• INSTA À SUIVRE… #5

    Instagram est l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour les designers.
    Basé sur l’image, tu captures et partages le monde qui t’entoure, post tes influences, ton travail,
    tes coups de coeur…

    Suite de la rubrique, voici l’article #5, je te propose une liste de comptes inspirants, intéressants et innovants.
    Graphisme, architecture, illustration, dessin, typographie, motion-design…

    m_magazine

    M Le magazine du Monde
    Le goût de M présente des objets, lieux et inspirations culturelles diverses : littérature, musique, mode, photographie, architecture, cinéma…
    Le M nous informe et décrypte notre époque : entretien, enquête…

    Nouveau le M lance son podcast, avec Le Goût de M.
    Pour la première, Marina Foïs parle de son histoire autour du goût et ses dégoûts, à Géraldine Sarratia.
    Elle évoque ce qui touche au mélange (des origines, des cultures, des essences, des milieux).

    architecturever et greenarchitecturever

    Soyez le changement pour apporter le changement autour de vous.
    Ou comment être des créatifs éco-responsable ?! et prendre nos responsabilités pour notre futur…

    Achitecture Ever te propose des posts de merveilles architecturales à travers le monde ainsi que des inspirations d’aménagements intérieurs et de design.

    violaineetjeremy

    Fondé par Jérémy Schneider et Violaine Orsoni, V & J est un studio de création multidisciplinaire
    axé sur le graphisme, la typographie, l’illustration.
    Un studio conçu autour des arts et métiers du graphisme pour transmettre de beaux messages.
    V & J croient en la beauté, le raffinement, la délicatesse et l’intemporalité.

    V & J conçoivent leurs polices pour les projets de graphisme sur lesquels ils travaillent,
    et ont créé leur fonderie.
    Des Fonts* sensibles, fortes et particulières. 

    *une police de caractère

    lefrenchdesign

    Plateforme de rencontres, de Tendances et d’exposition du French Design.
    Le French Design donne une visibilité sur notre héritage culturel et l’art de vivre à la française 
    à travers ses créateurs, ses savoir-faire artisanaux et industriels et ses écoles.
    Le French Design nous inspire et s’ouvre au monde !
    LFD s’adresse aux générations toujours plus connectées, nomades et en quête de sens et d’émotion,
    mais qui devront aussi être plus éco-conscientes.

    taschen

    Éditeur d’Art, d’Anthropologie.
    L’IG TASCHEN met en relation ses posts et ses livres –Art, Art de vivre, Architecture, Graphisme, Photographie, Mode, Cinéma… Des Livres d’art, qui explorent les sujets de prédilection
    et de préoccupation de l’art contemporain.

  • MES COUPS DE <3 DU MOMENT #6

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …

    En retour j’attends les tiens !!!

     

    LES RENCONTRES D’ARLES

    Encore un été où je passe une belle journée en Arles pour Les rencontres photographiques.
    Pour cette 50ème édition, la sélection était comme d’habitude étonnante.
    En voici un petit aperçu !

    LA MOVIDA, chronique d’une agitation, 1978-1988

    « C’est difficile de parler de La Movida et de l’expliquer à ceux qui ne vivaient pas à cette époque.
    Nous n’étions pas une génération, nous étions un mouvement artistique … » Pedro Almodovar

    Le secret de la Movida : une époque, des gens, des rencontres.
    Le phénomène de contre-culture est apparu à Madrid dans la période post-franquiste, après plusieurs décennies de dictature des artistes flamboyants présentent l’être comme une forme de résistance politique.
    Cette vague d’expression singulière englobait la musique, l’art, la vie nocturne, les publications
    et le cinéma underground.

     

    Alberto García-AlixPablo Pérez-Mínguez et Miguel Trillo

     

    Ouka Leele

     

    PIXY LIAO, une relation expérimentale

     

    « L’objectif de cette expérience est de faire éclater le modèle inhérent aux relations hétérosexuelles
    pour laisser la place à de nouvelles formes d’équilibre. »

    La photographe Chinoise Pixy Liao se sert de sa relation avec son petit-ami, Moro, afin d’explorer
    et mettre en scène les conventions sociales liées aux genres et aux rôles qu’on leur attribue.
    Dans ses photographies, Liao se pose en dominante, son petit ami adopte une position de soumission.
    Ces mises en scène posent la question du rôle attribué à un genre.

    Une relation expérimentale en trois mots : 
    Amour, expérience et équilibre.

    KARTELL

    NEW Componibili

    En 2017, Kartell a célébré le 50e anniversaire de Componibili, l’un des objets les plus emblématiques
    de la marque depuis 1967.
    Ces éléments modulables ont été conçus pour répondre à différentes utilisations et pour trouver place
    dans toutes les pièces de la maison. A la base du système, la superposition de différents éléments qui s’emboîtent et composent des meubles de rangements pratiques et design. Les Componibili ont reçu de multiples récompenses pour la valeur et l’innovation du projet, ils sont exposés au Musée d’art moderne de New York et au Centre Pompidou à Paris.

    « Kartell loves the planet » est nouvel adage de la marque.
    Kartell inscrit celle-ci dans une recherche d’innovation toujours plus verte et éco-responsable avec le ComponibiliBio et 
    continue à lui faire traverser les époques.
    La marque abandonne le plastique ABS, pour un bioplastique fabriquée à partir de déchets agricoles. 

     

     

    SOFFA SANS 

    IKEA crée la plus confortable des polices

    Ikea lance sa typographie créée à partir d’un modèle de canapé. 
    Sofa Sans est inspirée de différentes combinaisons possibles du sofa Vallentuna !

    La marque suédoise a eu cette idée suite à la mise en ligne de son site Design your own sofa. Cet outil permet aux clients de concevoir  et personnaliser son aménagement à partir des modèles Ikea. 
    Les utilisateurs ont rapidement utilisé l’outil avec une grande liberté de création, détourné celui-ci son utilisation première 
    et posté leurs créations sur les réseaux sociaux !  
    S’inspirant du potentiel créatif de ses clients, Ikea et l’agence Proximity London ont crée la police Soffa Sans, la police la plus confortable au monde.

    Sa forme modulaire et son espacement décontracté des lettres en font une  police ludique.
    En libre téléchargement ici

    PETER LINDBERGH

    Photographe de mode

    Peter Lindbergh s’est éteint ce 03/09/2019… Il était l’un des plus grands photographes de mode contemporains. Maître du noir et blanc, il sublimait le naturel des femmes. Avec lui, le simple était chic et glamour.

    « Je pense qu’au lieu d’idées sophistiquées, il est plus important d’essayer de créer un condensé 
    de ce qu’est une femme à ce moment précis : libre, engagée dans la vie, indépendante. »

    Il collaborait avec de nombreux magazines comme Vogue, signant des clichés qui ont marqué l’histoire
    de la photographie des 40 dernières années.

  • TOULOUSE – festival du film environnemental #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Après Emma et Nicolas en Design Graphique, je continue avec Marion et son projet pour le festival international du film d’environnement.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique print ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 5
    Un festival du Film sur le développement durable
    PRÉSENTATION DU PROJET ET SA PROBLÉMATIQUE

    Le Festival international du film d’environnement est un festival prenant place chaque année au mois d’avril en région Occitanie mais principalement sur Toulouse dans différentes salles de projections.
    Le festival propose donc des documents audiovisuels traitant de la question du développement durable
    et va inviter au débat lors de certaines projections.
    Les films sont présélectionnés par un comité scientifique composé de maîtres de conférence, professeurs, docteurs, de l’association FreDD qui organise et gère le festival.
    Chaque année le festival propose une thématique et cette année il s’agit de « Biodiversité mon Amour ».

    Comment faire en sorte que ce festival transmette son engagement et augmente sa notoriété
    et sa fréquentation alors que sa programmation est plutôt experte et spécialisée ?
     

