• 10 réponses aux questions des Prépa Design

    C’est la rentrée, une nouvelle école, des études supérieures…
    tu ne sais pas vraiment où tu vas mettre les pieds.
    Ne t’inquiète pas, cette année de Prépa Design sera une véritable expérience !

    Qu’est ce qu’une Prépa Design ?

    Passerelle entre le baccalauréat et les formations supérieures en Arts Appliqués,  la Prépa te permettra d’acquérir les connaissances théoriques & pratiques, d’expérimenter l’univers des arts appliqués,
    pour intégrer un Bachelor en Design d’Espace ou Design Graphique ou une école d’Art l’année suivante.

    Quelle est l’utilité d’une Prépa Design ?

    L’année te donnera l’opportunité de te situer parmi les différents métiers des arts appliqués,
    de faire ton choix d’orientation en toute sérénité… enfin pour la plus part d’entre vous !
    Certains seront tiraillés dans leur choix jusqu’à la fin de l’année…
    Cette année te permettra de développer ton sens critique, esthétique et plastique, et d’affirmer
    une écriture graphique
    .

    Pourquoi des ateliers spécifiques ?

    Deux options te seront enseignées en parallèle des matières artistiques :
    le Design Graphique , le Design d’Espace et le Design Global.

    Nous allons te préparer à un métier
    et à une manière de penser.

    Il te sera demandé d’analyser une demande, de comprendre les besoins d’un client
    et de mettre en forme des réponses.

    Une année qui va te permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour accéder au Bachelor
    l’année suivante. Ces enseignements professionnels te permettront de tester tes centres d’intérêts
    et ainsi de trouver ta voie.

    Si je veux suivre une section en particulier,
    suis je obligé de travailler dans toutes les matières ?

    Heu…Bonne question, évidemment !!!
    Tu ne dois pas sélectionner les matières selon tes désirs ou ton futur choix d’études.
    Toutes les matières, tous les sujets sont importants et font partis d’une progression pédagogique.
    Quelle que soit tes études après la Prépa, les ateliers d’arts appliqués, les enseignements généraux,
    te serviront et feront partie de ta culture générale.

    Si mon niveau est inférieur aux autres,
    est ce que je vais y arriver ?!

    Les étudiants arrivent en Prépa complètement vierges de tout apprentissage plastique ou graphique
    même si certains ont déjà des bases.

    Ce qui est intéressant c’est de voir l’évolution de chacun.

    Tu doit être curieux, pertinent et créatif se sont les trois qualités indispensables afin d’évoluer 
    et quelle que soit ton niveau de départ.
    Chaque année, nous avons de belles surprises et surtout, des étudiants épanouis
    par leur nouvelle dynamique créative.

    Qu’est ce qui change entre le lycée et la Prépa Design ?

    Tout dabord, le relationnel avec les enseignants est différent, un rapport de confiance s’installe
    avec tes professeurs.
    Tu vas devenir autonome, dans ton travail et peut-être même à la maison,
    car certains d’entre vous vont vivre seul pour la première fois !

    Et le plus important, tout va changer, cette année sera une année intense et pleine de surprises !
    La découverte des arts appliqués, l’expression plastique, la couleur, le dessin, le DG, le DE, l’histoire de l’art…
    De nouvelles rencontres, ta classe, les Prépa, l’ensemble des sections, tes professeurs…

    Suis je obligé de dessiner tous les jours et pourquoi ?

    Partout où tu te déplaceras ton carnet aussi !
    Tu dois dessiner au quotidien même 10mn.

    Dessiner doit devenir une nécessité, une évidence.

    Dessiner, tous les jours pour progresser : être régulier, varier les médiums (crayons, feutres, aquarelle…)
    et le sujet (nature morte, portrait, architecture…
    Grace à cet exercice quotidien, et sans te décourager, au fil des mois tu seras surpris par tes progrés 😉

    Surtout, ne pas avoir peur de dessiner.

    Plus tu dessineras, plus tu vas apprivoiser ta sensibilité et acquérir une certaine liberté.

    Qu’est ce qui fera ressortir ma particularité ?

    Etre curieux, s’ouvrir à la culture artistique en général : expos diverses, reportages, films, actualités…
    pour avoir un point de vue pertinent sur les différents sujets.
    Que ce soit à Nantes, Montpellier ou Toulouse, l’Esma est implantée dans des villes actives culturellement,
    tu n’auras pas d’excuses !

    Quel doit être mon investissement personnel
    en dehors des cours ?

    Je te conseille de travailler à la maison autant qu’en ateliers.
    De rechercher par toi même différentes références artistiques, ensuite les dessiner, les noter,
    les imprimer dans un carnet dédié à cela.

    Ouvrir les yeux constamment, regarder, observer, remarquer et intégrer,
    une affiche, une architecture, une matière, une typographie, etc…

     

    Je te souhaite une belle et inspirante année !

  • Nantes #2020

    Depuis plusieurs années, le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, mais cette année avec le confinement, la deuxième session n’a pu avoir lieu…
    Avec un décalage exceptionnel, je te partage la vidéo 2020 des travaux des étudiants sur Nantes !

     

    LE VOYAGE À L’ESMA NANTES

    L’atmosphère qui se dégage de Nantes est familière, douce, calme…
    et à la fois dynamique, vivante et riche.
    La ville présente de nombreuses qualités, possibilités et audaces culturelles,
    ce qui lui donne une belle et attirante sensibilité artistique.

    L’école de Nantes a un parti pris architectural brut, ouvert et lumineux
    qui laisse libre cours à la créativité et l’imaginaire de ses étudiants !
    L’ESMA Nantes est idéalement située sur l’île au cœur du « quartier de la Création »,
    proche de la « galerie des machines ».
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment.

     

    A voir aussi JPO Nantes 2019JPO Nantes 2018 et JPO Nantes 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN GRAPHIQUE #2020

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 2e année ont dû effectuer un stage
    de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2020, j’ai demandé à Louis, en design graphique, de se prêter au jeu !
    Un jeune homme passionné de surf et de vidéos, attachant, avec beaucoup d’humour, curieux,
    avec un investissement particulier et persévérant dans ses recherches créatives.
    Et surtout, un ami fidèle à sa communauté.
    Nous avons évoqué son stage et ses influences…

     

     

    PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

    Bonjour, je m’appelle Louis Baldet Manoukian, j’ai 22 ans, je suis originaire de Montpellier. 

     

    POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES EN DESIGN GRAPHIQUE ?

    Je suis passionné de skate et de surf depuis l’adolescence.
    Depuis mes 12 ans, je fais des vidéos de skate, ce qui m’a amené à utiliser les logiciels de la suite Adobe. Admiratif de l’étendue des possibilités, j’ai voulu me lancer dans cette voie, avec le Bachelor
    Design Graphique
    à l’Esma Montpellier.

     

    DANS QUEL CADRE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ?
    POURQUOI CE CHOIX ?

    Mon stage s’est déroulé à Biarritz dans un surfshop, Colors of surfing.
    Un concept store où se côtoie un café, la vente de vêtements et la location de planches de surf,
    de shapeurs locaux.
    Le magasin rassemble une communauté autour d’un esprit local et éco-responsable.
    Moi-même surfeur, j’ai rencontré les propriétaires lors de mon dernier séjour à Biarritz en juin dernier,
    ils venaient juste d’ouvrir la boutique. J’ai tout de suite adhéré à leur projet.
    Ils avaient des besoins en graphisme, mon profil les a tout de suite intéressé.

