• INSTA À SUIVRE… #10

    Instagram est l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour les designers. 

    Basé sur l’image, tu captures et partages le monde qui t’entoure, post tes influences, ton travail,
    tes coups de coeur…

    Suite de la rubrique, voici l’article #10, je te propose une liste de comptes inspirants, intéressants et innovants.
    Graphisme, architecture, illustration, dessin, typographie, motion-design…

    PATAGRAPH

    Serial Looper

    Victor Haegelin est un réalisateur spécialisé dans l’animation stop motion.
    Ses clients sont WaxTailor, McDonalds, KitKat, Lego, Nestlé, Disney, Galerie Lafayette, Louis Vuitton…
    Il donne vie à tout ce qui ne bouge pas, dans des lieux du quotidien, toujours avec un esprit ludique,
    décalé et surtout rapide !
    Il prétend être l’animateur le plus rapide de Paris. Et il vise à être le plus rapide du woooOOOooooorld !
    Il est représenté par le laboratoire graphique @wizzdesign

    STRIKE.ART

    Un nouvel imaginaire

    Fondé en 2020, Strike Art travaille avec les artistes afin de créer des œuvres d’art exclusives.
    Strike Art donne sa vision de l’art contemporain; unique mais toujours accessibles au plus grand nombre.
    Une source d’inspiration !

    DAVID_LACHAPELLE

    Tableaux photographique

    À 17 ans, David LaChapelle déménage à New York. Après sa première exposition de photographies
    à la Galerie 303, il est engagé par Andy Warhol pour travailler à Interview Magazine.
    Grâce à sa maîtrise de la couleur, de sa composition unique et de ses récits imaginatifs, les photographies
    de David Lachapelle remettent en question les dispositifs de la photographie traditionnelle.
    Son approche photographique influence, depuis plusieurs années, le travail de plusieurs générations
    de créatifs.
    Beaucoup de ses œuvres sont devenues des emblèmes de l’Amérique du 21e siècle.

    PAPIERPAPIERPAPIER

    Création de magie en papier

    Laure Farion sculpte des décors en papier pour des clients tels que Petit bateau, Clairefontaine, Cultura
    ou encore Nature & découvertes… à destination de vitrines, évènements, réseaux sociaux
    et campagnes de publicité. 
    Différentes techniques à explorer avec les DIY qu’elle propose sur son site, avant de te lancer pour tes projets en design graphique ou encore tes maquettes de design d’espace ! Prêt, créé, coupez !

    DISTRIA

    Ex fan des seventies

    Les réalisations du designer -d’espace et d’objet – et décorateur Thierry d’Istria puisent leur raison
    d’être comme leur esthétique entre rétro futurisme et haute technicité. Il raconte des histoires en décalage
    avec les codes habituels. 
    « Je cherche à créer la surprise, avec des pièces qui résonnent dans l’inconscient collectif. »

  • MONTPELLIER – 10 JOURS SANS éCRANS #K21 #DESIGNGRAPHIQUE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3ème année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2021, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Sarah nous présente, son projet voire son défi, en Design graphique, ambitieux car impossible à tenir pour petits et grands… 10 jours sans écrans !

    Mais avant, qu’est-ce que le design graphique ?

     

    DESIGN GRAPHIQUE 

    Le Bachelor Design Graphique à l’ESMA apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler
    sur tous types de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Concevoir un site web, réaliser une campagne publicitaire ou créer une charte graphique sont quelques-unes des compétences acquises dans le cadre du Bachelor Design Graphique.

    Le Bachelor offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Directeur artistique, Illustrateur graphiste, Web designer, Graphiste freelance

    Les deux années d’études du Bachelor Design Graphique se concluent par le passage en Mastère,
    Design & Stratégie Digitale ou Motion Graphics Designaprès l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir et réaliser
    une campagne dans sa totalité.

    PROJET PROFESSIONNEL EN DESIGN GRAPHIQUE
    UN DÉFI DE TAILLE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ATTENTE

    10 jours sans écrans c’est qui ?
    10 jours sans écrans, c’est avant tout une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, elle a pour objet la promotion du « défi 10 jours sans écrans ». Elle agit auprès de structures d’accueil petite enfance, des écoles maternelles et primaires, des collèges et lycées, des associations, des municipalités, ainsi qu’auprès de toutes les instances qui oeuvrent en faveur de la petite enfance, l’enfance ou l’adolescence.

    Le défi est un événement qui a pour objectif de faire vivre à tous les acteurs d’un établissement scolaire (personnel et enseignants compris) et aux familles qui le souhaitent, un moment convivial, voire festif,
    de réflexion et de prise de recul sur l’usage que nous avons des outils numériques
    . Et préparer les enfants et les adolescents à se servir de ces objets sans se laisser asservir.

    Pour cela, l’association avait besoin d’une identité visuelle, qui représenterait ses valeurs et l’accompagnerait.
    Cette identité est visible sur plusieurs supports :
    – Le logo,
    – Une campagne d’affichage,
    – Des pin’s pour les participants,
    – Des carnets de bord de 24 pages,
    – Un questionnaire pour la fin du défi de 8 pages.
    (Et à venir, un dépliant explicatif ainsi qu’un livret de 48 pages.)

    DES-CONNEXIONS

    Comment créer une image actuelle qui reflète l’essence du défi alors qu’il rassemble de multiples cibles ?

    L’axe des-connexions s’appuie sur le resserrement des liens sociaux.
    Il illustre l’unité des participants, l’image d’équipe, de fraternité.
    Ma direction créative visait un ton chaleureux et humain, avec des formes généreuses et vivantes
    Le concept est l’« high five » (tope là), qui exprime le succès d’une tâche et l’encouragement.
    C’est une preuve d’amitié, d’esprit d’équipe, de dynamisme, mais surtout d’enthousiasme.
     

    Je suis partie sur cette idée de formes généreuses, ainsi que sur un graphisme actuel et coloré; une grande bouffée d’air frais avec une priorité pour l’illustration autour de personnages dynamiques et enjoués.
    Un graphisme qui transforme le banal en quelque chose de spécial !
    Faire aimer et faire agir en passant de l’intérieur à l’extérieur avec des amis.es !!!

    Mes premières inspirations, sont tournées vers Keith Haring, et son art accessible au plus grand nombre.
    Ou encore, la graphiste Jessica Walsh, et son univers pop et ludique !  
    Au fil de mes recherches, j’ai aussi découvert des illustrateurs comme Olga Gurova.   

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    « Ah ! Esprits ! Soyez utiles ! Servez à quelque chose. Ne faites pas les dégoûtés quand il s’agit d’être efficaces et bons. L’art pour l’art peut être beau, mais l’art pour le progrès est plus beau encore. »
    Victor Hugo

    En réfléchissant à mon projet professionnel, je voulais aller dans une direction qui pour moi a du sens. 
    Qui pourrait, je l’espère servir au « bien commun », contribuer à une certaine prise de conscience.
    Et suite à l’expansion des outils numériques, les écrans ont pris une place considérable dans notre société
    et donc dans notre vie quotidienne… 
    C’est pourquoi je me suis intéressée au temps que nous passons dessus, ce temps, qui depuis quelques années ne fait qu’accroître, et ce, surtout chez les plus jeunes; le temps d’écrans d’un adolescent entre 13
    et 18 ans est de 6h45 par jour.
    Pourtant, l’on ne se rend pas toujours compte de l’impact qu’ils ont dans nos vies; en 40 ans,
    nous avons perdu 25 % de nos capacités physiques à cause de la sédentarité.
    Alors dans le but d’en apprendre plus, mais surtout de participer à une bonne cause que j’ai décidé d’aider l’association 10 jours sans écrans.

