• MONTPELLIER – JPO 2019

    Depuis trois ans le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes
    des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, à mon tour je souhaite partager ce moment
    avec la vidéo des promos 2019 sur Montpellier !

    Montpellier l’audacieuse

    Surnommée la « surdouée », la ville de Montpellier avec ses 300 jours de soleil par an
    fait le bonheur des étudiants et des touristes.
    Entre terre et mer, elle possède un patrimoine culturel à la hauteur des grandes métropoles
    qui saura enrichir votre soif de curiosité !

    Se perdre au grès des ses envies dans les ruelles du centre historique,
    découvrir une ville créative, dynamique et moderne.
    Et siroter un café en terrasse pour profiter de la douceur de vivre
    et observer l’ébullition et la richesse de la mixité Montpelliéraine.

    L’ESMA Montpellier située à proximité de la ville dans un quartier agréable et convivial
    desservie par le tramway.
    L’école profite d’un cadre agréable et fonctionnel.
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment, Bachelor Design Graphique, Bachelor Design d’Espace
    et Mastère Design et Stratégie Digitale.

    A voir aussi JPO Montpellier 2018 et JPO Montpellier 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • WS Graff : fresque commune


    Avec les étudiants de Bachelor Design Graphique nous sommes partis à la découverte du graffiti,
    nous avons retrouvé Salamech sur le chantier du futur Campus Créatif de Montpellier.

    Nous l’avions rencontré l’an dernier avec les DG1 lors de l’exposition « Studiophrénie ».
    Salamech avait été notre guide, avec la bienveillance qui le caractérise !
    Lire aussi > STUDIOPHRÉNIE, RENCONTRE AVEC SALAMECH

    WORKSHOP GRAFFITI AVEC SALAMECH

    Nous arrivons sur les lieux, 20 étudiants dont 90% de novice dans la pratique du graffiti !
    La curiosité les a poussé à participer à cet atelier afin de collaborer avec l’artiste,
    découvrir son travail et le street art.
    Une certaine appréhension est présente : nous sommes totalement inexpérimentés,
    il est 14h le chantier est actif et le vent souffle à 70km/h.
    Le soulagement est rapidement apaisé lorsque Salamech nous explique le déroulement de l’atelier,
    il a pris en considération tous ces éléments, nous serons tous sur un même pied d’égalité.
    Nous allons tous participer, y compris moi !

    EN BOMBE !

    Nous sommes tous au même niveau de compétences, quelques soient nos connaissances
    dans le domaine !
    Salamech nous fait découvrir une technique que lui-même ne maîtrise pas, de sorte que tout le monde
    y trouve son compte. Nous utiliserons la bombe de manière différente, sans caps’;
    percer la bombe de peinture avec une pointe et après l’explosion laisser notre inspiration nous guider !
    Nous avons besoin de notre intuition, notre réactivité et notre gestuelle car la bombe va se vider rapidement, une projection qui va durer quelques secondes…
    Nous expérimentons cette technique les uns avec les autres au gré des couleurs.
    Le mélange de nos différents gestes, mouvements et couleurs donne un résultat assez homogène
    tout en ayant la touche de chacun.
    Un travail d’équipe, de partage, de découverte, explosif et coloré !

    Le résultat final va dans le sens de expressionnisme abstrait, de la liberté créatrice.
    Les éclaboussures et les mouvements aléatoires créent un ensemble de nuances intéressantes,
    une certaine intensité.

    Pour finir l’atelier Salamech’ nous invite à prendre en photo des éléments choisis de notre fresque.
    Le résultat est bluffant, les gros plans laissent apparaitre la vraie beauté de l’oeuvre.
    Difficile d’emporter un bout de ces 10 mètres à la maison… nous garderons en souvenir un bon moment,
    un retour à l’enfance énergique et spontané !!!

    « L’expression désinvolte d’une poésie collective »
    Jacques Villeglé

    « Cet atelier intuitif et spontané m’a permis de découvrir une nouvelle manière de graffer. »

    « Salamech’ est très ouvert et prend le temps de répondre à nos interrogations,
    ce qui a facilité le bon déroulement du workshop. Une super rencontre il est très sympa ! »

    « J’ai apprécié cette expérience qui m’a vraiment donné l’occasion de réaliser quelque chose de graphique,
    sans penser au résultat final. »

    « L’approche aléatoire que l’on a eu, changeait du côté machinal remplissage/contour que l’on retrouve dans le graffiti conventionnel. »

    Cette technique permet un lâcher prise artistique.