    Grâce à cette expérience, j’ai pu allier ma passion du surf
    et du graphisme.

    TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE

    Surf classique

    Local*

    Chill

    *Dans la boutique tous les produits sont locaux, manufacturés pour la plupart, dans le pays basque
    ou les landes.
    Les surfs de « Colors of Surfing » sont fabriqués par des shapeurs locaux  (entre St-Jean-de-Luz et Hossegor), et possèdent des shapes issus du surf classique. Un retour à l’ancienne !
    L’esprit café permet un réel lieu de vie, ce n’est pas un simple surf shop. Quand il n’y a pas de vagues,
    les surfeurs viennent attraper le dernier saltwater, regarder les dernières planches rentrées en stock !

     

    COMMENT T’ES-TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE
    ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?

    J’ai été très bien accueilli. Partageant les mêmes passions dans le domaine du surf que les propriétaires,
    nous nous sommes tout de suite bien compris. Les sessions, que nous avons partagées après le boulot,
    nous ont permis de nous connaître plus facilement !

    QUELLES ONT ÉTÉ TES MISSIONS ?

    Le magasin organise différents événements et activités; une exposition photo de Sarah Witt et une,
    de l’illustrateur Quentin Monge pour la marque Bleust. Mais le corona a eu raison de la plupart des événements…

    J’ai travaillé sur des flyers, des die cuts, mais aussi sur un nouveau visuel pour des stickers et vêtements.

    COMMENT S’ORGANISÉES TES SEMAINES ?

    Je travaillais du mardi au samedi de 9h30 à 18h30 avec une pause de 2h le midi.
    Je commençais à 9h30, en général, le matin, j’aidais dans la boutique s’il y avait du monde.
    J’allais chercher les planches en réparation ou les nouvelles planches chez les shapeurs s’il y en avait.
    Je suis aussi allé, quelquefois, chez le fournisseur chercher des produits, j’ai vu des montagnes d’accessoires de surf, plutôt impressionnant !
    En début d’après-midi, je me mettais dans un coin de la boutique pour gérer les besoins graphiques.
    Selon le nombre client, en fin d’après-midi, je conseillais les clients pour les locations de surfs.

    Les patrons étant surfeurs et amoureux de l’océan, je pouvais déplacer mes jours off et mes heures
    selon les vagues, ce qui m’a permis de surfer jusqu’à 3 fois par jour en travaillant 7h.

    QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? 
    ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?

    Mon plus grand défi, réaliser un flyer pour des surfeurs, pas simple… j’ai dû m’adapter à la demande.
    C’était un flyer avec des photographies de surf, les prix, les infos, etc… donc beaucoup d’informations.
    Un flyer clair et efficace tout en restant dans l’identité du magasin. Le défi résidait dans les choix typos;
    les patrons n’étant pas friands de linéales, mais plutôt de scripts (inspirées par l’écriture manuscrite).

    Ce projet m’a permis de gérer différemment les demandes des clients, j’ai appris à l’écouter et à m’adapter tout en restant proche de mes convictions graphiques.

     

    QUEL PROJET RETIENS-TU ?

    Le projet le plus sympa et intéressant, a été le nouveau visuel que je leur ai fait !
    Le visuel s’inspire des logos du surf des années 80. La mentalité surf de ces années-là correspond
    à celle prônée par le magasin. Ce parallèle m’a paru intéressant !
    De plus j’ai appris à poser un die cut sans faire de bulles dans les stickers, un challenge !!!

    TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ?
    SAIS-TU CE QUE TU VEUX ET NE VEUX PAS ?!

    Je n’étais pas certain de vouloir travailler dans l’univers du surf ou du skate, mais en effectuant ce stage,
    j’ai compris que je pouvais allier passion et travail !

     

    CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ?

    La boutique proposant des cafés, je suis devenu un véritable barista !

    CRAYON OU ORDINATEUR ?

    Plus ordinateur même si j’ai pas mal utilisé le crayon !

     
    FACEBOOK OU INSTAGRAM ?
    PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS ?

    Only instagram !!!
    @lyttlestreet > 100% de photos de surf classic 
    @actual_source > pour le graphisme
    @bisousskateboards > pour les copains skateurs

     

    PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TON UNIVERS, TES INSPIRATIONS ?

    Forcément, David Carson me  fascine beaucoup.

    Le studio qui m’inspire en ce moment est le Studio Mut. Originaires de Bolsano en Italie, ils font partie
    de l’alliance graphique. Très influencé par la Toscane et la culture italienne, une gastronomie incroyable,
    je me retrouve beaucoup dans leurs productions !

    Sinon durant mon stage, je me suis inspiré de différents magasins de surf, comme Mollusk surf shop
    qui a une communication très intéressante.

    UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DG ?

    Ne pas redouter l’ordinateur, il va devenir votre meilleur ami même si le dessin reste très important !

     

    AS-TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ?
    ET PERSONNELS ?

    Au niveau professionnel la boutique continue de me sous-traiter quelques projets.
    Au niveau personnel, je suis en train de tourner une vidéo de skate/surf avec une caméra cassette,
    on espère pouvoir faire une projection en début 2021 !

     

    Merci Louis ^^ et hâte de visionner ce futur projet !

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN D’ESPACE #2020

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants qui en fin de 2e année ont dû effectuer un stage
    de 5 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    Pour cette saison 2020, j’ai demandé à Lola de se prêter au jeu !
    Une jeune fille tout sourire, dynamique et pertinente. Elle perçoit l’architecture comme un moyen
    de communication et de protection.

    Nous avons évoqué son stage et ses influences…

     

     

    PEUX-TU TE PRÉSENTER ?

    Bonjour, je m’appelle Lola Deprauw, j’ai 20 ans. Je suis actuellement salariée en CDD dans l’agence Alphase créateur d’espaces et je passe en troisième année de Bachelor Design d’Espace à l’Esma Montpellier.

     

    POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?

    Depuis petite, le monde autour de l’habitat m’intrigue, dans les dessins que je faisais, j’adorais quadriller 
    ma feuille et dans chaque case j’imaginais une fonction.
    En grandissant, c’est par le biais de ma mère et de mon père, qui ont réaménagé une ancienne grange,
    qui est aujourd’hui notre maison. Je me suis intéressée avec eux à sa conception, des grands travaux jusqu’à la petite touche déco finale. À ce moment-là, je passais en seconde et j’étais sûre que ce métier m’irait bien…
    et nous voilà aujourd’hui !
    Je pense ne pas m’être trompée, car je me sens bien dans ces études, je travaille et mes résultats
    me le rendent bien. Ce qui me donne confiance en moi et en mes projets et me donne toujours plus envie d’avancer sur cette voie.

     

    DANS QUEL CADRE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ?

    Mon stage s’est déroulé chez Alphase à Lattes, c’est une agence d’architecture, de design d’intérieur
    et de construction. Ils sont spécialisés dans l’aménagement design et commercial pour les pharmacies.
    Je n’avais aucune connaissance autour de l’architecture commerciale, c’est pour cela que je me suis tournée vers eux.