     

    COMMENT C’EST PASSÉ LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    Ma collaboration avec le président de l’association Eneko, c’est vraiment très bien passé. 
    Nos échanges étaient fluides, il m’a fait confiance dès le début, et je lui en suis très reconnaissante. 

    À partir du moment où l’axe le plus intéressant a été validé, tout c’est accéléré.
    Ça a vraiment été une super expérience, surtout lorsque l’on sait que c’est mon premier projet solo, réel
    et rémunéré, en tant que graphiste.
    Tous les supports sur lesquels, j’ai travaillé ont étaient gardés, et je suis très heureuse d’avoir appris que
    les badges avaient été porté par 15 000 élèves, ce qui est un record pour le défi !

     

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES ÉTUDES ?

    Pour moi un graphiste c’est un artiste qui a le pouvoir de faire regarder les personnes dans une direction précise. C’est cette raison qui m’a convaincue d’aller design graphique.
    J’apprécie l’idée de synthétiser diverses informations et de les transformer en images, en message.
    Mise à part ces deux arguments mon choix a été plutôt instinctif, je me suis faite confiance je suis allée
    vers ce qui me correspondait le mieux et où je me sentais bien.

    Grâce à mes études, je sens que j’ai un oeil plus aiguisé ; souvent, je remarque des choses que d’autres 
    ne voient pas. Maintenant, je ne regarde plus seulement ce que l’on veut me montrer… mes connaissances m’amènent plus loin. Par exemple, je perçois les références à la peinture dans les films et séries, ce qui leur donne une profondeur que je ne distinguais pas avant.
    Maintenant, j’aime les petits détails qui veulent dire beaucoup.
    Sur le plan artistique et technique, j’ai développé ma culture et ma curiosité. Aujourd’hui, lorsque je vais voir une exposition, je perçois différemment ce que l’artiste exprime, et la complexité de son travail.

     

    POUR TOI, QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVÉNIENTS
    DE CE MÉTIER ?

    Dans une même agence, nous sommes amenés à travailler pour des clients très différents, ce qui permet d’apprendre beaucoup de choses sur différents sujets. 

    Être graphiste, c’est se réinventer chaque jour,
    voir plus loin et penser au-delà des codes.

    Pour moi, un designer sait pourquoi il fait un choix, celui-ci n’est pas gratuit, mais l’élaboration de nombreuses recherches, cet état d’esprit donne confiance en soi.

    Belle comme une fleur le graphisme a malheureusement aussi des épines… à vouloir le tenir trop longtemps dans ses mains, on risque de se blesser. Je pense que nous aimons tellement notre métier que
    nous ne comptons pas nos heures et l’inconvénient c’est le surmenage, ou encore, lui donner une trop grande place dans notre vie.

     

    LA SUITE APRÈS L’OBTENTION DE TON BACHELOR ?

    Après mon Bachelor, j’ai décidé de changer de décor, je continue mes études à Toulouse.
    J’intègre un Mastère direction artistique numérique, en alternance. Je souhaite me confronter
    au milieu professionnel, tout en complétant ma formation plus ouverte sur le digital.

     

    QUELS SONT TES PROJETS PERSONNELS/PRO À VENIR ?

    Pour la suite, on peut tout d’abord dire que j’ai encore un dépliant et un livre à faire pour l’association 10 jours sans écrans ! J’espère pouvoir travailler à nouveau avec eux l’année prochaine.
    J’aimerais vendre mes différentes illustrations sur des plates formes tel que Redbubble.
    Et pour finir, j’ai vraiment envie de reprendre la photographie et de m’y mettre sérieusement. 

     

    Merci Sarah pour avoir relevé ce défi, qui a déjà remporté un réel succès auprès des cibles visées !
    Bonne continuation !

  • MONTPELLIER – aménagement d’un cabinet médical #K21 #DESIGNDESPACE

    Série culte du blog, instructive et informative, surtout pour les futurs étudiants en 3ème année, je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2021, que nos étudiants ont réalisés et présentés lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Je commence avec Chloé en Design d’Espace et son projet sur l’aménagement d’un cabinet paramédical.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le Bachelor en Design d’Espace à l’ESMA, forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés au métier
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études en Bachelor Design d’Espace se concluent par le passage en Mastère après l’obtention de l’examen de fin d’année.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Il permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leur capacité à s’investir
    et réaliser un projet réel dans sa totalité.

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
    CRÉER UN LIEU SEREIN ET LUDIQUE
    PRÉSENTATION DU PROJET ET ATTENTE

    Le projet consiste en l’aménagement d’un cabinet paramédical pour trois orthophonistes et une psychologue, travaillant toutes avec des enfants de 0 à 14 ans, ayant vécu ou non des traumatismes psychomoteurs.
    Pour cela, elles ont fait l’acquisition d’une ancienne habitation à Seilh, une commune dans le nord
    de Toulouse. Cette dernière ne répond donc pas à leurs besoins, ainsi qu’à ceux de leurs patients…
    Elles demandent alors dans le cahier des charges : 4 locaux comme bureaux indépendants, une salle d’attente, un espace privé avec une cuisine, des sanitaires publics et privés, ainsi qu’un parking.

     

    UN ESPACE MéDICAL à l’inverse des idées reçues 

    Comment rendre un lieu dédié à la santé moins angoissant, ainsi qu’introduire la notion de sérénité,
    quand la vision des professionnels de santé est d’instaurer du lien ?

    Ces quatre professionnelles de santé accueillent de jeunes patients, il a donc été important
    d’avoir une problématique bien ciblée afin de proposer une réponse qui pourra correspondre
    aux besoins des patients. 
    J’ai donc cherché, tout le long du projet, à faire en sorte de rendre l’idée du cabinet médical moins angoissante pour le jeune enfant, car elle peut être une source de stress.
    J’ai souhaité sortir de cette idée médicale froide, notamment en profitant de cette maison et de son jardin
    qui symbolisent le calme
    , la sérénité et un esprit chaleureux, de confiance, qui sont des points essentiels pour les maitres d’ouvrage qui cherchent à sortir d’une simple relation patient/médecin, en instaurant une grande proximité entre eux.

    Les enfants venant dans ce cabinet ont besoin d’apprendre ou réapprendre, de confort, le tout apporté par un esprit ludique.
    Je me suis alors basée sur l’approche Snoezelen, qui est un concept qui consiste à provoquer l’interaction par les matériaux, les formes ou les couleurs, dans le cadre du handicap et du polyhandicap,
    afin de diminuer les comportements difficiles qu’il peut y avoir lors d’une séance.

     

    LE CERCLE Créateur de lien

    Je me positionne sur l’utilisation du cercle, étant une forme qui permet un certain pied d’égalité, l’idée de créer du lien sans « séparer », ce qui permet d’apporter ce côté chaleureux supplémentaire.
    Ce cercle vient alors se décliner dans l’infrastructure, créer des installations interactives permettant assises et aires de jeux.