    « Ça faisait longtemps que je voulais tester le graff, Salamech’ nous a proposé une super initiation ! »

    Je me suis éclatée, c’était un très bon moment de partage !

    « C’était génial, ça m’a donné envie de recommencer !
    J’ai d’ailleurs acheté des bombes pour commencer avec la porte de ma chambre ! »

    Merci à Salamech pour cette découverte du graff et ses conseils.
    Comme notre fresque l’article est collaboratif,
    merci à Melissa, Eleonore, Marie, Chloé, Emilie, Mailys ainsi que Louis, Carlos et Simon pour leurs retours.

  • MONTPELLIER DE1 – WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE 2019

    Les étudiants de Design d’Espace 1ère année ont découvert la scénographie théâtrale
    lors du workshop encadré par Daniel FAYET, pour la troisième année consécutive. 

    La scénographie regroupe tous les éléments qui contribuent à établir l’atmosphère
    et le climat d’une production théâtrale : les volumesles éclairagesle sonle décor et les textures.
    Un prolongement du sens du texte par une ambiance visuelle, une conceptualisation de l’espace.

    Les principes de la scénographie :
    – faire sens,
    – l’espace comme outil de support,
    – l’esthétisme.

    « l’apprenti » UN TEXTE DE DANIEL KEENE

    Apprenti : 1. Jeune homme qui apprend un métier sous la direction d’un moniteur, d’un instructeur, etc.
    2. Personne qui manque d’habileté dans ce qu’elle fait. (syn. novice)
    Le Larousse

    Tous les enfants ont un jour rêvé de remplacer ses parents parce qu’ils trouvent que les siens
    ne sont pas assez bien ?
    Julien est à la recherche d’un père idéal. Il observe et étudie les habitudes des clients du café d’en face et choisit Pascal. Il déboule dans la vie de cet homme solitaire, amateur de mots croisés…
    « L’Apprenti » est une pièce farfelue sur la rencontre entre un jeune garçon et un homme. Daniel Keene
    décrit avec légèreté et délicatesse, la naissance et l’évolution d’une intimité particulière, sur une année.
    Cette fable simple et heureuse pourrait bien être une définition de l’amour.

    Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique.
    Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

    DES PROJETS CONTEMPORAINS

    Les étudiants ont été forces de propositions.
    Ils ont abordé la pièce « l’Apprenti » de Daniel Keene sous différents angles : conceptuel et contemporain.
    Chaque projet a été abordé en groupe de manière pertinente et professionnelle.

    Transmettre avec pudeur, la position de chacun au sein de cette sphère intime; celle d’un enfant délaissé
    et celle d’un homme qui hésite à endosser le rôle de père et qui devient « l’Apprenti ».
    La difficulté d’une seule scène pour différents rapports temps et espaces :
    immerger les spectateurs sur une année, au sein d’une étape relationnelle, la naissance d’une l’amitié.

    Avoir un point de vu plus conceptuel qu’architectural, voilà le challenge relevé par les étudiants .

    Le café, un lieu de vie

    Un décor unique, la terasse du café. Des tables et des chaises, le décor est minimaliste
    afin de mettre en avant la simplicité du dialogue.
    Les spectateurs seront limités en nombre afin de prendre place directement sur la scène.
    La représentation théâtrale, descendue de sa position frontale est moins distante, plus accessible,
    l’immersion est totale.

    Les acteurs sont assis dans le café, renforçant l’effet de surprise lorsque les spectateurs découvriront
    qu’ils sont parmis eux. Cette proximité physique induit une relation complice et intime.

    La simplicité de la scénographie rend la relation au public plus directe.
    Tout est fait pour qu’il se sente convié et concerné par ce spectacle.

    Une année en pente douce

    La scénographie vise à offrir aux acteurs différentes scènes de jeu reliées les unes aux autres
    par des variations ou des pentes.
    Il y a une corrélation entre le glissement des acteurs de scène en scène et les différentes étapes de la vie.
    Dans un premier temps, les scènes sont éloignées pour évoquer la distance sentimentale qui sépare des deux protagonistes. Elles se rapprochent sensiblement au fur et place les personnages l’un à côté de l’autre
    sur une scène centrale.