     

    TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE

    Enrichissant

    Intéressant

    Formateur

     

    COMMENT T’ES-TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE
    ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?

    Dès le départ, je me suis sentie très bien accueillie par l’ensemble de l’équipe. Mon tuteur a été très patient
    au début de ma formation puis très présent tout du long. Il y a eu une très bonne communication entre nous, ce qui m’a permis de comprendre et d’apprendre relativement vite. 

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES MISSIONS ?

    J’ai commencé avec de petites missions comme la création de mobilier sur-mesure, de planches tendances ou de redessiner les plans existants de nouveaux projets.
    Puis j’ai eu droit à entamer des projets depuis leurs débuts jusqu’à convaincre le client de travailler avec nous. C’est à dire de l’aménagement de l’espace, en passant par la création d’une ambiance jusqu’au chiffrage
    du projet
    et parfois la création de logo, vitrine et mobilier sur mesure.

     

    COMMENT S’ORGANISÉES TES SEMAINES ?

    Je travaille de 9h à 17h avec une pause déjeuner. Mon travail avance au fur et à mesure des attentes
    et demandes des clients et de mon gérant.
    J’ai eu des dates butoires à respecter en fonction des rendez-vous clients.
    Le rythme est relativement régulier, j’avais toujours quelques choses à faire, il y a énormément
    de modifications sur un projet entre son début et sa fin.

    Quand j’ai passé mon entretien de stage, le patron m’a expliqué que l’équipe répondait à un projet
    (équivalent de nos APS en cours) en l’espace d’une semaine… J’ai un peu paniqué, car à l’école,
    on est plus ou moins sur trois semaines. Mais finalement, je m’en suis bien sortie, forcément en travaillant toute la journée sur ce projet, on prend le rythme et ça avance assez vite.

    QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? 
    ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?

    J’avais un projet pour une certaine pharmacie, le premier que je commençais « seule » d’ailleurs,
    et nous savions que notre client nous avait mis en compétition avec un concurrent.
    Il fallait absolument faire le meilleur projet selon ses critères et son budget pour qu’il continu avec nous.
    Cela m’a mis une certaine pression pour faire de mon mieux et le plus rapidement possible.
    C’est avec ce projet que j’ai réellement vite progressé sur archicad et photoshop.

     

    QUEL PROJET RETIENS-TU ?

    Certainement le projet sur lequel je travaille en ce moment. Tout simplement, car j’aime et je comprends
    les goûts de la cliente, c’est toujours plus plaisant de travailler sur quelque chose qui nous plaît aussi personnellement, bien que ce ne soit pas toujours le cas…
    Après, c’est quelques semaines, j’ai une certaine aisance dans l’avancement logique d’un projet.

    TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ?
    SAIS-TU CE QUE TU VEUX ET NE VEUX PAS ?!

    Alors oui et non… Oui, car avec cette première année en DE et ce stage je suis sûre que l’univers du design
    et de l’architecture est fait pour moi
    , je m’y sens bien et m’y intéresse de plus en plus.
    Après, je sais qu’il y a beaucoup de débouché suite à ces études et il faut que je fasse d’autres stages
    dans différents domaines pour me décider sur « quoi faire après » car à ce jour, je ne sais toujours pas.

    J’aimerais me diriger un peu plus vers la scénographie, une branche de l’architecture, découverte
    cette année durant un workshop.
    C’est un milieu qui m’attire, je trouve qu’il permet de toucher à plusieurs domaines comme l’architecture,
    la micro-architecture, le design d’objet, de mobilier, et le graphisme. On peut jouer en intégrant de la lumière, du son, de la danse. Bref, travailler dans ce domaine, avec les autres corps de métiers artistiques me plairait beaucoup. J’ai l’impression que l’on peut pousser un projet encore plus loin. Je souhaiterais trouver un stage dans ce domaine pour l’été prochain !

     

    CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ?

    Café beaucoup ahaha mais j’ai fait les deux.

     
    CRAYON OU ORDINATEUR ?

    Ordinateur : essentiellement archicad, sketchup et photoshop.

     
    FACEBOOK OU INSTAGRAM ?
    PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TES LIENS ?

    Au boulot aucun des deux, mais personnellement instagram.

    Comme beaucoup de ma génération, je suis quelques influenceuses lifestyle, mode et beauté.
    Je suis des comptes liées à la photographie :  
    @Jordi.koalitic  / @mariussperlich@shusaku1977@spathumpa / @andreamete@nineteennikey
    j’adore ce compte « moodboard »

    Pour des inspirations en archi, je conseille :
    @morpholio@architecturedose@architecturefactor@architecture_hunter / @myhouseidea  / @archdaily


    PEUX-TU NOUS FAIRE PARTAGER TON UNIVERS, TES INSPIRATIONS ?

    Je pense être quelqu’un de pétillant et joyeux et pourtant j’aime les ambiances naturelles, simples, sobres et brutes. Qui en jette, mais sans trop en faire, j’apprécie les choses simples et efficaces.

    J’aimerais tendre de plus en plus vers une architecture responsable et écologique pour notre planète;
    car à mon sens, c’est maintenant ou jamais, et à nous de prendre les devants pour faire en sorte de freiner voir stopper les graves problèmes écologiques que nous connaissons depuis quelque temps. 


    UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DE ?

    Ce milieu est extraordinaire quand on est passionné
    et que l’on s’en donne les moyens.

     

    AS-TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ?
    ET PERSONNELS ?

    Oui, j’ai eu des projets perso/pro cet été.
    Perso, j’ai conçu une bibliothèque sur-mesure pour le petit appartement de mon oncle.
    Pro, j’ai dû modéliser une billetterie/accueil avec un aménagement végétal pour que mon client
    puisse se faire valider son projet par la SNCF.

    Peux-tu nous faire partager ton univers et tes inspirations ?

    Forcément, je répondrais Le Corbusier, j’aime son architecture aérienne, légère et imposante
    dû à un matériau tel que le béton.
    Zaha Hadid avec sa vision futuriste et avant-gardiste de l’architecture, j’aime les courbes qu’elle forme dans ses œuvres et le lien entre l’intérieur et l’extérieur, elle va jusqu’au bout des choses.
    Mais j’apprécie plus l’architecture tournée vers la nature, qui se fonde dans leur environnement,
    avec par exemple : e-architect.co.uk / journal-du-design / jsa.no

    J’aime beaucoup l’architecture norvégienne; je la trouve innovante, décalée tout en restant simple
    et respectueuse du milieu dans lequel elle s’intègre
    .
    J’ai aussi une énorme admiration pour les paysages grecs immaculé de blanc et de bleu. 
    Je conseille aux étudiants de regarder The most extraordinary homes, si ce n’est déjà fait, sur Netflix.
    J’ai découvert de superbes architectures qui m’ont inspiré et des noms d’architectes que je ne connaissais pas.
    Il y a aussi l’émission Abstract, juste top !

     


    Merci Lola ^^

  • MONTPELLIER – Cohabition intergénérationnelle #K20 #DESIGNDESPACE

    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2020
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Je commence avec Julie en Design d’Espace et son projet de foyer multi-générationnel.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le Bachelor en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
    LA COHABITATION MULTIGÉNÉRATIONNELLE
    PRÉSENTATION

    Avec l’augmentation de la population et de l’espérance de vie, aujourd’hui nous commençons à faire face à des problèmes démographiques et socio-économiques.
    Face à ces nouveaux enjeux sociétaux des avantages dans la cohabitation multigénérationnelle
    se présentent. Ce mode de vie ancré dans la culture japonaise permet de resserrer les liens familiaux
    tout en ayant un avantage économique mais surtout de lutter contre l’isolement des personnes âgées.