    On retrouve un travail de différentes anamorphoses (procédé qui à un point de vue unique) qui permet
    de découvrir un motif bien précis, afin d’amener l’enfant à vouloir se déplacer dans l’espace, à aimer découvrir de nouveaux points de vue.
    Notamment à l’entrée par la découpe du mur, ou encore dans le couloir menant aux bureaux, où les patients doivent passer à travers ce qui symbolise un sas de décompression, indiquant à l’enfant le moment
    entre l’espace attente/jeu à l’espace de travail où il faut redevenir calme
    .

    Dans les bureaux on retrouve une structure au sol faite en mousse, qui permet de créer une continuité
    de ce sol pour supprimer tables et chaises, afin d’éviter un côté « scolaire » qui pourrait être assimilé à un lieu stressant, ou déranger la concentration de certains patients, tout en apportant confort par les matériaux.
    Les couleurs s’orientent vers le pastel afin de stimuler l’oeil, sans non plus trop infantiliser les plus grands.

    Etant un bâtiment recevant du public, il est important d’inclure les personnes à mobilité réduite.
    C’est pourquoi cette structure offre des pentes afin de faire participer une personne en fauteuil roulant, sans l’exclure de l’installation.

    En plus du concept Snoezelen, je me suis basée sur le travail en anamorphose de Felice Varini
    au Grand Palais de Paris
    notamment, où l’artiste offre une vision unique du bâtiment grâce à ses cercles colorés, ainsi que sur le travail de Verner Panton avec son installation Visiona 2, qui traite la forme à partir de la courbe du corps, pour amener un important confort.
    Je me suis énormément intéressée à ce qu’il se fait dans des écoles primaires, bibliothèques ou aires de jeux que l’on peut retrouver dans certains pays asiatiques, qui mettent vraiment en avant cette idée de

    créer une structure avec laquelle l’enfant pourra interagir avec tout son corps, et également son imagination
    par le choix de formes non subjectives.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    J’ai choisi ce projet d’une part pour travailler la notion de bâtiment public, devant respecter de nombreuses normes, et d’une autre pour le contexte de la relation entre l’enfant et le monde médical.
    Travailler pour une cible si jeune pousse à revenir en arrière et se demander ce que l’on aurait aimé voir, et donc travailler différemment que pour une tranche d’âge plus élevée.
    Le monde des enfants est extraordinaire à étudier et à imaginer. Ce changement de position est super intéressant ! Cela permet également d’imaginer à comment donner des souvenirs qui vont marquer un jeune esprit, qui se rappellera toujours d’une maison atypique où il venait apprendre et grandir, et je trouve
    que c’est un des points-clés des objectifs de ce projet.

     

    COMMENT C’EST PASSé LA COLLABORATION AVEC L’ANNONCEUR ?

    La demande est réelle, mais les maitres d’ouvrage travaillent avec des personnes de toutes tranches d’âge. J’ai modifié ce détail afin de vraiment travailler ce que je cherchais à découvrir dans le design d’espace.
    J’ai beaucoup discuté avec elles sur leurs besoins, leur vision de leur métier et de leurs relations
    avec les patients, et la proposition apportée leur a vraiment plu !
    Elles réfléchissent d’ailleurs à intégrer ces structures interactives dans le coin « pour les plus jeunes ».

     

    POURQUOI AVOIR CHOISI CES éTUDES ?

    J’ai toujours été passionnée par le dessin. Je dessine depuis vraiment toute petite, mais j’ai toujours eu
    un esprit très scientifique qui adore rechercher
    , définir des solutions à des problèmes.
    Après un bac scientifique je me suis naturellement dirigée dans cette voie artistique qui me manquait,
    et qui me permet d’allier ces deux côtés de ma personnalité !

     

    Pour toi, quels sont les avantages et les inconvénients
    de ce métier ?

    Dans ce métier, il est possible de toucher à énormément de domaines, que ce soit de l’aménagement intérieur, du design d’objet, l’aménagement urbain, et bien d’autres, ce qui permet de ne pas s’en lasser !

    Être designer d’espace ou architecte, c’est offrir
    la réalisation d’un projet, rendre possible une envie…
    c’est tout simplement rendre l’imaginaire d’une personne réel.

    On est poussé à toujours chercher et se renseigner sur toutes sortes de nouveautés afin d’innover et évoluer dans le temps qui lui n’arrête pas d’avancer, cela permet donc d’avoir une grande curiosité en plus
    d’une culture artistique et technique importante
    .

    L’inconvénient principal serait selon moi la pression qui vient après la réalisation d’un projet, l’idée de se dire
    si la réponse apportée est vraiment la bonne, si elle convient, si tout simplement mon projet tient la route !
    Après, il y aura sûrement la pression de toute la partie administrative, mais je n’y suis pas encore !

     

    La suite après l’obtention de ton bachelor ?

    À la prochaine rentrée, j’entre fièrement en L2 à l’école d’architecture de Montpellier, l’ENSAM, où je pourrai
    à la fois mettre à profit ma formation au sein de l’ESMA, ainsi que continuer dans les études pour arriver
    au diplôme d’architecte
    , mon prochain objectif professionnel.

     

    Quels sont tes projets personnels/pro à venir ?

    Pour l’instant, je cherche à continuer l’apprentissage des outils techniques avec les logiciels, mais aussi
    les méthodes de représentation graphique afin d’explorer ce domaine pour perfectionner mon propre style
    et rendre mes créations encore plus personnelles.
    Je continue de dessiner, je ne m’arrête jamais, j’adore particulièrement le dessin d’observation, en passant par des portraits réalistes ou en croquis rapide. Je trouve que c’est un sujet de dessin très intéressant,
    il permet d’analyser matériaux, lumières, contrastes, courbes, et qui amène à poser un oeil différent
    sur ce qui nous entoure
    .

    Merci Chloé pour ce projet qui plaira aux enfants et grâce à cela rassurera les parents ^^
    Bonne continuation !

  • Octobre rose / Novembre bleu – DG/MTP

    Chaque année en octobre, la campagne de lutte contre le cancer du sein et en novembre,
    celle contre le cancer de la prostate, sont organisées pour informer, mobiliser et dialoguer. 

    Octobre Rose et Novembre bleu sont chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, l’occasion
    de mettre en lumière sur un mois, une campagne d’information sur le dépistage précoce et de lutte contre
    ces deux types de cancers, qui touche 1 personne sur 8.

    En tant qu’enseignante et designer graphique, j’ai l’opportunité et le désir de faire prendre conscience
    aux étudiants de différents phénomènes de société dans les champs politiques, social, médical ou humanitaire. Je suis convaincue de la nécessité d’ouvrir un discours graphique sur des sujets mal connus de la nouvelle génération, mais pourtant quotidien
    Un graphisme expressif, humoriste et/ou pédagogique. Des mots qui claquent et qui sensibilisent.

    À lire, voir ou revoir, l’article sur la grossophobie.

     

    OCTOBRE ROSE / NOVEMBRE BLEU, QU’EST CE QUE C’EST ?

    Le mois d’octobre est désormais rose ! C’est un rendez-vous de mobilisation nationale et internationale ; professionnels de santé, ONG et associations sont rassemblées pour informer, sensibiliser et soutenir autour du cancer du sein.

