• MONTPELLIER – Cohabition intergénérationnelle #K20 #DESIGNDESPACE

    Je te propose de découvrir quelques-uns des projets professionnels pour cette année 2020
    que nos étudiants ont réalisé et présenté lors des oraux de fin d’année en Bachelor.

    Je commence avec Julie en Design d’Espace et son projet de foyer multi-générationnel.

    Mais avant, qu’est-ce que le design d’espace ?

     

    DESIGN D’ESPACE

    Le Bachelor en Design d’Espace forme des concepteurs d’espaces.
    Apprendre à concevoir des réalisations pérennes ou éphémères,
    aménager des lieux de vie intérieurs comme extérieurs, privés comme publics.
    Une formation, à la fois artistique et technique, qui pourra ensuite ouvrir les portes de l’architecture.

    Les étudiants qui choisissent cette voie, sont entre autres, formés aux métiers
    de l’aménagement de l’espace, de l’architecture, des techniques de construction et de la scénographie

    Les deux années d’études du BTS Design d’Espace se concluent par le passage de l’examen.
    Les étudiants réalisent un projet professionnel, qu’ils devront présenter lors d’un oral à l’examen.
    Ce projet permet de mettre en pratique leurs compétences
    et de montrer leurs capacités à s’investir dans un programme de design d’espace.

    PROJET DE SYNTHÈSE DESIGN D’ESPACE
    LA COHABITATION MULTIGÉNÉRATIONNELLE
    PRÉSENTATION

    Avec l’augmentation de la population et de l’espérance de vie, aujourd’hui nous commençons à faire face à des problèmes démographiques et socio-économiques.
    Face à ces nouveaux enjeux sociétaux des avantages dans la cohabitation multigénérationnelle
    se présentent. Ce mode de vie ancré dans la culture japonaise permet de resserrer les liens familiaux
    tout en ayant un avantage économique mais surtout de lutter contre l’isolement des personnes âgées.

    Le foyer est au cœur de la vie de famille, c’est là que les liens familiaux se forgent et évoluent.
    Cependant, cela présente quelques inconvénients… dans les foyers multigénérationnels, vivre ensemble quotidiennement peut parfois être contraignant et des tensions peuvent émerger entre les habitants.

    Le projet s’ancre dans ce contexte et ces contraintes.
    Le foyer se compose des grands-parents, de leur fille et de son conjoint, ainsi que de 2 enfants,
    dont un né d’une précédente union.
    La famille acquiert une maison située à Perpignan, dans le sud de la France, dans un quartier populaire 
    et multiculturel de la ville, le bas Vernet.
    Bien qu’il possède un attrait peu valorisant, il reste un quartier dynamique avec des flux importants
    et une affluence conséquente au vu des nombreuses écoles, commerces, espaces verts et lieux
    de pratiques sportives.

    En ce qui concerne les flux, le quartier est bien desservi par les transports en commun.
    La maison du 19e, se compose de deux étages, une terrasse au premier ainsi qu’une cour extérieure entourée de cabanons.
    A l’intérieur on y trouve de multiples pièces en enfilade, la maison est particulièrement sombre…

     

    ATTENTES

    Les clients sont amateurs de loisirs en plein air, par conséquent, c’est un point important à prendre en compte dans la rénovation de leur bien.
    Ils apprécient les grands espaces et aiment passer du temps ensemble.
    La maison étant grande, ils souhaiteraient que chacun ait son espace intime ; le rez-de-chaussée sera réservé aux grands-parents, le premier et deuxième étage avec son espace de vie ouvert, deux chambres et une suite parentale sera pour le reste de la famille. 

    L’objectif principal de la rénovation est d’amener de la luminosité dans la maison et de créer des espaces bien départagés pour ainsi favoriser la qualité de vie de toute la famille.

    PROJET 
    CRÉER DU LIEN et de l’espace ENTRE les habitants 

    Comment exprimer la proximité des liens familiaux pour un foyer multigénérationnelle, en partie recomposé,
    à l’aide de la verticalité et de la lumière ?

    J’ai axé ma réflexion sur les mots lien, partage et mouvement.
    Une identité a été attribuée pour créer une homogénéité, son but est de rassembler les habitants
    et par conséquent cette famille.
    Elle se traduit par de longs poteaux qui accentuent la notion de lien et nous permet d’apprécier les volumes 
    de la maison. Cette intervention minimaliste a pour but d’apporter de la modernité à l’édifice sans
    pour autant dénaturer le quartier avec une approche trop contemporaine.

    La maison nous permet de jouer avec la verticalité, ce qui rend la structure plus aérienne.
    On jongle avec les pleins et les vides, la structure est allégée et nous permet de créer des liens entre
    les différents étages de la maison.
    Par précaution, le rez-de-chaussée réservé aux grands-parents, a été pensé aux normes PMR.
    La maison était très sombre, c’est pourquoi un patio intérieur entièrement vitré a été créé.
    Non seulement, il amène de la lumière mais il permet de créer un lien intérieur/extérieur et également
    un lien entre les étages.

    Les 1er et 2ème étages sont attribués au reste de la famille.
    Comme au rez-de-chaussée, on ouvre et on optimise l’espace, on créer de grands espaces de partage.
    A l’intérieur de l’édifice, on garde la même charte graphique ; les poteaux nous aident à définir les espaces tout en laissant passer la lumière.

    Le patio communique avec les étages. Une balustrade est installée, elle donne une impression de légèreté
    et étend la pièce.
    La dalle du 2e étage a été percée afin d’amener la lumière dans la pièce de vie.
    Les poteaux montent du 1er au 2e étage, ils accentuent le sentiment de hauteur, mais par la suite
    ils seront recouverts par un rideau végétal qui aura pour but d’apaiser les habitants et les tensions.
    De plus, ils créent une impression de mouvement cinétique lors du passage des gens.