    Le foyer est au cœur de la vie de famille, c’est là que les liens familiaux se forgent et évoluent.
    Cependant, cela présente quelques inconvénients… dans les foyers multigénérationnels, vivre ensemble quotidiennement peut parfois être contraignant et des tensions peuvent émerger entre les habitants.

    Le projet s’ancre dans ce contexte et ces contraintes.
    Le foyer se compose des grands-parents, de leur fille et de son conjoint, ainsi que de 2 enfants,
    dont un né d’une précédente union.
    La famille acquiert une maison située à Perpignan, dans le sud de la France, dans un quartier populaire 
    et multiculturel de la ville, le bas Vernet.
    Bien qu’il possède un attrait peu valorisant, il reste un quartier dynamique avec des flux importants
    et une affluence conséquente au vu des nombreuses écoles, commerces, espaces verts et lieux
    de pratiques sportives.

    En ce qui concerne les flux, le quartier est bien desservi par les transports en commun.
    La maison du 19e, se compose de deux étages, une terrasse au premier ainsi qu’une cour extérieure entourée de cabanons.
    A l’intérieur on y trouve de multiples pièces en enfilade, la maison est particulièrement sombre…

     

    ATTENTES

    Les clients sont amateurs de loisirs en plein air, par conséquent, c’est un point important à prendre en compte dans la rénovation de leur bien.
    Ils apprécient les grands espaces et aiment passer du temps ensemble.
    La maison étant grande, ils souhaiteraient que chacun ait son espace intime ; le rez-de-chaussée sera réservé aux grands-parents, le premier et deuxième étage avec son espace de vie ouvert, deux chambres et une suite parentale sera pour le reste de la famille. 

    L’objectif principal de la rénovation est d’amener de la luminosité dans la maison et de créer des espaces bien départagés pour ainsi favoriser la qualité de vie de toute la famille.

    PROJET 
    CRÉER DU LIEN et de l’espace ENTRE les habitants 

    Comment exprimer la proximité des liens familiaux pour un foyer multigénérationnelle, en partie recomposé,
    à l’aide de la verticalité et de la lumière ?

    J’ai axé ma réflexion sur les mots lien, partage et mouvement.
    Une identité a été attribuée pour créer une homogénéité, son but est de rassembler les habitants
    et par conséquent cette famille.
    Elle se traduit par de longs poteaux qui accentuent la notion de lien et nous permet d’apprécier les volumes 
    de la maison. Cette intervention minimaliste a pour but d’apporter de la modernité à l’édifice sans
    pour autant dénaturer le quartier avec une approche trop contemporaine.

    La maison nous permet de jouer avec la verticalité, ce qui rend la structure plus aérienne.
    On jongle avec les pleins et les vides, la structure est allégée et nous permet de créer des liens entre
    les différents étages de la maison.
    Par précaution, le rez-de-chaussée réservé aux grands-parents, a été pensé aux normes PMR.
    La maison était très sombre, c’est pourquoi un patio intérieur entièrement vitré a été créé.
    Non seulement, il amène de la lumière mais il permet de créer un lien intérieur/extérieur et également
    un lien entre les étages.

    Les 1er et 2ème étages sont attribués au reste de la famille.
    Comme au rez-de-chaussée, on ouvre et on optimise l’espace, on créer de grands espaces de partage.
    A l’intérieur de l’édifice, on garde la même charte graphique ; les poteaux nous aident à définir les espaces tout en laissant passer la lumière.

    Le patio communique avec les étages. Une balustrade est installée, elle donne une impression de légèreté
    et étend la pièce.
    La dalle du 2e étage a été percée afin d’amener la lumière dans la pièce de vie.
    Les poteaux montent du 1er au 2e étage, ils accentuent le sentiment de hauteur, mais par la suite
    ils seront recouverts par un rideau végétal qui aura pour but d’apaiser les habitants et les tensions.
    De plus, ils créent une impression de mouvement cinétique lors du passage des gens.

    Les extérieurs sont présents sur chaque étage, ce qui permet aux habitants d’avoir chacun leur espace
    de tranquillité
    . Les terrasses disposent de panneaux coulissants ajourés, ils permettent aux habitants
    de diriger l’ombre et la lumière très présente dans cette région. Ils peuvent ainsi profiter de l’extérieur
    à toute heure
    de la journée en étant protégés.

    Afin d’accéder aux terrasses des passerelles ont été installées, elles accentuent le sentiment de légèreté donné au bâtiment. La passerelle du 2e étage est faite de verre pour que la lumière puisse circuler
    au maximum dans la pièce de vie du 1er étage.
    Au rez-de-chaussée les habitants peuvent se réunir et profiter de leur extérieur en étant abrité par les toits.
    C’est un lieu où ils pourront se réunir et partager du bon temps.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Dans mon enfance, j’ai passé beaucoup de temps chez mes grands-parents.
    Cette maison du 19e siècle m’a toujours inspiré, depuis petite, je suis fascinée par les volumes et le dessin.
    Mes grands-parents vieillissants, ils avaient pour projet de réaménager le rez-de-chaussée.
    Je me suis inspirée de cette demande pour valoriser cette maison.

    Ce projet était fictif. Cependant en observant mes grands-parents, j’ai pu constater que pour eux
    une maison de plain-pied avec des aménagements spéciaux pourraient leur rendre la vie plus facile
    et moins contraignante.

    Je me suis également renseignée auprès d’un ami qui vit avec ses parents et son arrière-grand-mère, pour identifier les contraintes que peuvent avoir les familles multigénérationnelles.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Pour ce projet, je me suis inspirée du Musée Soulage et de sa façon de jouer avec les volumes.
    De House in Muko de Fujiwara Muro qui par la fragmentation de son architecture a su la rendre aérienne
    et légère.
    Et enfin de l’Asakusa Culture Tourist Information Center de Kengo Kuma qui a su m’inspirer dans sa façon
    de travailler la lumière.

    POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?

    Depuis petite, je suis passionnée par le dessin et je me suis très vite impliquée dans la représentation
    des espaces et leur modification.
    J’ai très vite su que l’architecture pouvait m’intéresser. J’ai intégré le BAC STI2D (Sciences Techniques de l’Ingénieur et du Développement Durable) où j’ai pris la spécialisation Architecture et Construction.
    Ce BAC m’a permis de comprendre les matériaux et d’être sensibilisée aux matériaux durables comme le bois. C’est donc grâce à une passion d’enfance et force de persévérance que je me suis dirigée vers
    le Design d’Espace.

     

    QUELLES compétences as-tu acquis au cours de tes études ?

    Mes études m’ont appris beaucoup de choses !
    J’ai découvert une autre façon de penser, et d’autres façons de s’exprimer (photo / son / image / sculpture
    et autres médiums).
    L’expression plastique m’a beaucoup apporté, elle m’a permis d’exprimer mes émotions par des moyens physiques. C’est très libérateur et cela m’a permis de mieux me connaître et d’extérioriser certaines choses.
    C’est aussi là que j’ai le plus progressé en dessin, j’ai découvert différents outils et je sais maintenant
    que je ne peux pas me passer de mon stylo. Il me permet de faire des traits fins et vibrants, ce qui caractérise mon écriture graphique.

