innovant.
    Cette affiliation à une maison d’édition connue, permettrait au concept d’être aussi novateur
    qu’étonnant, alliant les découvertes journalistiques de Beware! au savoir faire éditorial de Taschen.

    Beware! ne s’affranchira pas totalement du web puisqu’il conservera son support numérique,
    tirant ainsi le meilleur des deux et les avantages de ses deux supports : au lieu de les opposer, il les réunira.

    L’objectif du commanditaire est de créer un lien fort entre le web et le print à travers
    un mook innovant et ambitieux.

    Traduire la qualité de Taschen et la fraîcheur de Beware! en une production éditoriale
    vivante, dynamique et unique.

    Créer un univers de qualité
    autour des domaines du web et du print.

    sobriété/élégance – rythme/asymétrie

    Dans tous les sens, ici il s’agissait de créer une interaction entre le lecteur et le mook.
    Reprendre des idées d’immédiateté du web : les signets, les QR code etc.
    Interagir avec la plateforme web, créer du lien et un passage rapide et efficace.

    Un concept innovant et unique, à collectionner, à allier avec un support web immédiat et efficace !
    L’actualité de la pop culture à transporter soit dans son sac, soit dans sa poche !

    La maquette choisie connote aussi bien le sérieux éditorial que la sobriété et l’élégance de Beware! Tout en restant contemporain, le contenu éditorial va venir illustrer au mieux le sérieux du mook.
    Je n’ai pas non plus désiré m’éloigner de la sobriété et la finesse de la composition de la page internet du webzine.

    Pour la couverture, on reste dans de la sobriété tandis que l’image de couverture reste attrayante et sur le côté, un papier relie en un dos carré collé l’ouvrage.

    Le format est tout aussi pratique, qu’élégant, tout en longueur il est agréable et spacieux.
    Les marges laissent la place à un blanc de tête imposant, laissant respirer la mise en page et permettant de mettre en place des éléments de repères comme de la pagination ou des titres de rubriques par exemple.

    La Museo Slab est une mécane conçue Jos Buivenga.
    Les mécanes vont renvoyer une dimension artistique et intellectuelle. Teintée musicalement puisqu’affiliée à des labels de Jazz, elle fait écho à l’univers du mook. Ses empattement larges et carrés et son peu de contraste entre les pleins et les déliés permettent une lecture agréable.
    Ainsi au milieu d’une production élégante et convenue, la mécane vient briser certains codes et donner un aspect original.

    Pour ma feuille de style j’ai conservé la Museo Slab et également la Gotham pour les titres ou encore les mises en exergue.
    Cette dernière va être impactante et permettre une compréhension rapide.

    Un bandeau est greffé au sommaire, il permet de créer un lien tactile supplémentaire avec le web.

    Dans le sommaire on retrouve les QR code correspondant aux articles.
    Les dossiers commencent par une page type amenant le lecteur à choisir le type d’article ou de lecture qu’il souhaite consulter.

    Les rubriques se distinguent par un code couleur actuel, elles peuvent varier selon l’iconographie proposée.

    Enfin, la mise en page est rythmée et asymétrique.

    Loin d’être un ennemi du support, ce mook semestriel viendra compléter le tout.
    Il est efficace, sérieux, fiable et à la fois contemporain.
    Il donne un accès au web grâce aux nombreux QR code et permet de ramener par ses nombreux procédés éditoriaux la valeur de l’imprimé, avec tout son côté tangible.

    Planches de présentation de la maquette (lien)

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je voulais à tout prix me lancer dans un projet d’édition, surtout pour le projet de synthèse
    qui est LE projet de la deuxième année de BTS.
    Je me destine au monde de l’édition plus tard et si mon stage m’a conforté dans cette idée
    je voulais voir si j’étais capable de mener un projet à bien, de A à Z, si j’y prendrais du plaisir,
    si cela me correspondais vraiment.