    Novembre bleu, plus connu sous le nom de Movember, est lui, le mois dédié à la sensibilisation du dépistage du cancer de la prostate et des testicules. À cette occasion, les hommes se laissent pousser la moustache et que la moustache (bouc et barbe interdits) !

    On estime qu’une femme sur 8 sera touchée par le cancer du sein au cours de sa vie, et un homme sur 7
    pour le cancer de la prostate d’où l’importance d’un dépistage précoce
    Plus ces cancers sont détectés tôt, mieux ils sont traités et plus les chances de guérison sont importantes.

     

    UNE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE, QU’EST CE QUE C’EST ?

    Qui dit communication institutionnelle dit communication publique. 
    C’est une communication formelle qui suscitera un échange et un partage de l’information.
    Sa responsabilité incombe à des institutions publiques ou à des organisations investies de missions d’intérêt collectif. Une campagne institutionnelle s’oppose à la publicité produit. Elle tentera d’améliorer la perception des différentes cibles visées.

     

    COMMENT SENSIBILISER CONTRE LE CANCER  ?

    Deux problématiques s’imposent à nous sur ce projet :
    Comment sensibiliser contre le cancer du sein, alors que la campagne existe depuis près de 27 ans ?
    Et comment sensibiliser contre le cancer de la prostate, alors que le sujet est tabou auprès des hommes ?

    À partir de différentes sources, les étudiants ont constitué un dépliant avec toutes les informations
    sur le cancer du sein et de la prostate ; les chiffres, les cibles, des témoignages, les campagnes antérieures…
    Ce processus de recherche leur a permis aux Bachelor/2 en Design Graphique  de l’Esma Montpellier 
    de développer leurs axes et concepts (axe : idée forte – concept : représentation de cette idée), p
    our créer
    une campagne d’affichage à destination de la population.
    Petite complication, les étudiants avaient pour consigne de réaliser deux affiches avec la même unité graphique, c’est-à-dire, en lien l’une avec l’autre.

    LE MERVEILLEUX MONDE DU DÉPISTAGE

    J’ai souhaité faire rentrer les femmes et les hommes dans un doux univers illustré, dans un microcosme,
    selon le cancer concerné.
    Pour le cancer du sein, une femme, se retrouve entourée de « montagnes poitrine », elles sont
    les représentations de toutes les femmes ayant réalisé des dépistages. La main, elle, est une allégorie
    du dépistage
    , nous sommes dans un monde merveilleux. L’univers se veut rassurant, le but est de dédramatiser le dépistage et montrer à quel point il est important de le réaliser, car un cancer non dépisté et/ou non pris en charge à temps, peut à lui seul déranger l’équilibre de ce monde serein.
    Pour le cancer des testicules, l’intention est la même, seule la représentation des autres hommes changent,
    ce sont des « cactus phallus ». L’homme à lui aussi par sa position le geste de « prendre soin », il entoure
    le pot de fleurs de ses mains, nous signifiant l’importance et la préciosité de notre corps et de notre santé

    La difficulté de ce projet était de sortir des sentiers battus, de ne pas tomber dans le cliché des campagnes institutionnelles, parfois impersonnelles. Je ne souhaitais pas non plus donner un aspect trop dramatique
    au dépistage, mais plutôt interpeller et donner envie de prendre soin de soi et de garder l’équilibre
    de notre
     « Merveilleux monde du dépistage ». 

    Marie Seris

    ALTÉRATION

    J’ai choisi de traiter ce sujet sous l’axe de la déformation. Mon concept était de travailler un visuel déformé par des ondes, des vibrations qui se propagent. Je me suis adonnée à une expérimentation typographique avec comme outil une photocopieuse, j’ai obtenu de multiples résultats, que j’ai associé pour donner
    le résultat final. 
    Les lettres sont chaotiques, le mot barbouillé, il décrit un changement avec un effet étrange et inquiétant… signe d’une altération.

    Sur les affiches, cette altération du mot « cancer » occupe tout l’espace, il attire le regard de par sa taille
    et sa couleur. Les couleurs, sur octobre et novembre, sont à la fois rose et bleu / bleu et rose, car le cancer nous concerne tous.

    Mélanie Pugnet

    GÉNÉRATION

    Après avoir discuté avec des personnes concernées par le dépistage de ces deux cancers, je me suis rendu compte qu’il y avait un problème de procrastination et de méconnaissance de l’âge recommandé
    pour se faire dépister, l’âge préconisé est à partir de 45 ans (suivant les antécédents médicaux).
    J’ai donc utilisé un élément générationnel : les dessins animés de la fin des années 70. 
    Rien de mieux que des souvenirs joyeux d’enfance ! 
    J’ai gardé un ton positif et pas trop moralisateur pour toucher un maximum de personnes, avec comme slogan « Si tu as vu ce dessin animé quand tu étais petit, c’est que tu as l’âge de te faire dépister ». 

    LA CONFIDENCE

    Le cancer du sein, sujet sensible, est ici abordé sur un ton à la fois positif et intime, de l’ordre de
    la confidence
    que l’on pourrait retrouver dans les petits boudoirs.

    Cette confidence, à la fois masculine et féminine,
    détruit les tabous en ajoutant une touche d’humour
    permettant un discours spontané et honnête. 

    L’utilisation des textos disposés sur des peintures du XIXe siècle (Hippolyte Flandrin, Toulmouche, Cyril Cavé) permet une réactualisation de celles-ci tout en gardant cette thématique de l’intimité, du secret.
    Elles peuvent ainsi toucher un public à la fois jeune et un public plus âgé

    Séraphine Roustand

    TOUCHEZ-VOUS

    J’ai utilisé le pictogramme pour transmettre une information universelle, un moyen graphique simple, direct
    et compréhensible par tous : l’oeil pour observer + la main pour toucher + la poitrine ou les testicules qui sont la partie du corps à observer et toucher ! La combinaison des trois sensibilise la population sur le sujet. 
    La phrase d’accroche « Prenez soin de vous, touchez-vous » doit inciter le public à l’auto palpation pour
    se protéger. La phrase un peu crue et affirmative « touchez-vous », contraste avec le « prenez soin de vous » pour interpeller et mobiliser les concitoyens !

    J’avais quelques connaissances sur octobre rose, mais très peu sur novembre bleu. Je me suis beaucoup informée et documentée. Je me suis rendu compte que le plus important était de renseigner le grand public pour le sensibiliser. Ayant beaucoup appris, j’ai pu sensibiliser mon entourage à mon tour.  
    Pour moi, c’est en étant renseigné qu’on agit le mieux !

    Mathida Marquié

  • AFFICHE SPéCIMEN – DG/MTP

    La typographie et la mise en page sont la base du métier de graphiste.
    Les polices sont l’un des choix de conception les plus importants à faire lors de la réalisation d’un projet.
    Les meilleures polices te donnent l’impression que tu t’es fait un ami instantané tandis que les pires polices sont comme un intrus.
    Il existe une tonne de mauvaises polices qui sont ennuyeuses, illisibles et tout simplement laides…
    Pourquoi allez chercher « l’originalité » quand tu as de beaux caractères classiques et pertinents.

    Chaque caractère, au-delà de sa forme purement graphique, possède un passé, véhicule un bagage culturel, historique et social. Il crée par sa seule présence une véritable ambiance et influence l’interprétation du texte.
    Un caractère se choisit avec la connaissance, le recul et la pertinence du projet qui le concerne.