    A force de découvertes et de recherches dans mon travail
    j’ai réussi à trouver mon style.

    Le style est pour moi une continuité de nous-même, il me définit et me ressemble.
    Mon univers se caractérise par la légèreté, l’organique et un travail très axé sur l’enveloppe / double peau – pour moi cette approche est très précieuse, personnelle, elle protège de tout.
    J’utilise aussi souvent le bois dans mes projets, ce matériau robuste peut se montrer plus délicat
    et peut-être utilisé plus subtilement, c’est ce qui me plaît.

    J’ai aussi appris à valoriser mon travail en exploitant mes qualités mais aussi grâce aux différents matières complémentaires comme le dessin, les logiciels de mise en situation et la mise en page de mes projets.

    pour toi, quels sont les avantages et inconvénients
    du métier de designer ?

    L’avantage est que l’on ne s’ennuie jamais !
    Tous les projets sont différents et notre travail aborde l’architecture au sens large
    : architecture intérieure et extérieure/ urbanisme / scénographie / archi éphémère… et le mobilier.
    Différentes demandes, différents styles, différentes envies… C’est un travail varié où chacun peut trouver
    sa place et l’exprimer de multiples façons.

    Ce métier nous oblige à nourrir notre créativité et nous renouveler pour être novateur et force de propositions.
    Mais comme partout, la perfection n’existe pas c’est un métier très exigeant qui demande beaucoup de temps et de rigueur !
    Comme tous les métiers créatifs, il peut être envahissant dans notre vie quotidienne… il nous apprend à être organisés pour ne pas être dépassé !

     

    Quelle est la suite après ton Bachelor ?

    L’année prochaine, je poursuis ma scolarité en Mastère Design d’Espace à l’Esma Montpellier.
    Pour ce qui est de la suite, je ne sais pas encore… Le design d’espace est une discipline qui nous permet
    de faire beaucoup de choses. Cependant l’architecture éphémère et événementielle m’intrigue.
    J’ai l’impression que dans ce type d’architecture une approche plus philosophique peut être introduite.

    L’architecture éphémère a une approche
    plus poétique et subtile.

    Je m’intéresse également au travail In Situ ; j’accorde une importance particulière à m’inspirer
    de l’environnement qui entoure les projets et les rend si uniques.
    L’architecture événementielle me permettrait de travailler l’In Situ mais aussi l’architecture Signal,
    ces types d’architectures ont une approche particulière : impactante et poétique.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS et pro À VENIR ?

    En ce moment, je m’intéresse à l’origami, je crée des formes qui peuvent influencer mon travail
    et développer ma créativité.
    J’essaie de travailler la matière, avec le bois et plus particulièrement des bâtonnets, je réalise des volumes
    ou des objets inspirés de Tadashi Kawamata, un plasticien Japonais extraordinaire.
    Je continue de dessiner les architectures / objets / sculptures et installations qui m’inspirent dans un carnet pour toujours les avoir à disposition.

    Pour ce qui est des projets professionnels j’ai récemment reçu une demande pour créer un garde-corps végétalisé. Comme tout projet, il a commencé par un entretien pour déterminer les goûts, les envies du client.
    Comment envisage-t-il ce mur ? Décoratif, avec des plantes que l’on arrose peu et qui cache la vue,
    ou interactif, avec un potager vertical et des panneaux coulissants.

    M’y connaissant peu dans ce domaine, et oui beaucoup de plantes sont mortes par ma faute…
    il est évident que des recherches vont être plus que nécessaires ! Mais j’ai une source sûre : ma mamie !!!

    Ce que je vais proposer ? Il est encore trop tôt pour détailler mes idées. Mais suite à l’entretien,
    je vais sûrement partir sur un mur en bi-matière, bois et fer, et sur une structure irrégulière comprenant
    des jardinières et des plantes grimpantes.

     

    Merci Julie pour ce projet ouvert sur la famille et la lumière ^^

  • MES COUPS DE <3 DU MOMENT #8

    Voici la liste de mes coups de coeurs du moment, actualités, influences, tendances, phénomènes,
    … pour cette édition beaucoup d’actualités confinement !

    En retour j’attends les tiens !!!

    DES PISCINES ET DES ARTISTES

    RAFRAÎCHISSANT  
    David Hockney, James Turrell, Pablo Picasso…
    Je n’ai pas d’œuvre d’art ni de piscine mais… je peux m’immerger et rêver de fraîcheur, en feuilletant 
    l’article de AD, et celles signées par les plus grands artistes.
    Ces surprenantes piscines sont devenues des œuvres d’art !

    GETTY CHALLENGE

    TABLEUX VIVANTS  DU PASSÉ AU PRÉSENT
    Le Getty Museum a lancé le « Getty Museum Challenge » sur Twitter, une démarche positive
    et internationale pendant le confinement !
    Ce défi proposait aux amateurs d’art et/ou aux personnes qui s’ennuyaient, de recréer des œuvres d’art
    avec des objets du quotidien
    , se prendre en photo et poster son « tableau vivant » sur les réseaux.
    Sculptures, arts décoratifs, peintures et photographies… un challenge inédit qui ne manque pas d’inspiration !

    L’histoire de l’art en émojis !

    PARLEZ-VOUS ÉMOJI ?
    Pendant le confinement, Beaux-Arts magazine a lancé son grand jeu des émojis.
    Ces pictogrammes japonais possèdent leur propre grammaire, leurs subtilités, leurs sens cachés
    et égayent nos messages 
    Ce défi drôle et décalé, propose une liste de 60 œuvres de l’histoire de l’art à déchiffrer.
    Retrouve le défi à télécharger sur le site de Beaux Arts et les solutions !
    Un exemple : 🌌🌟🌟🌟🌟🌟 La Nuit étoilée (1889) de Vincent van Gogh
    À toi de jouer !

    GLASS ANIMALS & confinement 

    DREAMLAND MADE IN QUARANTINE
    Glass Animals est de retour et le groupe partage sa nouvelle vision de la vie avec l’album Dreamland.
    Un univers personnel, vulnérable… entre rêve et doutes. Une pop indé britannique, psychée et envoutante, fraîche et novatrice.

    People’s memories are maybe the fuel
    they burn to stay alive.*

    Haruki Murakami

    Réalisée en plein confinement, la vidéo du single, Dreamland, vaut le détour. Le chanteur du groupe,
    Dave a « fabriqué » le clip de chez lui.
    Muni du matériel : rails pour travelling, éclairages, éléments de décor, bricolages, il a suivit les instructions
    étape par étape envoyées par le réalisateur.
    Face caméra dans une ambiance ouatée, les films d’enfance de Dave sont projetés sur son visage
    et les souvenirs suspendus dans les airs… le clip est délicat, à l’image de la chanson.
    Dans la deuxième partie, tu peux suivre le making of dans sa totalité, de quoi te donner des idées
    pour tes futures vidéos !