    Planches présentation (lien)

     

     
    Déclaration d’amour dans un moment de crise

    L’axe sur lequel je me suis orientée se nomme « Déclaration d’amour dans un moment de crise
    dans le rapport homme/nature »
    .  
    Cela fait un peu long, je le concède ! 
    Cet axe vise à redécouvrir le biotope de manière micro/macroscopique et de cette façon
    inculquer une valeur poétique et contemplative à celui-ci, en travaillant avec un jeu de textures
    et de formes abstraites
    .

    Après tout quand on est émerveillé devant quelque chose,
    on a envie de le défendre, de le protéger non ?

    Dans ce sens Alexandre Lacroix dans son son essai philosophique « Devant la beauté de la nature » 
    rappelle qu’« Il est urgent que les hommes ravivent en eux la flamme de l’admiration
    et qu’ils tombent amoureux de la nature menacée »
    .

     

     

    Par l’abstraction et le jeu de matière, c’était ainsi l’occasion de ne pas prendre le parti de représenter
    telle ou telle espèce au détriment d’une autre et de représenter l’environnement dans toute sa diversité.

    Toujours dans le jeu avec la déclaration d’amour, cette notion implique à mon sens le sentiment d’osmose, de synergie que j’ai voulu matérialiser en réunissant les différentes matières avec une forme circulaire.
    Il est important également de traiter des notions de cacher/dévoiler puisque la déclaration d’amour
    suggère de dévoiler ses sentiments
    .
    De cette façon l’idée serait de faire apparaître le nom de la thématique du festival uniquement
    à la tombée de la nuit
    comme avait pu le faire la société c-album pour la campagne publicitaire
    de la réouverture du Musée de Picasso de Paris en 2014.

     

     
     
     
     
    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Au regard du contexte social et environnemental actuel, travailler sur le Festival international du film d’environnement était l’occasion de communiquer sur un sujet qui me tient à coeur et de cette façon

    poursuivre ma démarche et posture
    en tant que graphiste engagée

    que j’ai essayé de développer sur les deux ans du BTS dans mes différents projets. 

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    J’ai rencontré une première fois le Président du Festival avec qui j’avais bien échangé.
    Néanmoins par la suite le Président ne répondait plus à mes mails ni à mes appels ce qui a rendu
    la collaboration un peu plus délicate.
    Même si on explique que c’est un projet qui doit nous plonger dans des conditions professionnelles
    tout en restant fictif, je peux comprendre qu’en étant sur la gestion d’un Festival le temps a peu être manqué, et il avait probablement d’autres priorités à gérer.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Le Festival traitant d’un sujet ayant une portée engagée, j’ai pu observer le travail de Grapus
    ou les messages inscrits sur les murs lors des mouvements de mai 68.
    Egalement dans la volonté de sortir d’une représentation caricaturale et peut être naïve de l’environnement j’ai analysé beaucoup de photographies microscopiques ou encore des prises de vue satellites,
    que je trouvais intéressantes dans le fait de ne pas savoir à quelle échelle on se situe. 

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Faire un Mastère Motion Design en poursuite d’étude va me permettre d’approfondir, décupler mon vocabulaire, mon langage graphique en jouant avec la profondeur, la matière, la lumière qui donne ainsi une nouvelle dimension au graphisme et permet ainsi de lui donner vie en l’animant. 

     

    Merci Marion pour ton engagement graphique et  environnemental.
    Chaque année, je découvre avec enthousiasme que vous êtes de plus en plus nombreux à vous engager créativement pour des causes importantes pour notre/votre avenir. Continuez !

  • MONTPELLIER – STUDIO LAKANAL #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #MU #PS03

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique après Emma en Print, nous découvrons en MU le projet de Nicolas
    et son site pour un studio d’enregistrement.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique multimédia ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE MUTIMÉDIA

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia »
    sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 3
    L’IDENTITÉ SONORE DU STUDIO LAKANAL
    LE PROJET

    Le Studio Lakanal est un studio d’enregistrement situé à Montpellier dans le quartier des beaux-arts.
    Il est là depuis 1983, et travaille majoritairement avec des artistes de jazz et de musiques improvisés.
    Il fait de la prise de son en live, il enregistre autant avec du matériel retro, analogique, qu’avec des techniques modernes, il privilégie l’authenticité et la qualité.

    Le Studio dispose de clients sur la scène nationale et internationale, travaille avec des labels indépendants comme des grandes maisons de disques comme Sony ou Pias, mais sort aussi des auto-productions.
    Depuis 2001, le studio a travaillé sur 600 disques dont 400 mastering (la finalisation d’un disque)
    et remporté 4 victoires de la musique. 

    L’exigence du studio est un peu à contre-courant des tendances actuelles qui privilégient le son ultra retouché, très lisse, formaté pour sonner le plus fort possible à la radio. Au contraire

    il entend renouer avec le grain, la dynamique,
    la nuance et la spontanéité.

    C’est presque de l’artisanat sonore.

    Mon travail a consisté à créer une version plus actuelle de leur site web, avec une identité graphique
    qui colle vraiment à leur identité sonore, et qui se démarque de l’univers visuel des petits studios locaux.

    Ce site serait soutenu aussi par une présence plus importante sur les réseaux sociaux,
    mais aussi des supports annexes comme des t-shirts.

     

    AXE ET PROBLÉMATIQUE
    COMPOSITION JAZZY

    Mon axe principal s’intitule le son hors des grilles.
    Je voulais vraiment faire ressortir le savoir faire de mon annonceur sur les musiques improvisées.
    Le concept était de faire un parallèle visuel entre la grille du graphiste qui permet de placer les éléments d’une composition, et la grille de jazz qui est la structure d’un morceau sur lequel un soliste peut improviser.

    J’ai aussi travaillé sur les codes graphiques de la musique jazz, la photographie en bichromie, les typographies modernes des années 30, la récurrence du bleu dans l’imaginaire des musiciens.

    Planches de recherches (lien)

    Maquette finale part.1 – part.2
    newsletter
    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Je suis un fan de musique, batteur depuis bientôt une vingtaine d’années, j’ai découvert le graphisme
    par les affiches de concerts et les pochettes d’albums.
    J’aimais vraiment l’esprit du studio, son approche du son, et son univers jazz.

     

    COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    J’ai eu la chance de travailler avec un annonceur qui m’a fait confiance tout au long du projet.
    Le Studio a été très attentif à mon travail, nous avons pu échanger pour avoir une orientation globale
    du projet et dégager les points importants. Néanmoins, j’ai eu une assez grande liberté dans
    mes propositions graphiques.
    Je travaille toujours avec le studio, qui a retenu mon axe principal, pour une future mise en ligne de son site.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Mes inspirations ont principalement tourné autour de l’univers du jazz, les pochettes du label Blue Note
    par Reid Miles, les couleurs des peintures de Neil Fujita.
    Mais au delà des références purement graphiques,

    j’ai été très inspiré par les partitions de jazz,
    celles du Real Book.

    Je me suis appuyé sur la partition d’Ana Maria de Wayne Shorter pour réaliser un gabarit
    qui me sert de grille de mise en page pour mon site.
    Enfin j’ai souvent écouté du jazz pendant mon temps de travail…

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je souhaite travailler en agence et me maintenir à jour en informatique, je suis aussi développeur
    de formation.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?

    À l’heure actuelle je refais intégralement mon site, et je travaille en parallèle sur la finalisation
    du site du Studio Lakanal.
    J’ai aussi quelques projets de travaux avec des groupes de musiques qui se profilent.

     

     

    Merci à Nicolas, bonne continuation !
    Nous continuerons à suivre ton univers, à mi chemin entre l’Art Nouveau et les mythes et légendes,
    avec ton IG et l’ensemble de ton travail sur ton site.