     

    CLASSIFICATIONS DES CARACTÈRES

    Le premier pas vers la connaissance des alphabets et le choix de leur utilisation se fait avec la classification Thibaudeau, inventée en 1921 par Francis Thibaudeau, elle permet de classer les polices de caractères
    en quatre grandes familles, rassemblées selon la forme des empattements.

    La classification Vox-Atypi, inventée par Maximilien Vox en 1952, et adoptée en 1962 par l’association typographique internationale (ATYPI), permet de classer les polices de caractères en 11 grandes familles.
    Cette classification tend à regrouper les polices de caractères selon de grandes tendances,
    souvent typiques d’une époque, et ce, en s’appuyant sur un certain nombre de critères : pleins et déliés, forme des empattements, etc.

     

    SUBLIMER UN CARACTÈRE

    Pour ce projet, j’ai demandé à mes étudiants de mettre en page une fonte (police de caractères)
    parmi une liste de mon choix (!) sous la forme d’une affiche
    Une affiche-spécimen pédagogique veillant à retracer l’historique, les caractéristiques, les fonctionnalités,
    son créateur, etc.
    Un objet imprimé et son sujet prennent ainsi leur fonction informative tout en évoquant l’aspect esthétique.
    On retrouve les grands classiques comme le Baskerville, le Bodoni, le Futura ou encore l’Helvetica et
    des contemporains comme Le Faune, Le Canopée…

    HELVETICA

    Je connaissais déjà assez bien l’histoire de l’Helvetica ayant fait un exposé dessus l’année précédente
    et l’idée était de se détacher un petit peu de l’aspect historique et pédagogique pour se concentrer
    sur l’élaboration de la font
    . Mon intention était de mettre en avant la création des caractères Helvetica
    Je me suis donc renseignée sur le vocabulaire typographique tel que le jambage, la traverse
    et tous les éléments qui composent un caractère.
    Il a donc fallu trouver un concept de représentation du processus de création, mes recherches m’ont dirigé vers les diazographies; des reproductions d’anciens plans sur fond bleu (souvent utilisés pour le design d’armes ou de véhicules). On y retrouve des schémas, des grilles, des mesures, toutes les informations nécessaires au design d’un objet.

    Ce sujet m’a beaucoup apporté, j’ai (enfin) compris l’importance et l’utilité d’une grille pour la composition.
    En ce qui concerne ma vision de l’Helvetica, je dirais que c’est vraiment une fonte intemporelle,
    elle apporte une bonne lisibilité, neutralité (dessinée par un Suisse, ça doit y jouer !). Elle reste moderne
    même après toutes ces années
    . Mais cette neutralité peut aussi être un défaut, mal utilisé, ce caractère
    peu avoir un aspect impersonnel et un peu froid…
    Juliette

    CANOPÉE

    La canopée est la zone la plus vivante d’une forêt tropicale. 
    Afin de mettre en avant la caractéristique d’une canopée au travers de la typographie, j’ai joué
    sur les disproportions (tailles des plantes, insectes, etc.) que l’on retrouve dans la forêt, avec les lettres. 

    Une des caractéristiques du caractère Canopée est de s’inspirer des façades New-yorkaises.
    Pour l’affiche double, j’ai souhaité retrouver cette idée de façades en jouant avec les lettres.
    Par la symétrie, le A prend la forme d’un building.

    Essayer de comprendre une font m’a permis de prendre conscience de la réflexion et de l’engagement
    créatif du métier de typographe. 
    J’ai pu comprendre et examiner les origines -les façades New-yorkaises- et les inspirations Art Nouveau,
    du caractère Canopée et sa complexité.
    Charlotte

    FAUNE

    J’ai choisi de mettre en avant les caractéristiques clef de la typographie d’Alice Savoie; elle a créé 3 variantes de référence -fine, italique, gras- inspirées de 3 espèces animales différentes : le bélier, l’ibis et le serpent.
    J’ai voulu montrer toutes les subtilités de cette typographie, avec ses caractères courbés, gras et fort,
    ou très raffinés. Son travail reflète toute la diversité et la pluralité du monde animal. 

    Choisir une typographie inspirée du monde animal rendait mes recherches particulièrement intéressantes ! 
    C’était la première fois que je voyais ça au courant de mes études, cela m’a fait prendre conscience
    de l’étendue des inspirations possible ! 
    Jeanne

    CLARENDON

    En phase de recherche sur la typographie Clarendon, j’ai découvert le travail du graphiste Reid Miles et notamment sa pochette d’album « THE BIG BEAT » créée pour Art Blakey & the Jazz Messengers. 
    Je l’ai trouvée graphiquement intéressante et elle m’intriguait de par sa composition et ses couleurs.
    Reid Miles s’est beaucoup servi de la Clarendon pour ses pochettes d’album, en travaillant avec
    le studio Blue Note Records.
    Je m’en suis donc inspiré pour créer mon affiche !
    Au premier abord semblable à la mise en page de la pochette, c’est en s’approchant que l’on peut lire
    et découvrir les secrets de la Clarendon !
    Olivia

  • MONTPELLIER #2020

    Depuis plusieurs années, le Chant du Design te propose un retour sur les Journées Portes Ouvertes des écoles Esma, avec une mise en lumière des projets de nos étudiants !
    Les JPO sont toujours un évènement agréable d’échanges, mais cette année avec le confinement, la deuxième session n’a pu avoir lieu…
    Avec un (gros) décalage exceptionnel, je te partage la vidéo 2020 des travaux des étudiants sur Montpellier !

     

    MONTPELLIER L’AUDACIEUSE

    Surnommée la « surdouée », la ville de Montpellier avec ses 300 jours de soleil par an
    fait le bonheur des étudiants et des touristes.
    Entre terre et mer, elle possède un patrimoine culturel à la hauteur des grandes métropoles
    qui saura enrichir votre soif de curiosité !

    Se perdre au grès des ses envies dans les ruelles du centre historique,
    découvrir une ville créative, dynamique et moderne.
    Et siroter un café en terrasse pour profiter de la douceur de vivre
    et observer l’ébullition et la richesse de la mixité Montpelliéraine.

    L’ESMA Montpellier située à proximité de la ville dans un quartier agréable et convivial
    desservie par le tramway.
    L’école profite d’un cadre agréable et fonctionnel.
    Je te propose de découvrir les formations en arts appliqués,
    Prépa DesignPrépa Entertainment, Bachelor Design Graphique, Bachelor Design d’Espace
    et Mastère Design et Stratégie Digitale.

    A voir aussi JPO Montpellier 2019JPO Montpellier 2018 et JPO Montpellier 2017

    Merci à Barbara May pour notre collaboration ^^

  • INSTA À SUIVRE… #9

    Instagram est l’un des réseaux sociaux les plus efficaces pour les designers. 

    Basé sur l’image, tu captures et partages le monde qui t’entoure, post tes influences, ton travail,
    tes coups de coeur…

    Suite de la rubrique, voici l’article #9, je te propose une liste de comptes inspirants, intéressants et innovants.
    Graphisme, architecture, illustration, dessin, typographie, motion-design…

    ARCHIBIEN

    Dépasser ses attentes

    Sur son compte, archibien propose ses nombreuses créations, ainsi que ses inspirations en architecture et aménagement
    Archibien, c’est avant tout un service pour trouver le meilleur architecte.
    3 architectes dessinent et chiffrent un projet, ensuite, le client choisit l’architecte avec qui il va travailler.
    Qu’il s’agisse de construire une maison, de rénover un appartement ou encore d’un extérieur, plus de 250 agences et free-lance collaborent avec archibien dans toute la France.