    * Les souvenirs des gens sont peut-être le carburant qu’ils brûlent pour rester en vie.

    tendance design d’espace 2020

    LIÈGE REVIVAL
    Utilisé depuis des millénaires, le liège matière légère et tactile, est en phase avec les nécessités
    écologiques de notre époque.
    Inutile d’abattre l’arbre, il suffit de récupérer l’écorce, ensuite elle se régénère au bout de neuf ans.
    De plus ce matériau est biodégradable !
    Des qualités qui font le succès du liège et séduisent les designers avec des pièces de mobilier.
    Mais aussi les architectes, à l’intérieur comme à l’extérieur, car transformé il prend la forme de panneaux
    de grande dimension résistants aux intempéries, aux moisissures avec une isolation thermique
    et sonore idéale
    . Idéal pour tes futurs projets !

  • INSTA À SUIVRE… #8

    Instagram est l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour les designers. 

    Basé sur l’image, tu captures et partages le monde qui t’entoure, post tes influences, ton travail,
    tes coups de coeur…

    Suite de la rubrique, voici l’article #8, je te propose une liste de comptes inspirants, intéressants et innovants.
    Graphisme, architecture, illustration, dessin, typographie, motion-design…

    PRINCEJYESI

    Résilience, grâce et couleurs

    Prince Gyas est un artiste plasticien / photographe Ghanéen de 24 ans.
    Avec son téléphone, outil indispensable et accessible à la nouvelle génération, Price Gyasi détourne
    les conventions artistiques et interroge l’élitisme de l’art : 
    «La norme n’est pas pour tout le monde.
    Je suis différent et je suis têtu. J’aime me mettre au défi de faire la même chose que les photographes traditionnels en utilisant juste mon téléphone »

    Les couleurs sont un élément essentiel du travail de Gyasi.
    Pour l’artiste les teintes vives sont plus qu’esthétiques«la couleur peut servir de thérapie, elle peut traiter
    la dépression et transformer les émotions»
    .
    Dans ses portraits ancrés dans la réalité et la culture de son pays, Prince capture et célèbre la couleur,
    la beauté et l’espoir
    .

    ETTORESTTSASS

    art + design + hommage, par @raquelcayre

    Raquel Cayre a usurpé le nom du fondateur du légendaire groupe de designers Memphis -mouvement
    de design et d’architecture italien créée en 1980 à Milan- pour partager ses inspirations sur Instagram.
    Collectionneuse et fascinée par les années 80, elle poste des clichés d’œuvres anciennes et contemporaines, qui évoquent les formes délurées et hautes en couleurs de Memphis.
    A l’image du groupe, ce compte fait preuve d’une belle énergie et d’une grande liberté !

    PLASTIK

    Art Magazine • Creative Studio • Art Gallery

    Plastik est un magazine visuel, culturel et artistique indépendant dédié aux nouveaux talents créatifs. Réputé pour ses photographies flamboyantes, sa mode et son éditorial révolutionnaire.
    Plastik représente une réalité alternative parfaite mais artificielle, une façon de faire face à
    la « vrai vie » avec panache !
    Un compte empreint d’humour, de surréalisme, d’actualité, de force, de couleurs et de rêves…

    Retrouve le Plastik magazine ici

    CHARLOTTE_SAGOLRI

    Paper Artist, reine des piñatas

    Charlotte Sagory nous propose son univers coloré et délicat tout en papiers, un univers inspirant
    et exaltant. 
    Découper, plier, assembler, ses créations sont pensées dans les moindres détails,
    un travail minutieux et précis.
    Des vitrines de Ladurée, aux œuvres sur commande réalisées pour Nina Ricci ou Veuve-Cliquot,
    des décors de fêtes foraines pour Grazia, de la conception et création de fleurs pour Lov Organic,
    sans oublier ses pinatas… la créativité et le talent de Charlotte collent à tous les univers !

    ALKSKO

    Entre peinture et quotidien

    Alexey Kondakov, -Alksko- transporte des personnages de l’Histoire de l’art dans la vie moderne.
    Ses photomontages, entre documentaire et surréalisme, présentent des sujets de la renaissance
    dans notre monde actuel : dans des voitures, des clubs, ou tout simplement dans des tâches du quotidien.
    Ses collages évoquent la rêverie et une certaine nonchalance dans notre ordinaire parfois morose et terne…
    L’artiste utilise l’art plus ancien pour créer de nouvelles conversations.

  • #gettymuseumchallenge

    Pour tromper l’ennui durant le confinement, le Getty Museum a proposé de reproduire chez soi
    des chefs-d’œuvre avec les moyens du bord !
    Un très bon moyen pour stimuler l’imagination et la créativité de nos étudiants !

    Me Barthe, enseignante d’Histoire de l’Art, a mis au défi les Prépa Entertainment.
    L’objectif n’était pas de restituer parfaitement une œuvre mais de l’interpréter.
    Avec humour et les objets qu’ils avaient sous la main – des accessoires : peluche, draps, ou sa famille-
    les étudiants ont joué le jeu ! 

    J’ai aimé découvrir les propositions et le clin d’œil
    à l’actualité, l’inventivité des étudiants a été à la hauteur
    de mes attentes.

    Je vous propose une sélection de pépites des plus réussies, en terme de composition, lumière, colorimétrie, sosie du modèle, costumes; au plus drôles et farfelues !

    Les classiques
    « Suite à l’annonce du Getty Challenge, j’ai directement pensé à l’oeuvre « Saint Jérôme Écrivant » de Le Caravage car elle correspondait à ma situation actuelle en tant qu’étudiant à l’ESMA. Travailler seul dans un lieu peu éclairé et à moitié nu,
    c’est mon mood de travail.
    De plus, ce sujet a été annoncé lorsque nous étudions Le Caravage en Art Visuel. 
    Le lieu et l’ambiance de l’oeuvre m’ont directement fait penser au salon de la maison
    de ma mère. J’étais confiné chez elle ce qui m’a permis de réaliser mon projet
    avec le bon timing et les bons accessoires ! »
    « J’ai trouvé ce sujet intéressant car nous étions vraiment libres sur différents points :
    du choix du tableau en fonction de nos moyens, en passant par sa reproduction de manière sérieuse ou décalée, ce qui nous offrait un ensemble de possibilités. »
    « J’ai beaucoup d’observé de tableaux différents et pris en compte les accessoires
    à ma disposition, pour faire une reproduction aussi fidèle que très très fait main,
    et donc amusante à regarder !
    « J’ai trouvé intéressant de regarder le tableau en profondeur afin de le reproduire,
    de vraiment faire attention aux petits détails, aux couleurs, etc.
    Je me suis rendue compte que souvent je regardais les choses superficiellement…
    Et surtout c’était marrant de bricoler avec ce que j’avais à la maison !« 
    Les sosies
    J’ai trouvé ce projet original, j’ai donc décidé d’y répondre d’une manière particulière en pointant du doigt l’actualité avec le Covid-19.
    En effet, j’ai remplacé des éléments symboliques du tableau « Allégorie de la simulation » de Lorenzo Lippi avec des objets devenus « du quotidien ».
    Réaliser ce projet m’a permis d’oser quelque chose de différent plutôt que
    de reproduire simplement un tableau et surtout d’utiliser l’Art comme un moyen d’expression.
    « J’ai apprécié rechercher un tableau qui me ressemble, de par son ambiance
    et son personnage principal.
    J’ai aimé confectionner certains accessoires propres au tableau avec des objets
    que j’avais à ma disposition. La complexité de ce travail a été de reproduire
    la composition, la lumière et l’atmosphère du tableau original.
    Ce fut un projet amusant et intéressant à réaliser. »
    Les cocasses
    Se trouvant en pleine période de confinement et d’incertitude, j’ai voulu, dans un élan patriotique, haranguer la plèbe sous notre fier fanion tricolore.
    Pour cela rien de mieux que l’un des plus célèbre empereur français Napoléon Bonaparte peint par Jacques-Louis David.
    Après avoir tenu la pose en sacrifiant sur une selle trop petite mon postère.
    J’ai pu être témoin d’un éhontée mensonge… Napoléon n’a sûrement jamais tenu
    cette pose plus de 2 min. Quelle indignité…
    J’ai choisi de mettre en scène « L’hiver » de Mucha, un artiste que j’apprécie beaucoup. 
    J’ai souhaité recréer au mieux l’œuvre -l’émotion du personnage, mais surtout sa position et les plis du drap- mais aussi y ajouter un aspect humoristique, une sorte de parodie. 
    Ce projet était amusant, il nous a permit de nous éloigner de l’univers anxiogène du confinement. Une façon amusante et ludique d’aborder l’histoire de l’art.