    La scénographie s’appuie donc sur différentes notions telles que le mouvement, le cheminement intérieur, le déplacement et l’imaginaire.
    En effet, l’ensemble reste très abstrait. Les spectateurs doivent donc se focaliser sur le jeu des acteurs
    pour imaginer le contexte qui se joue devant.
    L’effet réside donc dans la faculté des spectateurs à se projeter dans un espace suggéré.

    Cette proposition permet de faire vivre un lieu et un jeu avec un certain dynamisme.

    UN ÉCHANGE ENRICHISSANT

    Ce workshop a été l’occasion pour les étudiants de découvrir la spécialisation qu’est la scénographie,
    qui est un des nombreux aspects que propose le métier de designer d’espace.
    Il leur a permis d’acquérir de nouvelles méthodes de travail, du vocabulaire spécifique,
    la capacité à s’investir dans un projet commun.

    « C’est très intéressant de rencontrer un intervenant extérieur qui nous confronte à son milieu professionnel. Cela nous pousse à aller plus loin ! »

    Les étudiants ont beaucoup apprécié leurs échanges avec Daniel, cette rencontre avec le métier et un professionnel. Attentif, agréable et pédagogue, ils en gardent un très bon souvenir de ce workshop.

    Retrouve les WS2017WS2018

  • DESIGN COURT #ROGER EXCOFFON

    clap 1ère

    A la suite d’un projet « Si j’étais…  » qui présente un graphiste et son travail au travers d’un dépliant,
    j’ai demandé à mes étudiants une vidéo en complément.
    Pour lancer la rubrique du DESIGN COURT, il me fallait des cobayes !!!
    Merci au DG1, non enthousiaste au départ mais qui ont fait preuve d’un réel investissement !!!

    Pour cette première vidéo, on commence avec Louis avec un retour vers le passé !
    Il nous présente le graphiste et typographe français Roger Excoffon.
    Merci ^^

    Maintenant c’est à toi de jouer 😉
    Envoie ton artiste sur le mail du Chant du Design 
    contact@lechantdudesign.com

  • DESIGN COURT – PROJET

    Une nouvelle rubrique se profile pour ces prochains mois, le DESIGN COURT.

    Un Design court est un « film » d’une durée inférieure à trois minutes présentant un designer.
    J’ai pensé qu’il serait intéressant de présenter sous un format vidéo et rapide des artistes,
    street artistes, architectes, designers, graphiques, illustrateurs, typographes, réalisateurs, etc…
    toujours dans le but d’aiguiser ta curiosité !
    Et pour cela pourquoi pas une présentation faite par toi, l’étudiant en arts appliqués ?!

    Où, quand, comment ?

    Comme pour la plupart des courts-métrages, ta vidéo sera filmée de manière indépendante et expérimentale
    avec votre smartphone !
    Tu nous présenteras l’artiste de ton choix de manière concise, claire, dynamique et intéressante.
    Quand tout est bouclé, envoie moi ta vidéo par mail, ensuite elle sera diffusée sur IG ainsi que sur le blog.

    Tu es totalement libre mais voici quelques conseils :
    La cible, à qui s’adresse cette vidéo et comment intéresser les lecteurs du blog ou abonnés IG ?
    Le lieu, dans quel environnement vas-tu filmer ta vidéo ?
    Le contenu, il faut préparer un minimum ta présentation même si tu es passionné par l’artiste,
    car je te le rappelle le format est (très) court !

    Maintenant c’est à toi de jouer 😉
    Envoie ton artiste sur le mail du Chant du Design 
    contact@lechantdudesign.com

  • SB#6 Gravure & calligraphie

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Quelques brèves d’atelier…

    GRAVURE

    J’ai adoré cet atelier, travailler sur le vide et le plein c’était super intéressant.
    Faire apparaître un dessin de deux manières différentes, positive ou négative.

    Cela m’a vraiment plû de creuser !

    L’atelier nous a servi à découvrir différents supports d’expression :
    le tetrapack, la lino-gravure, le gaufrage, le monotype…
    J’ignorais totalement qu’on pouvait utiliser des vieilles briques de lait pour faire de la gravure ! 
    Un super atelier qui m’a donné envie d’en refaire.

    C’est incroyable tout ce que l’on peut faire en gravure !