    Les extérieurs sont présents sur chaque étage, ce qui permet aux habitants d’avoir chacun leur espace
    de tranquillité
    . Les terrasses disposent de panneaux coulissants ajourés, ils permettent aux habitants
    de diriger l’ombre et la lumière très présente dans cette région. Ils peuvent ainsi profiter de l’extérieur
    à toute heure
    de la journée en étant protégés.

    Afin d’accéder aux terrasses des passerelles ont été installées, elles accentuent le sentiment de légèreté donné au bâtiment. La passerelle du 2e étage est faite de verre pour que la lumière puisse circuler
    au maximum dans la pièce de vie du 1er étage.
    Au rez-de-chaussée les habitants peuvent se réunir et profiter de leur extérieur en étant abrité par les toits.
    C’est un lieu où ils pourront se réunir et partager du bon temps.

    INTERVIEW
    POURQUOI AVOIR CHOISI CE PROJET ?

    Dans mon enfance, j’ai passé beaucoup de temps chez mes grands-parents.
    Cette maison du 19e siècle m’a toujours inspiré, depuis petite, je suis fascinée par les volumes et le dessin.
    Mes grands-parents vieillissants, ils avaient pour projet de réaménager le rez-de-chaussée.
    Je me suis inspirée de cette demande pour valoriser cette maison.

    Ce projet était fictif. Cependant en observant mes grands-parents, j’ai pu constater que pour eux
    une maison de plain-pied avec des aménagements spéciaux pourraient leur rendre la vie plus facile
    et moins contraignante.

    Je me suis également renseignée auprès d’un ami qui vit avec ses parents et son arrière-grand-mère, pour identifier les contraintes que peuvent avoir les familles multigénérationnelles.

     

    QUELLES ONT ÉTÉ TES SOURCES D’INSPIRATIONS ?

    Pour ce projet, je me suis inspirée du Musée Soulage et de sa façon de jouer avec les volumes.
    De House in Muko de Fujiwara Muro qui par la fragmentation de son architecture a su la rendre aérienne
    et légère.
    Et enfin de l’Asakusa Culture Tourist Information Center de Kengo Kuma qui a su m’inspirer dans sa façon
    de travailler la lumière.

    POURQUOI AVOIR CHOISI DES ÉTUDES DE DESIGN D’ESPACE ?

    Depuis petite, je suis passionnée par le dessin et je me suis très vite impliquée dans la représentation
    des espaces et leur modification.
    J’ai très vite su que l’architecture pouvait m’intéresser. J’ai intégré le BAC STI2D (Sciences Techniques de l’Ingénieur et du Développement Durable) où j’ai pris la spécialisation Architecture et Construction.
    Ce BAC m’a permis de comprendre les matériaux et d’être sensibilisée aux matériaux durables comme le bois. C’est donc grâce à une passion d’enfance et force de persévérance que je me suis dirigée vers
    le Design d’Espace.

     

    QUELLES compétences as-tu acquis au cours de tes études ?

    Mes études m’ont appris beaucoup de choses !
    J’ai découvert une autre façon de penser, et d’autres façons de s’exprimer (photo / son / image / sculpture
    et autres médiums).
    L’expression plastique m’a beaucoup apporté, elle m’a permis d’exprimer mes émotions par des moyens physiques. C’est très libérateur et cela m’a permis de mieux me connaître et d’extérioriser certaines choses.
    C’est aussi là que j’ai le plus progressé en dessin, j’ai découvert différents outils et je sais maintenant
    que je ne peux pas me passer de mon stylo. Il me permet de faire des traits fins et vibrants, ce qui caractérise mon écriture graphique.

    A force de découvertes et de recherches dans mon travail
    j’ai réussi à trouver mon style.

    Le style est pour moi une continuité de nous-même, il me définit et me ressemble.
    Mon univers se caractérise par la légèreté, l’organique et un travail très axé sur l’enveloppe / double peau – pour moi cette approche est très précieuse, personnelle, elle protège de tout.
    J’utilise aussi souvent le bois dans mes projets, ce matériau robuste peut se montrer plus délicat
    et peut-être utilisé plus subtilement, c’est ce qui me plaît.

    J’ai aussi appris à valoriser mon travail en exploitant mes qualités mais aussi grâce aux différents matières complémentaires comme le dessin, les logiciels de mise en situation et la mise en page de mes projets.

    pour toi, quels sont les avantages et inconvénients
    du métier de designer ?

    L’avantage est que l’on ne s’ennuie jamais !
    Tous les projets sont différents et notre travail aborde l’architecture au sens large
    : architecture intérieure et extérieure/ urbanisme / scénographie / archi éphémère… et le mobilier.
    Différentes demandes, différents styles, différentes envies… C’est un travail varié où chacun peut trouver
    sa place et l’exprimer de multiples façons.

    Ce métier nous oblige à nourrir notre créativité et nous renouveler pour être novateur et force de propositions.
    Mais comme partout, la perfection n’existe pas c’est un métier très exigeant qui demande beaucoup de temps et de rigueur !
    Comme tous les métiers créatifs, il peut être envahissant dans notre vie quotidienne… il nous apprend à être organisés pour ne pas être dépassé !

     

    Quelle est la suite après ton Bachelor ?

    L’année prochaine, je poursuis ma scolarité en Mastère Design d’Espace à l’Esma Montpellier.
    Pour ce qui est de la suite, je ne sais pas encore… Le design d’espace est une discipline qui nous permet
    de faire beaucoup de choses. Cependant l’architecture éphémère et événementielle m’intrigue.
    J’ai l’impression que dans ce type d’architecture une approche plus philosophique peut être introduite.

    L’architecture éphémère a une approche
    plus poétique et subtile.

