• MONTPELLIER DE – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2020

    Les étudiants en Bachelor Design d’Espace 2e année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la quatrième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace
    au service d’une mise en scène.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme,
    – un espace qui intègre l’architecture qui l’accueille.

    « ELLES DEUX » d’Emmanuel Darley

    Deux filles, deux amies que rien ne peut séparer. Deux ados qui se projettent dans l’avenir
    et qui dessinent au futur une vie adulte où elles s’imaginent toujours côte à côte.
    Un jour, quelque chose se passe. L’une disparaît laissant l’autre, ses parents, tout…
    Elle prend un chemin de traverse et s’évanouit. L’autre poursuit sa vie, comme les parents de l’une,
    dans l’incompréhension, le trouble, le vide et l’oubli impossible.
    Et puis le temps passe.
    Beaucoup plus tard, un autre jour, alors qu’elles sont au presque bout de leur temps de vie, elles se retrouvent. L’une et l’autre côté à côte à nouveau. Que reste-t-il de leur histoire ?

    Elles deux, est un triptyque du temps : le temps de l’avenir rêvé de l’adolescence d’abord,
    ensuite celui du passé qui sépare les êtres en chemin et enfin celui du temps de la mémoire qui s’efface.

     

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « Elle deux » d’Emmanuel Darley sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Le texte fait des allers-retours avec le passé et progresse dans l’histoire des deux adolescentes
    à petits pas vers l’âge mûr.
    Les étudiants ont dû surmonter la difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps
    et espaces; immerger les spectateurs sur plusieurs années, au sein d’une amitié bouleversée par la disparition inexpliquée de l’une des jeune fille et la perte de mémoire de l’autre à leurs retrouvailles. 

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants.

    LA SéPARATION

    De l’autre naît la séparation…
    Cette scénographie propose une structure modulable, qui se modifie tout le long de la pièce
    et 
    intègre la notion de temps et de souvenir.

    Le temps est présent tout le long de la pièce et en constante évolution, il rythme les scènes.
    Les panneaux -murs et décor- s’avancent vers le spectateur et se dissolvent au fur et à mesure, 
    pour provoquer un sentiment d’oppression… et le mettre face à l’inévitabilité du temps qui passe
    et des souvenirs qui s’effacent.

    Chloé BORRULL / Lucas DAMIE / Pauline LA CARBONA / Hugo LEDAN / MaximeRAMOS
    L’ARBRE DE VIE

    Et puis le temps passe…
    La scénographie s’appuie sur différentes notions telles que le temps et son cheminement, la rivalité,
    la séparation, la distance et les retrouvailles.

    Le temps : continuité indéfinie, milieu où se déroule la succession des événements et des phénomènes,
    les changements, mouvements, et leur représentation dans la conscience.
    Le temps est une force qui agit sur le monde, il a la propriété de faire vieillir  l’ensemble des éléments
    et êtres vivants qui composent l’univers.
    Les personnages vont faire évoluer l’arbre au centre de la scène, la croissance de l’arbre représente ici
    le temps qui passe, une ellipse temporelle.
    Egalement présentes, les racines qui se déploient en même temps que l’arbre, celles-ci représentent
    les souvenirs.

    Inspirée par le constructivisme et ses formes géométriques et organiques, la scénographie intègre
    la séparation de la scène pour évoquer la rivalité et les chemins différents qu’empruntent les deux filles.
    Sans pour autant la fermer, les personnages se déplacent du fond vers l’avant donc du passé vers l’avenir, pour se retrouver après toutes ces années. 

    Ce projet à confirmer mes espérances
    et mon désir de me diriger vers ce métier.

    Lola

    Lola Deperauw / Norman Dupeux / Elian Houlès / Louis Hardeman
    LE PARCOURS

    Rien ne se passe comme prévu…
    La scénographie met en avant le contraste entre le réel et l’imaginaire :  la structure est la base de l’amitié tandis que la lumière reflète les lignes déstructurées et droites au sol et représentent la relation tel quelle est et la vie rêvée !