    Par ailleurs, je ne voulais pas me lancer dans des contraintes déjà vues ou faciles, du coup, je suis allée
    à l’inverse de la tendance actuelle, de ce qui se voit aujourd’hui, c’est à dire de passer du print au web.
    Je me suis lancée un défi : transformer un webzine en revue semestrielle papier ! 

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai eu aucun contact avec l’annonceur car il s’agissait d’un projet fictif.
    Néanmoins, je les ai contacté pour leur parler du projet, mais ils n’ont jamais répondu.

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Je me suis inspirée de nombreux magazines, book ou de revues existantes.
    Comme la revue 21 qui possède un contenu merveilleux et très agréable du point de vue éditorial.
    Une source d’inspiration indéniable puisque ce mook semestriel est le tout premier en France,
    qu’il s’affranchit de l’invasion de la publicité et qui offre un objet éditorial pur.
    Je me suis aussi inspirée des magazines Etapesl’Éléphant, le Nez ou même le journal le 1
    pour son côté dépliant pratique et innovant.

    Pour certaines maquettes je me suis intéressée au travail de Alexey Brodovitch pour ses  maquettes du Harper’s Bazaar magazine. Un travail qui mêle symétrie des textes avec les images
    en jouant sur la juxtaposition des blocs de textes les uns sur les autres.

    J’ai également trouvé de l’inspiration auprès de Violaine et Jeremy, des graphistes qui ont crée
    de nombreux documents éditoriaux d’une façon très originale et libre tout en restant
    dans les contraintes posées par leurs commanditaires.

    PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?

    Comment Beware! né du web peut-il conquérir un nouveau lectorat au format print
    alors que la tendance est jusque-là la migration vers le web ?

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    J’ai été prise en licence professionnelle en édition à Rennes 2 mais aussi au DSAA de Chaumont.
    J’ai choisi la licence professionnelle afin de renforcer mes acquis et mes compétences
    dans le domaine de l’édition et je pense retenter de nouveau le DSAA de Chaumont
    après l’année de licence afin de toucher à nouveau à tous les champs du Design Graphique.

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Nourrir mon Behance pendant l’été en reprenant des projets faits en cours.
    J’ai également un projet de refonte de la communication visuelle d’un clown (Gary Circus)
    avec Maud, une amie de ma classe en BTS, et cela prend beaucoup de temps !

    Merci à Clotilde.

  • MONTPELLIER – MORNINGWOOD #k18 #DesignGraphique #PRINT #PS02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je continue avec Nils (IG), en Design Graphique Print, et son projet pour une marque de longboard.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 2
    MORNING WOOD
    Présentation du projet

    MorningWood est une récente marque de longboard située au centre-ville de Montpellier,
    spécialisée dans la conception et production de longboard artisanal.

    Le Longboard késkesé ?
    Le longboard ou longskate est une planche à roulettes en bois d’une longueur supérieure à celle
    d’un skateboard classique, qui permet de circuler à des vitesses bien plus élevées que celui-ci.

    Ouvert en octobre 2017 par Corentin Fryns, les planches sont produites dans son atelier.
    La marque propose trois différentes gammes de longboards (Cruiser, Downhill et Freestyle).
    La marque propose aussi des planches «custom» unique de A à Z, que ce soit par la forme,
    le design, les roues.. c’est un point fort car elle satisfait les attentes de la cible.

    MorningWood souhaite participer au FISE 2019 (Festival International des Sports Extreme),
    afin de gagner en visibilité, développer ses ventes, attirer des entreprises pour devenir un sponsor.
    De ce fait la marque à besoin de concevoir une communication forte afin d’attirer l’attention
    sur ses produits lors de l’événement.

