• LA GROSSOPHOBIE – DG/MTP

    « – Oh Germaine, la cliente là, elle demande un test de grossesse, tu le crois ?
       – J’arrive pas à croire qu’elle se soit fait baiser déjà…
    (rires gras) »
    Gras Politique

    Depuis des siècles, l’être humain mène des combats… contre la DIFFÉRENCE.
    Le racisme, l’homophobie, les droits des femmes, l’handicap… 

    Le mot grossophobie est entré dans le dictionnaire 2019.
    Gros-se est un qualificatif comme un autre, mais aujourd’hui le ton sur lequel il est employé est péjoratif…

    En tant qu’enseignante et designer graphique, j’ai l’opportunité et le désir de faire prendre conscience
    aux étudiants de différents phénomènes de société dans les champs politique, social ou humanitaire.
    Je suis convaincue de la nécessité de lutter contre toutes les formes de discriminations
    par un
    graphisme engagé
    Un graphisme expressif et pédagogique, des mots qui claquent et qui dénoncent.  

     
    Grossophobie 

    Hostilité envers les personnes grosses ou obèses. 
    La grossophobie repose sur des préjugés selon lesquels les personnes grosses le sont parce qu’elles 
    le veulent bienUne position qui se manifeste par des comportements stigmatisant et discriminant 
    à légard des personnes en surpoids
    Source : L’internaute.fr

    La grossophobie touche aussi bien les femmes que les hommes.
    Elle se manifeste partout, dans l’espace public ou dans des domaines variés.
    Dans la rue où les passants ne se gênent pas pour dévisager les gros, dans les transports où les sièges
    ne sont pas adaptés ou dans la médecine où les soins ne sont pas appropriés voire maltraitants. 
    Les militantes anti-grossophobie sont souvent harcelées en ligne, accusées de faire l’apologie
    de l’obésité alors qu’il·elles demandent juste que la société arrête de les discriminer. 

     
     
    GRAS POLITIQUE

    Eva et Daria Marxont pris conscience du vide militant dans le discours anti-grossophobie.
    Avec Gras Politique, elles souhaitent politiser le combat contre la grossophobie
    et donner un espace de parole aux personnes qui en souffrent au quotidien.

    Gras Politique est un collectif de personnes gros-ses, sans hiérarchie et sans organisation
    -queer, féministe, et anti-grossophobie-. 
    Un espace de parole autour des discriminations subies.
    Eva et Daria veulent surtout agir sur le terrain de la pédagogie et mener des actions concrètes.

     
    Comment lutter contre la grossophobie ?

    « Nous intervenons avec plaisir auprès de groupes pour les sensibiliser à la discrimination grossophobe
    et au sexisme. Notre expérience nous montre que ces rencontres permettent de changer le regard
    des participant-es sur les personnes grosses ».

    La lecture du livre « Gros n’est pas un gros mot » de Daria Marx et Eva Perez-Bello, a été le point de départ.
    Les lectures des blogs et articles, les vidéos et les écoutes (podcasts) on fait émerger le projet mené
    par les enseignants de Design Graphique  de l’Esma Montpellier.

    A partir des différentes sources, les étudiants ont choisi un contenu texte et illustré celui-ci
    sous le format d’une chronique imagée.
    Pour créer un support de communication illustrant la lutte contre la grossophobie à destination
    d’universités et écoles d’enseignement supérieur.

     
    JOURNAL INTIME
    Témoignage : "Billet de grosse" issu du blog de Daria Marx. 
    Texte dans lequel elle exprime son mal-être, sans détour. 
    Concept : LE JOURNAL INTIME.
    Imiter un journal intime illustré, dans lequel Daria Marx exprime
    son mal-être, en témoignant du poids que représente pour elle son corps. 
    Brochure 12 pages

    Pour ce projet, plutôt que de m’axer sur les discriminations liées à la grossophobie,
    j’ai décidé de me concentrer sur l’impact que la grossophobie peut avoir sur ces personnes,
    notamment psychologiquement.

    J’ai choisi de m’appuyer sur un texte, issu du blog de Daria Marx, une co-fondatrice du collectif Gras Politique.
    Un texte très cru, dans lequel elle exprime son mal-être sans détour.
    J’ai trouvé ce témoignage intéressant, puisqu’il montre vraiment l’incidence que la grossophobie,
    et les normes sociales, peuvent avoir sur une personne considérée comme grosse et sur son état d’esprit. 

    Pour le projet, j’ai décidé d’utiliser uniquement le noir et le blanc, pour un ton sombre, triste et glauque,
    mais aussi pour que le message soit plus impactant.
    J’ai choisi de créer un livret, imitant un journal intime illustré, dans lequel Daria Marx exprimerait
    ses pensées et son mal-être
    . 

    Pour les illustrations je me suis inspiré de divers artistes, comme Niki de Saint Phalle avec ses Nanas,
    Yann Legendre, Polly Nor, ou encore Marie Boiseau. 

    J’ai trouvé assez intéressant de pouvoir travailler et sensibiliser sur un thème tel que la grossophobie,
    qui est une discrimination finalement encore assez méconnue aujourd’hui.

    Benjamin Fouque

    LE FOND FAIT LES FORMES
    Témoignage :  "Ju ,n'aime pas les gens", issu du site Gras Politique.
    Texte sur l'acceptation de soi. 
    Concept : LE FOND FAIT LA FORME.
    Les gens ne perçoivent la personne grosse que par ses formes...
    les couleurs sucrées appuyent l'idée de matières
    fondantes et modulables.
    Newsletter

    J’ai décidé de traiter le sujet avec légéreté à partir d’un témoignage de « Ju n’aime pas les gens ».
    Celle-ci raconte comment la société perçoit les personnes grosses, les forçant à s’identifier
    seulement par rapport à ce facteur et comment elle a fini par se détacher des regards accusateurs
    pour finalement s’accepter telle qu’elle est. 

    Graphiquement, j’ai mis en avant le fond et les formes pour illustrer l’idée que les gros sont jugés
    sur leurs formes comme un « bruit de fond » perpétuel.
    Les gens ne perçoivent  la personne grosse que par ses formes.
    On demande aux gros de maigrir, de ‘fondre’, comme une matière grasse au soleil.
    Ces personnes constamment critiquées vont alors tenter de se rendre invisible,
    de se ‘fondre dans le décor’ pour tenter de disparaître.
    J’ai travaillé autour d’une gamme de couleurs à l’aspect sucré, fondant rappelant une glace
    ou un bon donuts pour appuyer l’idée de matière fondante, modifiable et maléable. 

    Les illustrations ont été pensées en amont afin de s’emboîter les unes avec les autres avec le texte
    et les gouttes comme fil conducteur. Les formes du fond sont principalement reportées sur les vêtements
    car lorsqu’on critique quelqu’un on utilise l’expression « tailler un short »
    ou on peut dire qu’elle s’est faite rhabiller. 

    Travailler sur ce sujet d’actualité était intéressant cela m’a permis d’apporter une vision personnelle
    et graphique ainsi que de servir une cause importante.