    Au début ça impressionne… en gravure on ne maîtrise pas tout, il y a un côté expérimental.

    Il y a un côté magique quand on découvre son impression !

    Dire que nos ancêtres utilisaient cet outil pour imprimer des livres !
    Hier la gravure, aujourd’hui le web, c’est toujours intéressant de revenir à des techniques artisanales.

    C’est un domaine qui m’étais totalement inconnu, je ne m’y étais presque jamais intéressée,
    mais quelle découverte !

    Le résultat est bluffant !

    De la minutie est requise, pour un rendu propre, c’est ce qui rend cette technique intéressante.

    Cela m’a fait découvrir une nouvelle manière de créer, d’expérimenter
    et m’a permis d’élargir mon champ de recherche créatif.
    Cet atelier a donc été un vrai plus pour moi, dans ma formation !
    En espérant réutiliser ces techniques à l’avenir!

    CALLIGRAPHIE

    J’ai toujours admiré la calligraphie, étant donné mon attrait pour la typographie, ce qui m’a poussé à étudier
    le chinois & l’arabe à la fac. Cependant, je n’avais jamais eu l’occasion de vraiment découvrir le travail
    du calligraphie, ainsi que les outils utilisés.

    Cet atelier, que j’attendais avec impatience, m’a donc permis cette découverte et m’a fait me rendre compte de la difficulté du travail de calligraphe mais également de la beauté du rendu.

    J’ai vraiment apprécié car c’est un art dont on parle peu. En espérant avoir un autre atelier de ce genre !

    Je ne pensais pas que cela serait si dur… le travail d’écriture, la formation des lettres
    ou encore l’orientation de l’instrument font parties d’un long apprentissage.

    L’atelier m’a fait découvrir cet art et m’a donné envie d’approfondir cette pratique.

    J’ai toujours trouvé la calligraphie tellement belle que j’étais ravie de cet atelier.
    L’intervenant nous a parlé de l’histoire des différentes calligraphies
    et a été attentif à nous guider dans notre gestuelle.

    Une pratique apaisante car il faut être patient.

  • SB#5 le carton

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    A Montpellier, les étudiants en Manaa et prépa design, ont élaboré un projet complet
    en groupe et en deux jours autour du design produit. Et plus particulièrement du carton,
    sur la création d’une assise en carton.
    Les enseignantes Marie Bastide et Magali Lefèvre ont encadré le workshop.

    Le design expérimentation autour du carton

    L’emploi du carton se retrouve majoritairement dans les industries de l’emballage et de l’édition.
    Des designers et architectes ont expérimenté dés les années 60 de nouvelles techniques de production
    et aux matériaux abordables.
    Comme Frank Gehry avec la série des « Easy Edges » dont la « Wiggle Side Chair » créée en 1972.

    Création d’une assise autour du carton

    Les étudiants ont répondu au sujet avec certaines problématiques sociales ou quotidiennes.

    TRÄD
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    manque de place / gain de place / petite surface de logement.
    Comment aménager un petit espace de logement avec une assise modulable, légère et pliable ?

    BANC BIBLIOTHÈQUE
    Mots clés : aménagement urbain et social / bibliothèque participative.
    Comment favoriser la rencontre et la convivialité au coeur de la ville ainsi que favoriser la culture ?

    BANC PUBLIC
    En partant de l’analyse du matériau, les étudiants ont dégagé des mots clés :
    peu cher / abordable / recyclable.
    Comment aider les personnes sans abris en proposant une assise et un abri
    permettant de se protéger des éléments extérieurs ?

    LE CONFIDENT
    Inspiré du célèbre fauteuil d’époque Empire, les étudiants ont dégagé les mots clés : 
    Intimité / échange / confort. 
    Comment créer une assise pour deux, offrant intimité et confort en utilisant seulement
    un matériau de récupération ?

    La vision écologique et accessible du projet a cartonné auprès des Prépa !!!

  • PETIT VOCABULAIRE EN PRÉPA

    Nouvelle recrue en Prépa, tu ne comprends pas forcement le vocabulaire « Arts Appliqués » ?…
    Certains mots qui sortent de la bouche des enseignants sont extraits d’une langue étrangère
    que tu ne parles pas !
    Heu… mais qu’est-ce qu’il dit, de quoi il me parle, j’ai pas tout compris ???
    Allez viens, je te donne les sous titres !!!