    MorningWood est un terme anglais désignant une érection matinale,
    si on traduit mot par mot 
    on obtient la traduction de deux mot combinant les mots «matin» et «bois»,
    ce qui place morningwood comme un terme drôle et moins choquant, car ce phénomène naturel
    arrive à n’importe quel âge, et nécessite donc une explication plus adaptée aux jeunes.

    axe
    réveiller les consciences

    L’axe qui a été choisi est humoristique.
    La communication jouera donc sur ce jeu de mot et doit prendre un ton décalé et puérile, se qui colle
    avec la cible car le longboard est avant tout un loisir et un transport populaire chez les jeunes.

    « MorningWood réveille les consciences » aussi sur le plan écologique, dans le respect de l’environnement
    ce qui met l’accent sur la nature et l’esprit de liberté de la marque.

    Mettre en scène l’éveil des sens masculin,
    la nature et le sentiment de liberté

    Planches de recherches(lien)

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisi ce projet car j’aime beaucoup l’univers et l’esprit qui joue autour de la longboard,
    tout comme ces autres compères tel que le skateboard, la trotinette, le bmx…
    Ce sont des moyens de transports qui parlent aux jeunes et qui se pratiquent très librement sans prise de tête,
    du coup transmettre ces éléments dans une communication était pour moi un plaisir.
    En plus de ça, le concept du nom de la marque « MorningWood » est très original,
    cela donnait déjà le ton du projet donc j’ai sauté direct dessus ! 

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    La collaboration avec l’annonceur c’est très bien passée, nous avons le même état d’esprit.
    Dés notre premier rendez-vous, je lui ai exprimé mes idées et il m’a laissé carte blanche.
    Dans la continuité du projet nous échangions régulièrement des mails.

    Si bien, que garde-t-il ?
    Il était extrêmement content, il a tout pris !!! 
    Ca lui à donner un coup de boost car en soit la marque était un peu dans le creux…
    Depuis on reste en contact pour de prochain projet ensemble.

    Quelles ont été tes sources d’inspirations ?

    Je me suis grandement inspiré de Philippe Chappuis aka ZEP, qui était pour moi
    déjà une insipration quand j’étais petit avec « Titeuf » et « Captain Biceps ».
    Mais pour ce projet je me suis concentré sur sa collection des « Happy Books » qui sont des séries
    de bd pour jeunes adultes avec un humour dévastateur qui montre une certaine une vérité
    et bien évidement sans censure.
    De ce fait cela collait bien avec le terme « MorningWood » et l’esprit de la marque.

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    Je vais suivre le cycle d’Illustration Concept Art à IPESAA Montpellier pour 3 ans.
    Pour appréhender différents univers de la bande dessinée au jeux vidéo…

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Me faire un site web, tester l’univers du tatouage et pourquoi pas faire des expo.

    Merci à Nils.
    Et à bientôt pour suivre tes futurs projets ^^

  • Nantes – le cheval acteur #PP02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après l’article sur le projet en design d’espace de Louise,
    je continue avec Bénédicte en DG-print et son projet
    sur « le cheval acteur » au Domaine de Chantilly.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de support de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    projet de synthèse, série 2
    le cheval acteur
    Présentation

    Le domaine de Chantilly souhaite accueillir l’exposition « Le cheval acteur » qui portera
    sur le rôle et la place du cheval au cinéma dans l’enceinte du musée vivant du cheval
    qui se situe dans les grandes écuries du domaine du 1er avril  au 25 octobre 2018.

    Cette exposition inédite proposera à l’intérieur de la bâtisse des objets, des costumes,
    des témoignages d’acteurs et de réalisateurs ayant collaboré avec les équidés
    et en extérieur projections films tous les samedis et des démonstrations en extérieur
    au mois de juin-juillet avec la présence de grands dresseurs et cascadeurs français
    (Mario Luraschi et Jean-François Pignon).

    L’objectif de ce grand événement est de rendre l’univers du cheval accessible et plus compréhensible,
    offrir un​​​​​​​​​​​​e dimension tout public au domaine, casser son image élitiste
    en l’associant à l’univers «pop culture» par le biais du 7e art.