    Je m’intéresse également au travail In Situ ; j’accorde une importance particulière à m’inspirer
    de l’environnement qui entoure les projets et les rend si uniques.
    L’architecture événementielle me permettrait de travailler l’In Situ mais aussi l’architecture Signal,
    ces types d’architectures ont une approche particulière : impactante et poétique.

     

    AS-TU DES PROJETS PERSONNELS et pro À VENIR ?

    En ce moment, je m’intéresse à l’origami, je crée des formes qui peuvent influencer mon travail
    et développer ma créativité.
    J’essaie de travailler la matière, avec le bois et plus particulièrement des bâtonnets, je réalise des volumes
    ou des objets inspirés de Tadashi Kawamata, un plasticien Japonais extraordinaire.
    Je continue de dessiner les architectures / objets / sculptures et installations qui m’inspirent dans un carnet pour toujours les avoir à disposition.

    Pour ce qui est des projets professionnels j’ai récemment reçu une demande pour créer un garde-corps végétalisé. Comme tout projet, il a commencé par un entretien pour déterminer les goûts, les envies du client.
    Comment envisage-t-il ce mur ? Décoratif, avec des plantes que l’on arrose peu et qui cache la vue,
    ou interactif, avec un potager vertical et des panneaux coulissants.

    M’y connaissant peu dans ce domaine, et oui beaucoup de plantes sont mortes par ma faute…
    il est évident que des recherches vont être plus que nécessaires ! Mais j’ai une source sûre : ma mamie !!!

    Ce que je vais proposer ? Il est encore trop tôt pour détailler mes idées. Mais suite à l’entretien,
    je vais sûrement partir sur un mur en bi-matière, bois et fer, et sur une structure irrégulière comprenant
    des jardinières et des plantes grimpantes.

     

    Merci Julie pour ce projet ouvert sur la famille et la lumière ^^

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE #MOTIONDESIGN #2019

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Mastère Motion Design, qui en 3ème année effectuent un stage
    de 6 mois en entreprise (agence, studio, entreprise…)

    Pour cette saison 2019, j’ai demandé à Jenyfer de te parler de son expérience ! 
    Une étudiante avec une belle dynamique créative: expérimentale, graphique et technique.
    Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…

     

    PEUX TU TE PRÉSENTER ?

    Je m’appelle Jenyfer, j’ai 22 ans et je fais partie de la promo 2019 en Motion Design de l’ESMA.
    C’est à la sortie de mon bac L spécialité musique que je me suis dirigée vers une MANAA dans l’optique
    de m’orienter par la suite en DMA cinéma d’animation.
    En fin d’année je me suis finalement dirigée vers un BTS Design Graphique en médias numériques à Angoulême.
    C’est durant ma deuxième année de BTS que j’ai choisi de m’orienter vers le Motion Design.

     

    DANS QUEL TYPE DE STRUCTURE S’EST DÉROULÉ TON STAGE ?
    POURQUOI CE CHOIX ?

    Mon stage s’est déroulé à W2P Production durant 6 mois. Une société de production audiovisuelle
    qui propose :
    pub tv et digitales, brand content, motion design, films corporate, documentaires.
    J’ai choisi cette structure pour la qualité de leurs productions en Motion Design mais également pour les locaux
    et l’ambiance de travail.

     

    TROIS MOTS POUR DÉFINIR TON STAGE

    Bienveillance
    Passion
    Enthousiasme

     

    COMMENT T’ES TU INTÉGRÉE À L’ÉQUIPE
    ET COMMENT S’EST PASSÉE LA COLLABORATION ?

    J’ai découvert chez W2P un environnement de travail sain où l’on se sent rapidement à l’aise
    et où on prend plaisir à s’y rendre tous les matins.
    Je me suis très vite sentie intégrée et utile car dès mon arrivée j’ai pu travailler sur un gros projet et collaborer avec d’autres motion designers freelances.
    Même lorsque le rythme de travail devient effréné, la cohésion, l’écoute et la passion de l’équipe
    en leur travail rend l’expérience vraiment stimulante.

    Ce sont ces moments-là qui me rappellent ce pour quoi j’aime ce métier.

     

    QUELLE A ÉTÉ TA MISSION ?

    Tout au long du stage j’ai assisté le Motion Designer à la DA et à l’animation.
    W2P m’a accordé beaucoup d’autonomie à ce niveau-là.

    J’étais force de proposition et pas seulement exécutante.

     
    COMMENT SE SONT ORGANISÉES TES SEMAINES ? 

    Je n’avais pas de semaine type, chaque semaine étant différente.
    Chaque début de matinée et d’après-midi nous regardions le planning sur le google drive pour être toujours aux faits des changements.

     

    QUEL A ÉTÉ TON PLUS GRAND DÉFI ? 
    ET QUELLE COMPÉTENCE T’A-T-IL PERMIS D’ACQUÉRIR ?

    Je dirais que mon plus grand défi a été à mon arrivée.
    J’ai pris en cours de route un projet très conséquent, un film de 14 minutes pour le Pic du Midi,
    entièrement en Motion Design.
    J’ai eu directement des responsabilités au niveau de la DA et de l’animation.
    J’ai dû animer toute une partie qui avait déjà été commencée par un autre Motion Designer,
    ce qui n’est pas évident.

    UN MOMENT ? QUEL PROJET RETIENS TU ?

    Le projet pour Radio France dont la demande était une affiche et un film de 1’30 en Motion Design.
    Durant ce projet j’ai fait une proposition d’affiche qui a été sélectionnée par le client et qui de ce fait
    a déterminé la DA du Motion Design.
    C’est toujours gratifiant et valorisant, en tant que stagiaire, de voir son travail approuvé par le client.

    TON STAGE T’A-T-IL CONFORTÉ DANS TON CHOIX PROFESSIONNEL ?

    Totalement !

     

    CAFÉ OU PHOTOCOPIEUSE ?
    CRAYON OU ORDINATEUR ?
    FACEBOOK OU INSTAGRAM ?