    Gaelle Vuillermet

    DES CONSEILS ?!…

    Témoignage : "8 phrases grossophobe que les grosses ne veulent plus entendre" par Sarah.
    Un texte sur l'avis permanent de notre entourage proche ou non. 
    Concept : LE RIDICULE DE NOS CONSEILS
    Tourner en dérisions les "conseils" en présentant les femmes
    et leurs émotions, qui se rient de ses  phrases.
    Stickers

    Nous vivons dans une société où à travers les réseaux sociaux nous sommes de plus en plus
    jugés et culpabilisés.

    Les corps s’affichent et les rondeurs s’assument. Pourtant les critiques sont souvent sévères.
    Gras politique est une association féministe qui vise à libérer la parole des Gros-se-s,
    et permettre d’assumer et revendiquer ses formes.
    Cependant si le problème vient, le plus souvent, de l’image que les autres nous renvoient de nous-mêmes et non de notre propre regard, il est difficile de s’assumer quand chacun donne son opinion sur ce que l’on est…
    En effet, souvent lorsqu’une personne est en surpoids, le corps semble ne plus nous appartenir.
    Chacun donne son avis, sans se rendre compte de l’impact de ces phrases.
    Ainsi l’idée était de faire prendre conscience du ridicule de certaines paroles.
    Le ridicule de nos « conseils » envers le poids d’une personne grosse-es. 

    J’ai choisi de travailler un style « flash tatoo » afin de montrer l’impact des paroles qui s’ancre en nous.
    Le flash tatoo parle aux étudiants et permet de créer des produit dérivés à la communication,
    par exemple avec des stickers.
    L’impact des « conseils » est appuyé de par un choix de typo « brush », violente et instinctive,
    qui rappelle que ce sont des conseils parfois maladroits, non réfléchis.

    Cependant, j’ai aussi souhaité donner et mettre en avant une bonne grosse dose de féminité,
    car ces femmes sont belles et elle s’assument
    .
    Enfin, comme je souhaitais vraiment tourner en dérisions les « conseils »,
    j’ai choisi de présenter des femmes qui rient et se moquent de ces phrases.
    Ainsi, le message s’adresse à la fois aux grossophobes mais aussi aux filles qui ont du mal à s’assumer,
    en leur proposant une réaction adéquate. Le message ainsi s’adresse à tout le monde. 
    Enfin j’ai créé un # pour les réseaux sociaux. 

    Il a été difficile d’écouter tous les témoignages et de s’immerger dans la souffrance quotidienne
    des personnes grosses.
    Cependant, c’est un projet qui ma permis de découvrir la grossophobie, et de réaliser mon propre comportement et l’impact de certains de mes « conseils » face à des personnes grosses. 

    Clarisse Kenaip

    LES MOTS
    Témoignage : "On ne naît pas grosse" issu du livre de Gabrielle Deydier.
    Paroles stéréotypées de l'inconnu à la mère.  
    Concept : LES MOTS. 
    De belles photographies de formes, des insultes misent en exergue
    par une police directe et froide, de couleur rose ! 
    Newsletter

    En faisant des recherches pour ce projet, je suis tombée sur  Gabrielle Deydier,
    qui pour 1m53 fait 140kg, et qui durant toute sa vie a et continu à subir des insultes et critiques,
    de la part d’inconnus ainsi que de sa propre famille. 

    Mon travail s’est axé sur cette facilité de critiquer et d’insulter que les gens ont
    quand ils ne le vivent pas eux mêmes. Ces personnes n’ont pas de filtre avec les gros-ses.
    Le racisme anti-gros, qui concerne potentiellement un Français sur deux qui est en surpoids,
    commence souvent à l’école, pendant le cours de sport ou lors de la visite médicale,
    il continue avec l’employeur, se poursuit avec les remarques dans les magasins, les regards, les insultes
    dans la rue, et parfois rentre dans les foyers.

    J’ai trouvé que la photographie était le médium adéquate pour retranscrire à travers images et textes
    les insultes et critiques.
    La photographie en noir et blanc invite à rentrer dans l’intimité.
    La parole enrobée par la couleur rose met en évidence les fausses idées que l’on a sur les grosses.
    Et le tout choque.

    Mailys Lacombe

    Merci à Benjamin, Gaelle, Nicolas, Clarisse et Mailys pour leur participation !

    A lire : 
    On ne naît pas grosse, de Gabrielle Deydier
    Gros n’est pas un gros mot, de Daria Marx et Eva Perez-Bello
    graspolitique.wordpress.com (source)
  • SB#6 Gravure & calligraphie

    UNE SEMAINE BANALISÉE À L’ESMA C’EST QUOI ?

    Une semaine de découverte : ateliers, workshops, sorties, conférences, expo
    Durant cette semaine les élèves de prépadesign d’espace et design graphique
    expérimentent les arts appliqués sous toutes ses formes.
    C’est l’occasion de découvrir de nouvelles techniques, améliorer sa culture artistique
    et par la suite investir celle-ci dans le processus créatif en studio de création.

    Quelques brèves d’atelier…

    GRAVURE

    J’ai adoré cet atelier, travailler sur le vide et le plein c’était super intéressant.
    Faire apparaître un dessin de deux manières différentes, positive ou négative.

    Cela m’a vraiment plû de creuser !

    L’atelier nous a servi à découvrir différents supports d’expression :
    le tetrapack, la lino-gravure, le gaufrage, le monotype…
    J’ignorais totalement qu’on pouvait utiliser des vieilles briques de lait pour faire de la gravure ! 
    Un super atelier qui m’a donné envie d’en refaire.

    C’est incroyable tout ce que l’on peut faire en gravure !


    Au début ça impressionne… en gravure on ne maîtrise pas tout, il y a un côté expérimental.

    Il y a un côté magique quand on découvre son impression !

    Dire que nos ancêtres utilisaient cet outil pour imprimer des livres !
    Hier la gravure, aujourd’hui le web, c’est toujours intéressant de revenir à des techniques artisanales.

    C’est un domaine qui m’étais totalement inconnu, je ne m’y étais presque jamais intéressée,
    mais quelle découverte !

    Le résultat est bluffant !

    De la minutie est requise, pour un rendu propre, c’est ce qui rend cette technique intéressante.

    Cela m’a fait découvrir une nouvelle manière de créer, d’expérimenter
    et m’a permis d’élargir mon champ de recherche créatif.
    Cet atelier a donc été un vrai plus pour moi, dans ma formation !
    En espérant réutiliser ces techniques à l’avenir!

    CALLIGRAPHIE

    J’ai toujours admiré la calligraphie, étant donné mon attrait pour la typographie, ce qui m’a poussé à étudier
    le chinois & l’arabe à la fac. Cependant, je n’avais jamais eu l’occasion de vraiment découvrir le travail
    du calligraphie, ainsi que les outils utilisés.

    Cet atelier, que j’attendais avec impatience, m’a donc permis cette découverte et m’a fait me rendre compte de la difficulté du travail de calligraphe mais également de la beauté du rendu.

