• TOULOUSE – EXTRA MUROS

    La Manaa donne l’opportunité aux étudiants de se situer parmi les différents
    métiers des arts appliqués et de faire son choix d’orientation en toute sérénité.

    L’année de manaa permet de développer sa créativité et d’articuler ses pensées, ses idées.

    En fin d’année scolaire, nous préparons donc aux manaa un projet de fin d’année transversal.
    Un projet souvent inscrit dans la ville, afin de plonger dans un contexte existant.
    Si le projet est souvent réel, la demande établit par les enseignants est fictive.
    Haut les cœurs, les étudiants ont un budget illimité !

     

    Quand la ville fait son cinéma

    En cette année 2017, les étudiants de Toulouse ont travaillé sur un projet autour du cinéma,
    « EXTRA MUROS ».

    Contexte
    Cet été, la Cinémathèque de Toulouse propose des séances de cinéma en plein air.
    Cette année, cette grande institution culturelle met en place un véritable festival du cinéma en extérieur.
    Pour sa première édition, la programmation tourne autour d’une thématique : la ville au cinéma.

    Le festival se déploiera au sein de la ville, sur 3 lieux hors des grandes places monumentales et emblématiques,
    afin de porter nos pas et notre regard sur des endroits différents du Toulouse de cartes postales.

    La programmation proposera des films liés à la ville et à l’architecture :
    Metropolis de Fritz Lang, Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, Mon oncle de Jacques Tati,
    Shutter Island de Martin Scorcese, La dolce vita de Federico Fellini, Minuit à Paris de Woody Allen, etc…

    Demande
    Il était demandé aux étudiants de concevoir une micro architecture temporaire
    qui servira de point d’informations, en réfléchissant en amont à l’endroit le plus propice pour l’installer.
    Il fallait également créer l’identité visuelle du festival.
    Elle sera traitée par un logo et un plan du festival.

     

    Quand les manaa font leur cinema

    J’ai trouvé des étudiants curieux et expérimentaux.

    La phase de recherche du projet a été l’occasion d’expérimentations diverses,
    pour se détourner des clichés.
    Les recherches en Design d’Espace et Design Graphique ont été menées de concert
    et ont servi à créer une cohérence et une même intention entre l’identité graphique et la micro-architecture.

    La micro architecture répond à l’identité visuelle et inversement.

    Les étudiants ont envisagé différents axes :
    – la matière urbaine, la trace
    – la bobine / la projection
    – le mouvement / la lumière
    – le cadrage et ses différents angles
    – mélange / mixité
    – clair-obscur

     

    Quand les manaa deviennent grands

    En tant que professeur, j’apprécie beaucoup cette démarche qui permet aux étudiants
    de fusionner leurs compétences acquises tout au long de l’année.
    C’est l’occasion de nous dévoiler l’ensemble de leurs qualités (créativité, références, investissement, rigueur).
    Eux, apprécient un peu moins l’idée… car ils présentent ce projet à l’oral, devant un jury d’enseignants !

    Ces oraux sont l’occasion d’échanges, de conseils;
    je redécouvre souvent mes élèves lors de ces oraux !

    C’est l’opportunité pour les étudiants de se révéler et de mûrir les nombreuses connaissances
    théoriques & pratiques qu’ils ont découvert cette année.
    Ce projet de fin d’année leur permet de prendre du recul face à une année riche et créative.

    Une année se termine CLAP !!!

  • Nantes – JPO 2017

    Je suis arrivée à Nantes, comme chez une amie perdue de vue qui  vous met à l’aise dés le premier regard.
    L’atmosphère que dégage cette ville est familière, douce, calme…
    et à la fois dynamique, vivante et riche.
    Nantes présente de nombreuses qualités, possibilités et audaces culturelles,
    ce qui lui donne une belle et attirante sensibilité artistique.

    Le voyage à l’esma nantes

    L’école inaugurée en 2013, a un parti pris architectural brut, ouvert et lumineux
    qui laisse libre cours à la créativité et l’imaginaire de ses étudiants !
    L’ESMA Nantes est idéalement située sur l’île au cœur du « quartier de la Création »,
    proche de la « galerie des machines ».
    Je vous propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    MANAABTS Design Graphique et BTS Design d’Espace.

    Merci à Barbara May pour notre collaboration *

  • Montpellier DE1 – workshop scénographie 2017

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET.

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairages, le son, le décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    des projets immersifs, contemporains & forts

    J’ai participé aux oraux des étudiants, j’ai découvert ce métier tellement riche, créatif et conceptuel.
    J’ai senti l’investissement des élèves par leurs propositions aussi intéressantes les unes que les autres.
    Les étudiants ont été forces de propositions, diverses et variées.
    Ils ont abordé le texte de Jon Fosse de manière sensible, épurée, conceptuelle et contemporaine.
    Chaque projet a été abordé de professionnel.