    Café

    Ordinateur !

    Même si ma présence sur instagram est toute récente, je le choisirai sans hésitation.
    Il est beaucoup plus adapté à notre milieu qu’est l’image et permet d’être plus visible et accessible.
    Un très bon réseau pour se créer une vitrine et être en veille graphique permanente.

     
    UN PETIT MOT POUR LES FUTURS ÉTUDIANTS EN DG ?!

    Je leur dirais que ces 8 mois de formation sont éprouvants mais que ça en vaut la peine !

    Arrivée aux termes de cette formation,
    le bilan est pour ma part très positif.

    On en ressort avec un bon bagage technique et artistique pour débuter dans le milieu professionnel.

     

    AS TU DES PROJETS PROFESSIONNELS ?

    J’aimerais m’installer en tant que freelance pour avoir la liberté de travailler où je le souhaite et ne pas avoir d’attache.

    ET PERSONNELS ?

    Avoir un pied à terre à Toulouse pour vivre 6 mois en France
    et le reste de l’année à l’étranger.

     

    OÙ POUVONS NOUS VOIR TON TRAVAIL ?

    Sur Vimeo, instagram et sur mon portfolio en ligne.
    Le mieux est de me suivre sur instagram, il est encore tout récent mais je vais faire de mon mieux
    pour l’alimenter régulièrement.

    PEUX TU NOUS FAIRE PARTAGER TON UNIVERS, TES INSPIRATIONS ?

    En ce moment je suis particulièrement ces personnes là :
    Romain Loubersanes
    Megan Palero
    Liron Ashkenazi-Eldar
    Nuriabojn
    Markus Magnusson

     

    Merci Jenyfer, bienvenue dans le monde professionnel et rdv sur IG pour partager tes projets et voyages !

  • FEEDBACK <3 DE VILLE EN LUMIÈRE #2019

    Il était une fois la ville de Montpellier.
    Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…

    Cette année encore, les Mastères Design et Stratégie Digitale de l’Esma ont dévoilé
    leur talent et leur créativité à la 6e édition des illuminations de cœur de ville en lumières.

    La ville a proposé à nos étudiants un lieu dédié à la création et libre expression : L’Agora.
    Situé au cœur de Montpellier, c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques
    et aujourd’hui cité internationale de la danse.

     

    LES ÉTUDIANTS NOUS FONT RÊVER

    Le thème choisi cette année par nos étudiants était la poursuite d’un rêve éveillé…
    Le concept, que le bâtiment rencontre l’humain et rêve grâce à la musique du groupe Skeleton band ,
    ceux-ci le conduiront vers des univers oniriques.
    Cet univers a permis une grande ouverture de création à chacun des groupes, avec un retour en enfance,
    une vision féerique et joueuse.

    En deux mois les étudiants ont apprivoisé et appris le logiciel After effect, écrit un scénario commun,
    créé et réalisé chaque tableau en groupe.
    Le tout dans la bonne humeur et le soutien collectif !
    Quelle fierté de voir leur projet sur cette façade de plusieurs mètres carrés !

    C’est une équipe, fatiguée mais avec des paillettes dans les yeux, qui attend la première vague
    de spectateurs… e
    t comme chaque année, les applaudissements sont au rendez-vous !!!

    DES CENTAINES D’ETOILES DANS LES YEUX

    Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions auprès du public :

    « Belle harmonie, une certaine finesse entre la musique et les images.
    Je suis émerveillé par le travail des étudiants. »
    Laurent

    « Je suis impressionnée de voir la progression artistique de mes amis depuis leur Manaa jusqu’à aujourd’hui !
    Dans la masse, je suis arrivée à les reconnaître individuellement, chacun a son écriture
    et pourtant l’ensemble est cohérent.
    Je pense avoir été une belle source d’imagination pour mes amis Elise et Benji !!! »
    Emma Perrier

    « Une écriture graphique rarement poussée à ce stade et une très belle gestion de la couleur.
    Le bâtiment, le graphisme, la musique… tout est cohérent. Une belle cohésion ! »
    Mme Teisseidre

     

    Et ceux des Mastères : 

    Mes yeux pétillent, mon cœur explose !!!

    Naïs

    « C’est gratifiant et surtout concret… Je regarde le public, ses réactions.
    C’est très agréable de voir les émotions que l’on peut procurer ! »
    Clarisse

    « J’ai presque la larme à l’œil. Ce projet a été très dur…  mais que c’est beau ! »
    Pauline

    « Je ne me rend même pas compte que c’est nous qui avons fait ça !
    Je suis très fier de nous !!! »
    Priscillia

    « Le sang, la famille, Boubou tu pèses !!! »
    Claire, Anna, Maelle, Jade

    Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016 – 2017 2018

  • REVOLUTIONNE TON 8 MARS !

    Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes.

    En 1977 les Nations Unies officialisent la Journée Internationale des Femmes.
    Son origine se trouve dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle,
    pour de meilleures conditions de travail, l’égalité entre les hommes et les femmes et le droit de vote.

    C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan
    sur la situation des femmes… Celle-ci est aujourd’hui plus que d’actualité.
    Nous n’avons jamais été aussi près d’une révolution féministe.

    CONCOURS POCKETS FILMS

    La Ville de Montpellier, engagée en faveur des droits des femmes, organise depuis 4 ans le concours
    « Révolutionne ton 8 mars ! ».

    Pocket Film est un court-métrage, de 3 mn., tourné avec un smartphone ou une tablette, qui met en scène
    des propositions pouvant faire avancer l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

    Par groupes, les étudiants de Mastère Design & Stratégie Digitale, encadrés par Isabelle Molina
    et Catherine Jean, ont proposé leur court-métrage.
    Le vendredi 8 mars 2019, le court- métrage de Jade Alary et d’Olivia Turbeaux a reçu
    le 1er prix de la catégorie Pocket Film 16-25 ans !