    J’ai vraiment apprécié car c’est un art dont on parle peu. En espérant avoir un autre atelier de ce genre !

    Je ne pensais pas que cela serait si dur… le travail d’écriture, la formation des lettres
    ou encore l’orientation de l’instrument font parties d’un long apprentissage.

    L’atelier m’a fait découvrir cet art et m’a donné envie d’approfondir cette pratique.

    J’ai toujours trouvé la calligraphie tellement belle que j’étais ravie de cet atelier.
    L’intervenant nous a parlé de l’histoire des différentes calligraphies
    et a été attentif à nous guider dans notre gestuelle.

    Une pratique apaisante car il faut être patient.

  • petit vocabulaire en DG

    Suite à ton année en Prépa, te voilà en Bachelor Design graphique,
    tu ne comprends pas forcement tout le vocabulaire « DG » ?…
    Certains mots qui sortent de la bouche des enseignants sont extraits d’une langue étrangère
    que tu ne parles pas !
    Heu… mais qu’est-ce qu’il dit, de quoi il me parle, j’ai pas tout compris ???
    Allez viens, je te donne les sous titres !!!

    ??? j’ai pas tout compris ???
    base line

    C’est une phrase courte qui exprime l’esprit et les valeurs de la marque,
    et permet de comprendre le positionnement de celle-ci.
    La base line est la signature de la marque souvent liée au logo, elle marque les esprits.
    Nike : « Just do it »
    Décathlon : « A fond la forme »
    Mac Do : « Venez comme vous êtes »

    brainstorming

    Brain, le cerveau et Storm, la tempête; “tempête de cerveaux”!
    Un brainstorming est une technique créative, individuelle ou collective pour passer de l’idée à la création.
    Il permet de collecter les idées sans limite pour ensuite les organiser en axes créatifs.

    CMJN – RVB – pantone

    Termes pour définir les couleurs suivant un support web ou print (numérique ou imprimé).
    RVB : rouge, vert et bleu.
    Sur les écrans les couleurs sont affichées en RVB.
    Les sites et les différents supports web, n’utilisent que le RVB.
    CMJN ou quadrichromie : cyan, magenta, jaune et noir.
    Les quatre couleurs primaires sont utilisées en imprimerie.
    PANTONE : la référence des nuanciers de couleurs.
    C’est la gamme de couleur utilisée pour le ton direct en imprimerie.
    Elle permet une reproduction et une fidélité colorimétrique.
    C’est l’option colorimétrique la plus précise mais aussi la plus onéreuse.

    DPI et résolution

    DPI : Dot per inch ou PPP : point par pouce.
    Unité utilisée pour définir la résolution d’une image numérique.
    La valeur exprime le nombre de pixels utilisé par unité de longueur.
    Elle doit être de 300 DPI pour une impression et de 72 DPI pour le web.

    HTML

    Hyper Text Markup Langage, la base de code de tous sites internet, wordpress.

    Identité visuelle

    C’est l’ensemble d’éléments (logo, couleurs, typo, picto…) composant l’univers graphique
    d’une marque de manière cohérente.
    Tous ces éléments graphiques permettent d’identifier la marque de manière unique et originale.

    charte graphique

    C’est un document de travail expliquant les règles d’utilisation de l’identité visuelle
    d’une entreprise : logo, couleurs, typo…
    Elle permet une cohérence graphique sur l’ensemble des supports de communication.

    logotype

    Le logo permet à une entreprise de se positionner visuellement par rapport à la concurrence,
    de favoriser sa reconnaissance et renforcer son image.
    Le logo peut être seulement typographique et/ou accompagné d’un sigle. 

    police / corps / graisse

    Police ou fonte de caractère 
    Elle est composée des lettres, chiffres, ponctuations et signes correspondant
    à une famille typographique, ex. la Futura.
    Corps
    C’est la taille d’une police mesurée en points, ex. un texte en corps 10 est un texte
    composé dans une police dont le corps est de dix points.
    Graisse
    C’est l’épaisseur d’un caractère dans sa police; thin, light, regular, medium, bold, black.

    deadline

    Littéralement « la ligne morte »… signifie tout simplement le délai, la date limite
    ou encore l’heure à laquelle un projet part chez l’imprimeur ou est mis en ligne.

  • FOCUS INSTA #ENIRAM

    Ancienne étudiante de l’Esma Toulouse,
    Marine aka ENIRAM nous parle de ses projets d’illustrations au graphisme heureux, généreux, pop et acidulé !
    Passionnée de design graphique Eniram nous offre ses séries d’illustrations sur son compte Instagram.
    Viens la découvrir !

     

    Bonjour Eniram, Peux-tu te présenter à nos lecteurs
    et retracer ton parcours
     ?

    Bonjour, je m’appelle Marine Boucher (Eniram à l’envers), j’ai 26 ans et je suis toulousaine pure souche !
    J’ai fait un BAC ES, puis une Manaa à l’ESMA de Toulouse avec l’idée de devenir architecte.
    De toute évidence ce n’est pas du tout ce qui s’est passé puisque j’ai décidé de continuer
    avec un BTS Design graphique option médias imprimés, une vraie révélation !
    J’ai terminé mes études cet été avec en poche une licence et un master Couleur, Image, Design
    obtenu à l’ISCID de Montauban.

     

    Peux tu nous décrire ton univers et ton style

    Je crois que je suis toujours en constante recherche de mon univers.
    Depuis petite j’adore dessiner, mais dans le cadre de mes études j’ai détesté ça,
    l’illustration était mon ennemie. Jamais satisfaite de ce que je pouvais faire je détestais dessiner
    jusqu’à ces deux dernières années d’études.
    Au final j’ai compris qu’une illustration n’avait pas à être belle ou parfaite pour définir l’univers
    d’un illustrateur.
    Il suffit d’essayer et d’essayer encore et on finit par trouver un style
    et des techniques qui nous plaisent.
    En ce moment j’aime beaucoup dessiner des portrait avec différentes épaisseurs de traits.

     

    Comment a évolué ton graphisme ?
    ET Quels outils, techniques utilises-tu ?

    J’essaie de plus en plus des techniques éloignées du digital.
    Mais la majorité du temps mes dessins sont entièrement fait à la main, puis je viens les vectoriser
    et les colorer sur Illustrator.

     

    Tu postes tes illustrations sur IG
    ET Ces derniers temps tu mets en valeur les femmes
    Quel est ton engagement en tant que femme artiste ?
    Et comment est né ce projet « Girl Power » ?

    Je trouve ça fou qu’en 2018 on soit encore obligés de se battre pour prouver qu’une femme artiste
    est aussi légitime qu’un homme artiste.
    Même si les mentalités évoluent je crois qu’on a pas mal de boulot devant nous encore !
    Je suis une femme donc je suis concernée et je sais de quoi je parle c’est pour ça que je dessine en majorité
    des femmes. Ce projet « Girl Power » à commencé par un portrait que j’ai fais de Hermione Granger
    et j’en suis venue à me dire

    pourquoi ne pas dessiner des femmes puissantes et reconnues.
    À mon sens ça ne peut qu’être inspirant.