  • MONTPELLIER – So Eu* #K19 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS02

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je continue avec Emma (IG), en Design Graphique Print, et son projet pour une créatrice Brésilienne
    de chapeaux.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique print ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation
    d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels,
    dits « du print » affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE, DESIGN GRAPHIQUE SÉRIE 2
    GRACE GAVEN
    PRÉSENTATION DU PROJET ET SA PROBLÉMATIQUE

    Grace Gaven est une chapelière autodidacte née à Sao Paulo.
    Après avoir vendu ses deux usines de prêt-à-porter à Sao Paulo, elle s’installe en France
    et commence les créations de chapeaux sous son propre nom.
    Aujourd’hui, sa fille de 24 ans Marie Gaven vient de finir ses études de commerce et souhaite
    entreprendre une collaboration avec sa mère, dans l’optique d’ouvrir une boutique dans le centre ville
    de Nîmes en septembre prochain.

    Grace et Marie proposent deux catégories de chapeaux.
    La première ne connaît aucune limite, elle se porte pour de grandes occasions et s’impose comme
    le reflet de leurs origines brésiliennes à travers des couleurs vives et des formes excentriques.
    La seconde catégorie est plus sobre, pour celle-ci, les deux femmes puisent leurs inspirations
    dans leur vie en France.


    Grace prône une approche bienveillante et chaleureuse avec ses clients, et propose donc
    la réalisation de chapeaux sur-mesure ou personnalisés pour mieux s’adapter à leurs attentes,
    leur besoins, et leurs morphologies.
    Elle privilégie donc un travail minutieux, fait-main, qui est gage de qualité.

     

    Le but majeur de la conception graphique va être de montrer le chapeau comme un accessoire
    adaptable et de son temps, tout en sensibilisant le public au savoir-faire de Grace Gaven.

    Afin de répondre à la demande de la meilleure façon possible, les objectifs sont les suivants :
    faire connaître la marque Grace GAVEN à travers une identité visuelle déclinée sur des sacs
    ainsi que des adhésifs pour l’emballage.
    Faire apprécier les créations et l’accompagnement proposé (l’acceuil, le conseil, et la réparation)
    par le biais d’un livret explicatif qui dévoilerait le processus de créations et l’histoire de la créatrice.
    Et enfin, mettre le public en contact avec la futur boutique grâce à une carte de visite,
    un habillage vitrine ainsi qu’un site internet.

    Pour que les réponses soient pertinentes, je me suis demandée comment mettre au goût du jour
    le port du couvre-chef
    à travers son aspect adaptable en fonction de notre morphologie
    et de notre personnalité.

    Mettre en avant la personnalité de la créatrice à travers
    son métissage culturel et sa double nationalité.

     

     
    SO EU* (SIMPLEMENT MOI)

    Comment susciter l’envie d’acquérir un chapeau Grave Gaven ?

    Ce qui permet à la marque Grace Gaven de se démarquer de leurs concurrents,
    c’est son histoire et son savoir faire.
    Il était donc nécessaire de mettre en avant le vécu des créatrices et les prestations qu’elles proposent.
    Pour cela, j’ai développé l’axe «So Eu» qui veut dire «simplement moi» en Portugais.
    Il est question de montrer l’histoire des deux femmes ainsi que leurs personnalités, car à travers
    chaque coup d’aiguille, chaque chapeau, il y a une part des deux créatrices.
    Grave Gaven, c’est l’histoire des créatrices mit au service de la vôtre.

     

     

     

     

     

     

     

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Avant de se consacrer à la confection de chapeaux, Grace Gaven gérait deux usines de vêtements
    post chirurgie au coeur de Sao Paulo.
    Durant 10 ans, elle vit donc au rythme des besoins du corps humain, apprend à les satisfaire,
    et s’aperçoit alors que le corps n’a pas à se soumettre à un vêtement mais qu’au contraire,
    c’est à celui-ci de s’adapter et lui apporter de la joie.

    C’est donc naturellement que Grace Gaven et sa fille Marie se sont tournées vers la création de chapeaux,
    confectionnés sur-mesure.
    Elles ont gardé cette dynamique bienveillante, ainsi que cette proximité avec le corps humain,
    tout en y ajoutant leur univers pétillant et coloré.
    C’est d’ailleurs cette personnalité qui m’a particulièrement attiré, ainsi que leur univers vibrant
    et fantaisiste
    qui laisse pleinement place à la créativité.

    De plus, Grace et Marie Gaven prennent réellement le temps de conseiller leurs clients-es.
    Elles s’investissent pleinement pour eux, et vivent leurs projets comme si elles en faisaient pleinement parti.
    Dans un monde qui va toujours de plus en plus vite, il était important pour moi de donner de la visibilité
    à des créateurs qui composent avec soin et bienveillance, des produits fait main.

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    La collaboration s’est très bien passée, Grace et Marie ont été très présentes et à l’écoute.
    Elles ont su répondre à toutes mes questions avec patience et me fournir tous les documents
    dont j’avais besoin.
    Elles ont également su m’aiguiller dans ma réflection en me proposant des pistes à explorer,
    des références Brésiliennes emblématiques, tout en me racontant leur histoire et celle de leur pays.

    Grace et Marie Gaven vont conserver toute la partie print de l’axe choisi ainsi que toutes les photos
    qui ont été faites dans l’optique d’en faire un book.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Je me suis inspirée du Mercado Municipal de Sao Paulo.
    J’ai simplifié des formes qui évoquent l’univers Brésilien comme des fruits, des fleurs, et toutes sortes
    de plantes afin d’être immergée dans celui-ci.

    L’artiste Leona Rose m’a également inspiré par son traitement en aplat de paysages exotiques.

    Pour ce qui est des couleurs j’ai choisi de faire un clin d’œil à leur double nationalité avec le bleu et le rouge.

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je ne sais toujours pas !  Je me suis mis un peu trop de pression pour l’examen…
    Aujourd’hui, je me laisse le temps de réfléchir à ma spécialisation.
    J’aimerai m’orienter progressivement vers le packaging, mais avant je souhaite faire un stage
    dans ce domaine et être sûre de mon choix.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS POUR LES MOIS À VENIR ?

    Je viens de me créer un Instagram amme.creative dédié à mes projets, ainsi qu’un Behance.
    Je vais prendre le temps de mettre du contenu durant ces vacances et l’année qui arrive !

     

     

    Merci à Emma.
    Je te souhaite de t’épanouir et de nous livrer ton univers doux, poétique et chaleureux au travers
    des différents supports qu’offre le design graphique.  

     

    So eu* simplement moi !

  • MONTPELLIER – lac de la Vène #K19 #DESIGNDESPACE #PS01

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2019
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    Je commence avec Sarah en Design d’Espace et son projet sur l’aménagement des abords du lac
    de la Vène en harmonie avec l’environnement.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le BTS en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

     

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE, SÉRIE 1
    Aménagement d’un parcours initiatique
    PRÉSENTATION

    Mon projet consiste en l’aménagement des abords du lac de la Vène, à Bugarach,
    village dans le Sud de la France.
    Ceci afin de rendre le lieu plus accessible et attractif pour les locaux et les touristes.

    Tout en étant pédagogique, l’aménagement permettra l’observation et la sensibilisation à la nature.

    Différents points seront investis autour du lac : une zone de pique-nique, des espaces de baignade 
    et repos, d’observation ainsi que de pêche.

     

    PROJET & AXE
    Créer du lien entre l’Homme et la nature 

    La mairie de Bugarach m’a fait une demande d’étude de faisabilité pour la réalisaton du projet. 
    En regard de la demande, l’aménagement pourrait constituer un parcours initiatique.
    Les individus ressortiraient changés de la promenade autour du lac.
    Comment celle-ci va-t’elle transformer le regard pour mener à un réflexion sur soi ?
    Après l’observation de formes similaires entre l’Homme et la nature, le projet pose ici la question de leur lien.