    Un prix d’une valeur de 1500€ leur a été remis. De plus les gagnants sont diffusés sur le site
    de la Ville de Montpellier ainsi que dans les cinémas partenaires.

    nos révolutionnaires

    Félicitations encore et encore pour votre travail et votre réussite !
    Quel effet ce 1er prix ?

    Nous ne réalisons pas encore !!! Nous sommes heureuses de voir que des événements tels que celui-ci nourrissent le débat et peuvent faire prendre conscience aux gens des inégalités qui persistent
    entre les femmes et les hommes.

    Nous sommes très fières d’avoir participé à cette cause !

    Quel message voulez vous faire passer aux jeunes femmes ?
    Qu’il faut continuer à se battre pour nos droits et notre liberté ainsi que pour une inégalité totale
    des chances et des opportunités.

    Ce premier pas vous donne-t-il envie de poursuivre votre engagement féministe ?
    Bien sur, mais même sans ce prix nous continuons à nous engager pour cette cause.
    Il ne faudrait pas qu’il n’y est que la journée du 8 mars pour montrer notre engagement,
    c’est une cause qu’il faut défendre chaque jour au quotidien.

    Lire aussi >

    L’interview Insta de Jade et Mademoiselle Coquette

    Le podcast le Chant du Design x Indie Bitches Gang autour du Fanzine féminin de Youngblood.

  • feedback <3 de ville en lumière #2018

    Il était une fois la ville de Montpellier.
    Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…

    Cette année encore, les Mastères Design et Stratégie Digitale de l’Esma ont dévoilé
    leur talent et leur créativité à la 5e édition des illuminations de cœur de ville en lumières.

    La ville a proposé à nos étudiants un lieu dédié à la création et libre expression : L’Agora.
    Situé au cœur de Montpellier, c’est un bâtiment classé à l’inventaire des monuments historiques
    et aujourd’hui cité internationale de la danse.

     

    Les étudiants nous plongent dans le passé et le présent

    Leur animation narrative est basée sur le voyage historique du bâtiment, de 1357 à aujourd’hui.
    De la création du site le couvent des Ursulines en 1357,
    à la révolution en 1789, où il devient bien national et une prison pour femme.
    1ère Guerre Mondiale, le lieu est à l’abandon puis devient un immeuble militaire.
    Puis en 1991, il est classé à l’Inventaire des monuments historiques.
    En 2010, l’Agora, lieu de fête et de joie, la cité internationale de la danse voit le jour.

    Le soir de la première les émotions sont multiples, les Mastères sont fiers et ont peur…
    Ils ne savent pas à quoi s’attendre… l’aboutissement de trois mois de travail va s’exposer sur trois jours.
    C’est une équipe forte et soudée, par les challenges que représentent cette évènement,
    qui attend la première vague de spectateurs.
    Les applaudissements sont au rendez-vous !!!

     

     

     

    Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions auprès des différentes sections de l’école :
    « Narration visuelle de l’histoire du bâtiment très enlevée, belle réussite, bravo à tous ! »
    « Un travail réellement impressionnant ! »
    « J’ai trouvé très intéressant qu’il y ait du fond derrière cette animation, très réussie ! »
    « Une dynamique visuelle et sonore. J’ai adoré ! »
    « Encore !!! »

    Et ceux des Mastères : 
    « Au centre de la foule, écouter les commentaires du public et ses applaudissements
    a été un des moment le plus fort de cette expérience »
    « Une très bonne expérience, montrer son travail à près de 200.000 visiteurs… c’est fabuleux ! »

     

     

    Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016 et 2017

  • COMMENT S’EST PASSÉ TON STAGE EN MOTION DESIGN #k18

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
    de 6 mois en entreprise (agence, studio, free-lance…) qui est un des éléments pour valider leur année.

    Pour cette saison 2018, j’ai demandé à Jessica (IG) de parler de son expérience !
    Elle revient sur son parcours, son stage et ses influences…

    Peux tu te présenter ?

    Je me présente Jessica, j’ai 22 ans, je fais partie de la promo Motion Design 2018 à l’ESMA  de Toulouse.
    Avant d’intégrer cette année, j’ai commencé par une école préparatoire aux Beaux-Arts à Castres
    où j’ai pu apprendre la peinture, sculpture, dessin, … cette prépa m’a préparée aux concours.
    J’ai été reçue en 1ére année Art aux beaux-arts de Tarbes.
    J’ai pu m’épanouir mais je souhaitais me diriger vers le graphisme.
    J’ai alors changé d’école en intégrant les Beaux-Arts de Pau en DNAP Design Graphique Print et Multimédia.
    Durant ces deux ans j’ai découvert le motion design, j’ai eu envie de me spécialiser dans ce domaine.
    J’ai donc décidé de m’inscrire à l’ESMA qui propose cette formation.


    Dans quelle agence s’est il déroulé ?

    J’ai fait mon stage dans l’agence Each Other production dans la ville de Lyon. Durant une période de 6 mois.
    Une agence audiovisuelle spécialisée dans la vidéo pour entreprises.

    Trois mots pour définir ton stage

    Découverte

    Apprentissage

    Professionnalisme

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    L’équipe de EOprod m’a très bien accueillie dans une ambiance très chaleureuse et à l’écoute.
    Ils ont été présents pour m’apprendre et m’aider.
    Une bonne ambiance règne dans l’agence entre tous, il y a régulièrement des after-work
    et des sorties en dehors du travail, ce qui permet une bonne entente sociale et professionnelle.

    Quels sont les clients de l’agence ?

    L’agence existe depuis bientôt 20 ans elle a donc pu accueillir et fidéliser sa clientèle,
    qui compte aujourd’hui 500 clients qui sont très diversifiés.
    Des marques et entreprises dans divers domaines, comme BMW, c-discount, Leclerc, NGE, …

    Quelle a été ta mission ?