    La scène se lit à l’endroit et à l’envers et propose une étude psychologique des personnages basée sur
    le souvenir et l’imagination.
    Les personnages déambulent sur le parcours de leur vie et amitié semées d’obstacles, avec l’amour,
    la famille, le jugement de la société et la maladie…

    Ce workshop nous a permis de sortir
    de notre zone de confort !

    Emma Banchereau / Charlotte Malfettes / Orianne Perignon / Emilie Toreilles
    Carla Zaccarelli
  • MONTPELLIER DE1 – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2019

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la troisième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    « l’apprenti » UN TEXTE DE DANIEL KEENE

    Apprenti : 1. Jeune homme qui apprend un métier sous la direction d’un moniteur, d’un instructeur, etc.
    2. Personne qui manque d’habileté dans ce qu’elle fait. (syn. novice)
    Le Larousse

    Tous les enfants ont un jour rêvé de remplacer ses parents parce qu’ils trouvent que les siens
    ne sont pas assez bien ?
    Julien est à la recherche d’un père idéal. Il observe et étudie les habitudes des clients du café d’en face et choisit Pascal. Il déboule dans la vie de cet homme solitaire, amateur de mots croisés…
    « L’Apprenti » est une pièce farfelue sur la rencontre entre un jeune garçon et un homme. Daniel Keene
    décrit avec légèreté et délicatesse, la naissance et l’évolution d’une intimité particulière, sur une année.
    Cette fable simple et heureuse pourrait bien être une définition de l’amour.

    Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique.
    Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

    DES PROJETS CONTEMPORAINS

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « l’Apprenti » de Daniel Keene sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre avec pudeur, la position de chacun au sein de cette sphère intime; celle d’un enfant délaissé
    et celle d’un homme qui hésite à endosser le rôle de père et qui devient « l’Apprenti ».
    La difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps et espaces :
    immerger les spectateurs sur une année, au sein d’une étape relationnelle, la naissance d’une l’amitié.

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants .

    Le café, un lieu de vie

    Un décor unique, la terasse du café. Des tables et des chaises, le décor est minimaliste
    afin de mettre en avant la simplicité du dialogue.
    Les spectateurs seront limités en nombre afin de prendre place directement sur la scène.
    La représentation théâtrale, descendue de sa position frontale est moins distante, plus accessible,
    l’immersion est totale.

    Les acteurs sont assis dans le café, renforçant l’effet de surprise lorsque les spectateurs découvriront
    qu’ils sont parmis eux. Cette proximité physique induit une relation complice et intime.

    La simplicité de la scénographie rend la relation au public plus directe.
    Tout est fait pour qu’il se sente convié et concerné par ce spectacle.

    Une année en pente douce

    La scénographie vise à offrir aux acteurs différentes scènes de jeu reliées les unes aux autres
    par des variations ou des pentes.
    Il y a une corrélation entre le glissement des acteurs de scène en scène et les différentes étapes de la vie.
    Dans un premier temps, les scènes sont éloignées pour évoquer la distance sentimentale qui sépare des deux protagonistes. Elles se rapprochent sensiblement au fur et place les personnages l’un à côté de l’autre
    sur une scène centrale.

    La scénographie s’appuie donc sur différentes notions telles que le mouvement, le cheminement intérieur, le déplacement et l’imaginaire.
    En effet, l’ensemble reste très abstrait. Les spectateurs doivent donc se focaliser sur le jeu des acteurs
    pour imaginer le contexte qui se joue devant.
    L’effet réside donc dans la faculté des spectateurs à se projeter dans un espace suggéré.

    Cette proposition permet de faire vivre un lieu et un jeu avec un certain dynamisme.

    UN ÉCHANGE ENRICHISSANT

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, du vocabulaire spécifique,
    la capacité à s’investir dans un projet commun.

    « C’est très intéressant de rencontrer un intervenant extérieur qui nous confronte à son milieu professionnel. Cela nous pousse à aller plus loin ! »

    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel, cette rencontre avec le métier et un professionnel. Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

    Retrouve les WS2017WS2018

  • montpellier – théâtre 2018

    Nous avons retrouvé les Manaa pour la saison 2018 du théâtre.
    Cette année, le théâtre était au centre du projet transversal de fin d’année.
    Les étudiants ont eu pour mission de réaliser les costumes, accessoires;
    les décors et l’affiche qui annonçait l’évènement.