     

     

     

    En 2017, tu participais au Inktober d’une manière
    humouristique et décalée !
    Cette année, quel a était ta direction artistique
    sur l’ensemble du projet ?

    L’année dernière le inktober que j’ai suivi était celui de ma fac qui avait un univers bien plus humoristique
    que le inktober officiel. Je n’avais pas particulièrement de style à ce moment là, je me cherchais
    et même si cet inktober était assez homogène certains dessins étaient un peu hors sujet en terme de style.

    Cette année j’ai suivi l’officiel que j’ai publié sur mon instagram, je voulais donc avoir un feed assez homogène.
    La majorité des dessins représentent un portrait car c’est ma direction en ce moment.
    Je voulais faire des dessins en noir et blanc avec juste quelques touches de couleur et être dans un style
    un peu différent de ce que je fais d’habitude qui est plus coloré.
    Donc cette année mes dessins étaient uniquement faits à partir de stylo noir et de posca.

     

     

    Ton behance mentionne une jeune femme
    « un peu timide mais qui se 
    soigne »,
    tu pratiques donc le design thérapie ?!

    Totalement, dessiner c’est un peu devenu
    comme un journal intime.

    Quand quelque chose m’arrive de positif ou de négatif j’aime le mettre à plat sur du papier.
    C’est ma manière d’exprimer mes sentiments.
    Il suffit de regarder mon instagram pour connaître mon état d’esprit du moment.
    Et c’est bien moins cher qu’un psy !

     

    Dans tes dernières publications, un personnage revient,
    qui est-elle ?

    Eniram je suppose. Comme je l’ai dit dans la question précédente j’exprime mes sentiments par le dessin
    donc je suppose que représenter une caricature de moi-même est le meilleur personnage
    pour mettre mes sentiments en scène.

     

     

     

    Que t’apportent les réseaux sociaux comme Instagram
    et comment l’utilises-tu ?

    Instagram me permet d’avoir une toute petite visibilité et de pouvoir montrer mes dessins
    facilement et rapidement. Je trouve que c’est un réseau social où on peut trouver l’inspiration
    mais aussi connaître pleins d’artistes peu connus.
    Il est aussi assez créatif, les insta story, le feed tout peut-être facilement déclinable à notre image.

     

    Peux-tu nous faire partager tes liens ?!

    En illustration en ce moment je suis très inspirée sur Instagram par
    ellievsbear, lizemeddings, petitesluxures
    j’aime aussi beaucoup la tattoo artist Blaabad.
    Ce sont des illustratrices qui me donnent en ce moment envie de me surpasser en essayant de nouvelles techniques et d’apprivoiser davantage les outils que je sais déjà un petit peu utiliser.

     

    Que peux-tu nous dire sur tes projets actuels et à venir ?
    Penses-tu décliner tes illustrations
    sur différents supports ?

    Professionnellement, en ce moment j’ai à ma charge la communication annuelle d’une salle de concert
    à Montauban qui s’appelle Le Rio Grande.
    La communication se déroule par saison, sur mon behance vous pouvez retrouver les supports Automne, l’Hiver arrive d’ici quelques semaines et le printemps est une surprise pour 2019.
    Je vais aussi débuter un CDD dans la presse Jeunesse.

    À plus ou moins court terme j’aimerais vraiment beaucoup pouvoir ouvrir une boutique Etsy
    où je pourrais vendre des cartes postales, des stickers, des illustrations.
    Ce serait un sentiment vraiment génial de savoir qu’un peu de moi est chez un peu de vous !

     

    Merci Marine, on te retrouve sur ton IG et aussi sur Behance
    Et dès que tu ouvres ton Etsy, fais signe, la maison du Chant du Design est grande ouverte !!!

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN MOTION DESIGN #k18

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
    de 6 mois en entreprise (agence, studio, free-lance…) qui est un des éléments pour valider leur année.

    Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Jessica (IG) de parler de son expérience !
    Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…

    Peux tu te présenter ?

    Je me présente Jessica, j’ai 22 ans, je fais partie de la promo Motion Design 2018 à l’ESMA  de Toulouse.
    Avant d’intégrer cette année, j’ai commencé par une école préparatoire aux Beaux-Arts à Castres
    où j’ai pu apprendre la peinture, sculpture, dessin, … cette prépa m’a préparée aux concours.
    J’ai été reçue en 1ére année Art aux beaux-arts de Tarbes.
    J’ai pu m’épanouir mais je souhaitais me diriger vers le graphisme.
    J’ai alors changé d’école en intégrant les Beaux-Arts de Pau en DNAP Design Graphique Print et Multimédia.
    Durant ces deux ans j’ai découvert le motion design, j’ai eu envie de me spécialiser dans ce domaine.
    J’ai donc décidé de m’inscrire à l’ESMA qui propose cette formation.


    Dans quelle agence s’est il déroulé ?

    J’ai fait mon stage dans l’agence Each Other production dans la ville de Lyon. Durant une période de 6 mois.
    Une agence audiovisuelle spécialisée dans la vidéo pour entreprises.

    Trois mots pour définir ton stage

    Découverte

    Apprentissage

    Professionnalisme

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    L’équipe de EOprod m’a très bien accueillie dans une ambiance très chaleureuse et à l’écoute.
    Ils ont été présents pour m’apprendre et m’aider.
    Une bonne ambiance règne dans l’agence entre tous, il y a régulièrement des after-work
    et des sorties en dehors du travail, ce qui permet une bonne entente sociale et professionnelle.

    Quels sont les clients de l’agence ?

    L’agence existe depuis bientôt 20 ans elle a donc pu accueillir et fidéliser sa clientèle,
    qui compte aujourd’hui 500 clients qui sont très diversifiés.
    Des marques et entreprises dans divers domaines, comme BMW, c-discount, Leclerc, NGE, …

    Quelle a été ta mission ?

    J’ai effectué différentes missions dans le cadre du motion design comme
    l’ Animation logo, titre
    l ‘Animation 2D / traditionnelle / personnages
    le Montage / sound-design
    les VFX / trucage / post-production

    J’ai aussi eu la possibilité de sortir du cadre
    de mon poste de motion designer

    en me rendant à des rendez-vous clients, repérage de tournage pour un spot publicitaire
    ainsi que d’être assistante réalisateur.

    Comment se sont organisées tes semaines ? 

    Nous n’avions pas de planning  particulier.
    Chaque semaine était différente en fonction des projets et demandes clients.

    Quel projet retiens tu ?

    Une mission pour la marque SIGVARIS qui est le numéro un en pharmaceutique en collants de contention.
    La demande du client était de promouvoir un nouveau produit adapté à la morphologie de tous
    à travers une animation motion. J’ai travaillé en collaboration avec une motion designer de l’agence.
    J’ai apprécié de travailler en équipe, j’ai pu échanger librement sur mes idées !

    Un moment fort ?