    J’ai effectué différentes missions dans le cadre du motion design comme
    l’ Animation logo, titre
    l ‘Animation 2D / traditionnelle / personnages
    le Montage / sound-design
    les VFX / trucage / post-production

    J’ai aussi eu la possibilité de sortir du cadre
    de mon poste de motion designer

    en me rendant à des rendez-vous clients, repérage de tournage pour un spot publicitaire
    ainsi que d’être assistante réalisateur.

    Comment se sont organisées tes semaines ? 

    Nous n’avions pas de planning  particulier.
    Chaque semaine était différente en fonction des projets et demandes clients.

    Quel projet retiens tu ?

    Une mission pour la marque SIGVARIS qui est le numéro un en pharmaceutique en collants de contention.
    La demande du client était de promouvoir un nouveau produit adapté à la morphologie de tous
    à travers une animation motion. J’ai travaillé en collaboration avec une motion designer de l’agence.
    J’ai apprécié de travailler en équipe, j’ai pu échanger librement sur mes idées !

    Un moment fort ?

    Je dirais mon expérience en tant qu’assistante réalisateur durant un tournage.
    Une demande de ma part qui a été acceptée !
    Je retiens ce moment de découverte sur le déroulement d’un tournage.

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?
    Et où te vois-tu à la fin de tes études de bts ?

    Sans hésitation, oui !!!

    Et où te vois tu en cette fin de formation
    après des études aux beaux-arts, en DG et un bachelor ?

    Après ces 5 ans d’études, maintenant je souhaite rejoindre le monde professionnel.

    Un petit mot pour les futurs étudiants en DG ?

    L’année en Motion Design à l’ESMA est une bonne formation.
    J’ai appris et pu approfondir différentes techniques. Et finaliser mon apprentissage par un stage
    qui a été très bénéfique et m’a permis de découvrir ce métier dans le monde du travail.

    café ou photocopieuse ?

    Café

    crayon ou ordinateur ?

    Difficile… mais je dirais ordinateur

    Facebook ou instagram ?

    Sans hésiter Instagram, je pense que ce réseau social va encore évoluer dans le futur
    contrairement à Facebook qui commence à être dépassé…

    As tu des projets professionnels et personnels ?

    J’aimerai pratiquer le Motion Design dans le domaine du cinéma
    et partir à l’étranger, au Canada 🙂

    Peux tu nous faire partager tes liens ?

    J’ai tendance à me perdre sur Instagram plutôt que de suivre des comptes en particulier,
    mais voici les derniers comptes que j’ai bien aimé :

    @design.federation

    @culturepub_officiel

    @motiongraphics_collective

    @vfxnews

    Merci Jessica et bienvenue dans le monde professionnel !
    NB : Je n’ai inséré que deux projets du stage de Jessica, les différents projets sur lesquels elle a collaboré étant en cours.
    Découvre ses projets sur son IG et sur eoprod

  • feedback <3 de ville en lumières #2017

    Il était une fois la ville de Montpellier.
    Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…

    Cette année encore, les bachelors design et stratégie digitale de l’Esma ont participé
    aux illuminations de cœur de ville en lumières.

    Le projet était de taille puisque c’est sur la cathédrale St Pierre, bâtiment historique,
    qu’ils ont dû réfléchir à leur animation.
    Les propositions on été nombreuses mais la classe partagée en 6 groupes s’est mise d’accord
    pour illustrer une journée, à la fois de découverte et d’immersion dans la ville de Montpellier.
    Vu par une fourmi sortant de sa fourmilière.

    L’animation a été pensée, rythmée et colorée pour montrer les richesses de notre ville,
    monuments, sculptures, architectures, lieux de rencontres sociales, infrastructures…

     

     

    Comme à mon habitude, j’ai recueilli les ressentis et impressions -tel une pt’ fourmi-
    dans toute l’école le lendemain de cette soirée d’inauguration !
    Leurs retours sont plus que positifs :

    « J’ai été plus impressionnée que l’an dernier »
    « Une belle réalisation, dynamique, colorée et en même temps poétique »
    « Les clins d’oeil aux lieux de vie de Montpellier, provoquent une certaine émotions aux habitants, pertinent ! »
    « Un bon fil conducteur qui nous promène dans tout Montpellier, avec de bons enchainements »
    « L’animation est active, dynamique, colorée, elle représente bien notre ville »

    C. Gilli :
    « Comme l’an dernier, j’ai été très émue… et fière de nos étudiants.
    La mise en valeur de la ville était intéressante, drôle et colorée ».

     

    Les bachelors ressortent de cette expérience valorisés par les retours positifs
    des enseignants, de leurs camarades, ainsi que de la ville et de ses habitants.
    « Nous étions au milieu du public, écouter les commentaires et les applaudissements, ça fait plaisir !
    Notre filières et notre travail sont mis en valeur ».

     

     

    A lire l’article du e-metropolitain 
    Découvre ou redécouvre l’animation de la promo 2016

  • comment s’est passé ton stage en web design et stratégie #2017

    J’ai pris des nouvelles de nos étudiants en Bachelor, qui en fin d’année effectuent un stage
    de 4 mois en entreprise (agence, studio…)

    J’ai rencontré Coline à cette occasion, qui a étudié de la Manaa au Bachelor Web design & Stratégie à l’Esma.
    Une jeune femme mature, curieuse et à l’écoute des conseils.
    Elle revient pour nous sur cette expérience et ses influences…

     

    chez quel designer s’est déroulé ton stage ?

    J’ai réalisé mon stage au sein du groupe Synalia qui est le regroupement de plusieurs marques
    appartenant au secteur bijouterie/horlogerie comme Julien D’Orcel et la Guilde des Orfèvres ;
    une entreprise de grande taille donc ! (environ 400 boutiques sur la France)

     

    Trois mots pour définir ton stage

    Collaboration

    Stratégie

    Polyvalence

     

    Comment t’es tu intégrée à l’équipe
    et comment s’est passée la collaboration ?