     

     

     

    ARTS APPLIQUés

    « FORMATIONS SUPÉRIEURES EN ARTS APPLIQUÉS » ???

    L’expression « arts appliqués » est la contraction de l’expression « Arts Appliqués à l’Industrie ».
    Les arts appliqués sont un ensemble de créations et productions artistiques
    dans les secteurs d’activités des métiers d’arts.
    Les arts appliqués évoquent une pratique artistique liée aux métiers du design.

     

    coNCEPT (en art)

    « L’ART CONTEMPORAIN REGORGE D’ŒUVRES CONCEPTUELLES » ???

    Le concept fait référence à une démarche, à l’idée, la réflexion, le sens de l’œuvre.

     

    chromatique

    « TU POURRAIS JOUER SUR UNE CHROMATIQUE DE COULEUR » ???

    Un cercle chromatique est une représentation ordonnée des couleurs, utilisée en peinture,
    en design industriel, en mode, en arts graphiques.
    Dans un projet de création, les couleurs jouent un rôle très important pour créer une ambiance.
    L’association des couleurs va être primordiale !
    Ces associations se choisissent en différents points du cercle chromatique.

     

    médium

    « AUJOURD’HUI NOUS ALLONS EXPÉRIMENTER DIFFÉRENTS MÉDIUMS » ???

    L’art moderne a introduit la notion de « médium » pour faire face à la profusion de ses propositions artistiques.
    Le médium artistique est un outil, un objet, du matériel tel que l’encre de chine, l’acrylique, le fusain…
    Ce qui caractérise un médium :
    son état : solide – pâteux – en poudre – liquide
    sa texture : lisse – granuleuse – épaisse
    ses qualités : opaque – transparent – souple – accrochant le support
    sa luminosité : terne – mate – brillante
    sa couleur

     

    design

    «Il y a trois réponses possibles à une pièce de design, oui, non, et WOW !
    Wow est la réaction que vous devez rechercher»
    Milton Glaser

    Aujourd’hui le mot design est employé pour qualifier des pratiques créatives dans divers domaines professionnels : designer graphique, designer d’espace, motion designer, designer produit, designer textile…
    Les créations du designer sont issues d’une commande liée à certaines contraintes propres à chaque client.
    Ces créations sont vouées à une commercialisation, qu’il s’agisse d’une affiche publicitaire ou d’un produit.

     

    cadrage

    « LE CADRAGE EST PORTEUR DE SENS » ??? 

    Terme photo ou cinématographique qui désigne l’action de cadrer, de choisir ce qui sera
    et ne sera pas présenté au regard du public, dans le champ/cadre de l’image.
    Il y a différentes valeurs de cadrage : très gros plan, gros plan, plan moyen,
    plan américain (cadrage à mi-cuisse), plan d’ensemble ou général.
    Ainsi que la notion de Hors-cadre ou Hors-champ, de plongée (au dessus) et contre plongée (en dessous).

     

    plan

    « ON DOIT DISTINGUER CHAQUE PLAN » ???

    Dimension du sujet à l’intérieur du cadre.
    Mais aussi les différentes parties de l’espace d’une image : 1er, 2e, 3e plan…
    qui suggèrent la profondeur de l’image. On appelle cela alors la profondeur de champ.

     

    composition

    « TU DEVRAIS PRENDRE UN PEU PLUS DE RECUL POUR AMÉLIORER TA COMPOSITION » ???

    Organisation, manière de placer des éléments (lignes, couleurs, formes, typographie) dans une image,
    sur une surface délimitée un A3 par ex.
    Elle est importante pour la signification de l’ensemble de l’image, pour sa lecture.
    Un conseil, n’ayez pas peur du vide ! Ils mettront en valeur ta composition.

     

    rough

    « VOUS PROPOSEREZ UN ENSEMBLE DE ROUGHS ABOUTIS » ???

    C’est l’abréviation de l’anglais rough draft (brouillon).
    L’ébauche plus ou moins élaborée d’une idée.
    Il sert à donner un aperçu visuel d’une illustration ou d’une mise en page.

     

    support

    « IL FAUT VARIER LES SUPPORTS » ???

    Ce sur quoi est réalisée l’œuvre : papier, bois, mur…
    C’est la surface ou la matière qui reçoit la trace d’un outil.

