A l’occasion de la Biennale Arte 2017, l’Esma s’est fait un roadtrip vénitien !
Les étudiants ont découvert une ville des plus unique, riche et magique du monde.
Notre séjour a été court mais intense, culturel et inoubliable !!!
Emotion vénitienne
Déambuler, prendre les chemins à contre sens de la foule,
s’asseoir en terrasse avec un cappuccino et observer la vie vénitienne, cette ambiance Italienne.
Il faut se perdre pour découvrir les trésors de Venise.
Nous avons vécu ces trois jours au rythme des canaux, de l’Histoire, de l’architecture de l’art contemporain,
de la gastronomie et des rencontres.
Des rencontres entre professeurs et élèves, entre étudiants; de nouvelles amitiés sont nées,
des aventures ont été vécues, les liens se renforcent.
Je garde un souvenir particulier de mon Venise#17, celui de votre émerveillement de votre gentillesse
et de vos sourires !
Venise a encore fait son effet
sur les étudiants, avec un enthousiasme
qu’ils ont su partager avec nous, Marc Lambert
Ce voyage à Venise a pu m’ouvrir les yeux
sur l’architecture qui est incroyable,
cette ville est un musée à elle seule. Paul en Turner
« Ce fut réellement une belle expérience, elle m’a permis de découvrir une partie de Venise
et de l’art contemporain beaucoup d’art contemporain…) que je ne connaissais pas.
Mais mes moments préférées ont été ceux passés à gambader dans Venise
à la recherche des plus petites ruelles ! » Manon en Giotto
La vitesse est omniprésente à Venise…
L’absurdité c’est de vouloir tout voir,
il faut prendre son temps. Alexandre en Durer
« Ce voyage, à dominante culturelle et artistique a été l’occasion de découvrir l’architecture particulière
de Venise, en se perdant dans ses petites rues pittoresque.
Et également d’assister à la biennale qui nous a permis de découvrir une grande variété d’artistes qui
ont pu enrichir notre culture artistique et se révéler être de véritables sources d’inspirations. »
Noée en Rubens
Notre fil d’Ariane « Viva Arte Arte Viva »
Viva Arte Viva, ces trois mots résonnent selon Christine Macel*
« comme une chanson, comme un mantra, comme une déclaration d’amour ».
Un parcours rythmé par neuf « Trans-pavillons », comme autant de chapitres d’un livre.
Une volonté de créer une certaine intimité avec les artistes, le Pavillon des artistes et les livres,
celui des joie et des peurs, du temps et de l’infini… avec la mise en avant de leur processus créatif.
*conservateur en chef au Musée national d’art moderne du Centre Pompidou,
et commissaire générale de cette 57e édition de la biennale de Venise.
Découvrir ou se souvenir, voici une sélection :
Giardini
« Green Light » d’Olafur Eliasson, avec un atelier artistique et social.
A travers la fabrication de lampes, à partir de matériaux de récupération, l’artiste souhaite
ainsi montrer les valeurs d’un travail collaboratif pour approfondir la question des migrations.
Les mains, d’Edi Rama, artiste et premier ministre albanais, dessinaient sans qu’il en ait vraiment conscience,
durant les conseils de ministre et autres négociations (vidéo).
Cette pratique était pour lui source d’apaisement et l’aidait dans ses prises de décisions.
« Mon bureau est mon atelier » explique t-il dans une interview.
Il a décidé d’en faire un papier peint et donc une œuvre d’art, en conscience.
arsenal
Le Pavillon des chamans regroupe des artistes qui revendiquent une vision thérapeutique de l’art,
comme Ernesto Neto et sa tente chamanique « Un espace sacré », une oeuvre méditative (vidéo).
Le Pavillon des couleurs, nous propose un feu d’artifice avec les pelotes géantes de Sheila Hicks.
Des œuvres dont le travail autour du tissage, de la broderie, du tricot… collent au thème général
de la Biennale « viva arte viva » et l’idée que l’art permet de « tisser des liens ».
IL MONDO MAGICO
Mon coup de coeur est une illusion, un moment hypnotique qui se mérite;
Derrière un rideau, au fond d’un parcours d’échafaudages et sombre qui n’indique rien de spécial…
L’artiste Italien Giorgio Andreotta Calò nous offre son oeuvre, son moment vénitien (son lieu de naissance).
L’installation expansive, «Senza Titolo» (La fin du monde), conçue avec l’architecture du pavillon
est une plate-forme inondée d’eau qui reflète et divise horizontalement l’espace monumental en deux niveaux,
créant deux mondes distincts et donc une autre dimension.
Lire son Interview dans Dezeen
Merci à mes collègues pour leurs retours sur ce voyage.
Merci à Paul, Jeanne Marie, Noée, Manon et Océane pour avoir partagé leurs photos.