    JAIUNPOTEDANSLACOM

    Média de référence de l’actualité créative & digitale

    J’ai un pote dans la com’ décrypte l’actualité internationale du monde la pub et de ses tendances. Qu’elle soit print, numérique ou encore au travers d’autres formats exclusifs.
    Ce compte est un moyen d’aborder des sujets variés, et te permet de mieux comprendre les enjeux publicitaires et d’analyser les campagnes actuelles. 

    THISSET

    Visual scientist

    Thisset est un scientifique visuel ou encore un photographe solaire, constamment à la recherche du beau dans l’ordinaire.
    Ses créations combinent la photographie et l’art numérique, avec des minutieux et conceptuels. À travers ses photographies, elle explore l’esthétique fluorescente des néons avec du maquillage, du body painting, des lumières et des retouches photo.
    Il crée des images haute en couleurs et saturées, d’où se dégage une atmosphère surréaliste.
    Il collabore avec des marques telles que Adobe, Apple, Universal Music.

    YANNLEGENDRE

    Illustrateur et graphiste français

    Yann Legendre est connu pour son graphisme noir et blanc épuré et singulier. Un univers à la fois d’anticipation, surréaliste et souvent féminin.
    Il travaille entre Chicago et Paris en tant qu’illustrateur, designer et directeur artistique.
    Ses illustrations se retrouvent dans le Wall Street Journal, le New York Times, GQ, Stylist Magazine, Libération… publiées dans ses livres comme « Flash Empire », ou encore visibles dans les différentes expositions qui lui ont été consacrées à travers le monde. Et bien sûr sur Instagram !

    RATEDMODERNART

    Plateforme internationale pour les artistes, galeries d’art, musées

    Rated Modern Art, te propose un compte curieux et généreux autour de l’art moderne. Des nouvelles images, matériaux et techniques qui reflètent les réalités et les espoirs des sociétés modernes et de leurs cultures.
    Une vision à la fois poétique, pop, surréaliste et surtout actuelle ! 

  • LES ATELIERS PRÉPA ENTERTAINMENT : #3 DESIGN GRAPHIQUE

    La Manaa classique a expérimenté quelques changements, pour se diviser en Prépa Design
    et Prépa Entertainment 3D. 
    Ces années prépa ont été spécifiquement pensées pour préparer au mieux
    les étudiants
    vers leur future formation. 
    Je te propose une série d’articles qui met en lumière les différents ateliers  dédiés aux Prépa Entertainment. 

    La Prépa Entertainment reprend les apprentissages fondamentaux de la Manaa
    et propose des ateliers spécifiques au domaine du cinéma d’animation.
    Ces modules – Design Graphique, Photographie, Séquence et Volume – se déroulent sur un semestre.

    Suite de la série, avec l’atelier Design Graphique sur l’Esma Montpellier, proposé par moi-même !

     

    DESIGN GRAPHIQUE

    Le module aborde différents aspects du Design Graphique en relation avec cinéma.
    Avec cet atelier, je souhaite sensibiliser les étudiants au graphisme par la découverte, mais surtout
    la réflexion.

    Au cours du semestre, les étudiants vont expérimenter différents aspects de graphisme : la typographie,
    la composition, l’illustration, la mise en page pour aboutir au projet final : l’affiche de film.
    Tous les modules sont essentiels les uns avec les autres et participent à l’aboutissement du projet final. 

     

    LA TYPOGRAPHIE
    Le premier module aborde la typographie et son sens.
    À partir de thèmes imposés autour du champ lexical du film, les étudiants ont pour objectif de proposer
    des mots et de les illustrer avec une police de caractères et un médium.
    Ils choisissent obligatoirement les polices parmi les familles de la classification Vox-Atypi 
    (Elzévir, Didot, Gothique, Antique…)  ce qui ne leur permet pas de plonger tête baissée dans les clichés !

    La connotation est un point essentiel en typographie ; un mot, une phrase, un texte va suggérer,
    évoquer, installer des références.
    Le choix de la famille de caractères et sa police permettent de situer une époque, un ton, qui participe
    à la perception du mot comme une bande originale à celle d’un film, et joue de l’inconscient collectif
    dans lequel tous ces signes sont déjà chargés de sens.
    Je souhaite que les étudiants s’interrogent, qu’ils prennent du recul et justifient la justesse de leurs choix.

    L’objectif de cet exercice est de prendre conscience de la typographie comme une image.

    "L'atelier DG m'a donné des bases qui me servent tous les jours dans mes choix typographiques."
    Juliette

    L’atelier DG m’a énormément plus, il sort du lot !  

    "Nous avons eu une réelle autonomie de travail, nous avons pu vraiment exprimer nos idées. 
    De plus, la matière met à profit notre culture (artistique, cinématographique, musicales et autres...).
     
    Le premier module fut le Leporello, nous devions associer le choix
    de la police de caractère par rapport au message qu’il renvoyait. J’ai adoré ce projet, car bien que minutieux, il m’a fait réaliser l’importance de la typographie dans notre quotidien, auparavant, je n'en avais pas conscience.

    À terme, cet atelier m’a permis de comprendre ce qu'est le design graphique, scolairement parlant mais également au quotidien. J'ai réalisé que je m'étais mal orienté et que le Bachelor DG correspondait bien plus à ma personnalité que le cursus 3D.
    Je tiens à remercier Me Virginie Torsiello pour son soutient et sa pédagogie bien unique. Je n’en serai pas là aujourd’hui sans vous." 
    Sybie 

    LA COMPOSITION
    Pour ce module, l’idée est de commencer à comprendre certaines notions de composition avec l’affiche typo.
    Nous abordons la grille… qui dans un premier temps est perçue comme une contrainte.
    Mon challenge est de leur démontrer le contraire !

    La grille a été théorisée par le graphiste suisse Joseph Muller Brockmann dans les années 1960.
    Pour la mise en pages d’un texte dans un journal, un livre, une affiche et d’autres types de publications,
    elle permet de découper le format dans sa largeur et dans sa hauteur en plusieurs parties.
    L’usage des colonnes ainsi créées permet de travailler avec des « zones », proportionnelles entre elles,
    ce que l’oeil du lecteur perçoit immédiatement, malgré son invisibilité finale.
    Les points importants pour cette affiche typo sont : la structure, la circulation des blancs, le rythme,
    le sujet* et la liberté !

    *Le sujet de l’affiche typo ? Une phrase ou plutôt jeu de mots !
    C’est un des moments ludiques de l’atelier, que j’apprécie beaucoup.
    Je m’explique… je propose aux étudiants de prendre un mot de chaque catégorie du module précédent
    et d’en composer une phrase.
    Cette phrase est très souvent surréaliste, absurde, un peu folle, parfois poétique mais souvent gore… j’adore !

    "L'atelier DG m’a apporté de nombreuses choses, comme le travail d’analyse 
    et de création
    d’une composition. Notamment, l’affiche typographique
    dont la composition avait un rôle important pour mettre en avant une phrase et les typographies travaillées dans le premier module.

