Rendez-vous avec les Design d’Espace 1ère année pour une visite
de l’Hôtel de Ville de Montpellier.
Un matin automnal, frais et maussade… On fera avec !
Certains ne sont pas encore bien réveillés et d’autres affichent un beau sourire **
C’est parti.
Montpellier est classée 8ème ville de France.
La ville prenant de l’ampleur, se pose la question de créer un nouvel Hôtel de Ville
digne d’une grande Métropole Méditerranéenne.
Jean Nouvel et François Fontes remportent le concours avec une proposition architecturale bicéphale,
et une note méditerranéenne.
Un cube baignant dans la lumière, bleu identité de Montpellier
à l’image du blason, du ciel, de la mer.
Sa localisation est un prolongement du centre-ville vers la mer.
Un parallélépipède évidé, l’Hôtel de Ville de Montpellier tient d’un Arc de Triomphe à l’ère du digital.
Un bâtiment qui peut paraître curieux.
Il est positionné en légère hauteur, comme placé sur un podium, qui assoit une valeur politique.
Un oeil sur la ville.
C’est un bâtiment accessible et fonctionnel, esthétique et écologique (énergiquement indépendant).
L’Hôtel de Ville joue un rôle important dans le rayonnement du quartier de Port Marianne.
C’est un bâtiment administratif mais surtout
la Maison des Montpellierains, avec un grand M !
M du logo de Montpellier
ou encore M du Grand M
réalisé par François Morellet
en 1986.
Les architectes ont eu la volonté d’annuler toute frontière visuelle,
le parvis se prolonge à l’intérieur du hall de la Mairie,
installé confortablement dans les canapés de celui ci, il n’y a pas de limite entre l’extérieur et l’intérieur.
Un lieu d’accueil baigné de lumière naturelle.
Il était important pour Jean Nouvel d’intégrer l’eau à cette architecture.
Deux aspects, l’un esthétique avec un jeu de lumière sur les parois en inox.
Qui propose un paysage changeant suivant l’heure de la journée.
L’autre, surtout l’été, donne une impression de fraîcheur.
Au plafond plusieurs types de documents d’Etat civil qui font références à l’Histoire de Montpellier,
œuvre photographique géante pour trois plafonds d’Alain Fleischer.
Merci à Carole notre guide pour sa visite guidée.