    L’empreinte de l’Homme sur la nature passera par le choix du bois non traité pour les constructions
    mais aussi par la forme de celles-ci, reprenant l’idée de la racine, qui sort et s’enfonce dans la terre.
    Les structures ponctueront l’espace de la promenade.
    A aborder telle des installations in-situ, elles dialogueront avec le paysage, l’eau, la flore.
    Aussi, elles vieilliront avec le temps, pour s’intégrer d’avantage à l’environnement.
    Au sol, un chemin guidera le visiteur. Celui-ci paraîtra comme tracé passage après passage.
    L’aménagement orientera le regard. Ceci passera par des cadrages, des formes.
    Le mobilier, par son ergonomie, positionnera l’individu en regard des intérêts que le paysage offre.

    Le projet inclus aussi la présence, gravés sur le bois des mobiliers à la façon d’un randonneur,
    de citations / de mots, en relation avec les idées à transmettre.

     

     

    ZONE PIQUE-NIQUE

    S’implanter

     

    Une structure en bois sort du sol pour former un banc.
    Puis, une autre vient créer une table devant le banc déjà présent.
    Assis là, un point de vue horizontal vers le lac s’offre au visiteur.
    Derrière, un barbecue est déjà là.
    En été, l’arbre, un érable champêtre, fait de l’ombre.

     

     

    PLONGEOIR

    Plonger

     

    La même structure en bois sort du sol pour venir envahir un plongeoir déjà confectionné 
    en un tronc de bois mort. Par cette greffe, celui-ci est renforcé et stabilisé.

     

     

    BAIN DE SOLEIL

    «O temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices
    Suspendez votre cours !
    Laissez-nous savourez les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !»

    Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques , «Le Lac», 1920

     

    Au bord de l’eau, on trouve une structure qui permet de s’allonger tranquillement, en regard du lac.
    Elle est telle la racine de l’arbre sur la gauche, qui ressort de terre.

     

     

    ASSISES

    Propagation


    Dans cette zone, le terrain est en dénivelé. Les structures seront installées dans la continuité 
    des pins parasols, qui feront d’ailleurs de l’ombre. Celle-ci permetront de s’asseoir ou s’allonger.

     

     

     

    ZONE BOISÉE

    «Chaque Homme doit inventer son chemin» 
    Jean-Paul Sartre, Les Mouches, 1943


    Par la suite, le visiteur arrive sur une structure en bois, mais celle-ci monte finalement sur un arbre,
    l’obligeant à s’arrêter et lever la tête. Il va ainsi se retrouver face à la grandeur et la verticalité des arbres.
    Il continuera alors son parcours sur le chemin de terre.

     

     

    PLATEAU D’AFFECTATION LIBRE

    Autrefois, dans l’Aude, Cers, père des vents était accusé de ravager les récoltes des paysans.
    La déesse Nore ainsi que les lutin Bug et Arach étaient les plus honorés, ils veillaient sur les habitants.
    Ainsi, ils implorèrent Jupiter de délivrer le pays des colères de Cers.
    Bug monta alors sur les épaules de Arach afin de se faire entendre.
    Jupiter finit alors par dresser un rempart protecteur, fait du même mont sur lequel s’étaient placés
    les deux lutins pour l’implorer : le pic de Bugarach.

    Finalement, toute la plaine du Roussillon et le plateau des Corbières ne craindront plus les colères désastreuses de Cers.


    A la croisée de plusieurs chemins, on trouve une surface qui prend la forme d’une souche d’arbre.
    Le marcheur devra choisir sa direction. Mais il pourra aussi choisir de s’installer sur ce plateau,
    de se l’approprier comme il le souhaite.

     

     

    ASSISE

    «Mes espaces sont fragiles : le temps va les user, va les détruire»
     Georges Perec, Espèces d’espaces, 1974.

     

    Ici, la racine sort de terre comme un renflement, elle prend la forme d’une assise à différentes hauteurs.
    Chacun s’y installe comme bon lui semble, vers le lac ou le chemin.

     

     

    DIGUE ET CRÊTE DE DIGUE

    «Je plie, et ne romps pas» 
    Jean de la Fontaine, Le Chêne et le Roseau, 1668.

     

    Afin de pouvoir faire le tour du lac dans sa totalité, un pont permettra de traverser la digue en toute sécurité.
    Il connectera les deux parties de la crête de digue.
    Cette zone constitue un point de vue à 360 degrés, avec une vue sur l’ensemble du lac, le pic, le village au loin.
    L’axe vertical de la crête de digue sera parsemé de tronc d’arbres.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    J’ai choisi ce projet car j’ai grandi à Bugarach, mes parents y vivent d’ailleurs toujours.
    Le lac est donc un lieu qui me tient à coeur, et que je connais par coeur !
    De plus, j’avais déjà en tête de travailler sur un projet de micro-architectures en lien avec la nature.
    Je souhaitais aussi que la force du projet réside dans le message véhiculé, qu’il raconte quelque chose
    par sa dimension poétique et philosophique.

     

    COMMENT S’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    Pour le projet, je me suis inspirée d’une demande qui avait été déjà faite par la mairie
    afin d’aménager ses abords. Aussi, mon papa étant le maire du village, j’ai pu dialoguer avec lui
    sur les possibilités d’aménagement.

    Actuellement, mon travail est exposé dans une salle au château de Bugarach.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    J’ai tout d’abord été inspirée par la nature elle même, en l’observant, c’est d’ailleurs de là qu’ont débuté
    mes recherches pour le projet.
    J’ai ensuite regardé le travail de différents artistes travaillant en rapport avec la nature,
    tel que le courant de l’Arte Povera avec Giuseppe Penone par exemple.

    J’ai aussi acheté le livre Architecture Nature, qui correspond tout à fait aux idées de mon projet.

     

    PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?

    Comment, la promenade autour du lac, va-t’elle transformer le regard pour mener à un réflexion sur soi ?
    Après l’observation de formes similaires entre l’Homme et la nature, le projet pose ici la question de leur lien.

    L’axe retenu se défini par le verbe « s’enraciner ».
    Il pose la problématique de l’empreinte de l’Homme sur la nature.
    Le projet montera que celle-ci peut être subtile, en harmonie avec l’environnement.

     

    AUJOURD’HUI APRÈS L’OBTENTION DE TON BTS,
    COMMENT ENVISAGES-TU LA SUITE ?

    Je suis partie pour rentrer en deuxième année de licence à l’école d’architecture de Montpellier.
    Je ne sais pas trop où cela va me mener, car je n’ai pas la volonté de devenir architecte.
    Mais cela va me permettre de découvrir d’autres enseignements, que l’on ne trouve pas dans le BTS.
    Mon plus grand projet est celui de voyager, et je sais que l’école d’architecture offre plusieurs possibilités d’Erasmus.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS À VENIR ?

    Ce qui me plairait, dans la finalité, c’est travailler l’installation, la scénographie ou la micro-architecture, 
    dans le même esprit que mon projet professionnel.

     

    Merci à Sarah.
    Bonne continuation.
    La suite de tes études et tes voyages te permettront de faire ton choix professionnel et pourquoi pas les trois !

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN GRAPHIQUE #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin de 1ère année effectuent un stage
    de 6 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à EléonoreEdwige de te parler de  leur expérience !
    Eléonore est une jeune fille de son temps, patiente et curieuse.
    Edwige est douce, volontaire et
    rêveuse.
    Un binôme créatif, passionné et à l’écoute.
    Nous avons évoqué leurs expériences communes en stage et leurs influences…

     

    Pouvez vous vous présenter ?!

    Eléonore Deigers et Edwige nous sommes étudiantes à l’ESMA depuis 2017.
    Nous avons commencé par une Manaa pour ensuite poursuivre sur un Bachelor Design Graphique.

     

    Dans quel cadre s’est déroulé votre stage ?