    Ce projet m’a fait entrevoir différentes notions sur la création
    d’une affiche, avec l'utilisation une grille, qui met en avant l’essentiel,
    sans avoir de gêne visuel."
    Medhi

    L’ILLUSTRATION 
    Nous rentons dans une tout autre dimension du design graphique, l’illustration. Mais pas n’importe laquelle, l’illustration en flat design.
    Le flat design ou design plat, est un style graphique minimaliste.
    Dans les diverses définitions du flat, certains termes reviennent souvent : simple, épuré, coloré et moderne.

    D’après une liste de films que je donne en tout début d’atelier, les étudiants proposent des illustrations
    en flat design pour 2 films (4/film).
    Mais attention, les propositions ne seront pas la représentation d’une scène du film, ce serait trop facile !!!

    Pourquoi ce choix ? 
    Par opposition à un design réaliste et détaillé, le flat élimine les éléments jugés décoratifs ou superflus,
    il est donc centré sur le contenu
    .
    On a souvent rapproché la philosophie du design plat de la célèbre phrase de l’architecte
    Ludwig Mies van der Rohe : « Less is More ».
    J’ai fait ce choix en opposition à la section entertainment, qui forme nos étudiants au dessin avec notamment le dessin analytique. 
    Je cherche à déconcerter les étudiants, je les pousse à la réflexion, à l’observation, la synthèse.
    Le but principal, est de revenir à l’essentiel quant à la forme et aux informations.

    "Le projet où j'ai pu voir une réelle progression dans mon travail a était celui du Flat Design. 
    Nous avons travaillé sur des illustrations en vue d'une affiche de film,
    avec la technique du paper cut.
    J'ai beaucoup aimé ce travail car je me retrouvais graphiquement parlant; notre illustration devait être comprise seulement avec des formes simples, claires et jouer avec les couleurs, les pleins et les vides.
    C'était aussi l'occasion de mettre en exécution tout ce que j'avais appris !
    Mon travail a bien porté ses fruits, j'ai pu voir mon affiche imprimée en grand et exposée lors des JPO !

    Je pense que les cours de DG en prepa sont certes assez denses,
    mais essentiels pour la suite de nos études de 3D, tout comme l'atelier photographie.

    J'ai beaucoup appris de ces ateliers et je réutilise régulièrement
    les connaissances qui nous ont été enseignées."
    Alice

    LA MISE EN PAGE
    À ce stade, ils ont déjà choisi deux illustrations sur les deux films. À partir de celle-ci, les étudiants proposent des roughs de mise en page pour le but ultime, une affiche de film !

    Ils travaillent sur la composition de l’affiche, l’importance de la lisibilité du texte avec une image.
    Plusieurs notions sont à prendre en compte : les choix typographiques, la hiérarchie des informations,
    le corps du texte et sa justification. 
    Ici les modules précédents sont invités à leur revenir en mémoire !

     

    "L’exercice de l’affiche était un double exercice complexe, d’une part réussir à résumer un film entier en une image forte demande beaucoup de réflexion, ensuite le fait qu’elle soit destinée à être une affiche nous demandait 
    une image qu’on puisse reconnaître de près comme de loin.

    Ma partie préférée a était de positionner les écritures importantes comme
    le titre ou le nom des acteurs. J’ai fait énormément de test et le côté satisfaisant de voir l’affiche apparaître sous mes yeux me donnait encore plus envie de trouver de nouvelles configurations et typographies, l’enjeu étant de ne pas cacher l’image derrière les écritures, mais la sublimer.

    Cet exercice m’a appris à mieux comprendre l’importance de la mise en page
    que cela soit pour le choix de la typographie, son positionnement et son harmonie avec l’image."
    Hadrien

    L’AFFICHE DE FILM
    Et voilà nous y sommes… l’intrigue se dévoile.
    Il faut que l’affiche soit simple, efficace, et qu’elle puisse vivre sans explication.

    "Pour une affiche de film, il faut réduire l'histoire à son essentiel. 
    Nous n'avons qu'une image pour donner envie aux gens. On étudie un aspect du film, l'idée qu'il dégage.
    Tout comme on limite les éléments, on limite aussi les couleurs.

    Le flat design doit dégager le superflu
    pour attirer la curiosité.

    Il ne faut pas voir les contraintes d'un style comme un frein, mais comme 
    une autre manière d'aborder les choses."
    Lou-Ana
    "Grâce au module de l'affiche, nous avons pu appliquer tout ce que nous avions appris sur la typographie, et aussi expérimenter le flat design. C'est quelque chose qui m'a beaucoup plu, nous avons joué sur le fond et la forme, 
    pour représenter à la fois l'esprit et le ressenti du film choisi.

    Il y a plus, nous avons appris à gérer la hiérarchisation des informations figurants sur l'affiche de film, et cela nous a doucement fait découvrir Illustrator, Photoshop ou Indesign. C'est un plaisir d'avoir réalisé
    ce projet, surtout lorsque qu'il aboutit à l'impression de notre superbe affiche de film !"
    Léonore

    Après plusieurs années en Prépa Design, j’ai eu l’opportunité d’établir cette progression spécialement
    dédiée au Prépa Entertainment.
    Depuis deux ans, c’est avec un réel enthousiasme que j’ai testé et amélioré cette progression.
    Je suis ravie de l’intérêt des étudiants pour ma matière, de l’implication et des échanges que nous avons.
    Ce sont des étudiants particulièrement investis et dans l’échange.

    Je suis très contente de collaborer avec des jeunes espoirs en 3D pour une troisième saison !

     

    THE END

  • LES ATELIERS PRÉPA ENTERTAINMENT : #2 volume

    La Manaa classique a expérimenté quelques changements, pour se diviser en Prépa Design
    et Prépa Entertainment 3D. 
    Ces années prépa ont été spécifiquement pensées pour préparer au mieux  les étudiants
    vers leur future formation. 
    Je te propose une série d’article qui met en lumière les différents ateliers  dédiés aux Prépa Entertainment. 

    La Prépa Entertainment reprend les apprentissages fondamentaux de la Manaa
    et propose des ateliers spécifiques au domaine du cinéma d’animation.
    Ces modules – Design Graphique, Photographie, Séquence et Volume – se déroulent un semestre.

    Suite de la série, avec l’atelier volume sur l’Esma Nantes, et Benjamin Deyries.

     

    VOLUME

    Le module volume propose la découverte et l’acquisition de techniques permettant de construire,
    structurer, sculpter, modeler formes et matières.

    Au cours du semestre les étudiants vont expérimenter divers matériaux : fil de fer, carton, plastiline et argile. Je propose pour chaque matériau un sujet qui s’étalera sur environ trois semaines. 

     

    MODULE 1
    Le premier module aborde les techniques du fil de fer, les étudiants travaillent sur le sujet de l’insecte.
    Je montre des techniques de découpes, de torsions et d’attaches. Puis les élèves se documentent
    sur l’insecte choisi, ils  le dessinent sous plusieurs angles (dessus/ profil/ perspective) et organisent
    un schéma de construction avant de passer à la fabrication. 

    Cet exercice permet aux étudiants d’apprendre à décomposer les volumes, à étudier les proportions
    et la silhouette d’un sujet, sans avoir la possibilité matérielle de se perdre dans les détails.