    Merci à vous tous pour vos excellentes propositions ^^

  • MONTPELLIER – THÉÂTRE ou CLIP DU CONFINé #20

    Retour sur le théâtre saison 2020 ou plutôt sur le clip du confiné -merci covid !-
    des Prépa 3D de l’Esma Montpellier.

    A l’initiative de Me Anjolras, enseignante de français, le théâtre est au centre du projet transversal
    de fin d’année depuis 3 ans.
    Les étudiants ont pour mission de revisiter une pièce de théâtre, de réaliser les costumes, accessoires
    et les décors de l’évènement.

    Pour commencer, il faut saluer l’énorme travail de nos confinés en boîte, qui ont su sortir de leur coquille
    et s’adapter aux contraintes de la vie dans un écran d’ordinateur.
    Merci à vous d’avoir été gentils, bosseurs, presque pas grognons et remplis de très bonne volonté,
    on ne vous fait pas de câlin, mais le cœur (de loin) y est.

    Ensuite, bravo à votre capacité de rebondissement; d’un scénario théâtral à un Pitch, de la réalisation
    au montage, des effets spéciaux au bonus.
    Vous vous êtes investis de manière exceptionnelle et avez redoublé de créativité.
    Chacun a su tirer son épingle du jeu, chapeau !

     

    Cela a été dur de ne montrer QUE quelques prestations, mais puisqu’il faut choisir…
    Roulement de tambour :
    Dans la catégorie « MAIS QU’EST-CE QU’ON A RI » avec Manon Auclair, Alice Lao, Pierre Lopez,
    Enora Massart et Noah Mercier. 

    "Pour moi, le projet du théâtre était déjà dur à concevoir... 
    Alors lorsque le confinement a débuté pour moi la pièce de théâtre n'était même plus réalisable.
    J'avais peur du manque de moyen, manque de communication pour l'organisation
    et la réalisation, et surtout peur du manque d'investissement.
    Au final ça s'est plutôt bien passé !
    Nous nous sommes creusés pour faire rire et réaliser quelque chose d'original
    et travaillé avec les moyens du bord.
    C'était long, mais les efforts ont payé... ahah." Alice Lao
    "Un projet à la fois très amusant mais aussi très éprouvant. 
    J’ai pris beaucoup de plaisir à enregistrer la chanson et jouer dans le clip, différentes expériences, nouvelles et fun a réaliser, qui ont positivé
    la période de confinement
    .
    Ce projet de groupe fut difficile pour tous, mais je pense que nous en sortons tous grandit." Noah Mercier

    Dans la catégorie « EST-CE MA DESTINÉE D’ALLER EN 3D ? » avec Maxime Forestier,
    Adrien Gouloubi, Aurore Imbert, Noa Lavino et Lorys Stora.

    "Ce projet a été une réelle aventure pour nous cinq, un vrai travail d’équipe. 
    Cela fut difficile de tous s’accorder et encore plus avec le confinement mais on s’est bien amusé !
    Ce projet de fin d’année est ce qui se rapproche le plus de ce que nous allons expérimenter avec la 3D, comme par exemple découvrir l’écriture de dialogues ou d’une chanson, le montage vidéo ou encore la création de personnages.
    Le plus gratifiant a été de voir le projet s’assembler au fur et à mesure
    pour devenir ce qu’il est aujourd’hui.
    Et malgré le stress, certaines difficultés ou encore des petits conflits,
    on est tous très heureux de l’avoir fait ensemble et tous très fiers du résultat !"

    Dans la catégorie « INCLASSABLE / C’EST QUOI CETTE CLASSE ? /  HEIN ? » avec Clément Hadrien, 
    Cubéro Léo, Delaunay David, Legrain Matthieu et Soulé Thomas.

    "Travailler en groupe, ça a motivé et boosté tout le monde et c'était surtout super fun et amusant. 
    Le développement du projet et du clip n'était pas si facile
    mais cela en valait la chandelle.

    Malgré tout, j'en fais encore des cauchemars, dans mon sommeil je l'entends au loin : "Je voudrais une machine en neige ..." Cela me terrifie ! Thomas Soulé
     
    "Beaucoup de fun et de rigolages, les personnages ont été amusants à créer et développer, le clip était plus compliqué... mais pour un résultat qui marquera l'histoire !" David Delaunay
    "Le premier véritable projet de groupe en autonomie, malgré les conditions 
    on a su bien s'adapter et bien communiquer et parfois se détacher des choses qu'attendaient de nous les professeurs pour les surprendre.
    C'était très amusant de créer les personnages et l'histoire, écrire la chanson aussi. On a beaucoup rigolé en trouvant certaines idées !" Hadrien Clement

    Dans la catégorie « C’EST DE L’ART (ET DU COCHON) », avec Romane La Rosa, Lena-Milla Duffaut,
    Noah Ross et Margaux Rougier.

    "J'ai beaucoup aimé le concept de Clip du Confiné car, même si nous n'avons pas pu jouer la pièce et malgré la distances et les nombreux désaccords, 
    nous garderons un souvenir concret en vidéo.
    Voir nos ami.e.s/camarades de classes se déguiser et jouer leur personnage
    à fond donne envie de donner le meilleur de soi-même et de tenir jusqu'au bout pour nous-mêmes et toutes les personnes qui verront ce clip." Romane La Rosa
     
    "Une super expérience, en plus de travailler en groupe, j'ai pu me confronter au logiciel de montage vidéo et de son." Noah Ross

    Et nous finissons sur un karaoké avec Louis Bonnaud, Julia Creach, Alexis Desabres, Antoine Douillet
    et Camille Thibal.

    De toute l’équipe enseignante, merci à tous pour les rires, les moments intenses de travail;
    presque aucun étudiant n’a été maltraité pendant le tournage du clip, ils étaient trop loin !
    Merci pour l’année aussi, vous avez été vraiment assidus, chouettes et ce fut un réel plaisir
    de bosser  avec vous !

    Et pas merci pour les 434566 messages le jour et la nuit !