    « Noir & Humide » un texte de Jon Fosse

    Lene est une jeune fille à qui l’on a interdit de descendre au sous-sol.
    Celui-ci est « noir et humide », elle le sait, et elle sait également
    qu’il pourrait bien y avoir une sorte de grosse bête noire qui s’y abrite.
    Pourtant, malgré l’interdiction, malgré le caractère dérangeant de ce sous-sol,
    Lene va un jour décider de braver le tabou.

    De son écriture précise et minimaliste, Jon Fosse rend compte des rêves de transgression
    d’une petite fille bridée par ses peurs.

    Le texte transmet diverses émotions et sensations :
    la découverte, l’angoisse, la curiosité, la peur, l’oppression, la frayeur, l’interrogation…

    Transmettre les interrogations de Lene de manière brute,
    immerger les spectateurs dans ce petit univers Noir et Humide,
    voilà le challenge relevé par les étudiants.

    • poésie de l'angoisse
      poésie de l'angoisse
      Contraste en le noir, la nuit, la peur et le blanc comme élément poétique, la neige, la naïveté. Le jeux tourne autour d'un élément phare de la pièce, la porte.
    • Parcours initiatique
      Parcours initiatique
      La scénographie s'articule autour de l'univers de l'enfance l'espace surdimensionné. Avec un jeu d'ombres et de lumières et de textures contre les parois qui rappellent le mystère.
    • Parcours chaotique
      Parcours chaotique
      Influencé par Christian Boltanski qui questionne la frontière entre absence et présence, et Chiharu Shiota qui explore les relations entre passé et présent. Ce projet est un moment suspendu, une respiration entre panique et apaisement, entre chaos et lumière.
    • Escaliers émotionnels
      Escaliers émotionnels
      2 escaliers/2 espaces/2 grandes émotions de Lene, 1 bloc/1 but. La pièce est vécue au travers d'un danseur, qui par sa gestuelle et les tensions corporelles transmet au spectateur les émotions de Lene.
    • Expérience sensorielle
      Expérience sensorielle
      Les modules triangulaires installés dans la salle et au plafond, ils représentent le danger. Les néons proposent un jeu de couleurs, bleu/calme/rêverie/tranquilité, rouge/angoisse/danger et violet la jalousie. Les lumières représentent les différentes émotions que traverse Lene.
    • Esprit vintage
      Esprit vintage
      L'ambiance de ce projet est daté dans les années 20. Le personnage raconte ses souvenirs d'enfant, entre imagination, rêve et illusions rendus par des ombres chinoises.
    • Les poupées Russes
      Les poupées Russes
      Chaque cubes représentent une atmosphère différente, donnée par des jeux de lumières. Le projet propose différents niveaux, des micro-espaces où l'on accède par l'escalier "pas à pas".
    • Dans sa bulle
      Dans sa bulle
      Une proposition sur les sensations et les émotions, traduites par les formes. Le concept est d'intégrer les spectateurs dans la scène, la pièce est expérimentale, le public est en immersion. Il est dans une bulle, métaphore de la cage. A l'extérieur des acteurs presseront la toile…surprises, oppression.

     

    un échange Enrichissant

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le BTS.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, la capacité à s’investir dans un projet commun.
    Une rencontre avec ce métier et aussi avec Daniel FAYET.
    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel.
    Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir.

  • Le pic st-loup & les DE2

    Pour le projet d’expression plastique « écart », Me Montanier a emmené les Design d’Espace 2ème année
    observer le site du Pic Saint-Loup.

    Dans le Languedoc, près de Montpellier, le Pic Saint-Loup, est un belvédère naturel
    offrant une vue imprenable sur les Cévennes et la Mer Méditerranée.
    Sa découpe est visible depuis de nombreux lieux du département de l’Hérault et du Gard,
    son profil évoque une pointe s’élançant vers le ciel.
    C’est l’un des plus beaux sites naturels de la région, entre garrigues et montagnes.

    En souvenir de cette sortie chacun a exprimé un mot :

    Nature, observation, point de vue, montagne panorama,
    perspective, sensibilité, relief, hauteur, partage,
    rencontre, lumière, rythme, matière, horizon,
    géologue, garrigue, roches, arômes naturels…

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    Projet plastique « écart »

    Définition : l’écart est la distance, l’intervalle entre deux choses.
    Cela signifie également la différence entre deux choses, deux valeurs.

    Le projet s’effectue sur une période de 8 semaines.
    Une première période de 6 semaines :
    des recherches sur le sujet, une note d’intention graphiques,
    des références, sont la base du projet.
    In situ, des dessins face au sujet, le Pic St-Loup.
    Plusieurs étapes de travail se sont suivies,
    un travail de collage, d’assemblage en référence à Richard Serra.
    Puis différents projets sur les coupes géologiques, structures, strates,
    superpositions, travail de découpe présentés en volume.

    Voici quelques réalisations :

    Les 2 dernières semaines du projet seront consacrées à un dessin d’intention :
    Si vous deviez réaliser un travail in situ (intervention réelle sur place,
    mais jouant d’une caractéristique propre au site) que feriez-vous ?