    Je dirais mon expérience en tant qu’assistante réalisateur durant un tournage.
    Une demande de ma part qui a été acceptée !
    Je retiens ce moment de découverte sur le déroulement d’un tournage.

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?

    Sans hésitation, oui !!!

    Et où te vois tu en cette fin de formation
    après des études aux beaux-arts, en DG et un bachelor ?

    Après ces 5 ans d’études, maintenant je souhaite rejoindre le monde professionnel.

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?

    L’année en Motion Design à l’ESMA est une bonne formation.
    J’ai appris et pu approfondir différentes techniques. Et finaliser mon apprentissage par un stage
    qui a été très bénéfique et m’a permis de découvrir ce métier dans le monde du travail.

    café ou photocopieuse ?

    Café

    crayon ou ordinateur ?

    Difficile… mais je dirais ordinateur

    Facebook ou instagram ?

    Sans hésiter Instagram, je pense que ce réseau social va encore évoluer dans le futur
    contrairement à Facebook qui commence à être dépassé…

    As tu des projets professionnels et personnels ?

    J’aimerai pratiquer le Motion Design dans le domaine du cinéma
    et partir à l’étranger, au Canada 🙂

    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
    mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :

    @design.federation

    @culturepub_officiel

    @motiongraphics_collective

    @vfxnews

    Merci Jessica et bienvenue dans le monde professionnel !
    NB : Je n’ai inséré que deux projets du stage de Jessica, les différents projets sur lesquels elle a collaboré étant en cours.
    Découvre ses projets sur son IG et sur eoprod

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN DESIGN GRAPHIQUE #K18

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en BTS, qui en fin de 1ère année ont dû effectuer un stage
    de 6 semaines en entreprise (agence, studio, free-lance…)

    L’été 2017, tu as pu lire l’interview de Lisa sur son expérience de stage.

    Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Gaëlle de parler de son expérience anglophone !
    Une jeune fille observatrice, créative et sauvage. Avec des qualités qui n’attendent qu’à être domptées !
    Nous avons évoqué son stage, la vie Londonienne et ses influences…

    Peux tu te présenter ?

    Je m’appelle Gaëlle et j’entame à la rentrée ma deuxième année en Design Graphique option Numérique
    au sein de l’Esma.

    Tu étais à Londres pour ton stage…
    peux tu nous parler de ton rapport à la vie Londonienne ?

    J’ai été plongée au mieux que je pouvais l’être dans la vie Londonienne …
    Partageant la vie d’une famille anglaise dans un cadre privilégié pendant six semaines,
    j’ai pu voir une toute nouvelle manière de vivre.
    Les Anglais, le métro, les musées, les soirées, les magasins ouverts jusqu’à 21h, la foule incessante sur Oxford Street, travailler dans un immeuble de 15 étages, ou encore manger des sushis pour 10 livres seulement…
    La vie Londonienne est très stimulante tant il y’a de choses à voir et à faire !
    La semaine j’étais à l’agence, certains soirs et le week end je partais à la découverte de la ville au hasard.

    La ville a-t-elle été une source d’inspiration ?

    Londres est très inspirante : entre les musées, les spectacles de rue, les petits festivals dans les parcs,
    les mélanges de cultures, de décors, de sons et d’architectures ça laisse forcément des marques.
    J’ai trouvé que la ville avait beaucoup d’avance par rapport à l’ouverture d’esprit,

    les gens se sentent plus libres de s’exprimer,
    notamment dans leur style

    et cela crée forcément une ambiance et une tonalité intéressantes.

    Peux tu nous parler de tes déambulations, virées créatives,
    expos, expériences culinaires ?!

    Forcément, je n’ai pas manqué les lieux de tournage, les studios et la pièce de théâtre Harry Potter !
    Mis à part ça, j’ai fait plusieurs musées comme Tate ModernV&A Museum
    ou encore Science Museum.
    Je retiens entre autres l’exposition de Frida Khalo (photos interdites…) une exposition sur l’évolution
    de la mode, les installations vidéos de Joan Jonas ainsi que l’oeuvre de Christo et Jeanne-Claude
    « The London Mastaba » au centre de Hyde Park !

    J’avoue que la plupart du temps je me perdais juste dans les rues, et laissais mes découvertes au hasard.

    Concernant les expériences culinaires ce qui m’a le plus marquée ce sont les toasts à l’avocat et
    les oeufs mayonnaise en pot à tartiner au petit déjeuner, ainsi que les take away de tous les pays du monde.

    En dehors des galeries et musées, le design est très présent.
    Tu as 
    fait quelques achats ? papeterie, livres, objets déco,
    un mug Megan Markle ?!!!

    Pas de mug… Mais des souvenirs kitsch au possible pour mes proches !!!
    A part ça quelques vêtements, des baskets forcément, des souvenirs des lieux où je suis allée
    (cartes postales, livres, posters..) plus quelques achats inutiles comme des portes verres gonflables !

    Allez, et si je te posais quelques questions sur ton stage !
    chez quel designer s’est il déroulé ?

    J’ai effectué mon stage à l’agence Think Publishing, c’est une agence spécialisée dans la publication
    de contenu imprimé et digital pour des entreprises ainsi que dans la recherche en stratégie.

    Trois mots pour définir ton stage

    Dépaysant

    Enrichissant

    Linguistique

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    Il y’a beaucoup de monde chez Think, une soixantaine d’employés rien qu’à Londres et évidemment
    tout le monde parle anglais. Heureusement les membres de mon équipe, mais surtout Sophia, ma tutrice
    a pris soin de bien m’expliquer les choses
    et de me parler lentement au début.
    Quand j’ai commencé à comprendre ce que les gens disaient autour de moi c’était beaucoup plus sympa !

    Quels sont les clients de l’agence ?

    Les clients de l’agence sont des associations et des entreprises très variées : du secteur de la finance
    à l’opthalmologie en passant part l’univers du voyage, de la photo et des Arts.
    Ceux que je retiens particulièrement sont Le Zoo de Londres et The Arts Society.

    Quel projet retiens tu ?

    Le projet que je retiens a représenté à lui seul un tiers de mon stage.
    Ma tutrice m’a proposé d’imaginer un plan de communication digital pour la Société des Arts.
    Cette association est composée de près de 300 micro-sociétés en Grande Bretagne mais aussi dans le monde et propose des événements, des conférences et des ateliers autour des Arts afin d’enrichir la vie des gens.
    Ce projet m’a permis d’apprendre à faire des recherches efficaces, à hiérarchiser les infos, à travailler autour d’un concept, mais j’ai aussi pu me faire plaisir en faisant un peu d’animation .

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?

    J’ai apprecié mon stage à Think mais je ne pense pas vouloir travailler dans ce type de structure plus tard.
    En effet, malgré une certaine stabilité et un certain confort qui ne sont pas négligeables,
    je trouve que ça manque de stimulation : horaires et salaires sont fixes mais les graphistes travaillent
    en majorité pour le même client toute l’année.
    C’est un travail plutôt répétitif qui laisse parfois peu de place à la créativité.

    Je pense que je vais fêter la fin de mes études en voyageant pendant quelques temps
    et réaliser quelques projets en même temps.