    Notre stage s’est donc déroulé à Radio Clapas, une radio montpelliéraine associative
    qui a fêté ses 40 ans l’année dernière.

    La radio est à Montpellier dans le quartier Près d’Arènes, elle est gérée par Grégoire Long le président
    et Bruce Torrente le directeur
    Les locaux sont coupés en deux, une partie est consacrée à la radio avec une régie et un studio d’enregistrement, l’autre pour les bureaux (PIJ). 

     

    Quel est votre rapport à l’univers musical ?

    El. Je ne vois pas ma vie sans musique, elle m’accompagne au quotidien et m’aide à travailler.  
    Alors être dans cet univers là était plus que plaisant !
    La liberté que j’ai pu avoir dans mes propositions de projets me conforte avec l’envie de continuer
    dans cet univers
    . D’autant plus que les projets qui nous ont été donnés sont variés et multiplient les supports.

    Ed. J’ai toujours adoré la musique, j’en écoute quotidiennement : quand je bosse, dans les transports, etc. C’est vraiment quelque chose dont je ne peux me passer. Parfois ça me permet de me concentrer
    et de m’inspirer.
    C’est aussi un bon moyen pour s’isoler, penser à autre chose quand on en a besoin.
    J’aime beaucoup découvrir de nouvelles musiques.

     

    Comment vous êtes vous retrouvées ensemble sur ce stage ?

    El. Bruce Torrente le directeur de la radio, après avoir reçu mon CV, m’a appelé un matin pour me proposer
    un stage. J’ai donc eu beaucoup de chance car je ne connaissais pas Clapas avant.
    J’ai directement accepté et j’ai ensuite proposé à Edwige de le faire avec moi car Bruce cherchait
    un/e autre stagiaire.

    Ed. Je devais faire mon stage dans une agence immobilière mais cela ne m’intéressait pas du tout…
    Je n’avais pas trop le choix vu que c’était la seule agence qui me prenait parmi toutes celles
    que j’avais contacté sur Montpellier.
    C’est grâce à Eléonore que j’ai trouvé ce stage. 

     

    Avez-vous travailler en binôme ?

    El. On réfléchissait ensemble, on confrontait nos idées et on se partageait le travail.
    Mais graphiquement nos axes étaient totalement différents. Ce qui était intéressant pour l’annonceur
    d’autant qu’il avait deux fois plus de propositions pour chaque projet !

     

    Trois mots pour définir ton stage

    El. Liberté – Créativité – Travail

    Ed. Convivialité – Imagination – Liberté

     

    Comment vous êtes vous intégrées à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    El. L’ambiance est détendue et conviviale, tout le monde se connait et s’apprécie depuis des années !
    L’équipe est super accueillante, l’intégration s’est faite progressivement mais très rapidement !
    Ici la liberté est primordiale à partir du moment où le travail est là.

    La collaboration avec la radio a été efficace. Nous avons proposé beaucoup de recherches différentes
    pour chaque projet afin de répondre à la demande de Grégoire.
    Grégoire Long est aussi directeur de l’agence Teaser, une agence de communication Montpelliéraine. 
    Il a été le guide exigeant mais nécessaire durant notre stage.

    Ed. Dès le premier jour, Bruce Torrente et Grégoire Long, nous ont mis tout de suite à l’aise.
    Nous étions installées dans les bureaux dédiés au PIJ (Point Information Jeunesse)
    où nous étions en contact avec quelques personnes de la radio.

    La collaboration s’est très bien passée pour la réalisation des projets, nous étions en contact direct
    avec Bruce et Greg (tel. et mail) donc très facile de les contacter pour avoir leurs opinions et avancer
    dans les projets.
    Nous avions carte blanche pour la réalisation de nos visuels et des phrases d’accroches,
    sans oublier d’intégrer les infos obligatoires comme le logo !

     

    Quels sont les projets sur lesquels vous avez travaillé ?
    Et quel projet en particulier retenez vous ?

    La recherche d’un animateur de radio à travers un visuel fort qui sera dérivé sur les réseaux sociaux,
    en affiche, dans la presse et sur le site web.

    Eléonore

    La semaine de l’échangisme; une semaine ou les animateurs s’échangent leurs émissions.
    Un concept difficile à mettre en place car chargé de connotations.

    Eléonore
    Edwige

    What a trip : Le festival du voyage sur Montpellier, réaliser un A6 qui sera dans le programme du festival.
    Notre travail a été de mettre en avant les siestes sonores de radio Clapas pour l’événement. 
    Une activité créée par la radio qui consiste à se poser pour écouter Clapas sur des transats
    spécialement destinés à ce concept.

     


    Edwige

    Divers supports informatifs comme des Roll Up ou la nouvelle grille horaire pour l’année 2020.

    Eléonore
    Edwige

    El. Mon projet préféré a été la grille et la brochure «Retirada» pour la liberté qu’on m’a donné.
    LA RETIRADA : faire un bilan d’activité sur le projet « les jours de poudre jaune » qui a pour objectif de traiter la période de la « retirada » au travers d’une action culturelle à destination des élèves des Lycées et Collèges.

    Comment avez vous associé votre profil graphique
    aux demandes de l’annonceur ?

    Depuis peu la radio essaie de se donner un second souffle.
    Un grand renouvellement de l’antenne et de son fonctionnement se sont opérés depuis 2014.
    Grégoire Long a retravaillé la charte graphique de la radio ainsi que sa communication.

    En plein élan de modernité et d’innovation il a été facile
    de s’accorder au profil graphique de l’annonceur. 

    Ed. J’ai plutôt tendance à avoir un côté très illustratif ce qui correspond à l’univers graphique de la radio.

     

    Quel est la particularité de travailler
    au sein de l’entreprise ?

    El. Être en communauté et travailler ensemble avec les différents postes.
    L’entraide est présente et la confrontation de nos idées est bénéfique. Edwige et moi avons même prêté notre voix pour plusieurs émissions/génériques !
    Nous avons aussi participé à 2 jours de formation sur le thème « Pratiques et usages citoyens des médias ».

    Ed. Je dirais que c’est d’avoir été les seules stagiaires à s’occuper de la communication.
    Nous n’avons peut être pas été dans « les vrais conditions d’une entreprise » type, mais nous étions très libres.


    Votre stage vous a-t-il conforté dans votre choix professionnel ?

    El. Il n’a fait qu’accentuer mon goût pour le graphisme et l’univers de la musique.
    J’ai découvert l’exigeance d’un annonceur qui, heureusement pour nous, nous apprend beaucoup !

    Un stage enrichissant autant au niveau culturel
    qu’en terme de communication.

    Ed. Oui !

     

    Café ou photocopieuse ?

    El. Pas le temps de m’occuper de la photocopieuse ou du café. La radio est en éternel mouvement,
    ce qui implique que tous projets nécessitent un minimum de vitesse d’excécution.
    Un stage loin d’être ennuyeux avec toujours des nouveaux projets enrichissants !

    Ed. Aucun des deux ! 

     

    Crayon ou ordinateur ?

    El. Je ne vois pas mon stage sans mon petit carnet donc je dirais les deux !
    D’abord crayons pour étaler mes idées et les informations abondantes, ensuite l’ordinateur évidemment !

    Ed. A la base je suis plutôt crayon mais pendant le stage c’était ordinateur et tablette graphique.

     

    Facebook ou instagram ?

    El. Personnellement je dirais Instagram.
    Après Facebook est utilisé par une cible plus large alors la plupart des visuels travaillés pour la radio
    étaient destinés à Facebook en priorité.

    Ed. Instagram, Facebook commence à se faire vieux…

     

    Peux tu nous faire partager tes liens INSTA ?

    El. Je conseille l’Instagram de _lil_lewis _ suite à ce stage, ensuite j’aime beaucoup wattgriff
    pour ses méditerranéennes et marion_desmarchelier pour ses collages (en DG à l’Esma).