     

    S’il y a un mot que tu ne comprends pas, dis le moi 😉
    À suivre ! 

  • FOCUS INSTA #ENIRAM

    Ancienne étudiante de l’Esma Toulouse,
    Marine aka ENIRAM nous parle de ses projets d’illustrations au graphisme heureux, généreux, pop et acidulé !
    Passionnée de design graphique Eniram nous offre ses séries d’illustrations sur son compte Instagram.
    Viens la découvrir !

     

    Bonjour Eniram, Peux-tu te présenter à nos lecteurs
    et retracer ton parcours
     ?

    Bonjour, je m’appelle Marine Boucher (Eniram à l’envers), j’ai 26 ans et je suis toulousaine pure souche !
    J’ai fait un BAC ES, puis une Manaa à l’ESMA de Toulouse avec l’idée de devenir architecte.
    De toute évidence ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisque j’ai décidé de continuer
    avec un BTS Design graphique option médias imprimés, une vraie révélation !
    J’ai terminé mes études cet été avec en poche une licence et un master Couleur, Image, Design
    obtenu à l’ISCID de Montauban.

     

    Peux tu nous décrire ton univers et ton style

    Je crois que je suis toujours en constante recherche de mon univers.
    Depuis petite j’adore dessiner, mais dans le cadre de mes études j’ai détesté ça,
    l’illustration était mon ennemie. Jamais satisfaite de ce que je pouvais faire je détestais dessiner
    jusqu’à ces deux dernières années d’études.
    Au final j’ai compris qu’une illustration n’avait pas à être belle ou parfaite pour définir l’univers
    d’un illustrateur.
    Il suffit d’essayer et d’essayer encore et on finit par trouver un style
    et des techniques qui nous plaisent.
    En ce moment j’aime beaucoup dessiner des portrait avec différentes épaisseurs de traits.

     

    Comment a évolué ton graphisme ?
    ET Quels outils, techniques utilises-tu ?

    J’essaie de plus en plus des techniques éloignées du digital.
    Mais la majorité du temps mes dessins sont entièrement fait à la main, puis je viens les vectoriser
    et les colorer sur Illustrator.

     

    Tu postes tes illustrations sur IG
    ET Ces derniers temps tu mets en valeur les femmes
    Quel est ton engagement en tant que femme artiste ?
    Et comment est né ce projet « Girl Power » ?

    Je trouve ça fou qu’en 2018 on soit encore obligés de se battre pour prouver qu’une femme artiste
    est aussi légitime qu’un homme artiste.
    Même si les mentalités évoluent je crois qu’on a pas mal de boulot devant nous encore !
    Je suis une femme donc je suis concernée et je sais de quoi je parle c’est pour ça que je dessine en majorité
    des femmes. Ce projet « Girl Power » à commencé par un portrait que j’ai fais de Hermione Granger
    et j’en suis venue à me dire

    pourquoi ne pas dessiner des femmes puissantes et reconnues.
    À mon sens ça ne peut qu’être inspirant.

     

     

     

    En 2017, tu participais au Inktober d’une manière
    humouristique et décalée !
    Cette année, quel a était ta direction artistique
    sur l’ensemble du projet ?

    L’année dernière le inktober que j’ai suivi était celui de ma fac qui avait un univers bien plus humoristique
    que le inktober officiel. Je n’avais pas particulièrement de style à ce moment là, je me cherchais
    et même si cet inktober était assez homogène certains dessins étaient un peu hors sujet en terme de style.

    Cette année j’ai suivi l’officiel que j’ai publié sur mon instagram, je voulais donc avoir un feed assez homogène.
    La majorité des dessins représentent un portrait car c’est ma direction en ce moment.
    Je voulais faire des dessins en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur et être dans un style
    un peu différent de ce que je fais d’habitude qui est plus coloré.
    Donc cette année mes dessins étaient uniquement faits à partir de stylo noir et de posca.

     

     

    Ton behance mentionne une jeune femme
    « un peu timide mais qui se 
    soigne »,
    tu pratiques donc le design thérapie ?!

    Totalement, dessiner c’est un peu devenu
    comme un journal intime.

    Quand quelque chose m’arrive de positif ou de négatif j’aime le mettre à plat sur du papier.
    C’est ma manière d’exprimer mes sentiments.
    Il suffit de regarder mon instagram pour connaître mon état d’esprit du moment.
    Et c’est bien moins cher qu’un psy !