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?

    Ce que je pourrais dire aux futurs étudiants en DG… c’est qu’ils ont choisi la bonne voie !
    Le graphisme est présent partout, il y’a de la place pour un bon nombre de profils différents et

    c’est un domaine dans lequel on a la chance de travailler
    en se faisant plaisir.

    café ou photocopieuse ?

    Café… pour moi !

    crayon ou ordinateur ?

    Les deux

    Facebook ou instagram ?

    Instagram, il s’étend à un réseau plus large que notre simple entourage.
    On choisit ce qu’on a envie de voir en ouvrant l’appli alors que facebook devient une véritable foire…

    As tu des projets personnels ?

    Quelques projets vidéos, en cours…

    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
    mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :

    @vincefraser

    @anggadwi

    @hugomanhes

    @jedeyr

    @jamiebrowneart

    Merci Gaëlle et continue de faire confiance au hasard, il fait bien les chose !

  • MONTPELLIER – Pierrette Valium coussinologue # k18 #DESIGNGRAPHIQUE #MU #PS08

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique après Nils, Clothilde et Charlotte et Ophélie
    pour ce dernier projet Chloé nous présente Pierrette Valium coussinologue de profession
    et son univers autour de la création d’un site très moelleux !

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option MU ?

    DESIGN GRAPHIQUE MUtimédia

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de supports de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia »
    sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 8
    Pierrette Valium coussinologue
    LE projet

    Céline Tavernelli a créée en janvier 2016 à Saint Raphaël, une boutique de confection
    et vente de coussins appelé «Pierrette Valium coussinologue».
    La créatrice mêle conseil et accompagnement, à la création de coussins.
    Ces derniers sont réalisés dans sa boutique/atelier, située dans le quartier historique de la ville.
    Elle crée des coussins fait main, chaque pièce est unique ou personnalisée,
    parfaitement adaptée aux besoins du client.
    Les prix varient entre 30 et 250€ pièce (le prix prenant en compte l’analyse de la demande, le conseil,
    le format, le tissu, le rembourrage, les boutons…)

    Elle propose deux types de créations :
    La pièce unique personnalisée, réalisée sur mesure.
    La série, thématique ex: frida kahlo, collection enfants… où chaque pièce reste cependant, unique.

    AXE et problématique

    Comment à travers la communication montrer la singularité de Pierrette Valium Coussinologue ?
    Le but majeur de la conception graphique va être de présenter l’état d’esprit et le travail
    de la coussinologue, entre conseil et accompagnement, et pièce unique.

    J’ai décidé de travailler dans un premier temps sur l’idée de rencontre avec la coussinologue,
    en mettant en avant la créatrice, ainsi que les différents aspects de son travail.
    Son concept étant indissociable de sa personne, l’utilisation d’un vocabulaire famillier,
    ainsi que la personnification de Pierrette Valium dans le siteweb, permet de tisser un lien de confiance,
    d’échange, en prévision d’une véritable discussion dans l’atelier, entre le commanditaire et la créatrice.

    Dans un second temps, j’ai choisi d’ériger la notion de découverte, que ce soit au service du concept,
    des produits, ou de la créatrice, en proposant une véritable entrée dans l’atelier.
    La présence de la créatrice apparaîtra au sein de la rédaction, de manière pédagogique,
    puisqu’elle viendra guider le navigateur, apportant explication et description.
    En naviguant sur le site-web, le client aura un regard intimiste, presque privilégié sur le lieu de création,
    grâce à une vue en flat-lay.
    Ce premier pas dans l’univers de la créatrice se verra ludique, puisque l’utilisateur découvrira peu a peu,
    d’objet en objet, l’univers de la coussinologue et ses créations.

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Ce projet est une véritable aventure pour la créatrice, qui à décidé de se reconvertir en montant sa propre entreprise, j’avais donc envie de me jeter à l’eau avec elle, de manière à lui apporter une véritable aide.
    De plus,

    sa profession et sa personnalité décalée sont
    une véritable source d’inspiration pour le graphisme,

    elle propose un  accompagnement réel en direct à ces clients, qui viennent la voir à la boutique, il y a pleins
    de termes sur lesquels jouer, comme le nom « Pierrette Valium coussinologue« , où encore l’héritage
    du savoir faire de la couture de sa grand mère
    , revalorisée à sa sauce de « coussinologue »,
    une vraie histoire à raconter, l’atelier se trouve dans le quartier historique de la ville où j’ai grandi,
    je connais donc bien le quartier, et le travail est original et de qualité, que demander de plus ?!

    Comment S’est passée la collaboration avec l’annonceur ?

    La collaboration avec Céline Tavernelli c’est très bien passée, j’ai vraiment dû m’immiscer dans son univers :
    la créatrice étant indissociable de sa profession, il a fallu jouer sur sa personnalité, ses créations.
    Je l’ai sollicitée tout au long du projet pour diverses informations, j’ai passé un peu de temps à la boutique avec elle, pour observer les créations et notamment, sa manière d’échanger avec la clientèle,
    les réactions des clients face au concept novateur… etc 

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    J’étais totalement focalisée sur la créatrice en terme d’inspiration !
    Comme je l’ai dit précédemment, sans elle, il n’y a pas de coussinologue !!!
    Je voulais également travailler un graphisme ludique, avec tout un vocabulaire adapté, je me suis inspirée d’artistes/graphistes comme Pierre di Sciullo et le collectif Grapus, surtout pour le choix d’une typographie aléatoire, à la main, qui apporte un côté personnel, ludique, décalé, original...
    Après il y’a surtout eu beaucoup beaucoup de veille informationnelle, pour définir la manière de présenter
    le siteweb. 

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    C’est reparti pour un an de plus à l’ESMA, en Mastère Design et stratégie digitale de manière à finaliser ma formation,
    avec une année plus concrète en terme de projets et de stages.

    Par la suite? Peut-être une rapide formation en développement pour accentuer mes connaissances
    des logiciels, où alors je m’envole balader à droite à gauche à l’étranger, entre les deux mon coeur balance. 

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Dès septembre je compte bien plancher sur les logiciels, me créer un véritable siteweb dans l’année pour proposer un portfolio en ligne, pourquoi pas répondre à deux trois plans pour des logos où autre, et surtout, trouver un stage chouette, quoi qu’il en soit, l’année risque de passer vite !

    Merci à Chloé, (IG, ici)

  • NANTES – Hall musique #k18 #designgraphique #mu #PS05

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique, après Nils, et Clothilde en Print nous découvrons
    en MU le projet de Charlotte et son site pour une enseigne de magasin de musique.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option MU ?

    DESIGN GRAPHIQUE MUtimédia

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication virtuels, dits « du multimédia »
    sites web, bornes interactives, habillages TV…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Web designer / Graphiste web

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 5
    LE HALL DE MUSIQUE
    LE projet

    Les magasins de musique sont des lieux où l’on peut voir, essayer et acheter des instruments
    de musique
    de toutes sortes. Ils peuvent se définir en tant que généralistes et proposer tous types
    d’instruments (vents, cordes, percussions, etc.) ou se spécialiser dans un domaine, ex : Guitare Village à Domont
    est spécialisé dans la vente de guitares).
    Ces magasins peuvent proposer également des services, tels que la réparation, la location,
    les cours de musique, et autre prestations.