    Ed. Le plus souvent je découvre mais s’il faut en donner alors en voici !
    patterson_art_comightierthanco  / skvllpelnois7la_discorde (un ancien étudiant !).

     

    Quels sont vos projets personnels en cours à part les vacances d’été ?

    El. J’ai un projet en cours avec l’agence de communication Binôme à Nîmes.
    Ils travaillent avec Nhoss la marque de cigarette électronique française depuis plus de 5 ans.
    Cet été ils lancent une série limitée de 500 exemplaires.
    J’ai donc travaillé en illustration trois atmosphères de vacances différentes; la jungle, l’océan et le désert.
    Seuls la jungle et l’océan ont été retenus avec évidemment quelques modifications du client.
    Ce projet m’a montré à quel point un client pouvait modifier un visuel…
    Cependant je suis ravie d’avoir été choisie et de participer à ce projet !

     

    Ed. Un projet personnel en rapport avec le design graphique : un job pour continuer mes études !!!

     

    Quelles sont les virées culturelles prévues cet été ?!

    El. La Panacée, les dimanches à la Halle Tropisme ou au MOCO.
    Je continue à travailler pour la radio, et le soir éventuellement en concert !

    Ed. La Panacée à Montpellier, Lyon et ses musées et une visite au Futuroscope

     

    Un petit mot pour les futurs étudiants en Design Graphique ?

    El. Ils ont choisi la bonne voie et ils ne peuvent que s’épanouir dans ce domaine. Mais il faut être patient, savoir se remettre en question, et il faut surtout se creuser la tête.

    Ed. Choisissez bien votre stage si vous le pouvez c’est important ! Il vous donne le premier réel aperçu
    de la voie que vous avez choisi. Et si ça vous plait vraiment lâchez rien !

     

    Merci à Eléonore et Edwige

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN D’ESPACE #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 1ère année ont dû effectuer un stage
    de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à Guillaume de se prêter au jeu !
    Un est jeune homme d’apparence réservé mais qui sait prendre des initiatives positives
    en allant jusqu’au bout de son idée. Il a surtout un bon sens de l’humour !
    Nous avons évoqué son stage et ses influences…

     

     

    Peux tu te présenter ?

    Je m’appelle Guillaume, et je viens de terminer ma première année de Design d’Espace à l’Esma Montpellier.

     

    Dans quel cadre s’est déroulé ton stage ?

    J’ai réalisé mon stage dans le cabinet d’architectes MCFG.
    Le travail de l’agence s’oriente autour de la construction de maisons et d’extensions
    en proposant des réponses contemporaines et innovantes, l’entreprise intervient notamment
    dans le cas de projets en secteur sauvegardé.

     

    Trois mots pour définir ton stage

    Dynamique

    Enrichissant

    Passionnant

     

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    Le stage c’est super bien passé !
    Pour ce qui est de l’intégration j’ai rejoint l’équipe en pleine nuit au milieu d’une forêt,
    nous étions tous vêtus de tuniques noires une torche à la main, et après quelques chants satanique
    et le sacrifice d’une marmotte, le lendemain, c’était comme si j’avais toujours fait partie de l’agence !!! 
    Cette dernière travaille sur de nombreux projets en même temps et tous sont assez différents,
    de la création d’un chalet au réagencement d’un appartement

    j’ai pu me rendre compte du large panel de compétences 
    que l’architecte doit connaître.

     

    Quels sont les clients de l’agence ?

    Les clients de l’agence ont des profils assez différents, cependant beaucoup d’entre eux habitent
    en centre-ville, aux alentours du bureau.

     

    Comment se sont organisées tes journées ?

    Pas une seule journée ne fut la même que la précédente !
    De 9h à 17h j’ai pu alterner entre le travail de bureau, aux visites de nombreux chantiers
    en passant par des rendez-vous clients.
    L’agence se trouve au cœur du centre historique de Montpellier, certains projets sont autour de celui-ci
    ce qui permettait d’y accéder rapidement.

     

    Quels sont les projets sur lesquels tu as travaillé ?
    Quel projet retiens tu ?

    J’ai suivi différents projets dont la surélévation d’une maison, du métré à la proposition de différentes idées d’aménagements intérieurs, la création d’un potager urbain sur le toit d’un immeuble;
    mais le projet que je retiendrai avant tout a été l’aménagement d’une mezzanine car j’ai pu travailler
    en autonomie et laisser place à mon imagination.

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois tu à la fin de tes études de bts ?

    Ce stage m’a clairement conforté dans mes choix d’études et professionnels.
    Le métier d’architecte est très varié et surtout c’est un job créatif, pour moi ce point est super important,

    pouvoir créer et laisser une trace de son travail
    aux yeux de tous je trouve ça génial !


    Plus tard, je souhaiterais sincèrement intégrer un cabinet d’architectes tel que celui-ci
    car les réponses architecturales qu’il propose sont variées et de bon goût.

     

    café ou photocopieuse ?

    Malheureusement, je n’ai pas su faire marcher ni la photocopieuse ni la machine à café,
    sans doute je suis trop vieux et dépassé par la technologie…!

    crayon ou ordinateur ?

    J’ai davantage utilisé l’ordinateur cependant pour débuter un projet les esquisses sur carnet sont bien utiles, les idées sont retranscrites plus rapidement.

     

    Facebook ou instagram ?
    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    Instagram.
    J’utilise pas mal des applications tel que pinterest ou instagram, pour trouver de l’inspiration rapidement
    c’est le top, sinon les sites des grandes agences d’architectes.

    Sur instagram, je suis tihomirov_sketch / arqpedia / p.roduct

    Sur youtube la chaine never too small est super intéressante.

     

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DE ?

    Dessinez ! Les profs et les jurys d’examens adorent les carnets de croquis, et les petits dessins de recherches sur les planches de projets sont toujours appréciés.

     

    As tu des projets en cours à part les vacances d’été ?

    Je vais essayer de profiter de mon temps libre pour faire quelques croquis et de la peinture;
    si possible au cours de visites culturelles et de voyages.

     

    Quels sont tes virée culturelles prévues cet été ?!

    Le festival 20/20 au cours duquel plusieurs artistes exposent, peignent des fresques murales,
    et sûrement quelques expositions sur Montpellier.

     

    Merci Guillaume ^^

     

    A lire aussi le stage de Hynd en 2017 et le stage d’Eva en 2018

  • FOCUS INSTA #PSENA

    Ancien étudiant de l’Esma Toulouse,
    Damien aka Psena nous parle de son parcours, ses projets autour de son amour pour les lettres. 
    Une rencontre, entre le sens d’un mot, son dessin, son caractère; qui rend les créations de Psena
    justes et urbaines.

    Passionnée de design graphique PSENA nous offre ses typos sur mesure sur son compte Instagram.
    Je te laisse le découvrir !

     

    BONJOUR PSENA, PEUX-TU TE PRÉSENTER À NOS LECTEURS
    ET RETRACER TON PARCOURS ?

    Bonjour, Damien aka Psena, 29 ans, toulousain.
    J’ai commencé à peindre grâce à mes potes Antoine et Gauthier, il y a maintenant plus de 10 ans.
    J’ai toujours gribouillé sur mes feuilles de cours, mais rien de sérieux ou potable…
    C’est vraiment le graffiti qui, au fil des années m’a amené à gratter la feuille sérieusement
    afin de tenter de développer une approche singulière.

    Après avoir fait un DUT qui n’avait rien à voir, je me suis laissé une année pour voyager avec mon frère,
    ce qui m’a permis de me recentrer sur ce que je voulais.
    Pour l’anecdote, j’ai postulé pour rentrer en Manaa à l’ESMA Toulouse, depuis un hamac au Cambodge
    devant le Mékong !