     

    Projet

    Le domaine de Chantilly regroupe le Château, le musée du cheval, le Musée Condé, la bibliothèque et le parc.
    Il s’étend sur 7 800 hectares au sein de l’une des plus grandes forêts des environs de Paris.
    C’est l’un des joyaux du patrimoine français.
    Le domaine propose tous les ans des spectacles équestres de qualité
    qui participent à sa reconnaissance nationale mais aussi internationale.
    Le domaine de chantilly bénéficie d’une identité visuelle très classique et élégante,
    c’est un lieu imprégné d’histoire française et de noblesse. Néanmoins cette image est également imprégnée
    de préjugés dévalorisants, élitistes et bourgeois, en désaccord avec les intentions et les cibles du lieu. 

     

    axe
    cabotinage équestre

    J’ai voulu souligner la sympathie, accessibilité du cheval, son aspect populaire
    ainsi que la dimension ludique de l’exposition à travers des couleurs
    et des formes qui évoque une certaine légèreté.

    J’ai donc utilisé l’illustration, on retrouve un cheval stylisé, organique qui devient mascotte de l’événement.
    On retrouve les idées de mouvements et de silhouettes en clin d’œil au cinéma
    mais aussi en références aux célèbres travaux d’Edweard Muybridge.

    J’ai choisit de créer un motif, toujours dans la volonté de rendre l’exposition accessible à tous,
    il parle aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

     

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisit ce projet par étapes, en premier lieu je suis partie sur un projet d’identité bien moins ambitieux,
    je visait la sécurité inconsciemment. Puis, mes professeurs m’ont poussé à me dépasser un peu
    dans un design de message pour un événement autour du cheval.
    Et pourquoi le cheval absolument ?
    En réalité j’avais envie de mêler mes deux passions pour ce projet de fin d’études.
    Je baigne dans le monde équestre depuis toute petite et je suis propriétaire d’un cheval Andalou.
    Alors certes, une jeune fille passionnée par les chevaux ce n’est pas très original, un peu stéréotypé,
    mais c’est aussi là ou je me suis posé un défis. Rendre mon projet original, intéressant et distinctif.

    Au final, je suis ravie de mon choix qui mêle à la fois
    ma sensibilité personnelle et professionnelle
    ce qui m’a permis d’être d’autant plus productive et investie.

    Comment c’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai pas eu de contact direct avec l’annonceur car tout était fictif.
    Cependant, je me suis rendu à Chantilly afin de visiter le domaine
    et plus particulièrement les grandes écuries afin de me projeter davantage.
    J’y ai effectué un petit reportage photo et du repérage pour la signalétique, cela m’a beaucoup aidé.

    peux tu nous présenter ta problématique ?

    Ma problématique était :
    Comment inciter le grand public à venir découvrir l’exposition «le cheval acteur» innovante
    et ses événements associés, alors que le Domaine de Chantilly associé au monde équestre
    renvoie une image élitiste peu engageante ?

    Quels ont été tes sources d’inspirations ?

    Je puise l’inspiration un peu partout, je suis influencée par des artistes, des designers,
    des illustrateurs, des typographes, des agences de communications, des architectes,
    des grapheurs, des tatoueurs et j’en passe …
    Mais si je devais dire quelques noms qui m’ont particulièrement marqués, je dirais :
    Antoine + Manuel, Marina Muun, Post Typography, Stefan Sagmeister, Jean Jullien et Pénélope Bagieu 🙂

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages tu la suite ?

    Je suis aujourd’hui à la recherche d’un poste de graphiste, je suis très motivée et déterminée.

    As tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    En parallèle de mes recherches d’emploi je continue de dessiner
    et de me lancer des défis de design et d’illustrations.

    Mon objectif étant de devenir toujours plus polyvalente
    j’expérimente sans cesse

    Merci à Bénédicte,
    tu peux découvrir l’ensemble de son travail ici