     

    Merci à Me Anjolras ^^

  • FOCUS INSTA #luc_archi

    Etudiant en Bachelor Design d’Espace à l’Esma Montpellier,
    il nous parle de son parcours, ses projets scolaires et personnels. 
    Passionné de design au sens large luc_archi nous offre ses expérimentations sur son compte Instagram.
    Je trouve son profil pluriel, esthétique et intéressant.
    C’est pourquoi j’ai souhaité mettre en avant toutes ses facettes créatives ! 
    Je te laisse les découvrir !

    BONJOUR LUCAS, PEUX-TU TE PRÉSENTER À NOS LECTEURS
    ET RETRACER TON PARCOURS ?

    Bonjour, j’ai 20 ans, je suis en première année de Bachelor design d’espace à l’ESMA à Montpellier.
    Je ne m’attendais pas à y étudier car après ma Terminale S, je souhaitais intégrer une école d’architecture.
    Je visais n’importe laquelle tant que j’étais pris et que j’allais enfin étudier ma passion.
    Bon ça ne s’est pas passé comme prévu… mais aujourd’hui je pense que cette formation va beaucoup m’apporter. Plus d’années d’études certes mais également plus d’expériences, qui me serviront pour la suite
    en école d’architecture.

    Mon caractère ? Je fonce puis je réfléchis ensuite. Cela m’a souvent desservi mais je pense que ça me permet d’avoir une approche spontanée sur mon travail. Je prends chaque travaux scolaires ou personnels comme des défis et j’essaie d’en tirer le maximum.
    J’aime bien tout ce qui est manuel et je prends plaisir à construire et bricoler dans mon temps libre,
    même si on en a pas beaucoup !!!

    Peux-tu me parler de ton processus de création
    pour tes projets de DE ?

    Une fois que j’ai le sujet je ne peux pas m’empêcher de me projeter et souvent beaucoup d’informations me viennent en tête.
    Pourtant on nous répète souvent « avant de faire des dessins, faites d’abord l’analyse de votre sujet ». 
    Il m’arrive d’avoir l’idée finale avant même de commencer mes recherches, mais bien sûr cette idée
    vient s’affiner et s’enrichir par mes recherches.

    Je demande beaucoup l’avis de mes proches ou mes camarades de classe, parfois trop !
    Mais je pense que c’est nécessaire d’avoir des avis différents puisqu’un architecte ne construit pas pour lui mais pour les autres. Les critiques sont constructives. 
    Même si je sais que quand j’ai une idée je vais tout faire pour qu’elle soit approuvée.

    Peux-tu me décrire ton univers ? 
    Quelles sont tes références ?

    Je ne pense pas avoir de « style », je pense qu’en tant qu’étudiant je peux et je dois m’aventurer
    dans tout ce qui est possible.

    J’essaie de diversifier mes réponses.

    J’avoue avoir toujours eu quelques préférences en therme d’architecture, je suis fasciné par l’Antiquité, la Renaissance ou l’aspect rétro.
    L’ornemental, pour moi, ne doit pas être oublié ou effacé.
    Ricardo Bofill est un bon exemple, ses architectures ont toutes un aspect « m’as tu vu » que j’admire. 
    De l’architecture antique, j’en tire l’aspect spectaculaire. Un bâtiment doit être vu, doit provoquer une émotion « qu’elle soit bonne ou mauvaise » mais on ne doit pas rester indifférent devant une construction.
    Mon « style » c’est plus ma façon de voir et d’aimer l’architecture. 

    Quel impact a sur toi l’architecture ?

    C’est vrai que j’ai toujours baigné dans le monde du bâtiment et ça m’a toujours attiré.
    Quand j’étais petit, j’aidais mon père et mon grand père, artisans, à construire des maisons,
    sur le moment je trouvais cela ennuyant mais ça m’a beaucoup appris.

    Pour moi un bon architecte doit connaitre le terrain avant de dessiner un plan.
    La pratique est toujours plus constructive que la théorie.
    J’espère que j’aurais à nouveau l’occasion de participer à un chantier, poser du carrelage
    par exemple c’est la première chose qui me viens en tête.
    L’architecture est une façon de modéliser en réalité ce que j’ai dans ma tête, ça a un côté satisfaisant.
    Bon pour l’instant je modélise pas grand chose à part des maquettes mais quand même c’est du boulot !

    J’ai découvert grâce à ton compte Instagram 
    les superbes photos de tes maquettes.
    Peux-tu nous parler de cette étape dans ton travail ?

    Une maquette permet « normalement »  de nous aider à réfléchir, de voir les espaces, comment la lumière influe avec les volumes et par conséquent une maquette est en mouvement.
    Il faut bouger les pièces, mettre des personnages à l’échelle, ça aide beaucoup quand on est bloqué
    sur un projet ou qu’on ne sait pas part ou commencer.

    Nous faisons aussi des maquettes de finalisation, on montre notre projet sous son meilleur angle,
    on le rend séduisant, c’est plus vendeur pour les clients.
    J’aime particulièrement cette phase d’un projet, surtout quand la maquette est terminée.
    C’est très minutieux, petit tips : plus l’échelle est petite et plus il y a de détails plus la maquette est énorme ! 

    Sinon c’est gratifiant de voir son projet prendre forme, c’est là qu’on voit que toutes ses heures passées
    sur papier ou logiciel mènent à quelque chose de concret.
    Je porte beaucoup d’importance aux maquettes et je n’hésite pas à refaire plusieurs fois des éléments
    qui ne seraient pas comme je le voudrais.

    Sur ton IG, tu partages tes créations graphiques, numériques
    et photo-montages à l’esprit vintage.
    Quelles sont tes diverses sources dinspirations ?

    En ce moment j’aime bien les oeuvres surréalistes, mes deux derniers projets, la bibliothèque de plage et l’assise sont liées et ont toutes les deux des influences du surréalisme.

    Quand je fais un projet j’aime bien le développer au maximum, lui créer une ambiance, un univers;

    Concevoir des visuels graphiques dans l’esprit d’un projet
    est un prolongement de celui-ci.

    Que tapporte Instagram et comment lutilises-tu ?

    J’utilise Instagram comme source d’inspiration et surtout car j’aime beaucoup la photo.
    C’est une nouvelle manière depuis quelques années de mettre en avant son travail, c’est un très bon support de communication et dans la profession d’architecte il faut savoir se vendre et communiquer sur ses projets.
    D’ailleurs je vous invite à me rejoindre @luc_archi !

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens IG et autres ?

    J’ai découvert quelques comptes récemment :
    @mishko.co
    @mattmillsart
    @cult.class
    @howiewonder

    C’est assez varié, design graphique et collage surréaliste à l’esprit rétro.
    Ce ne sont pas des comptes d’architecture, pour mes projets mes inspirations viennent de différentes
    formes de créations.

     

    Comment te projettes-tu dans l’avenir ?

    C’est assez compliqué de répondre à cette question, car les choses ne se passent  jamais comme prévu !
    Je n’aimerais pas connaitre mon futur, alors je vis un peu au jour le jour.

    Aujourd’hui j’étudie ma passion. Demain, j’aimerais devenir architecte DE pour réaliser de grosses structures, des bâtiments publics, des grattes ciels alors je vais tout faire pour m’en donner les moyens et faire le métier qui me plait !

     

    Bonne chance Lucas et merci.