    Passionné par le dessin de la lettre, j’ai fait cette manaa avec l’objectif d’effectuer le BTS Design Graphique. 
    Après ce BTS j’ai enchainé sur une Licence pro Graphisme et conception éditoriale à Chaumont
    (le digital ne m’a jamais vraiment attiré, le papier c’est comme la lettre, son aspect en dit déjà beaucoup).
    À la fin de mon stage de licence à Paris, j’ai commencé à travailler en Freelance, d’abord sur Paris
    puis de retour à Toulouse, pendant 2 ans environ.
    En décembre dernier j’ai intégré l’agence de communication culinaire Spatule Prod’,
    dans laquelle j’évolue depuis en CDI.

     

    QUEL EST LA SIGNIFICATION DE TON BLAZE ?!

    C’est le verlan de mon blaze avec lequel j’ai commencé à peindre « Naps » ( les siestes en anglais),
    c’était une période ou j’adorais me taper des grandes siestes, c’est toujours le cas
    mais je suis plus sur une base de micro-sieste après le repas.

     

    COMMENT A ÉVOLUÉ TON GRAPHISME DE LA RUE À L’ÉCOLE 
    ET AUJOURD’HUI DANS LE MONDE PRO ?

    Mon approche du dessin de la lettre a commencé à évoluer dès la manaa, en commençant à aller vers
    le lettering. Mais c’est vraiment en BTS Design graphic, que j’ai évolué, apprenant un peu plus en profondeur
    les bases typographiques que ce soit d’un point de vue historique ou pratique.

    Mais avec du recul c’est en partie grâce à Romy, ma prof d’expressions plastiques à l’époque.
    On devait tout au long de l’année travailler notre univers perso pour créer à la fin de l’année un livre d’artiste.
    Elle m’a pas mal « clashé » sur le fait que la plupart de mes dessins étaient du graffiti même si je tentais
    de m’en éloigner constamment. Ça m’a poussé à développer la lettre avec une autre approche,
    à tester de nouveaux médiums sur de nouveaux supports…

     

     

    Aujourd’hui dans le monde pro, on me fait de plus en plus confiance sur mon délire, par conséquent

    j’arrive de plus en plus à travailler sur des projets
    qui me ressemblent

    et où je peux me faire plaisir que ce soit à mon compte, pour des décos murales ou même au sein de l’agence où j’évolue.

     

     

     

    PEUX TU NOUS DÉCRIRE TON UNIVERS TYPO – GRAPHIQUE ? 
    COMMENT TU AS TROUVÉ TON STYLE ?

    QUELLES SONT TES RÉFÉRENCES ?

    Vous l’avez constaté, c’est le dessin de lettres qui me passionne, c’est donc une base de travail
    dans toutes mes productions.
    Ce n’est jamais évident de définir son univers, j’essaie tout le temps d’évoluer, de tester de nouvelles choses.
    Mais comme dit auparavant, mon approche de designer graphique se ressent très fortement dans
    ma manière de structurer mes compositions typographiques. Je n’aime pas les fioritures, les imperfections.

    Je sais pas si j’ai un style très défini. J’aime évoluer, essayer, expérimenter. Peut être que dans un an
    mon travail n’aura rien à voir. Il évolue depuis des années grâce à des rencontres, des découvertes d’outils, des contraintes liées à des projets…

    Je vous donne pas mal de références actuelles plus bas mais d’un point de vue classique,
    elles passent par des graphistes comme Neville Brody, Herb Lubalin, Théo Van Doesburg,
    forcément le mouvement du Bauhaus.
    Mais les références sont partout que ce soit dans un tag avec un flow de malade, les devantures
    de peintres en lettre, l’architecture ou encore le mobilier.

    La ville qui nous entoure est une source de références inépuisables et en constante évolution.

     

     

    QUEL IMPACT A POUR TOI LA TYPOGRAPHIE ?

    L’esthétique d’une lettre a une puissance tellement incroyable sur le ressenti de ce qu’on lit.
    Comme on dit, on peut écrire 300 fois le même mot avec une esthétique différente à chaque fois,
    il véhiculera 300 émotions différentes.
    C’est passionnant de voir comment elle a évolué avec son temps et ses courants artistiques,
    depuis les premiers idéogrammes jusqu’à aujourd’hui.
    C’est fou de voir tout ce qu’on peut faire, imaginer, à travers ces 26 signes qui composent notre alphabet
    et qui sont l’essence de la transmission, par conséquent de notre évolution.

    QUE T’APPORTENT LES RÉSEAUX SOCIAUX COMME INSTAGRAM
    ET COMMENT L’UTILISES-TU ?

    J’essaie de ne pas me prendre trop la tête avec insta à me dire qu’il faut poster comme ci ou comme ça,
    ou à tel heure, tous les jours… J’ai quand même voulu donner une cohérence visuelle à mon feed,
    l’arrivée du carrousel a permis de faire une photo de couverture chartée et rentrer en profondeur dans chaque projet, production en faisant défiler par la suite.
    C’est uniquement d’un point de vue artistique et pro que je l’utilise (il y a quand même des moments d’égarements avec des stories hors sujet à des heures improbables, tmtc).

    C’est le support qui m’apporte une bonne visibilité, quelques projets indirectement et une grande dose
    de motivation en ayant accès rapidement à une masse d’artistes fous qui vont toujours plus loin.

    Il permet aussi aux personnes qui m’entourent de près ou de loin de savoir ce que je fais plus concrètement. Dire aujourd’hui, je suis graphiste, peintre, graffeur, passionné par le dessin de la lettre, veut tout et rien dire. La plupart des gens ont Instagram, c’est la première chose qu’on te demande quand tu dis que tu dessines
    ou que tu peins.
    C’est une sorte de portfolio facile d’accès que les gens peuvent suivre facilement, contrairement à Behance, Dribble ou un site perso. Ce qui amène forcément à un moment donné à des projets grâce au bouche à oreille. 

    On va pas se le cacher, c’est aussi de la branlette qui fait du bien à l’égo et qui donne de la force.

     

     

    PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS IG ?!

    www.instagram.com/etienne_renard/ 

    www.instagram.com/rylsee/

    www.instagram.com/club_lettreurs/

    www.instagram.com/saidkinos/

    www.instagram.com/tyrsamisu/

    www.instagram.com/franckpellegrino/

    www.instagram.com/outline_studio/

    www.instagram.com/wwwesh.studio/

    www.instagram.com/owengildersleeve/

    www.instagram.com/atelier_bingo/

    www.instagram.com/tristan_kerr/

    www.instagram.com/benjohnstondesign/

    www.instagram.com/insta_grems/

    www.instagram.com/angeltoren/

    www.instagram.com/pepitecollectif/

    www.instagram.com/rougevertblanc/

    www.instagram.com/jer_hellocollective/

    www.instagram.com/felipepantone/

    www.instagram.com/pheno_feno/

    www.instagram.com/_fortrose_/

    www.instagram.com/guidodeboer/

    www.instagram.com/_nelio/

    www.instagram.com/tomas_lacque/?hl=zh-cn

     

    TA DERNIÈRE EXPO DÉBUT JUIN AU MARCHÉ NOIR PRÉSENTAIT 
    DES TABLEAUX TYPO EN VOLUME ENTRE GRAFFITI ET ABSTRACTION.
    PEUX TU NOUS PARLER DE CETTE DÉMARCHE
    ET DE TON APPROCHE DU LASER ?

    Dans cette expo, j’ai voulu aborder les formats à travers des compositions fortes et très structurées. Comme tu l’as dis, c’est un mix entre les différents styles et approches des lettres que j’affectionne,
    d’où son nom « Hybride ».
    On peut l’imaginer comme une entité qui a un trouble de personnalité multiple.
    Je me suis imposé de travailler la couleur pour une fois. Je suis depuis un moment dans la facilité N&B + doré ou une couleur, c’était un petit défi pour moi de rechercher un nuancier avec lequel travailler qui sortait
    de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent.