    Il existe en France de nombreuses enseignes spécialisées en instruments de musique.
    Ils sont souvent situés en centre-ville pour les petites structures, ou en zone commerciale pour
    les gros magasins généralistes.

    Le Hall de Musique est une enseigne comprenant deux magasins de musique situés à Lorient et Quimper.
    Implanté depuis plus de 35 ans, le magasin de Quimper est le plus fréquenté des deux.
    Il propose à la vente toutes sortes d’instruments, ainsi que de la réparation de guitares et amplis. 

    Face à la petite taille du marché et la forte concurrence des vendeurs sur internet et leurs prix cassés, l’enseigne a vu sa fréquentation et son chiffre d’affaire diminuer de manière très forte.
    Pour pallier à ce problème, le magasin a souhaité fidéliser et attirer de nouveaux clients en générant
    plus de trafic sur son point de vente.

     Pour se faire connaître d’avantage et attirer une nouvelle clientèle afin de faire face à la concurrence d’internet, l’enseigne souhaiterait s’offrir une nouvelle identité visuelle propre car actuellement, son logo
    ainsi que son site internet ne reflètent pas assez ses valeurs, et ne sont pas assez marquants.
    Ils ne permettent pas aujourd’hui au magasin de se différencier suffisamment des autres enseignes,
    et renvoie une image assez vieillissante alors qu’elle est composée d’une équipe jeune et dynamique,
    et qu’elle propose des produits toujours renouvelés et à la pointe.

    AXE et problématique
    un lieu de passion
    Comment le Hall de Musique peut-il faire face à la concurrence alors qu’elle est perçue comme une entreprise à l’image vieillissante et dépassée ?
    Dans cet axe, j’ai voulu travailler sur une identité et un site internet marchand qui permettrait de profiter d’une expérience comme en magasin sur internet : le site devient le prolongement de la boutique, sans perdre les avantages d’un conseil personnalisé (messagerie instantanée), d’un choix plus précis (sons, matériaux, vidéos…) et d’outils virtuels et attractifs comme un accordeur de guitare.
    Pour conserver cette idée de magasin réel/virtuel, j’ai également mis l’accent sur l’humain :
    les employés sont omniprésents sur le site internet.
    De cette manière, les relations entre passionnés vendeurs/clients sont préservées.
    Visuellement, j’ai souhaité recréer l’ambiance du magasin (murs en bois, guitares accrochées au mur,
    photos intérieures du point de vente) pour pousser mon idée jusqu’au bout.
    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    J’ai choisi ce projet dans un premier temps car le domaine de la musique m’intéresse tout particulièrement
    et qu’il est très évocateur visuellement : il offre beaucoup de possibilités.
    Concernant le commanditaire je l’ai choisi car je connais bien ce magasin et ses employés, ce qui rendait
    ce projet plus réaliste à mes yeux.

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Le Hall de Musique n’a jamais eu l’intention d’investir dans leur communication…
    En revanche, ils ont suivi mon projet de près et m’ont encouragé dans mes choix créatifs qu’ils ont approuvés, bien que ce projet restera 100% fictif.

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Pour mes différents axes, je me suis inspirée des sites internet des grandes marques d’instruments
    de musique, ainsi que de sites évènementiels musicaux :
    le clip «Do I wanna know» du groupe Arctic Monkeys par David Wilson,
    Earthworks de Semiconductor – une installation immersive qui transforme les sons du mouvement
    de la planète en vibrations visuelles psychédéliques,
    Stephen McCarty – designer qui a imaginé la lecture visuelle en réduisant les informations sous forme
    de pictogrammes, le Studio 360, Angelico Guitars…

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    Actuellement, pour clôturer mon BTS je fais un stage de fin d’études jusqu’a fin septembre chez SAGA COSMETICS au service communication qui me plaît beaucoup et ou j’apprends plein de choses
    (community management, stratégie de communication, évènementiel, vidéo, photo, graphisme print et web, motion design…). 

    En même temps je continue mon activité de community manager pour la société Sportsoluce que j’exerce depuis 1 an. 

    Par la suite j’aimerais trouver un emploi dans le secteur de la communication en général, c’est un domaine
    qui me plaît beaucoup et qui s’est révélé à moi pendant ce stage.
    Je souhaite également continuer le graphisme.

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Mon avenir professionnel !

    Merci à Charlotte, découvre son site et ses créations particulièrements intéressantes.

  • NANTES – Beware! #k18 #DESIGNGRAPHIQUE #PRINT #PS04

    J’ai préparé une série d’articles de Montpellier à Nantes en passant par Toulouse.
    Je te propose de découvrir quelques uns des projets professionnels
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors de leur oral de BTS.

    En Design Graphique Print, après Nils, c’est au tour de Clothilde et son projet d’édition.

    Mais avant, qu’est-ce-que le design graphique option print ?

    DESIGN GRAPHIQUE PRINT

    Le BTS Design Graphique apporte tous les outils nécessaires pour apprendre à travailler sur tous types
    de support de communication, coordonner les étapes de réalisation d’un produit de design graphique
    ou d’une identité visuelle, à partir d’une commande.

    Création graphique sur des supports de communication traditionnels, dits « du print »
    affiches, brochures, signalétique, packaging…

    Le BTS offre de multiples possibilités, un large panel de carrières :
    Designer graphique, Infographiste, Maquettiste, Directeur artistique,
    Illustrateur graphiste, Chef de projet, Graphiste freelance, Graphiste print…

    Les deux années d’études du BTS Design Graphique se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences et de montrer leurs capacités à s’investir
    dans un projet global tout en étant à l’écoute de leur client.

    projet de synthèse, DESIGN GRAPHIQUE série 4
    Beware!
    Présentation du projet et sa problématique

    Depuis quelques années la tendance dans le domaine éditorial est de passer d’un format imprimé
    à un format web.
    En effet, de nombreux magazines print ont trouvé des avantages forts sur le web, comme un coût moins
    onéreux, un accès immédiat à leurs nombreux articles ainsi qu’un lien fort avec les réseaux sociaux.
    Les enjeux de cette mouvance se trouvent également dans l’avènement du web et des nouvelles technologies,
    le maître-mot est l’épuration, la dématérialisation.
    On cherche à réduire les formats originels quitte à leur faire perdre leur enveloppe physique.
    Cette mouvance permet l’efficacité, l’immédiateté qui est au coeur de notre société actuelle
    de consommation.