    Entre stress, texte, couture, peinture, travail d’équipe…
    les étudiants se sont déployés dans toute l’école au rythme de nombreuses de répétitions.

     

    pour l’amour du risque*

    Sous des trombes d’eau, sous des vents violents et quelques éclaircies, les étudiants en Manaa
    ont brûlé les planches pour nous offrir in situ une grande scène de théâtre.
    Le thème était l’Amour et ils nous ont fait vibrer avec des pièces classiques ou plus contemporaines.
    Les représentations se sont succédées durant deux journées, le jury composé de l’ensemble des professeurs
    et les spectateurs ont pu apprécié Phèdre, Ondine, le Misanthrope, Huis Clos et bien d’autres…

    J’ai découvert des élèves avec un réel talent scénique, tous se sont impliqués,
    il ont fait preuve d’une certaine exaltation, cela a été un vrai bonheur !

     

    quelques mots d’amour 

     Si je ne dois plus penser à elle
    tu devras m’enseigner à ne plus penser

     

    Jour 1

     

     

    Jour 2

     

     

    affiches

     

    Merci à tous pour ces beaux moments d’émotions, de partage et de jeux !
    Un grand merci à vous et rdv l’an prochain pour la 10e édition. 

    Souvenir du théâtre 2017, ici

    *Petite référence 80’s à Jonathan et Jennifer Hart !

  • montpellier – théâtre saison 2017

    L’article 3 coups de théâtre, avait annoncé l’évènement !
    Nous avons retrouvé les Manaa pour la saison 2017 du théâtre.
    Comme chaque année, Me Anjolras nous a convié au spectacle, dans le hall de l’ESMA Montpellier.

    Les manaa nous ont fait redécouvrir pour le cours de techniques d’expression
    des oeuvres du théâtre absurde, Beckett, Ionesco, Adamov se sont invités à l’ESMA.

     

    Theatrum mundi

    L’Esma a vu de l’absurde !
    Qui n’a pas croisé de rhinocéros ? Une cantatrice (chauve) ? Un pompier ?
    Une ou plusieurs bonnes ? Ou les SMith et les Martin ???
    Il y a eu des versions tristes, des parodies comiques, des moments de fous rires,
    de rires qui ont fait un peu revivre Ionesco, Beckett ou Genet
    et leur philosophie sans idées reçues, sans règles et jouant sur le langage.

    Ces pièces éphémères ont pu détendre un peu l’atmosphère (ou pas !) avant les vacances,
    et un magazine conclura cette parenthèse théâtrale annuelle.

     

    Une morale à retenir ?

    Le monde entier est un théâtre et tous,
    hommes et femmes n’en sont que les acteur.

    (Shakespeare)

     

     

    Merci à tous pour ces beaux moments d’émotions, de partage et de jeux !
    Vous avez eu le beau rôle et on vous en remercie !
    (applaudissements !!!)

  • mtp manaa – 3 coups de théâtre

    à venir

    Il va y avoir comme chaque année de l’action (théâtrale !) dans le hall de l’ESMA
    puisque les Manaa seront très bientôt sous les feux de la rampe.

    Tour à tour metteurs en scène, comédiens, chorégraphes ou même musiciens pour certains,
    ils nous feront redécouvrir pour le cours de techniques d’expression des oeuvres du théâtre absurde (le thème de cette année).
    Beckett, Ionesco, Adamov vont pouvoir s’exprimer à l’ESMA.

    Affaire à suivre sur le blog pour la saison 2017 !!!
    Un magazine (absurde lui aussi) viendra compléter cette série de représentations.
    Rendez-vous dans le hall en mars ! 

    souvenirs

    Les anciens élèves ont déjà su nous faire vibrer les années précédentes,
    nous éblouir par leurs décors et leurs costumes créés de toutes pièces et l’illusion théâtrale a été parfaite.
    Merci à eux pour ce joli moment de spectacle !
    Voici une petite sélection de souvenirs.