    Le laser est un outil simple et efficace pour avoir un rendu très propre comme je l’aime
    et me permet de donner du relief à mes créations.
    Il permet vraiment de tester différentes choses rapidement et sur différents matériaux.
    Pour l’occasion, j’ai fait des portes-clés en plexi que je donnais au vernissage, j’ai fait une lampe typographique pendant ma licence, testé des patchs en cuir gravés au laser pour coudre sur du textile. 

     

     

     

    QUELS SONT TES ANNONCEURS ?
    PEUX TU NOUS DÉCRIRE TES DIFFÉRENTES MÉTHODES DE TRAVAIL ?
    QUE CE SOIT POUR UN MUR, UN LOGO OU UN SKATE. 

    Mes annonceurs sont assez variés, ça peut être une salle de crossfit comme une agence immobilière,
    un mur pour un évènement, une déco dans une Start-up, la communication d’une pièce de danse contemporaine, l’identité visuelle d’un coiffeur-barbier.
    Je n’ai pas de secteur dans lequel j’évolue particulièrement.

    Quelque soit la finalité, le projet commencera toujours sur une feuille que ce soit des idées gribouillées
    à l’arrache ou des sketch plus poussés.
    Pour un projet de logo il y aura forcément une partie recherche de référence, moodboard…
    Pour les projets muraux, je le fais si le projet est en accord avec mon univers et si ce n’est pas le cas
    je rentre en discussion avec le commanditaire pour l’orienter vers quelque chose qui me plait.
    Si ça ne match pas, je préfère ne pas faire quelque chose qui ne me plait pas.
    Pour la salle de crossfit par exemple, à l’origine le client me demandait de recopier un mur bien beauf
    d’une salle partenaire, la pire des situations ! 

    QUE PEUX-TU NOUS PARLER DE TES PROJETS ACTUELS ET À VENIR ?

    J’ai vraiment eu de bons retours sur l’expo au Marché Noir, j’ai eu quelques commandes depuis
    et ça m’a motivé à en préparer une autre pour cette fin d’année.
    Je vais me concentrer sur de plus grands formats et apporter un peu de matière, texture, issues des outils que j’utilise comme les brush pen ou le spray ; rapporter un peu vie avec une place à la spontanéité
    qui me manque dans ces dernières prods
    .
    Avec l’acolyte Béni et mon frère Paked, on pense à développer un petit festival d’art urbain sans prétention dans les Landes. À l’instar du zine Lezineki que j’avais fait avec le frérot, l’objectif serait juste de se faire plaisir en regroupant des artistes qui nous font kiffer.

    On pense toujours à faire du textile, comme beaucoup, d’où les tests de gravure sur cuir. 

    Je vais quand même sûrement faire une petite série de tees pour délirer avec des tampons en linogravure.


    En parallèle, je vais sûrement collaborer avec le poto Huit Mains, sérigraphe et créateur de skate maison,
    pour développer une petite marque. Il presse ses propres boards dans son atelier.
    L’objectif dans un premier temps serait de créer l’identité de celle-ci et de faire une première collab sur board.

    Affaires à suivre…

    Damien PAQUIOT
    Design graphique – Lettering
    www.instagram.com/pseeena/
    www.behance.net/DamienPaquiot

     

    Merci Psena pour cette itw passionnée, avec du caractère, du corps & une certaine casse !

  • mes coups de <3 du moment #5

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes, …
    En retour j’attends les tiens !!!

     

    24 CHARTES GRAPHIQUES POUR 24 CRÉATIFS

    STARTER – Le livre d’art qui follow la jeunesse créative

    Tu connais (ou non !) mon amour pour le print, la création et les personnalités créativement aventureuses.
    Voici un projet que je souhaite valoriser pour ces raisons ainsi que pour la mise en page particulièrement audacieuse et dynamique.
    STARTER porte un message optimiste à destination des jeunes d’aujourd’hui et de demain.

    L’impulsion de croire en sa capacité à se singulariser

    Passionnée et déterminée Lì-Lù June, du haut de ses 17 ans, porte un projet audacieuxSTARTER, 
    un livre qui valorise la jeune scène artistique française, fertile, engagée, créative, et éveillée.

    Aux côtés de la designer graphique Lana Lofé, les deux créatives conçoivent un livre d’art
    qui valorise la création de la nouvelle génération.
    Pour chacun des 24 plasticiens, danseurs, comédiens ou réalisateurs, 
    Lì-Lù va à leur rencontre et travaille des portraits intimes.
    Lana Lofé pense une charte graphique bien à eux.
    Le projet à naître est à soutenir sur la plateforme participative Kiss Kiss Bank Bank

    DESIGN PARADE

    Une pièce dans une maison au bord de la Méditerranée

    Design Parade a pour ambition de partager la création contemporaine dans le domaine du design
    avec le public et les professionnels.
    La Design Parade de Toulon met chaque année 10 nouveaux profils à l’honneur,
    leur offrant une vitrine et un accompagnement uniques.
    Le festival se veut aussi un moment de partage, de rencontre et de découverte.

    L’idée ? Soutenir les talents créatifs émergents du monde du design et de l’architecture d’intérieur.

    C’est le projet Zou maé ! des lauréats Céline Tibault et Géraud Pellottiero qui a remporté le premier prix,
    avec un claustra et une baignoire moulée… en savons. Une incroyable salle de bains !
    Ils ont imaginé cette pièce avec une savonnerie locale. A la fin de l’exposition, l’installation repartira à l’usine pour vivre une nouvelle vie et ne provoquera aucun déchet. 

    Retrouve l’ensemble des projets sur villanoailles-hyeres.com

    • NURIA MORA
      NURIA MORA
    • DR PONCE
      DR PONCE
    • BAUDELOCQUE
      BAUDELOCQUE
    • RAMO
      RAMO
    • RATUR & SKARO
      RATUR & SKARO
    • GODDOG
      GODDOG
    • SETH
      SETH
    • BAULT & MAYE
      BAULT & MAYE
    • MADEMOISELLE MAURICE
      MADEMOISELLE MAURICE
    • SUNRA
      SUNRA
    K-LIVE

    Sea, Art & Sound…

    Depuis 11 ans le festival a permis de développer un patrimoine urbain prestigieux.
    Parmi les pionniers à valoriser des œuvres jugées vandales, le K-Live est un acteur majeur du mouvement street art en France.

    Je ne me lasse pas de faire découvrir le K-live chaque année à différents amis. 
    Parcourir la ville de Sète et découvrir au coin d’un restaurant, à l’angle d’une rue, sur le sol ou en hauteur,
    les oeuvres murales des artistes.
    Sans oublier les pauses en terrasse à regarder s’animer le port de pêche.
    Une belle journée au cœur du MaCO (Musée à Ciel Ouvert).

    Chaque année, durant une semaine, les passants peuvent ainsi côtoyer des artistes qui travaillent
    à la bombe, au rouleau, au pochoir, parfois à la spatule ou à la craie.
    Des graffeurs-es, peintres, colleuses ou sculpteurs dont les interventions démontrent
    une variété vertigineuse d’influences.
    Des oeuvres à voir toute l’année.
    Pense à te munir du plan à l’office du tourisme !

     

     

     

    -M- Grand petit con

    Quand je vois dans tes yeux d’enfant

    Michel Gondry réalise le clip génial de « Grand petit con » pour -M-
    Une animation enfantine et fantasque fait de feuilles de couleurs, ciseaux et colle en bâton…
    Un univers visuel qui peut paraitre désuet mais complètement actuel avec un retour vers le passé
    avec les technologies d’aujourd’hui !
    Captés avec un smartphone posé au-dessus d’un plan de travail, le réalisateur déplace les petits bouts
    de papier étape par étape…
    Un travail laborieux mais une véritable madeleine de proust pour ma génération ! 
    Et pour toi peut-être, une envie de retour au traditionnel, une envie d’émotion ^^