    Néanmoins afin de contrer cette tendance et de se démarquer considérablement, Beware! webzine en ligne français souhaite s’affranchir des idées préconçues et de se tourner dans l’autre direction : le print.
    Pour ce projet, Beware!, défricheur de talents dans les domaines qu’ils englobent (photographie, mode, graphisme ou encore musique) souhaite étendre son champ d’action.
    Ainsi, il voudrait revenir à l’objet même du magazine qu’il traitait jusque-là en ligne.
    Il s’agirait d’une création d’un mook semestriel.
    Le mook permettrait à Beware! de tirer les avantages du livre et du magazine.

    Pour ce faire, Taschen, une maison d’édition allemande connue pour ses grands écarts,
    souhaite relever le défi de la conception de ce mook inédit et innovant.
    Cette affiliation à une maison d’édition connue, permettrait au concept d’être aussi novateur
    qu’étonnant, alliant les découvertes journalistiques de Beware! au savoir faire éditorial de Taschen.

    Beware! ne s’affranchira pas totalement du web puisqu’il conservera son support numérique,
    tirant ainsi le meilleur des deux et les avantages de ses deux supports : au lieu de les opposer, il les réunira.

    L’objectif du commanditaire est de créer un lien fort entre le web et le print à travers
    un mook innovant et ambitieux.

    Traduire la qualité de Taschen et la fraîcheur de Beware! en une production éditoriale
    vivante, dynamique et unique.

    Créer un univers de qualité
    autour des domaines du web et du print.

    sobriété/élégance – rythme/asymétrie

    Dans tous les sens, ici il s’agissait de créer une interaction entre le lecteur et le mook.
    Reprendre des idées d’immédiateté du web : les signets, les QR code etc.
    Interagir avec la plateforme web, créer du lien et un passage rapide et efficace.

    Un concept innovant et unique, à collectionner, à allier avec un support web immédiat et efficace !
    L’actualité de la pop culture à transporter soit dans son sac, soit dans sa poche !

    La maquette choisie connote aussi bien le sérieux éditorial que la sobriété et l’élégance de Beware! Tout en restant contemporain, le contenu éditorial va venir illustrer au mieux le sérieux du mook.
    Je n’ai pas non plus désiré m’éloigner de la sobriété et la finesse de la composition de la page internet du webzine.

    Pour la couverture, on reste dans de la sobriété tandis que l’image de couverture reste attrayante et sur le côté, un papier relie en un dos carré collé l’ouvrage.

    Le format est tout aussi pratique, qu’élégant, tout en longueur il est agréable et spacieux.
    Les marges laissent la place à un blanc de tête imposant, laissant respirer la mise en page et permettant de mettre en place des éléments de repères comme de la pagination ou des titres de rubriques par exemple.

    La Museo Slab est une mécane conçue Jos Buivenga.
    Les mécanes vont renvoyer une dimension artistique et intellectuelle. Teintée musicalement puisqu’affiliée à des labels de Jazz, elle fait écho à l’univers du mook. Ses empattement larges et carrés et son peu de contraste entre les pleins et les déliés permettent une lecture agréable.
    Ainsi au milieu d’une production élégante et convenue, la mécane vient briser certains codes et donner un aspect original.

    Pour ma feuille de style j’ai conservé la Museo Slab et également la Gotham pour les titres ou encore les mises en exergue.
    Cette dernière va être impactante et permettre une compréhension rapide.

    Un bandeau est greffé au sommaire, il permet de créer un lien tactile supplémentaire avec le web.

    Dans le sommaire on retrouve les QR code correspondant aux articles.
    Les dossiers commencent par une page type amenant le lecteur à choisir le type d’article ou de lecture qu’il souhaite consulter.

    Les rubriques se distinguent par un code couleur actuel, elles peuvent varier selon l’iconographie proposée.

    Enfin, la mise en page est rythmée et asymétrique.

    Loin d’être un ennemi du support, ce mook semestriel viendra compléter le tout.
    Il est efficace, sérieux, fiable et à la fois contemporain.
    Il donne un accès au web grâce aux nombreux QR code et permet de ramener par ses nombreux procédés éditoriaux la valeur de l’imprimé, avec tout son côté tangible.

    Planches de présentation de la maquette (lien)

    interview
    Pourquoi avoir choisit ce projet ?

    Je voulais à tout prix me lancer dans un projet d’édition, surtout pour le projet de synthèse
    qui est LE projet de la deuxième année de BTS.
    Je me destine au monde de l’édition plus tard et si mon stage m’a conforté dans cette idée
    je voulais voir si j’étais capable de mener un projet à bien, de A à Z, si j’y prendrais du plaisir,
    si cela me correspondais vraiment.

    Par ailleurs, je ne voulais pas me lancer dans des contraintes déjà vues ou faciles, du coup, je suis allée
    à l’inverse de la tendance actuelle, de ce qui se voit aujourd’hui, c’est à dire de passer du print au web.
    Je me suis lancée un défi : transformer un webzine en revue semestrielle papier ! 

    Comment S’est passé la collaboration avec l’annonceur ?

    Je n’ai eu aucun contact avec l’annonceur car il s’agissait d’un projet fictif.
    Néanmoins, je les ai contacté pour leur parler du projet, mais ils n’ont jamais répondu.

    QUELleS ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Je me suis inspirée de nombreux magazines, book ou de revues existantes.
    Comme la revue 21 qui possède un contenu merveilleux et très agréable du point de vue éditorial.
    Une source d’inspiration indéniable puisque ce mook semestriel est le tout premier en France,
    qu’il s’affranchit de l’invasion de la publicité et qui offre un objet éditorial pur.
    Je me suis aussi inspirée des magazines Etapesl’Éléphant, le Nez ou même le journal le 1
    pour son côté dépliant pratique et innovant.

    Pour certaines maquettes je me suis intéressée au travail de Alexey Brodovitch pour ses  maquettes du Harper’s Bazaar magazine. Un travail qui mêle symétrie des textes avec les images
    en jouant sur la juxtaposition des blocs de textes les uns sur les autres.

    J’ai également trouvé de l’inspiration auprès de Violaine et Jeremy, des graphistes qui ont crée
    de nombreux documents éditoriaux d’une façon très originale et libre tout en restant
    dans les contraintes posées par leurs commanditaires.

    PEUX-TU NOUS PRÉSENTER TON AXE ET SA PROBLÉMATIQUE ?

    Comment Beware! né du web peut-il conquérir un nouveau lectorat au format print
    alors que la tendance est jusque-là la migration vers le web ?

    Aujourd’hui après l’obtention de ton BTS,
    comment envisages-tu la suite ?

    J’ai été prise en licence professionnelle en édition à Rennes 2 mais aussi au DSAA de Chaumont.
    J’ai choisi la licence professionnelle afin de renforcer mes acquis et mes compétences
    dans le domaine de l’édition et je pense retenter de nouveau le DSAA de Chaumont
    après l’année de licence afin de toucher à nouveau à tous les champs du Design Graphique.

    As-tu des projets personnels pour les mois à venir ?

    Nourrir mon Behance pendant l’été en reprenant des projets faits en cours.
    J’ai également un projet de refonte de la communication visuelle d’un clown (Gary Circus)
    avec Maud, une amie de ma classe en BTS, et cela prend beaucoup de temps !

    Merci à Clotilde.