     

    Dans tes dernières publications, un personnage revient,
    qui est-elle ?

    Eniram je suppose. Comme je l’ai dit dans la question précédente j’exprime mes sentiments par le dessin
    donc je suppose que représenter une caricature de moi-même est le meilleur personnage
    pour mettre mes sentiments en scène.

     

     

     

    Que t’apportent les réseaux sociaux comme Instagram
    et comment l’utilises-tu ?

    Instagram me permet d’avoir une toute petite visibilité et de pouvoir montrer mes dessins
    facilement et rapidement. Je trouve que c’est un réseau social où on peut trouver l’inspiration
    mais aussi connaître pleins d’artistes peu connus.
    Il est aussi assez créatif, les insta story, le feed tout peut-être facilement déclinable à notre image.

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens ?!

    En illustration en ce moment je suis très inspirée sur Instagram par
    ellievsbear, lizemeddings, petitesluxures
    j’aime aussi beaucoup la tattoo artist Blaabad.
    Ce sont des illustratrices qui me donnent en ce moment envie de me surpasser en essayant de nouvelles techniques et d’apprivoiser davantage les outils que je sais déjà un petit peu utiliser.

     

    Que peux-tu nous dire sur tes projets actuels et à venir ?
    Penses-tu décliner tes illustrations
    sur différents supports ?

    Professionnellement, en ce moment j’ai à ma charge la communication annuelle d’une salle de concert
    à Montauban qui s’appelle Le Rio Grande.
    La communication se déroule par saison, sur mon behance vous pouvez retrouver les supports Automne, l’Hiver arrive d’ici quelques semaines et le printemps est une surprise pour 2019.
    Je vais aussi débuter un CDD dans la presse Jeunesse.

    À plus ou moins court terme j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir ouvrir une boutique Etsy
    où je pourrais vendre des cartes postales, des stickers, des illustrations.
    Ce serait un sentiment vraiment génial de savoir qu’un peu de moi est chez un peu de vous !

     

    Merci Marine, on te retrouve sur ton IG et aussi sur Behance
    Et dès que tu ouvres ton Etsy, fais signe, la maison du Chant du Design est grande ouverte !!!

  • PODCAST #1 CONVERSATION AVEC LE INDIE BITCHES GANG

    Le Chant du Design innove avec un nouveau format, AUDIO : le podcast !

    Depuis deux ans maintenant, je suis une inconditionnelle de podcasts.
    Et cela fait un moment que je voulais me lancer…
    Le bon moment, le bon projet, la bonne personne est arrivée !

    Je connais Maureen, alias Youngblood depuis sa Manaa, une fille qui vie pleinement dans son temps.
    Je voulais te présenter son projet d’une manière spéciale.
    Après quelques échanges, le podcast c’est imposé à nous de manière évidente !!!

    J’ai reçu Maureen, elle nous avons parlé de sa dernière création, le Indie Bitches Gang,
    un fanzine de MEUFS.
    Dans vos oreilles, une conversation autour du féminisme d’une manière légère et convaincue.
    Nous avons aussi parlé de Design graphique, de meufs et de nos influences sur la scène féministe actuelle…

     

    Indie bitches gang

    Fondé par Youngblood, le Indie Bitches Gang est un projet de fanzine papier et digital visant à mettre
    en valeur des femmes artistes, leur travail et leur message en les réunissant pour s’exprimer
    autour d’un thème, différent à chaque numéro.
    Fait par des meufs, pour des meufs (mais pas que).

     

     

    Tu veux rejoindre le Gang ?
    Ecris @IndieBitchesGang sur Instagram !

     

     

    Tu veux te procurer le Fanzine du IBG ? ICI

     

    Merci d’écouter ce 1er podcast ^^


    Voici les quelques liens de nos influences actuelles cités dans notre conversation :
    LA POUDRE, Lauren Bastide reçoit dans une chambre d’hôtel une femme inspirante, artiste, activiste,
    politique pour une conversation intime et profonde.
    LES CULOTTÉES, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, par Pénélope Bagieu.
    LIBRE ! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, par Ovidie et Diglee.
    Not that Kind of Girl (livre), Girls (série), par Lena Dunham.

    Source musicale : Emilie Simon « Wicked Game »