    J’ai eu la chance d’arriver dans un pôle récemment mis en place avec un petit nombre d’employés.
    Je partageais un open space avec mon maître de stage qui supervisait la com’ digitale,
    la community manager et la rédactrice web.

    J’ai été briefée par la community manager sur ce qu’elle avait mis en place et les besoins qu’elle avait.
    Nous avons dès le départ fait une réunion pour échanger des idées et ensuite j’ai démarré mon travail
    mes propositions ont étaient validées au fur et à mesure.

    Pour se mettre d’accord sur les directions à prendre, nous nous retrouvions tous les lundis matin
    pour faire le point sur ce qui était fait et à faire.
    Nous échangions avec la community manager à chaque nouveau projet sur la stratégie à suivre :
    qui est la cible, quel univers visuel, combien de publications, un concours… ?
    Et je lui proposais ensuite une idée avec un visuel ou un story-board.

     

    Quel a été ta mission ?

    Julien D’Orcel venait d’être lancé sur les réseaux sociaux (insta) et il manquait, une fois la stratégie
    de communication mise en place, une dimension créative.
    Ma mission a été de créer du contenu pour alimenter les réseaux sociaux ainsi que de réfléchir
    à des actions de com’.
    J’ai pu travailler sur différents support créatifs : la photographie, l’illustration, l’animation,
    de la stratégie digitale et un peu de web design.

     

    comment s’organisées tes semaines ?

    Le lundi matin, après la réunion, une fois le brief établi avec mon équipe, je partageais ma semaine
    entre la recherche d’inspiration, la création d’un premier visuel ou d’un story-board
    après la validation, la création !
    Il y’a souvent des détails à modifier par la suite, je passais certaines journées à retravailler
    la composition d’une illustration ou le rythme d’un gif.

    En parallèle, je travaillais sur les projets « longs », créer une série de gifs pour un concours pour Pâques,
    ou encore une petite vidéo pour la fête de la musique…

    Il y’avait également une fois par mois des shootings photos pour alimenter les réseaux sociaux
    et mettre en avant une collection de bijoux particulière.
    15 jours avant, nous prévoyons le matériel nécessaire (fonds colorés, accessoires selon la saison…).
    Nous travaillions avec les moyens du bord, salle de réunion pour shooter et nous-mêmes si besoin de modèle !
    Pour ces shootings, je passais la journée avec la community manager et la rédactrice web,
    je me chargeais de la photo en essayant de trouver des compositions ou des mises en scènes esthétiques.

     

    Quel projet retiens tu ?

    Mon tout premier projet : créer un concours pour Pâques.
    Déjà parce que j’ai trouvé une idée de communication qui a tout de suite plu :
    publier chaque jour un gif contenant un oeuf coloré dans la scène, et le jour de pâques,
    tous les oeufs précédent plus un nouveau qu’il fallait retrouver 🙂

    Je me suis rendue compte d’un coup, à quel point l’enseignement durant le BTS et le bachelor,
    qui nous incite à chercher
    des concepts de création et des stratégies de com’,
    était nécessaire
    pour travailler de concert avec la community manager.

    Ensuite parce que j’ai immédiatement pu me lancer dans un travail d’illustration,
    que j’affectionne particulièrement ^^
    J’ai pu alors mêler dessin et animation autour d’un univers enfantin.

    c’était un projet complet
    et pour lequel nous avons eu de bons retours.

     

    Un moment fort ?

    La Guilde des Orfèvres devait bientôt rejoindre les réseaux sociaux également et pour préparer le lancement,
    un shooting a été mis en place pour créer un univers visuel à la marque, alimenter les futures publications,
    illustrer le site web et servir sur les fiches produits des bijoux.

    C’était cette fois un gros shooting, Synalia avait réservé une boutique design pour servir de décor,
    il y’avait une photographe professionnelle, des modèles, une maquilleuse, une styliste, un coiffeur,
    du personnel pour gérer le stock de bijoux à photographier…

    On m’a annoncé que la photographe ferait des photos d’ambiance avec les modèles et que je devrais
    photographier les bijoux portés en plan rapprochés. J’étais très nerveuse…
    Il ne serait pas possible de recommencer le shooting si ça n’allait pas.
    J’ai eu du très bon matériel entre les mains et après quelques réglages difficiles, je me suis régalée !
    J’ai adoré cette journée et les photos que j’ai faites ont beaucoup plu,
    je me suis découverte un goût pour la photo !

     

    Ton stage t’a-t-il conforté dans ton choix professionnel ?

    Adorant l’illustration j’ai beaucoup aimé le motion design cette année parce que c’était pour moi le moyen
    de donner vie à mes dessins et j’avais la ferme intention de creuser un peu cette discipline.
    Mon stage ne m’a pas fait changer d’avis, en revanche ça m’a fait aimer la polyvalence de mon profil.

    J’ai adoré pouvoir penser stratégiquement pour ensuite faire de l’illustration, de l’animation ou de la photo.
    Moi qui n’était pas passionnée par la stratégie, j’ai finalement eu envie de la retrouver plus tard !

    J’avais prévu de réaliser une alternance cette année et j’ai trouvé un poste dans une agence…
    spécialisée en stratégies de communication digitale !!!

     

    Un petit mot pour les prochains

    Ne jamais oublier le brainstorming parce qu’avoir plein d’idées ça n’a pas de prix !
    Donner une chance à toutes les matières parce que ça peut tout changer sur un projet, sur un CV,
    et vous vous découvrirez peut-être des talents insoupçonnés !

    Enfin, surtout et pour citer Mme Molina :

    Penser concept !!! Ça fait toute la différence.

     

    café ou photocopieuse ?