    MODULE 2
    L’approche est assez similaire pour le module du matériau carton, dans lequel les étudiants doivent fabriquer une chaussure.
    Ils vont une nouvelle fois se documenter, analyser les formes par le dessin, planifier les principales étapes
    de fabrication et prendre des mesures.
    L’objectif de cet exercice est d’apprendre à analyser les courbes de la chaussure grâce à la technique
    des coupes
    qu’ils devront par la suite fabriquer.

    Les deux derniers matériaux abordés, utilisent la technique du modelage.

     

    Le module modelage m’a permis d’avoir une première approche sensorielle de la 3D.

    L’exploration par le toucher me semble indispensable
    à l’élaboration  d’une représentation mentale d’un objet.

    Ce module m’a aussi permis de transposer des compétences 3D au dessin.
    J’ai trouvé très structurant de construire un objet en 3 dimensions avant de me lancer en informatique
    dans un espace plus abstrait.
    Marion Machelard

    MODULE 3
    Dans le module sur la plastiline, je leur propose de modeler une tête synthétisée en plans.
    Cet exercice permet de comprendre la structure de la tête, de dessiner les repères des plans principaux
    du visage
    , et d’apprendre à travailler sous tous les angles.

    MODULE 4
    Enfin, dans le dernier module concernant l’argile, les élèves modélisent leur main d’après
    une série de photos.

    Ces exercices permettent d’aborder les notions anatomiques et de faire le lien avec les cours de dessin.

    A travers cet atelier modelage,

    j’essaie d’aider les étudiants à développer
    une rigueur dans la préparation

    (documentation/ dessin) mais aussi une exigence dans l’analyse des formes.
    J’enseigne également la modélisation informatique en 1ere année d’animation 3D.
    Le travail de la matière, les techniques informatiques sont différentes mais les notions d’analyse
    et de compréhension des formes restent les mêmes.

    Cette première année d’enseignement en Prepa Entertainment fut très intéressante.
    Ayant travaillé sur des films d’animation volume en tant que décorateur par le passé,
    je retrouve le plaisir lié à la matière, la fabrication et la manipulation des outils traditionnels. 
    De plus, les échanges avec les étudiants furent agréables et ils ont fait preuve d’une bonne implication
    dans les projets de cet atelier. 
    Je suis donc heureux de pouvoir les retrouver depuis la rentrée pour leur enseigner la modélisation 3D
    dans la section d’animation !

  • les ateliers prépa entertainment : #1 séquence

    La Manaa classique a expérimenté quelques changements, pour se diviser en Prépa Design
    et Prépa Entertainment 3D. 
    Ces années prépa ont été spécifiquement pensées pour préparer au mieux  les étudiants
    vers leur future formation. 
    Je te propose une série d’article qui met en lumière les différents ateliers  dédiés aux Prépa Entertainment. 

    La Prépa Entertainment reprend les apprentissages fondamentaux de la Manaa
    et propose des ateliers spécifiques au domaine du cinéma d’animation.
    Ces modules – Design Graphique, Photographie, Séquence et Volume – se déroulent un semestre.

    Nous commençons cette série d’article avec l’atelier séquence sur l’Esma Nantes,
    avec Léopold Charniot aka Aseyn.

     

    séquence

    Durant ce module sont abordés les principes de narration par l’image ; principalement via la bande dessinée pour le moment, mais je souhaite aussi développer l’approche photographique, via le roman-photo.
    L’idée est de sensibiliser les élèves à plusieurs éléments auxquels ils auront à faire lors de leur cursus
    à l’Esma et notamment lors de la pré-production de leurs films.
    D’une part, la mise en scène, le cadrage, la composition, l’angle et le point de vue pour la réalisation
    d’une image
    (on ne parle pas de plan encore à ce stade).
    D’autre part la narration, l’enchaînement d’images, le découpage d’un récit, la continuité visuelle
    et narrative
    .
    Raconter une histoire en images, la transmission d’information au lecteur (futur spectateur).

     

     

    Je commence le module avant tout avec deux notions essentielles : le temps et l’espace.
    Ces deux paramètres sont essentiels lorsque l’on raconte une histoire en images et le but à atteindre
    pour les étudiants est de toujours questionner ces deux paramètres
    .
    Comme contrainte tout d’abord, puis instinctivement. Ils doivent les intégrer.
    Quelle est la durée de mon récit (1 page, 2 pages ?), et celle de l’histoire (10 secondes, 100 ans ? ) ?
    Quels sont les lieux représentés, comment les représenter pour que l’on comprenne où on est, et quand ?
    À partir de là, les notions d’ellipse, de rythme, de scènes, de continuité visuelle viennent naturellement.

     



    Le but principal de ce cours et de leur apprendre à faire des choix dans leur façon de raconter une histoire, que chaque paramètre (visuel, narratif) d’un récit doit être choisi et justifié, dans la logique du récit
    et de ce que l’élève veut raconter.

    La bande dessinée est utilisée comme vecteur de toutes ces notions plutôt que comme discipline
    à part entière
    . Elle permet de sensibiliser à la narration par le dessin à ce stade précoce de leurs études.
    Elle permet aussi d’apprendre à articuler texte et dessin.
    Elle partage avec le story-board des fondamentaux de mise en scène (règle des 180°, raccords, etc).
    Je donne par ailleurs des cours de story-board en deuxième année, qui sont des cours plus théoriques
    et techniques, appliqués précisément à l’animation.

    D’un point de vue pratique, c’est une discipline transversale : anatomie, perspective, sens de l’observation, voire graphisme et français; il faut une bonne maîtrise de tous ces éléments.

    J’ai beaucoup aimé cette année, les étudiant.e.s en prépa sont dans l’ensemble très motivé.e.s
    et dynamiques, et en plus sympathiques. Tout comme l’équipe pédagogique,
    c’est très agréable de travailler dans ces conditions.
    D’un point de vue pédagogique, j’ai des ajustements à faire, ce qui est normal. 
    Ne serait-ce que pour éviter de s’ennuyer.
    J’ai pu voir à travers les rendus et les travaux quels exercices étaient à revoir, reformuler, approfondir
    ou au contraire supprimer. Les lacunes les plus répandues, les points sur lesquels insister…
    C’est un exercice intellectuel et pédagogique très intéressant.
    Quoiqu’il en soit, je sais précisément les objectifs que les étudiant.e.s doivent atteindre, ce que je leur fixe,
    et tout l’intérêt est de trouver le meilleur chemin pour y parvenir.

     

     

    « Cet atelier sur la décomposition du mouvement en bande-dessinée avec Monsieur Charniot
    m’a permis de me rendre compte des différents procédés de narration utilisés en BD
    pour mettre en avant une action/un mouvement, tel que le déplacement du cadrage
    ou les traînés graphiques pour suggérer la vitesse comme j’ai pu le faire sur mon travail.
    J’ai beaucoup aimé le sentiment de liberté que cet exercice m’a procuré. »
    Marianne, découpage du mouvement – visuel du cheval

     

    « Un atelier où nous avons appris les codes de la bande dessinée.
    Intéressant aussi dans la réalisation et la réflexion sur les zooms et les détails qui ne se retrouvent pas
    dans l’image globale ».
    Anais , découpage d’un moment – visuel du salon de tattoo