    Photocopieuse, juste parce que j’ai horreur du café 

    crayon ou ordinateur ?

    Crayon pour imaginer, ordinateur pour réaliser.

    créativité ou stratégie ?

    Créativité, parce qu’elle peut se suffire à elle-même.

    Facebook ou instagram ?

    Instagram, parce que l’image fait tout !

     

    As tu des projets professionnels ?

    Je suis inscrite cette année en alternance motion design
    (3 semaines en entreprise à Montpellier / 1 semaine en cours à Paris).
    Je voulais m’améliorer dans cette matière parce qu’on a eu de bonnes bases en bachelor
    mais c’est une discipline qui demande beaucoup de temps, d’expérience et surtout de pratique.

    J’ai été prise chez DISKO, une agence digitale, ils ont aimé mon côté polyvalent.
    Je suis un peu nerveuse de démarrer cette expérience, mais j’ai vraiment hâte d’apprendre et de progresser !

     

    et personnels ?

    Je fais surtout de l’illustration et du dessin à titre privé, j’en profite pour faire des choses
    que je n’ai pas forcément l’occasion de faire dans mon travail : des carnets de voyage, de l’aquarelle, etc.

     

    où pouvons nous voir ton travail ?

    Mon portfolio, ici

    Mon instagram,

     

    Peux tu nous faire partager tes inspirations ?

    GRAPHISME : Zim&Zou, Joël Guenoun

    ILLUSTRATION : mon tableau pinterest, ici

    ANIMATION : Jamie Caliri (générique de fin des orphelins Baudelaire)

    COMMUNICATION DIGITALE : l’agence Darewine avec son site internet créé pour la sortie de « 13 reasons why ».

     

    Merci à Coline pour cette interview complète et franche.
    Merci pour tes retours positifs sur ses 4 années passées avec nous à l’Esma.

  • feedback <3 de ville en lumières #2016

    Il était une fois la ville de Montpellier.
    Elle proposa à nos étudiants d’émerveiller des milliers de spectateurs…

    Pour l’inauguration de l’illumination du mur du Coeur de ville en lumière,
    les Bachelors et leurs enseignants se sont retrouvés Place Notre Dame devant leur mur !
    Direction, administration, enseignants des divers sections, étudiants, familles et amis,
    nous étions nombreux et exaltés à l’idée découvrir votre projet les Bachelors 😉

    Le bon moment pour recueillir les ressentis et impressions des créatifs à chaud !
    Leurs retours sont plus que positifs :

    ce projet a été intéressant, exaltant, stressant, dur
    et quand on voit son travail passer de l’écran
    à la façade du bâtiment c’est formidable !

    Les bachelors sont fiers, émus et ressortent de cette expérience valorisés par les retours positifs
    des enseignants, de leurs camarades, ainsi que de la ville et de ses habitants.

     

    écran vs façade

    lumiere-1lumiere-2

    Les Bachelors ont eu l’opportunité de se confronter à un projet complet
    (comme je vous l’avais annoncé fin novembre).
    Une belle occasion pour eux de côtoyer diverses professionnels
    et de coller aux exigeances d’un projet spectaculaire.

    Je vous laisse voir ou revoir la vidéo que l’Esma à mise en ligne,
    ou encore la galerie de gifs.

    La ville de Montpellier a cru en nos étudiants, on s’en réjouit.
    Nous espérons que cette histoire est le début d’une longue collaboration
    où ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’animations !!!

    PS : Je pense que tu as remarqué, la foule dansait sur le son de The Monkid’s et toi aussi d’ailleurs. Bravo<3

  • les bachelors & le cœur de ville en lumières

    La CCI et la Mairie de Montpellier ont sollicité l’école pour créer une vidéo
    autour de l’évènement cœur de ville en lumières édition 2016.
    Les Bachelors en Webdesign & Stratégie digitale sont impatients de vous faire découvrir leur réalisation
    lors des illuminations nocturnes devenues incontournables.
    Notez bien ce rendez-vous les 1er, 2 et 3 Décembre de 18h30 à 23h, Place Notre Dame.

     

    3ème édition du Coeur de Ville en Lumières

    100 000 spectateurs dans les rues de Montpellier en 2015.
    Parcourir le centre historique de Montpellier, découvrir des places et monuments architecturaux,
    comme l’Arc de Triomphe, l’Eglise Saint Roch ou la Préfecture de l’Hérault.
    Une nuit lumineuse vous attend, venez contempler les vidéos projetées sur les façades de 9 sites historiques.

     

    Les professeurs Isabelle Molina, Catherine Jean & Isabelle Teisseidre,
    directrice pédagogique de l’Esma, ont supervisé les 18 élèves pour créer le synopsis.
    Ensuite, elles ont regroupé toutes les idées et harmonisé le scénario.

    FÊTE DU BRUIT  le thème sélectionné par nos Bachelors

    Synopsis : Un personnage dort, il est dérangé par les bruits ambiants urbains.
    Son sommeil perturbé, ces sonorités provoquent dans ses rêves des visions farfelus et hallucinantes.

    Un groupe d’élèves a réalisé le story-board qui a servi pour la réalisation de l’animation,
    encadré par Rémi Malaval et Adrien Boutin de l’agence Le singe à 3 têtes.
    Chaque étudiant a travaillé une partie de ce projet, du scénario à l’animation,
    en passant pas le design ou encore les effets visuels.

    A ce travail s’ajoute la collaboration de
    Marius Saltet étudiant en design graphique 2ème année à l’Esma,
    il a créé la bande son avec son groupe the Monkid.
    Et Samuel Debout, Sound designer, pour les bruitages et la finalisation de la bande sonore.

    L’animation en motion design est prête à être projetée sur le mur de la façade
    Place Notre Dame (rue de l’Aiguillerie).
    Les Bachelors vous attendent nombreux pour partager cette expérience visuelle.